Appel des écologistes

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Cher-e-s ami-e-s écologistes,

Parce que nous savons que vous êtes comme nous :

• Persuadés que c’est en en finissant avec l’oligarchie, qui ne raisonne pas dans le sens de l’intérêt de la majorité de la population et de la planète mais dans le sens d’une minorité privilégiée, que nous engagerons enfin la véritable transition écologique

• Convaincus que c’est en allant vers plus de démocratie que des projets respectueux des impératifs sociaux et environnementaux pourront voir le jour

• Attachés à la nécessité d’un débat public libre, ouvert et non-violent et au principe de souveraineté populaire

Nous vous invitons à faire partie des signataires de l’appel des écologistes à la grande marche citoyenne pour la 6e République du 5 mai à Paris.

En espérant pouvoir vous compter parmi nous,

Nous vous invitons à relayer largement et signer cet appel directement en ligne sur : http://www.marchepourla6eme.fr/?p=237

Amitiés écologistes et écosocialistes,

Les premiers signataires

Paul Ariès, Directeur de la rédaction du journal La vie est à nous ! / Le Sarkophage et de la revue les Z’indigné(e)s

Corinne Morel Darleux, Secrétaire nationale à l’écosocialisme du Parti de Gauche

Michael Löwy, directeur de recherches émérite au CNRS

Stéphane Lhomme, Directeur de l’Observatoire du Nucléaire

Jacques Testart, directeur de recherche à l’Inserm

Anita Rozenholc, comité de rédaction d’Ecorev

Mathieu Agostini, Président de la commission Écologie du Parti de Gauche

Matthieu le Quang, Enseignant chercheur à l’Instituto de Altos Estudios Nacionales de Quito (Equateur)

Anne Isabelle Veillot, Secrétaire Nationale du Parti Pour la Décroissance

Myriam Martin, Gauche Anticapitaliste

Laurent Garrouste, Gauche anticapitaliste

Stéphane Lavignotte, militant écologiste

Jean-Jacques BOISLAROUSSIE, Porte parole des Alternatifs

Roland MERIEUX, Exécutif national des Alternatifs

Guillaume BLAVETTE, Collectif Stop EPR – Ni Penly Ni ailleurs

Silvain PASTOR, Ancien conseiller régional Verts de Languedoc-Roussillon

Arno Munster, Philosophe

Gilles Monsillon, FASE

Marie BIXEL, Militante écologiste FASE 71

Le gouvernement Ayrault va-t-il vendre la France aux Etats-Unis ?

Accord_libre_echange Le projet d’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et les Etats-Unis d’Amérique avance masqué. Ce Grand Marché Transatlantique est actuellement à l’ordre du jour d’une réunion des ministres européens du commerce extérieur parmi lesquels la ministre française Nicole Bricq. Une décision définitive sur le mandat de la Commission européenne doit être prise le 14 juin prochain. En secret.

Jamais le candidat Hollande n’a parlé d’un tel projet dans sa campagne électorale. Jamais le Parlement français n’a été amené à en débattre. C’est une attaque insupportable contre la souveraineté du peuple français. Madame Bricq a pourtant déclaré : « on ne peut être que favorable » à ce projet. De quel droit parle-t-elle ainsi ?

Ce projet est désastreux d’un point de vue économique, social, financier, agricole, sanitaire, culturel. Avec ce projet, atlantisme, libéralisme et autoritarisme sont plus que jamais la doctrine de l’Union européenne et du gouvernement qui l’accepte.

La France doit s’opposer à ce projet funeste contre son indépendance et celle de l’union Européenne.

Pour la République sociale

Les catholiques intégristes et des groupes d’extrême-droite rejoints par une partie de l’UMP appellent à une manifestation contre le mariage pour tous le 5 mai. Le choix d’appeler à manifester le jour où nous appelons nous-mêmes à une marche contre la finance et l’austérité et pour la 6 ème République n’est pas innocente. La droite veut être la seule à occuper l’espace public et a trouvé le thème du mariage pour retrouver une unité mise à mal par les affaires de fraude interne à l’UMP. La montée des actions agressives (harcèlement de ministres et parlementaires) et y compris violentes (agressions homophobes qui se multiplient) ressemble de plus en plus à une stratégie de tension dont l’objectif est clairement de faire tomber le gouvernement.

