Maroc • La Gauche Démocratique unie dans la lutte contre la répression

Marrakech

En réponse à la violente répression du gouvernement marocain contre des manifestations populaires à Marrakech, quatre partis de la gauche démocratique marocaine protestent en commun.

Le Parti de Gauche s’associe à cette protestation et salue l’unité d’action en marche!

Cathy Billon


Communiqué commun du rassemblement de la gauche démocratique marocaine
relatif aux évèmements de Marrakech du 29/12/12

Les partis constitutifs de la Gauche Démocratique entendent manifester leur solidarité avec les masses populaires du quartier de Sidi Youssef Ben Ali à Marrakech, en lutte contre la hausse des factures d’eau et d’électricité, et l’augmentation du coût de la vie, et condamnent la violente  répression à laquelle s’est  livré le pouvoir maghzénien le 29 décembre dernier, contre les marches pacifiques de protestation de la population, en faisant usage de matraques et de de  gaz lacrymogènes, faisant de nombreuses victimes, et arrêtant plus de 60 citoyens, qui ne connaissent toujours pas le sort qui leur sera réservé. La ville demeure dans un état de terreur, dans une atmosphère de tension et de panique , qui touche surtout les femmes et les enfants.

A la suite de cette répression brutale et sauvage, les quatre partis composant la Gauche démocratique marocaine :

Signataires
La Voie Démocratique : Secrétariat National
Le Partie Socialiste Unifié : Bureau Politique
Le Parti de l’Avant-Garde socialiste Démocratique : Bureau National
Le Parti du Congrès National Ittihadi : Bureau Politique

CSA • Un Président de fermeture

La nomination d’Olivier Schrameck à la tête du CSA n’augure rien de bon pour le pluralisme politique dans l’audiovisuel.

Le futur président du CSA est un adepte du verrouillage. Membre de la commission Jospin, il vient de demander la fin de l’égalité des temps de parole dans la période dite « intermédiaire » qui précède le début de la campagne officielle.

Au nom du principe libéral selon lequel il faudrait laisser faire les chaînes, cette proposition veut aggraver le verrouillage médiatique au profit des candidats du PS et de l’UMP dont les statistiques du CSA montrent qu’ils ont déjà été surreprésentés dans la dernière campagne présidentielle.

Sur les libertés audiovisuelles aussi, nous demandions le changement. Force est de constater qu’il n’est pas là maintenant.

L’enseignement catholique rallume la mèche

Laicite

Un contrefeu aura suffi et ils s’y sont tous brûlés les doigts. Après sa sortie contre le mariage pour tous et ses appels internes à mobiliser en marge de la manifestation du 13 janvier, l’enseignement catholique dévoile son vrai visage : reprendre la main sur l’école privée, empocher les 7 milliards d’euros qui lui sont alloués par l’Etat et revendiquer une autonomie totale de pensée. 

L’enseignement catholique et tous les bénis oui-oui peuvent pousser des cris d’orfraie devant la « guerre scolaire », elle n’aura pas lieu. La République a déjà tranché la question il y a plus d’un siècle. L’école de la République n’est en guerre depuis sa création que contre les obscurantismes, contre le monopole éducatif, contre la pensée unique dogmatique. Pour faire vivre ces principes, elle a trouvé la solution : l’école laïque. La laïcité est la garantie de la paix et non pas l’instrument de la guerre !

Elle n’est pas non plus, n’en déplaise au Président de la République, une neutralité qui permettrait de cacher sous le tapis les problèmes à régler.L’enseignement catholique use aujourd’hui de tous les artifices pour renforcer le « caractère propre » des établissements privés sous contrat avec l’Etat. Dont acte. Le Parti de Gauche appelle donc Vincent Peillon à mettre en oeuvre la seule politique laïque qui tienne : « fonds publics à école publique ! ». L’argent de l’Etat est celui de l’impôt et à ce titre, il doit servir l’intérêt général et non celui de quelques-uns.

Le 7 janvier 2013

L’ Humanité • Walter Butler, actionnaire de Virgin et oligarque à la française

Butler

Les regards se tournent vers lui. Les représentants syndicaux n’ont d’yeux que pour leur actionnaire ­majoritaire. 
Un pirate spécialisé dans le rachat d’entreprises en difficulté et qui, bien souvent, s’échappe sans payer l’addition.

