Paris 5 mai • Marche citoyenne pour la 6 ème République

Le tract pour la marche citoyenne du 5 mai

6 ème République • Paris 5 mai : Marche citoyenne

Affiche appel marche du 5 mai

Le changement de République c’est maintenant

Comment « circonscrire l’incendie » ? L’oligarchie s’interroge publiquement en ces termes. Se rendent-ils compte de leur aveu ? Pour les puissants, la vérité qui éclate sur un ministre menteur et fraudeur est un cataclysme à étouffer vite. Ce voile qui se déchire signe la panique au sommet. Elle se répand. La débandade va donc s’amplifier. Inéluctablement. Car plus personne ne commande ni ne sait quoi faire. Les chefs d’hier sont les proscrits d’aujourd’hui. Si Cahuzac fut leur champion face à Jean-Luc Mélenchon, c’est qu’aucun autre ne voulait relever le gant. Qui le fera maintenant ? Le génial Désir, instigateur de l’odieux procès en antisémitisme contre nous qu’il dut abandonner après quelques heures ? Qui aura le goût et l’autorité d’être le nouveau cost-killer austéritaire obligeant chaque ministre à tailler son budget ? Cela fait longtemps qu’Ayrault ne dirige rien et « fait chier » tout le gouvernement avec son aéroport comme lui a dit élégamment Montebourg. Hollande est à genoux. Qui va le relever ? Il ne fait confiance qu’à ses amis de la promotion Voltaire de l’ENA. Il les a tous casés. Celui auquel il faisait le plus confiance au point d’en faire son trésorier de campagne, Augier, s’est fait prendre avec un compte offshore. Au patronat, Parisot est touchée coulée. Les patrons réels du parti social-libéral, les communicants d’Havas Worlwide, à peine sortis de l’affaire DSK, sont pris à intoxiquer les journalistes et le fondateur Séguéla parmi les clients de la banque Reyl. Même les médiacrates sont dans les choux. Médiapart donne le la et Aphatie rase les murs.
Regardez-les nous accuser de souffler sur les braises tout en courant partout vêtements en feu répandre les flammes. Qui renforce le « tous pourris » en demandant que tous les élus soient contrôlés ? Harlem Désir. Qui donne chaque jour en pâture à ses lecteurs le nom d’un fraudeur présumé ? Le Monde, qui a choisi de feuilletonner les 130 Français de l’Offshore Leaks. C’est lui aussi qui sélectionne ceux « qui font sens, soit parce qu’il s’agit de personnalités en responsabilité, tenues à l’exemplarité, soit parce qu’ils renseignent sur le rapport à l’impôt dans notre société ». C’est donc lui qui pense que font sens les noms du trésorier de campagne de Hollande et du baron Elie de Rothschild, pourtant décédé.
Libération, propriété d’Edouard (de Rothschild), peut toujours passer l’information sous silence et consacrer un portrait flatteur à Augier, présenté comme un amoureux raffiné de la Chine où il fit des affaires, à la différence de Jean-Luc Mélenchon qui n’en fit pas mais que Libé dénonce mensongèrement comme proche du régime. Libération peut titrer ignoblement sur Mélenchon apôtre d’une « purification éthique ». Il peut instrumentaliser les réserves d’un chercheur présenté comme un proche. Encore raté : celui-ci dénonce ces « procédés de la presse d’extrême droite » et estime que « la meilleure façon de répondre à cette crise, c’est de manifester le 5 mai prochain ». (http://blogs.mediapart.fr/blog/christian-salmon/070413/abus-de-liberation) Mais Libé publie le lendemain des rumeurs sur Fabius, citant une enquête non publiée de Médiapart. Plenel estime que Libé « perd la tête ». Qui souffle donc sur les braises ?
L’incendie s’étendra tant que le peuple ne s’en mêlera pas. Les oligarques prétendent revenir « à la normale » dans l’entre-soi. Echec assuré. La chaîne des complicités entraîne la caste vers le fond. Seul l’appel au peuple ouvre une issue positive. Et un changement. Eva Joly l’a compris. Son choix d’appeler au 5 mai fait événement.

Eva Joly appelle à la marche du 5 mai

Joly-eva-20110714_0316 Le Parti de Gauche se réjouit de l’annonce ce matin sur RMC – BFM TV de la décision d’Eva Joly d’appeler à la marche du 5 mai pour la 6ème République.

L’ex candidate d’Europe Ecologie-les Verts assume courageusement ses convictions de longue date sur la nécessité d’un changement global des institutions. Eva Joly ne s’est pas laissée impressionner par la propagande solférienne qui a sévit toute le week-end à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon pour contrer la proposition du Front de Gauche. Elle prouve une fois encore une indépendance d’esprit et une force de conviction que nous avions tenu à saluer pendant la campagne présidentielle.

