Tribunal de Nanterre – 13 h • Rassemblement de Soutien à Gérard Cazorla (Fralib)

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Martine Billard et Jean-Luc Mélenchon participeront au rassemblement de soutien à Gérard Cazorla, secrétaire CGT du CE de Fralib, aujourd’hui à 13h devant le tribunal de Nanterre.

Unilever, qui n’a de cesse de mettre des centaines de travailleurs au chômage pour engraisser sans limite le portefeuille des actionnaires, continue sa répression envers les salarié-e-s de Fralib en assignant devant la justice pour la 4ème fois Gérard Cazorla, pour « atteinte à l’honneur » de la multinationale.

Son seul délit, depuis le début du conflit, c’est de continuer à lutter avec ses collègues et à porter le projet de reprise de l’entreprise sous statut coopératif. Leur seule et dernière revendication afin que ce projet aboutisse c’est qu’Unilever, qui veut se débarrasser de la marque « Thé l’Eléphant », la cède aux salarié-e-s afin qu’ils puissent reprendre leur outils de travail et continuer à maintenir l’emploi sur le site.

Se battre pour garder son emploi, c’est un droit !
C’est ce que font les salarié-e-s de Fralib depuis le 28 septembre 2010, jour où Unilever a annoncé un PSE qui entrainerait la fermeture du site de Gemenos et la disparition de la marque « Thé l’Eléphant ».

Le Parti de Gauche continue à poursuivre la lutte contre la répression du mouvement social et appelle les parlementaires à voter la Loi d’Amnistie des militants du mouvement social.

Crédit photo photosdegauche.fr (stef.burlot)

Marx et la Nation

Karl_marx Je n’ai ni le goût, ni le temps de faire des concours de vitesse avec des statues mais en ce jour de Pâques, le son des cloches est trop fort pour ne pas avoir envie de ramener ici, le silence de la pensée nécessaire à toute humanité.

Au-delà des propos haineux d’une partie du NPA à l’égard du PG et de Jean-Luc Mélenchon (peut-être minoritaire mais bruyante), il est un point de philosophie politique qui semble échapper à celles et ceux qui n’ont lu Marx que dans les revues de leurs maîtres, et qui se refusent à penser en écartant toute idée qu’ils pourraient se tromper (fiers des résultats de leur stratégie certainement ?). Ce questionnement c’est celui qui cherche à comprendre les liens entre Marx et la Nation. Et à ne lire que des fragments, on en oublie l’essence même du marxisme.

Souvent est répétée à l’envie cette phrase du Manifeste : « Les prolétaires n’ont pas de patrie ». De là les courtes vues ont pris des positions figées et fausses, d’un côté en imposant leur anarchisme ou leur internationalisme contre la nation, et de l’autre en dénonçant les marxistes comme des traîtres à la patrie. Le problème, c’est que cette phrase est instrumentalisée des deux côtés.
Si on peut comprendre ce détournement malhonnête du côté des nationalistes et capitalistes patriotiques, on a du mal à l’admettre aujourd’hui chez celles et ceux qui se réclament de la lutte des classes et qui l’affaiblissent en ne luttant que contre eux-mêmes.

Quand Marx et Engels écrivent cette phrase, ils veulent justement dénoncer la classe dominante qui ne permet pas à la classe ouvrière d’avoir une place dans la nation. En aucun cas ils nient l’idée de nation, et jamais ils ne disent que les prolétaires ne doivent pas avoir de patrie ! Au contraire, le prolétariat doit « conquérir la nationalité » et « conquérir la démocratie. » La classe ouvrière doit se constituer en nation sans se laisser réduire au nationalisme bourgeois (ce que tente de faire une partie du NPA aujourd’hui), ni se laisser impressionner par l’idée patriotique du capitalisme assassin. Le prolétariat doit refonder la nationalité.

Ce fragments : « les ouvriers n’ont pas de patrie », n’est pas une thèse défendue par Marx mais une dénonciation de la classe dominante qui prive la classe ouvrière de patrie pour la dominer encore. Celles et ceux qui s’en revendiquent vont donc contre Marx qui la condamne.