Pour le moment, les intérêts des privilégiés et de la finance ont été protégés et c’est la masse de la population qui subit proportionnellement le recul le plus important de ses revenus. Mais l’oligarchie en veut toujours plus. Elle a peur que la résistance prônée et organisée par le Front de Gauche n’amène François Hollande à ne pas aller aussi loin dans les régressions sociales que ce que souhaiteraient les ultralibéraux. Les propos de Bayrou à cet égard sont éclairants « Sous la pression de son aile gauche, elle-même menacée par le courant Mélenchon, les dirigeants du PS, ont accepté samedi de se ranger à l’argument principal de ceux qui combattent leur politique ». Tout est résumé : pas question d’accepter la remise en cause des politiques d’austérité et du pouvoir de la finance en France et en Europe. Le système se défend, cela n’a rien d’étonnant.

Il est donc de notre responsabilité de poursuivre nos explications pour démontrer qu’une autre politique est possible. Que la transparence que nous exigeons ce n’est pas le déballage sans intérêt des patrimoines invérifiables des ministres et parlementaires. Ce qu’il faut exiger c’est la fin des privilèges fiscaux individuels et pour les entreprises. C’est d’un arrêt des connivences entre monde politique et monde de la finance dont nous avons besoin. Pour cela il faut en finir avec ce bipartisme et ces élus inamovibles tous issus des mêmes grandes écoles. Il faut la proportionnelle et la fin du cumul des mandats pour redonner goût à la participation électorale. Il faut que les élus condamnés pour des faits de corruption soient inéligibles au moins 10 ans et que ceux qui sont mis en examen puissent être révoqués par leurs électeurs lors de référendum révocatoire.

Et alors qu’une fois de plus des entreprises vont fermer (Florange, Petroplus) malgré les belles promesses électorales de François Hollande, laissant sur le carreau des centaines de travailleurs et leurs familles, alors que l’accord « Made in Medef » vient devant le Sénat cette semaine, il est plus que temps de dire que la solution est dans une République sociale où la transition écologique permettrait de concevoir une industrie à son service au lieu de laisser faire des délocalisations qui n’ont pour objectif que d’exploiter encore plus les salariés des pays pauvres tout en échappant aux contraintes environnementales. Une République sociale où l’intérêt général remplacerait celui des actionnaires. Une 6ème République pour un projet écosocialiste.

Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche

Non au cadeau posthume de Cahuzac à Lagardère !

Eads

Mediapart vient de révéler que Lagardère allait pouvoir économiser plus de 500 millions d’impôts en utilisant la niche Copé sur la gigantesque plus value de 1,8 milliards qu’il vient d’empocher en vendant ses actions dans EADS.

Ce cadeau infâme est rendu possible par la décision du gouvernement Ayrault de maintenir la niche Copé sur proposition du ministre Cahuzac.
Ce nouveau cadeau fiscal est inacceptable. Lagardère a déjà bénéficié du soutien du gouvernement pour s’enfuir du capital d’EADS qui lui a racheté ses actions au détriment de l’intérêt général.

Afin d’empêcher ce gaspillage, je demande au ministre des finances Pierre Moscovici d’annuler immédiatement le rescrit fiscal de son prédécesseur Eric Woerth en vertu duquel Lagardère bénéficie depuis plusieurs années de la niche Copé.

Je demande aussi l’abrogation pure et simple de cette niche. Cela permettrait d’épargner aux Français la hausse injuste de TVA décidée par le gouvernement pour le même montant (6 milliards)

Répression syndicale, suite

Rassemblement de soutien pour Sébastien Migliore, injustement condamné par la justice

Sébastien Migliore, élu municipal à Cendras, syndicaliste, vient d’être condamné suite aux actions menées lors du mouvement contre la réforme des retraites en 2010.

Accusé de jets de projectiles (des oeufs…) sur les forces de l’ordre mais relaxé en première instance en avril 2011 pour manque de preuves et ce sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le parquet avait fait appel de cette relaxe.

Aujourd’hui, Sébastien Migliore vient d’être condamné par le tribunal d’Ales à des peines absolument aberrantes : 2 mois de prison avec sursis, 1 000 € d’amende, 100 € à chaque partie civile et 5 ans
d’inéligibilité. Les ordres de Manuels Valls ont bien été entendus et appliqués.