«À Butler de payer l’addition ! » À l’heure où la menace d’une cessation de paiement plane sur l’ensemble du groupe Virgin Megastore en France, les salariés se tournent vers leur actionnaire majoritaire, ­Walter Butler, qui, à travers ­Butler Capital Partners, contrôle 74 % des actions (contre 20 % à ­Lagardère et 6 % à Virgin Mobile France, le groupe de Geoffroy Roux de Bézieux). Ce mardi, un représentant du fonds d’investissement doit participer à la réunion du comité d’entreprise. Le discret spéculateur réussira-t-il une fois de plus à rester confortablement installé dans l’ombre et à échapper à ses responsabilités dans le désastre qui s’annonce ?

Un capitalisme d’état

Caricature parfaite du petit oligarque à la française, Walter Butler, devenu inspecteur des finances à sa sortie de l’École nationale d’administration en 1983 (promotion Solidarité, en hommage à Lech Walesa), n’aura pas servi l’État bien longtemps… avant d’aller se servir à l’occasion, bien souvent, des vagues successives de privatisation.

Lors de la première cohabitation, entre 1986 et 1988, il entre au ­cabinet de François Léotard, le ministre de la Culture, en tant que conseiller pour l’audiovisuel : il conduira notamment le processus de privatisation de TF1. Pour celui que ­Dominique de Villepin a aidé à préparer le concours d’entrée à l’ENA, voilà de quoi étayer encore son carnet d’adresses: Francis Bouygues, Jean-Marie Messier qui s’occupe des privatisations au cabinet d’Édouard Balladur, Dominique Bussereau et ­Dominique Ambiel, tous les deux proches de Jean-Pierre Raffarin… Après la défaite de la droite, Walter Butler part se ­réfugier dans la banque d’affaires Goldman Sachs aux États-Unis. C’est dans cet établissement extrêmement célèbre désormais que le haut fonctionnaire se transformera en pur financier. 
« Goldman, c’est là que j’ai ­appris à lire, à écrire et à ­compter dans les affaires », glissera-t-il quelques années plus tard dans l’Expansion.

Revenu en France au début des années 1990, il fonde avec le concours de l’un des parrains du capitalisme français de l’époque, Bernard Esambert, le patron de la banque d’affaires Roth
schild, son propre fonds d’investissement. Très vite, Walter ­Butler devient un spécialiste du 
« retournement »: selon la ­légende, il achète des entreprises en difficulté, les redresse et les revend en faisant la culbute; en pratique, il s’empare aussi de lambeaux d’entreprises publiques à prix cassés qu’il revend ensuite à prix d’or. L’homme est bien introduit dans les rouages du capitalisme d’État: il bénéficie des conseils d’Alain Minc et surtout de la protection de François Pinault, le puissant patron de PPR qui le fera rentrer au conseil d’administration de la Fnac et lui remettra la Légion d’honneur en 2004.

Les cercles du pouvoir

Dans ses opérations, opaques pour la plupart, ­Walter Butler profite de sa proximité avec les cercles du pouvoir. En 2006, alors que de nombreux observateurs dénoncent un bradage, il devient l’actionnaire majoritaire de la SNCM, la compagnie privatisée qui assure les liaisons entre la Corse et le continent, et quelques années plus tard, il revend en empochant cinq fois sa mise de départ.

À la Sernam, l’issue est un peu différente, même si, là aussi, ça sent le pactole pour Butler: après avoir racheté pour une bouchée de pain (on parle de 10 millions d’euros) le secteur messageries de la SNCF, non sans que l’entreprise publique ne le renfloue à hauteur de 500 millions d’euros, le spéculateur finira par transférer à la collectivité la charge du plan de social en mettant la boîte en redressement judiciaire, avant que la SNCF, via sa filiale de logistique Geodis, ne vienne, début 2012, racheter les derniers morceaux… Chez Virgin, Walter Butler se sauvera-t-il encore sans payer l’addition ?

Virgin déjà retoqué en justice. C’est une épine dans le pied du fonds d’investissement Butler. En mai dernier, le tribunal de grande instance de Paris a donné raison au comité d’entreprise et au syndicat SUD, qui contestaient la façon dont Virgin avait lancé des plans de licenciement distincts pour la fermeture de ses magasins de Metz (janvier 2012) et Toulouse (mars 2012). Le tribunal a estimé que Virgin devait reprendre la procédure à zéro et fournir une « information complète et loyale » sur la stratégie de l’entreprise. Il a aussi souligné que la situation économique justifiant ce plan devait s’apprécier au niveau du groupe Butler, et non de la seule entreprise Virgin. L’affaire sera examinée en appel le 28 janvier.