La phrase exacte du Manifeste communiste est :
« On a reproché encore aux communistes de vouloir abolir la patrie, la nationalité. Les ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut pas leur ôter ce qu’ils n’ont pas. Sans doute le prolétariat doit tout d’abord conquérir le pouvoir politique, s’ériger en classe nationale souveraine, et se constituer lui-même en nation ; et en ce sens il est encore attaché à une nationalité. Mais il ne l’est plus au sens de la bourgeoisie. »

Dans le même Manifeste, Marx et Engels expliquent que les nations ainsi rendues aux peuples ne pourront que tomber d’accord pour s’entendre. C’est dans cette conscience de « classe nationale souveraine » que les individus se libéreront de l’exploitation :
« Une action combinée, au moins des peuples les plus civilisés, est une des conditions de la libération. Dans la mesure où l’exploitation de l’individu par un autre individu sera abolie, l’exploitation d’une nation par une autre le sera également. Avec l’antagonisme des classes à l’intérieur de la nation, disparaîtra l’hostilité réciproque des nations… »

Les insulteurs du NPA essaient de penser l’internationalisme sans la nation et nous reprochent notre incohérence et notre traîtrise… Si Marx entendait ça !

Un duo de choc

Tiens, le premier ministre est toujours là ! L’entretien de Jean-Marc Ayrault au Journal du Dimanche rappelle trois jours après la prestation télévisuelle du président de la République qui l’avait zappé que la Cinquième République est également dotée d’un premier ministre. Voilà qui devrait modérer l’image de dérive personnelle du pouvoir. Sauf qu’Ayrault y officialise le recours aux ordonnances qui dessaisit les parlementaires de leur droit d’amendement. C’est ainsi que serait mis en œuvre le « choc de simplification » annoncé par Hollande. Attention, ce choc pourrait être davantage qu’une formule éculée de communicant oubliée dans un carton sarkozyste. Certes, huit lois de simplification ont été votées depuis 2002. Mais elles ont modifié de nombreuses législations. Réviser les lois n’est jamais purement technique. C’est pourquoi ce chantier restait entre les mains des parlementaires.

La simplification des lois, nécessaire, peut se pratiquer de mille manières. Un gouvernement du Front de Gauche supprimerait toutes les niches fiscales et le maquis des exonérations de cotisations sociales qui ne crée ni richesse ni emploi. La difficile détermination des conditions du licenciement économique serait rendue plus simple et lisible par l’interdiction des licenciements dans les entreprises bénéficiaires. Le désordre de l’enseignement supérieur reculerait grâce à la fin de la gestion autonome des personnels. La gratuité des transports publics dans les zones urbaines constituerait une formidable simplification pour les usagers et les agents. Nous pourrions aussi alléger le fatras de normes en interdisant la publicité dans l’espace public, en supprimant des centaines d’imputations pénales inutilisées ou en arrêtant les procédures de contrôle tatillonnes des chômeurs.

Hollande et Ayrault ont choisi une tout autre direction : alléger les « contraintes qui pèsent sur les entreprises ». La méthode des ordonnances renforce le poids des intérêts privés en évitant le débat public au Parlement. Nouveau prétexte à économies budgétaires, ce choc a une orientation clairement libérale : faire reculer la présence de l’État et de la loi dans l’économie. Nous commencerions, nous, par le rétablissement de la souveraineté du peuple en convoquant une Constituante. C’est ensuite que toutes les lois seraient revues. Le pouvoir solférinien confie, lui, le changement des lois à une technostructure pressée de toutes parts de réduire la dépense publique dans l’illusion que les méthodes autoritaires sont plus rapides et efficaces.