La répression et l’acharnement syndical continue de plus belle sous un gouvernement de gauche et les attaques contre militants syndicaux ou associatifs prennent une ampleur et entraînent des verdicts jamais vus jusqu’à aujourd’hui.

En soutien à Sébastien Migliore, les organisations syndicales appellent à un rassemblement le vendredi 19 avril devant le tribunal d’Ales.

Le Parti de gauche sera présent auprès de Sébastien Migliore et appelle à continuer la mobilisation pour que la Loi d’amnistie pour tout les militants syndicaux et sociaux puissent être votée à l’assemblée nationale, suite à la victoire arrachée, à deux voix près, au Sénat, le 27 février dernier.

Marianne • La diabolisation de Mélenchon ou la machine à blanchir Marine Le Pen

Une campagne sournoise se fait jour qui consiste à diaboliser Jean-Luc Mélenchon et à l’assimiler en permanence à Marine Le Pen, au nom de la dénonciation des « populismes » (sic). Mais en quoi le FDG est-il comparable au FN ? Que cherchent ceux qui blanchissent ainsi la dirigeante de l’extrême droite ?

Maintenant, on ne dénonce plus l’extrême droite, ou rarement, mais « les extrêmes ». C’est pratique, « les extrêmes ». On peut y mettre tout et n’importe quoi. On peut notamment y mélanger le FDG et le FN, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.

En vertu de quoi on en conclut soit que les deux mouvements susdits sont également dangereux pour la démocratie, soit qu’ils sont tous les deux critiquables mais respectables. C’est injurieux pour l’un, inespéré pour l’autre, et dangereux pour tous.

L’affaire a commencé par le recours massif au mot « populisme », l’une des plus belles arnaques de la vie intellectuelle, le mot fourre tout utilisé par l’élite quand elle ne sait plus comment expliquer la sécession des peuples.

En 2005, la victoire du Non au référendum sur le Traité Constitutionnel Européen (TCE) avait été le point d’orgue de cette campagne. A l’époque, quiconque ne succombait pas au charme inhérent à l’Europe des marchés était immédiatement trainé devant la haute cour de justice intellectuelle pour «populisme ». Accessoirement, il était accusé de souverainisme, d’archaïsme, de nationalisme, et de fascisme latent au choix.

Depuis, la crise aidant, l’adjectif diabolisant est mis à toutes les sauces.

Le Chavisme ? Populisme.

Le laminage de « l’expert » Mario Monti en Italie ? Populisme.

Le rejet de la Troïka qui fait passer les pays d’Europe sous la toise de l’austérité ? Populisme.

Les protestations des Chypriotes face au régime qu’on leur applique ? Populisme.

La contestation de la potion néolibérale appliquée un peu partout, soit à la hache (comme en Grèce) soit par asphyxie progressive (comme en France) ? Populisme.

Et voilà comment on en arrive à mettre dans le même sac le FDG et le FN, autrement dit ceux qui critiquent des choix qu’ils jugent intrinsèquement mauvais, et ceux qui entendent surfer sur la vague du mécontentement pour faire grossir leur pelote de haine.

C’est un moyen très efficace de refaire une virginité politique (et morale) à Marine Le Pen, qui ne s’attendait sans doute pas à un tel traitement de faveur.

Quoi qu’on pense de Jean-Luc Mélenchon, il est reconnu comme un homme de gauche respectueux des valeurs républicaines. On peut ne pas être d’accord avec tout ou partie de son message. On peut trouver qu’il savonne parfois la planche où il est installé avec des formules à l’emporte pièce.Mais rien ne permet de lui faire un procès ad hominem et de mettre en cause son attachement aux droits de l’homme.

Mélenchon n’a jamais utilisé le « tous pourris » dont d’autres se complaisent. Son appel à une VIème République rejoint ceux déjà exprimés par Arnaud Montebourg ou Eva Joly, voire d’une autre manière par François Bayrou.

On ne sache pas qu’il y ait quelque crime à vouloir rénover des institutions qui sont à la moralisation de la vie publique ce que Jérôme Cahuzac est à la lutte contre la fraude fiscale.

En tout cas, rien de ce que dit le FDG ne peut être comparé à la démagogie d’un Front National qui détourne la colère populaire vers le rejet de l’autre, alimentant le réflexe xénophobe, le repli identitaire, voire le racisme larvé qui demeurent dans l’ADN de l’extrême droite.