Areva au Niger • Le PG demande que lumière soit faite

L’Observatoire du nucléaire assigné en justice : le Parti de Gauche demande que lumière soit faite sur les agissements d’Areva au Niger.

Le 1er février prochain comparaîtra au Tribunal de Grande Instance de Paris l’Observatoire du nucléaire, assigné en justice par le groupe Areva pour diffamation publique. Cette assignation de son président Stéphane Lhomme fait suite à un communiqué du 11 décembre intitulé « Nucléaire/corruption : Areva offre un avion au Président du Niger… ». L’association anti-nucléaire y accuse Areva d’avoir illégalement versé 17 milliards de Francs CFA (environ 26 millions d’euros) au gouvernement du Niger et interpelle à ce sujet le Ministre EELV du développement Pascal Canfine – interpellation restée à ce jour lettre mort. Areva réclame la somme de 25 000€ à l’Observatoire du nucléaire, somme qui provoquerait la mort de cette association qui réalise un travail précieux de vigilance et de veille citoyenne sur les questions de nucléaire.

Cette affaire interroge une fois de plus sur l’opacité qui accompagne l’industrie nucléaire mais aussi sur la puissance de ces grands groupes, industriels et financiers, qui ne supportent pas l’idée de contrôle citoyen. Il serait intolérable que l’attachement aveugle de la France à l’industrie nucléaire puisse conduire à de tels agissements au Niger. 

En plein débat national sur la transition énergétique, le Parti de Gauche souhaite que toute la lumière soit faite sur la réalité des agissements d’Areva et du gouvernement français au Niger.

Il est urgent de mettre un terme à la confiscation technocratique des questions politiques sous la Ve République. Le Parti de Gauche appelle à une refondation démocratique et à la constitution d’une VIe république, ainsi qu’à la mise en place d’un pôle public de l’énergie par la nationalisation des groupes Areva, Edf, Gdf Suez, placé sous contrôle démocratique des citoyens et usagers, afin d’amorcer la sortie du nucléaire et la transition énergétique.

 Arthur Morenas et Corinne Morel Darleux

Logement • La réquisition, c’est maintenant !

Le Parti de Gauche salue la nouvelle réquisition citoyenne par les collectifs Jeudi Noir et du DAL d’un bâtiment de 2000 m² inoccupé depuis 2 ans sur le 10ème arrondissement de Paris. Ici plus de soixante mal-logés et sans-logis ont trouvé refuge dans un immeuble en parfait état d’habitation. Et pourtant, la bâtisse demeurait vide uniquement pour satisfaire la soif insatiable de profit par un savant jeu de spéculation orchestré par des sociétés financières et ceci, depuis des paradis fiscaux. 

Alors que la Ministre du Logement, Madame Duflot, avait promis la réquisition de logements vides pour 2012, le gouvernement traîne encore et toujours la patte, incapable d’appliquer l’ordonnance de 1945 qui assure la mise en œuvre la plus sure et la plus rapide pour répondre à la situation d’urgence. Heureusement, Jeudi Noir et le DAL ouvrent le chemin et n’attendent pas les bon vouloir de Matignon pour agir. Ils peuvent compter sur le soutien du Parti de Gauche pour continuer à faire entendre les revendications des mal-logés et sans-logis. Ce jour, Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche, ainsi que  Danielle Simmonet, (Secrétaire Nationale, Conseillère de Paris), Eric Coquerel (Secrétaire National, Conseiller régional) et Leila Chaibi (Secrétaire Nationale) sont venus soutenir cette réquisition citoyenne et exiger la mise en œuvre des mesures d’urgence :
 
La réquisition des logements et locaux vacants à commencer par celui du 2 rue de Valenciennes
L’arrêt immédiat des expulsions locatives
La baisse des loyers
La construction de 200 000 logements par an
Le respect de la loi relative au droit au logement opposable
L’application stricte du droit à l’hébergement
L’interdiction des coupures d’eau et d’énergie

Maël Goepfert, Secrétaire national au Logement

Virgin • Ce n’est pas aux salariés de payer les erreurs de gestion des actionnaires

La musique, la vidéo et maintenant le livre connaissent une dématérialisation plus rapide et profonde que prévue. Mais ce contexte qui touche tout les acteurs n’est pas suffisant pour expliquer les difficultés de l’enseigne Virgin, qui vient d’annoncer son dépôt de bilan. 