Eva Joly a très bien compris que nous voulons faire de cette marche une issue positive à la crise sociale et politique dans laquelle s’enfonce le pays. Elle s’adresse en conséquence à toutes celles et tous ceux qui ont voulu le changement en mai dernier. Le comité d’appel à la marche, auquel elle peut appartenir désormais si elle le souhaite, se réunira dans les jours à venir.

Crédit photo photosdegauche.fr (octave_honorin)

La bataille continue contre la loi made in Medef !

Pendant que tous les regards sont actuellement tournés vers Cahuzac et le système politique en pleine décomposition dont il est le symptôme, la majorité est en train d’accomplir méthodiquement les exigences du Medef à l’Assemblée Nationale. La loi de transcription de l’accord made in Medef est votée, article après article, depuis le 2 avril, malgré l’opposition déterminée des députés du Front de Gauche.

Les députés de la majorité ont notamment voté les « accords de maintien dans l’emploi », une mesure qui permettra d’imposer aux salariés une baisse de leur salaire et de les licencier sans les droits prévus dans le code du travail s’ils refusent cette modification de leur contrat de travail. Nicolas Sarkozy lui-même n’avait pas réussi à faire passer cette régression considérable, baptisée à l’époque « accords compétitivité-emploi ».

La bataille continue. Le Parti de Gauche appelle la population à manifester derrière les organisations syndicales le 9 avril partout en France et demande aux parlementaires qui se prétendent de gauche de soutenir les propositions d’amendements du groupe Front de Gauche à l’Assemblée Nationale et au Sénat.

Jean-Luc Mélenchon invité de Radio J

Jean-Luc Mélenchon était l’invité du Forum RadioJ le dimanche 7 avril 2013.

Abus de Libération

Blogsalmon

« A la suite de l’entretien que j’ai accordé à Libération le 4 avril, je tiens à faire la mise au point suivante. Mes propos qui se voulaient une libre contribution au débat toujours nécessaire sur les formes et sur le langage politique ont été détournés de leur sens par une mise en page grossièrement accusatrice contre Jean Luc Mélenchon, accolés à un titre « l’épuration éthique », qui va bien au delà du registre des jeux de mots dont Libération s’est fait une spécialité pour relever du soupçon infamant, une photo sournoise et dégradante qui rappelle les procédés de la presse d’extrême droite. Bref un dossier violemment à charge qui vise à discréditer l’action du Front de Gauche et la personne de Jean Luc Mélenchon. Que Libération ait cessé d’être le journal de toute la gauche et même diront certains, un journal de gauche simplement, c’est un choix qui appartient à ceux qui en ont actuellement la responsabilité. Mais qu’ils prennent en otage ceux qui lui font encore confiance, peut-être bien naïvement, n’est pas acceptable.

Dans cet entretien je suis présenté comme un « ancien proche de J.L. Mélenchon » , un déçu du mélenchonisme en quelque sorte, ce qui est faux et qui dans le contexte actuel a l’avantage de me faire apparaître comme un soutien de la gauche au pouvoir, tout à la fois un renégat et un ralié. Pour ceux qui me lisent et connaissent mes engagements cela prêtera à rire ou à pleurer, peu importe; pour les autres je tiens à préciser ceci. La crise que nous traversons est une crise de croyance dans la politique qui se manifeste par un grave discredit de la parole publique… cela exige de ceux qui veulent la surmonter une grande attention au registre de langage qu’ils emploient et cela devrait nous conduire à ne pas céder à « l’indignation morale » et à la stigmatisation qui nourrit le soupçon et la dépolitisation. Une exigence à laquelle Libération s’est dérobé, se livrant à je ne sais quelle opération de diversion et de sauvetage, d’un pouvoir aux abois.

La meilleure façon de répondre à cette crise, c’est de manifester le 5 mai prochain pour une sixième République, une République, non pas pure ni morale, non pas obsédée par ce qui la menace d’étranger ou de différent, mais simplement armée contre elle même… »

Après le vote en Alsace, Hollande doit s’arrêter là

Les résultats du referendum qui s’est tenu aujourd’hui en Alsace sont en train de tomber. Ils sont sans appel. Les électeurs ont fait échouer le projet de collectivité d’Alsace qui leur était soumis. L’attachement à l’unité de la République a été le plus fort.

C’est une immense gifle pour les partisans d’une France à plusieurs vitesses, fascinés par le prétendu « modèle allemand ». Les sondeurs ont été une nouvelle fois ridiculisés. C’est une très grande satisfaction pour le Front de Gauche qui a été la force militante pour le « non ». L’Alsace devait être l’acte de naissance du démantèlement de la République programmé par l’Acte IIII de la décentralisation. Elle doit devenir son acte de décès.