Nonobstant ces différences qui devraient interdire toute forme d’assimilation, les médias, les commentateurs, les dirigeants politiques, les « experts » renvoient systématiquement dos à dos le FDG et le FN, quand ils ne les associent pas dans le même opprobre…

Voir la suite sur le site de Marianne

L’ASN : schizophrénie ou obstination coupable et irresponsable ?

Alors que l’Autorité de Sûreté Nucléaire dans son rapport annuel dénonce le manque d’investissements d’EDF dans les centrales nucléaires qui pourrait être responsable de certains incidents en 2012, elle accepte pourtant la prolongation de leur exploitation de 30 ans à 40 ans. Elle envisage même d’accepter une durée d’exploitation de 50 ans. Ce sont 6 centrales nucléaires qui sont épinglées dans son rapport pour des lacunes de sureté et de radioprotection, dont Fessenheim ! Par ailleurs, l’ASN venait de mettre à nouveau Aréva et son usine de la Hague en demeure de prouver l’efficacité de ses installations en cas de fuite.

Le coût estimé de cette prolongation serait de 50 milliards. Nous savons que les coûts de tous ces grands travaux inutiles (EPR, Notre-Dame des Landes, Lyon-Turin …) sont systématiquement sous-estimés et finissent par coûter au moins le double quand ce n’est pas plus.

La transition énergétique c’est maintenant. Il est temps de tourner la page du nucléaire et d’organiser sa sortie en commençant par fermer Fessenheim et les autres centrales les plus anciennes.

Au lieu de dépenser encore des milliards pour prolonger des installations dangereuses, le Parti de Gauche demande que cet argent serve à organiser la fermeture des centrales nucléaires et leur démantèlement ainsi qu’au financement du déploiement d’installations d’énergies renouvelables et d’un grand plan d’isolation des logements, meilleur moyen de réduire la consommation d’énergie et les factures de chauffage, cause première de la précarité énergétique de nombreux ménages.

Boutin, Jacob et Barjot seront complices des prochaines agressions contre des lesbiennes, gays, bi ou trans

Illustrations-lgbt « Ça va péter ! » avait promis Christine Boutin le 26 mars dernier. Aujourd’hui elle menace à nouveau : « Nous mènerons jusqu’au bout ce combat. » Christian Jacob indique : « Le président de la République prend le risque d’une confrontation violente avec les Français. » 48 heures après avoir voulu faire croire que les violences contre les homos l’inquiétaient, Virginie Tellenne (Frigide Barjot), elle, est encore plus claire : « Hollande veut du sang, il en aura. »

« Le sang » de qui, selon Virginie Tellenne ? Pour qui « la confrontation » sera-t-elle « violente » ? « Ça va péter » pour qui ? Ni Boutin, ni Jacob, ni Tellenne ne le disent, mais nous, qui vivons et combattons depuis des mois un accroissement des violences contre les lesbiennes, gais, bi et trans, accroissement directement lié à la banalisation des propos haineux des opposantEs à l’égalité, connaissons la réponse à ces questions. Ce sont les pédés, les gouines, les bi et les trans dont « le sang » coulera, pour qui « la confrontation » sera « violente », pour qui « ça va péter ».

Car « ça » a déjà pété, la confrontation a déjà été violente, le sang a déjà coulé – celui des gays tabassés le week-end dernier n’en est qu’un exemple médiatisé. SOS Homophobie alerte sur le triplement des appels sur sa ligne d’écoute depuis les derniers mois. Tout cela, Christine Boutin, Christian Jacob et Virginie Tellenne le savent.

Dans ce contexte, appeler au versement de « sang », à la « confrontation violente » ou à « mener jusqu’au bout » un combat qui se résume à dire « ça va péter » n’est ni plus ni moins qu’un appel à la violence contre les LGBT. Christian Jacob, Christine Boutin et Virginie Tellenne doivent être tenuEs pour responsables des agressions contre les lesbiennes, gays, bi et trans qui pourraient avoir lieu dans les semaines à venir.