Cette chaîne de magasin a connu une période fastueuse lors de son implantation et ses dirigeants successifs ont pensé que ces temps dureraient éternellement. Sous la houlette d’Hachette, longtemps actionnaire de référence, aucune évolution n’a été réalisée et les investissements ont été trop faibles malgré les moyens considérables du groupe. A son arrivée, le fonds d’investissement Butler Capital a immédiatement vendu la librairie le Furet du Nord pour se rembourser d’une partie de l’acquisition. L’entreprise a été mal gérée depuis des années sur l’illusion que le déclin allait s’enrayer tout en continuant à acquitter des loyers très élevés pour des emplacements prestigieux de moins en moins rentables. Aujourd’hui, derrière ses atours prestigieux, le roi est nu. 

Butler Capital et Hachette sont toujours actionnaires de cette entreprise et doivent assumer leurs responsabilités vis a vis des salariés. On ne peut accepter qu’ils licencient les salariés uniquement pour sauver leurs intérêt financiers et qu’ils refusent de financer le volet social d’accompagnement des salariés comme l’a annoncé le représentant de Butler Capital lors du comité d’entreprise de ce matin. 

L’intersyndicale de Virgin fait des propositions alternatives. Elle doit être entendue. 

Le Parti de Gauche sera aux côtés des salariés de Virgin pour leur journée d’action du mercredi 9 janvier. Martine Billard, co-présidente et Danielle Simonnet secrétaire nationale, accompagnées de Philippe Juraver responsable du suivi des luttes sociales en Ile de France, participeront au rassemblant à 13 heures devant le Virgin des Champs Elysées. Laurence Sauvage, secrétaire nationale, et Jean-Michel Mespoulede, responsable du suivi des luttes sociales dans le Sud-Ouest, seront quant à eux présents au même moment auprès des salariés de Virgin à Bordeaux.

Martine Billard, Co-Présidente du Parti de Gauche
Laurence Sauvage, Secrétaire nationale aux Luttes sociales

Jean-Luc Mélenchon chez « Bourdin Direct »


J.-L. Mélenchon à « Bourdin Direct » le 09/01/2013 par lepartidegauche

Jean-Luc Mélenchon chez Bourdin Direct sur RMC le 9/01/13

Cahuzac : (social)-liberal


Cahuzac à #motscroisés, le zapping de rattrapage par lepartidegauche Retour en images sur le débat entre Jean-Luc Mélenchon et Jérome Cahuzac

MARCHE DE SOUTIEN AUX OPPOSANTS A L’AÉROPORT DE NOTRE-DAME-DES-LANDES

Partis de NICE, ils comptent rejoindre NANTES à pied, pour délivrer un message de solidarité, de non-violence et de refus d’une croissance dévastatrice.
Par cette marche, ils montrent qu’ils ne veulent ni de cet aéroport, ni de tous les autres grands projets inutiles, imposés, coûteux, pollueurs et destructeurs de terres agricoles dont nous allons avoir tant besoin. Ils nous invitent tous à nous joindre à eux (http://marche.nddl.nicenantes.overblog.com).
Le comité de soutien aux opposants à l’aéroport de NDDL Tarn & Garonne, exprime sa solidarité avec cette marche, et dénonce ses grands projets inutiles et imposés, ici, comme ailleurs.
La marche arrivera le jeudi 10 janvier à Grisolles où se tiendra une réunion publique  (à 19h, à l’espace socio-culturel). Interviendront : le comité 82 NDDL, le réseau 82 Sortir du Nucléaire, l’association ALTernative 82 à la Ligne Grande Vitesse, et les marcheurs.
Le périple se poursuivra les vendredi 11 à Montauban (accueil à partir de 16h30 place Nationale),samedi 12 à Castelsarrasin (accueil à partir de 16h30, place de la Liberté), et dimanche 13 àValence d’Agen (accueil à partir de 16h30 devant la mairie, rue de la République).  Des rencontres avec les citoyen(ne)s seront organisées dans chaque ville étape.
Nous proposons à tous ceux qui sont sensibles à nos luttes de soutenir sous diverses formes cette marche en participant à la marche ou à l’accueil.
Contact : comitenddl82@googlegroups.com
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