Nous demandons à François Hollande d’entendre le message des électeurs et de renoncer définitivement à son projet contraire à l’indivisibilité de la République et à l’égalité des territoires.

4 Avril 1968

Martin Luther King, leader emblématique du mouvement pour les droits civiques des noirs américains, est assassiné dans des circonstances mystérieuses. Présent à Memphis pour soutenir une grève d’éboueurs noirs, il est abattu à la terrasse de son motel, sans qu’aucun témoignage fiable ne puisse être recueilli. Deux mois plus tard, James Earl Ray, un militant ségrégationniste, est arrêté et avoue le meurtre de King. Il se rétracte trois jours après. Ce retrait, le climat de violence sociale et politique prégnant, ainsi que plusieurs contradictions dans la version officielle de l’évènement, ont contribué à alimenter les thèses les plus variées.
Si des zones d’ombres subsistent sur le plan factuel, personne ne doute qu’il s’agisse d’un assassinat politique. Figure d’une haute autorité morale, lauréat du prix Nobel de la paix en 1964, Martin Luther King dérangeait la frange conservatrice de l’opinion américaine. Son assassinat déclenche une vague d’émeutes raciales qui fait plusieurs morts. Il apporte également une exposition médiatique inattendue à la grève des éboueurs, qui se termine par la satisfaction de leurs revendications. L’oraison funèbre lue lors de ses funérailles, auxquelles assistent plus de 300 000 personnes, est un sermon qu’il a lui-même enregistré préalablement, dans lequel il appelle à « nourrir les pauvres » et à « servir et aimer l’humanité ».
Pour Martin Luther King, le mouvement des droits civiques s’inscrit dans un cadre plus large, celui de l’émancipation humaine. C’est pourquoi, après la signature par le président Lyndon Johnson du civil rights act et du voting rights act, qui reprennent les principales revendications du mouvement noir, King s’oriente vers d’autres combats. Militant pour le retrait des troupes américaines du Vietnam, ainsi que pour une politique de lutte contre la pauvreté, il se déclare partisan d’un socialisme démocratique, affirmation courageuse dans un pays idéologiquement dominé par le libéralisme. En mourant, Luther King entre dans l’histoire, et son action est peu à peu vidée de ses dimensions les plus subversives, qui renvoient à une autre histoire des Etats-Unis, celle de la révolte et des luttes sociales.
Alexis Piat

Succès du Forum social mondial de Tunis

La 12e édition du Forum social mondial (FSM) s’est tenue du 26 au 30 mars à Tunis. Ces journées internationalistes ont mobilisé plus de 40 000 personnes et 4 500 organisations sociales, syndicales, altermondialistes issues de 120 pays. Ce FSM s’est déroulé dans le contexte unique de la révolution de Jasmin, mère des révolutions citoyennes du Maghreb et du Machrek.

La délégation du Parti de Gauche, composée de Alain Billon, Magali Escot, Corinne Morel-Darleux et Christophe Ventura, a participé aux travaux du Forum mondial des parlementaires consacré au renforcement des liens internationaux entre parlementaires de l’autre gauche nationaux, régionaux et des assemblées de zones régionales (Union européenne, Parlamento Latinoamericano, etc.).

Elle a également organisé, le 28 mars, une rencontre avec des délégations représentant une dizaine de partis et d’organisations progressistes du Maroc et de Tunisie, prolongeant ainsi la récente tournée de Jean-Luc Mélenchon dans la région. Etaient ainsi présents, pour le Maroc, le Congrès national Ittihadi, le Parti socialiste unifié (PSU), le Parti de l’avant-garde démocratique socialiste (PADS), Attac Maroc, et pour la Tunisie, des délégations du Front populaire (principale alliance regroupant douze partis de gauche), du parti Al Qotb (qui va rejoindre le Front), du parti Baath et de El Massar.

Cette rencontre a été l’occasion de rendre hommage à Chokri Belaïd et de jeter les bases de l’Euro-Méditerranée écosocialiste. Elle a permis de consolider les liens entre nos organisations et de mettre en lumière les volontés de construire une unité large contre l’oligarchie de la finance toute puissante et contre les diktats libre-échangistes que l’Union européenne impose au-delà de ses propres frontières.

La délégation du PG a présenté aux différentes organisations présentes les 18 thèses pour l’écosocialisme et les a mises en discussion pour construire un projet unificateur et concret pour les peuples en mouvement dans les pays du Maghreb, préfigurant ainsi un projet alternatif pour l’Euro-Méditerranée écosocialiste.

Cet échange est une étape du travail engagé pour offrir une alternative internationaliste basée sur les revendications populaires universelles qui s’élèvent dans le pourtour méditerranéen.

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