Signataires

Act Up-Paris, Act Up Sud Ouest, Homosexuel-les musulman-es de France, Musulman-es progressistes de France, Warning, Front Runners de Paris, Le Refuge, Municigay (Marseille), Envie, Aides, CENTR’ÉGAUX, Fédération Total Respect / Tjenbé Rèd, les Ours de Paris, HomoFesty, HF Prévention, HF Egalité, CHEFF, L’Autre Cercle, Paris Foot Gay, Afrique Avenir, le Comité Idaho, République et Diversité, An Nou Allé, Sortir du colonialisme, UEEH (Universités d’Été Euroméditerrannéennes des Homosexualités), Contact, Txy, Étudions Gayment (Nanterre), le Collectif 8-Mars pour Toutes, le STRASS, la Licorne Déviante (Toulouse), Rando’s (Rhône-Alpes), Trans 3.0 (Aquitaine), Centre LGBT (Touraine), C.I.GA.LE-Centre LGBT (Grenoble), Contact, Paroles Autour de la Santé, P¡nk Bloc-Paris, OuTrans, les efFRONTé-e-s.
EELV, Les Jeunes Ecologistes, la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE), l’Association des Communistes Unitaires (ACU-FASE), le PCF, le Parti de Gauche, Alternative Libertaire, la Gauche Anticapitaliste

La France doit reconnaître l’élection de Nicolas Maduro au Vénézuela

Maduro J’appelle François Hollande à reconnaître sans tarder au nom de la République française l’élection du nouveau président vénézuélien Nicolas Maduro.

Contre les actuelles tentatives de déstabilisation de la démocratie vénézuélienne, la France doit soutenir par cette reconnaissance la souveraineté du peuple vénézuélien qui s’est exprimé dans le calme et avec une forte participation (80 %).
Ce scrutin s’est déroulé dans le cadre d’un processus électoral que l’ancien président états-unien Jimmy Carter a qualifié de « meilleur au monde ». Les garanties prévues par ce système ont été respectées et en particulier la vérification manuelle de 52 % des bureaux de vote.

En relayant des rumeurs infondées sur la régularité du scrutin, les Etats-Unis font preuve d’une ingérence dangereuse et inacceptable dans la vie démocratique du Venezuela. Le silence de la France sur cette élection ne saurait cautionner une telle entreprise de déstabilisation.

Le fait que le Parti Socialiste du Venezuela ait soutenu le candidat de droite n’est pas une raison pour que le Président français soutienne les mauvais perdants des élections. Dans la mesure où il a déclaré ne plus être socialiste on espère que François Hollande ne soutiennent pas ses anciens camarades engagés dans une démarche de remise en cause du suffrage universel et de la démocratie.

Petroplus • Plus de 18 mois de lutte ! Mais qu’a fait le gouvernement ?

Petroplus-1 Aujourd’hui, le tribunal de commerce de Rouen a rejeté une fois de plus sans raison les deux projets de reprise de la raffinerie, montrant ainsi qu’il se désintéresse totalement du sort de l’entreprise et de celui des salariés.

Qu’en est-il du combat mené par les salariés depuis 18 mois ?

Du refus de la fermeture de la raffinerie ?

De la prise en main du dossier par les salariés pour trouver – bien seuls – des repreneurs ?

Malgré les promesses, le gouvernement a laissé faire !!! Arnaud Montebourg avait promis la re nationalisation partielle du site ? Promesse envolée alors qu’encore ce matin devant le tribunal de Rouen les salariés ont appelé a la nationalisation de la raffinerie !

Jean-Marc Ayrault et le ministre de l’industrie portent la responsabilité totale et entière de l’échec des négociations qui entraîne la fermeture du site !

Après 18 mois de luttes, plus de cinq projets de reprises, dont un projet eco-socialiste proposé par les salariés et validé par les experts, le tribunal de commerce veut obliger les salariés à abdanonner leur outils de travail.
Des centaines de familles vont se retrouver dans le désarroi et la précarité.

Le Parti de Gauche rappelle que Jean-Luc Melenchon, candidat a la présidentielle pour le Front de gauche, a porté des propositions concrètes comme l’instauration d’un droit de préemption pour les travailleurs qui leur permettrait en cas de dépôt de bilan ou de délocalisation de l’entreprise de préempter la propriété de l’entreprise.

Plutôt que de sortir son mouchoir le gouvernement doit agir !… Les catastrophes industrielles annoncées, que ce soit pour Petroplus, PSA, Arcelor-Mittal, et bien d’autres encore, justifient pleinement que le gouvernement se donne les moyens de mettre en oeuvre soit par la nationalisation soit par l’adoption d’une loi sur la préemption la sauvegarde de l’industrie et du savoir faire en France, indispensable pour une transition écologique…

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