La deuxième annonce de l’exécutif pose également un grave problème démocratique. Hollande veut allonger la durée de cotisation pour les retraites. Ayrault l’a confirmé en excluant tout report de l’âge légal et toute baisse des pensions. Précision hypocrite. L’allongement de la durée de cotisation conduirait mécaniquement des centaines de milliers de salariés à partir au-delà de 62 ans ou à accepter des pensions amputés par la décote. Voire les deux, surtout en pleine explosion du nombre de chômeurs âgés. Cette annonce viole l’engagement de campagne numéro 18 de François Hollande, qui promettait une négociation excluant l’allongement de la durée de cotisation. Le « choc de simplification » permettrait donc de réformer les lois sans demander l’avis du peuple ni de ses représentants. Et la réforme des retraites ne tient aucun compte de celui qu’il a donné. Tirons-en la conclusion simple et choc : il faut en finir avec la Cinquième République.

THE L’ELEPHANT • Unilever en remet une tasse ! Se battre pour garder son emploi, c’est un droit !

20110906-fralib-fralib_438_06sept2011 Et c’est ce que font les salarié-e-s de Fralib depuis le 28 septembre 2010, jour où Unilever a annoncé un « Plan de Sauvegarde de l’Emploi »  (PSE) qui entrainerait la fermeture du site de Gemenos et la disparition de la marque « Thé l’Eléphant ».

Unilever, qui n’a de cesse de mettre des centaines de travailleurs au chômage pour engraisser sans limites le portefeuille des actionnaires, continue sa répression envers les salarié-e-s de Fralib en assignant devant la justice pour la 4ème fois Gérard Cazorla, secrétaire CGT du comité d’entreprise, pour « atteinte à l’honneur » de la multinationale.

Son seul délit, depuis le début du conflit, c’est de continuer à lutter avec ses collègues et à porter le projet de reprise de l’entreprise sous statut coopératif. Leur seule et dernière revendication afin que ce projet aboutisse c’est qu’Unilever, qui veut se débarrasser de la marque « Thé l’Eléphant », la cède aux salarié-e-s afin qu’ils puissent reprendre leur outils de travail et continuer à maintenir l’emploi sur le site.

Le Parti de Gauche continue à poursuivre la lutte contre la répression du mouvement social en appelant les parlementaires à voter la Loi d’Amnistie des militants du mouvement social et sera présent avec les salarié-e-s de Fralib qui appellent à se rassembler devant le tribunal de Nanterre ce mardi 2 avril 2012 à 13 hrs en soutien à Gérard Cazorla.

Crédit photo photosdegauche.fr (stef.burlot)

Dans un Etat de droit, le droit à l’hébergement doit être effectif !

Au cours de l’hiver, la ministre de l’égalité des territoires et du logement avait annoncé que les personnes accueillies dans les structures d’hébergement d’urgence ouvertes durant la période hivernale ne seraient pas renvoyées à la rue.

Visiblement, cet engagement a été oublié et de nouveau le droit à l’hébergement est bafoué. A Rouen et à Rosny sous bois (93), des personnes hébergées ont été récemment informées de l’interruption de l’hébergement qui leur était proposé. Soutenues par des associations de personnes sans logis, elles se sont mobilisées et ont obtenu un délai de courte durée. Cependant, combien seront-elles dans les semaines à venir à se retrouver à la rue ?

Souffrant certainement d’une amnésie sévère, la ministre a aussi oublié de prévoir des solutions d’hébergement pour les 20 000 personnes qui, de longue date, tentent de survivre dans des bidonvilles sordides, insalubres et dangereux. Victimes d’un apartheid abominable, ces familles sont traquées jusqu’à épuisement par le ministre de l’intérieur qui n’hésite pas à proférer des mensonges à caractère raciste à leur encontre pour justifier sa politique absurde.

Comme sous les gouvernements de droite, le gouvernement PS /EELV par son ministre de l’intérieur mène la chasse aux pauvres tandis que sa ministre de l’égalité des territoires et du logement ignore le droit à l’hébergement instauré par le législateur. Cette stratégie est parfaitement inacceptable, surtout dans une période marquée par l’accroissement du chômage et de la précarité.

Le Parti de Gauche affirme de nouveau son soutien aux personnes mal logées et sans logis et exige le strict respect du droit à l’hébergement. Dans cette perspective, l’Etat doit allouer sans délai les moyens nécessaires aux organismes à vocation sociale qui accueillent les personnes sans logis et mal logées.

Le Parti de Gauche appelle à soutenir le rassemblement,

Lundi 1er Avril 2013, à 14h, Place du Palais Royal, Paris 1er

Pour:

le respect du droit à l’hébergement et de la loi DALO,

l’application de la loi de réquisition,

l’arrêt des expulsions et la baisse des loyers

Histoire d’un humanisme populaire et émancipateur • La République nous appelle !

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La République vient de loin et elle n’est pas ce que l’on croit souvent. C’est ce que veut démontrer ce livre. C’est certes une forme institutionnelle qui combat toute privatisation du pouvoir, qu’elle soit extrême et datée comme la monarchie, ou sournoise et actuelle comme l’oligarchie. Mais c’est aussi un humanisme émancipateur et universaliste qui affirme l’unité du genre humain et défend l’égalité absolue des êtres humains dans la conduite de l’histoire. La République est donc doublement révolutionnaire dans le monde actuel. Elle combat le capital qui accapare tous les pouvoirs. Et elle s’oppose frontalement aux théories du choc des civilisations qui essaient de diviser artificiellement l’humanité.

Bastien Lachaud est militant du Parti de Gauche et du Front de Gauche. Spécialiste d’histoire romaine, il a enseigné l’histoire-géographie avant de devenir secrétaire général du groupe Front de Gauche au conseil régional d’Ile-de-France.

Format : 12 x 17 cm
128 pages
ISBN : 978-236488-052-8

Pour La République nous appelle : http://www.graffic.fr/product.php?id_product=100

Poisson d’avril

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Dans un Etat de droit, le droit à l’hébergement doit être effectif !

>Au cours de l’hiver, la ministre de l’égalité des territoires et du logement avait annoncé que les personnes accueillies dans les structures d’hébergement d’urgence ouvertes durant la période hivernale ne seraient pas renvoyées à la rue.

Visiblement, cet engagement a été oublié et de nouveau le droit à l’hébergement est bafoué. A Rouen et à Rosny sous bois (93), des personnes hébergées ont été récemment informées de l’interruption de l’hébergement qui leur était proposé. Soutenues par des associations de personnes sans logis, elles se sont mobilisées et ont obtenu un délai de courte durée. Cependant, combien seront-elles dans les semaines à venir à se retrouver à la rue ?

Souffrant certainement d’une amnésie sévère, la ministre a aussi oublié de prévoir des solutions d’hébergement pour les 20 000 personnes qui, de longue date, tentent de survivre dans des bidonvilles sordides, insalubres et dangereux. Victimes d’un apartheid abominable, ces familles sont traquées jusqu’à épuisement par le ministre de l’intérieur qui n’hésite pas à proférer des mensonges à caractère raciste à leur encontre pour justifier sa politique absurde.

Comme sous les gouvernements de droite, le gouvernement PS /EELV par son ministre de l’intérieur mène la chasse aux pauvres tandis que sa ministre à l’égalité des territoires et du logement ignore le droit à l’hébergement instauré par le législateur. Cette stratégie est parfaitement inacceptable, surtout dans une période marquée par l’accroissement du chômage et de la précarité.

Le Parti de Gauche affirme de nouveau son soutien aux personnes mal logées et sans logis et exige le strict respect du droit à l’hébergement. Dans cette perspective, l’Etat doit allouer sans délai les moyens nécessaires aux organismes à vocation sociale qui accueillent les personnes sans logis et mal logées.

Au-delà de l’application du droit en vigueur, il nous paraît urgent de mettre en œuvre des mesures qui permettent l’accès de toutes et tous à un habitat adapté et durable, et notamment:

Le Parti de Gauche appelle à soutenir le rassemblement qui aura lieu demain,

Lundi 1er Avril 2013, à 14h, Place du Palais Royal, Paris 1er

Pour: le respect du droit à l’hébergement et de la loi DALO, l’application de la loi de réquisition,l’arrêt des expulsions et la baisse des loyers

Congrès mars 2013 • Règlement Intérieur du Parti de Gauche

Le présent Règlement intérieur détaille les modalités d’application des statuts. Il est modifiable par le Conseil National

Article 1 : Siège social

Le siège social du Parti de Gauche est fixé au 8, rue Chassagnolle, 93260 Les Lilas.

Article 2 : Les adhésions

L’adhésion est attestée pour les 12 mois suivant la date de constat de réception de la demande d’adhésion au siège national ou de son précédent renouvellement. L’ancienneté acquise n’est conservée que si le renouvellement de cotisation est effectué dans un délai de 12 mois suivant la date d’échéance de la cotisation précédente, moyennant le rattrapage des mois de retard.

Article 3 : Les fichiers

Les fichiers du PG ne sont accessibles, aux différents niveaux de responsabilité (comité, coordination départementale, instances nationales), qu’aux détentrices et détenteurs des mandats correspondants. Des adhérent-e-s bénévoles ou salarié-e-s y ont accès par délégation expresse du Secrétariat National.

Article 4 : Barème des cotisations

La cotisation militante est fixée par tranches en fonction du revenu :

La cotisation des élu-e-s correspond à 20 % des indemnités d’élu.

Article 5 : Répartition des cotisations

La répartition des cotisations entre les structures du Parti (trésorerie nationale, trésorerie des comités ou des départements le cas échéant), s’effectue selon les principes suivants : 25% des cotisations militantes, et 50% des cotisations d’élu-e-s municipaux, EPCI et conseillers généraux), sont reversées aux comités d’accueil.

Article 6 : Associations de gestion

Chaque comité peut créer une association de gestion (selon le droit en vigueur – 1901 ou 1908) « Comité local du PG de xxxx », selon les statuts-types proposés par les instances nationales et permettant l’ouverture d’un compte bancaire ou postal. Une association de gestion départementale peut également être crée en complément ou à la place des associations des comités afin de traiter les dépenses communes au sein d’un même département. La création de cette association est alors soumise au vote en assemblée générale départementale. Un des co-secrétaires et le trésorier du comité (ou du département en cas d’association de gestion départementale) sont respectivement président et trésorier de l’association de gestion.

Article 7 : Fonctionnement des Assemblées générales

Le présent article est applicable aux Assemblées générales des Comités ainsi qu’aux Assemblées générales départementales.

L’Assemblée générale est convoquée 14 jours au moins avant la réunion.

Article 8 : Les comités

Les dérogations, pour militer dans un comité autre que celui auquel est rattaché géographiquement l’adhérent-e, y compris sur un département limitrophe, peuvent être accordées par la ou les coordinations départementales avec l’accord du comité qui reçoit la demande.

– le bureau du comité

Le bureau est élu à bulletin secret, au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Le premier tour de scrutin est acquis, si un candidat à l’un des postes énoncés obtient 50% plus une voix. A défaut, un second tour est organisé entre les deux candidats arrivés en tête ; le scrutin est alors acquis à la majorité simple des voix. Le cumul entre les fonctions du bureau n’est pas autorisé afin de favoriser l’implication du plus grand nombre.

– modification de l’aire géographique des comités

Tout comité, doit compter au moins 5 adhérent-e-s. Au-delà de 50 membres, un comité peut être scindé même si son aire géographique correspond à une circonscription législative.

La modification des aires géographiques de comités d’un département, et en particulier la création d’un comité ou la fusion de plusieurs comités, se fait par des votes concordants en Assemblée Générale de chacun des comités concernés avec l’accord de la coordination départementale (ou de la coordination municipale dans les grandes villes s’étant dotées d’une telle structure).

Toute modification doit faire l’objet d’une information du secrétaire national compétent.

En cas de litige, la coordination départementale rend un avis motivé. La commission de résolution des conflits peut être saisie en cas de désaccord persistant.

– comités des français de l’étranger

A l’étranger, le Parti de Gauche regroupe les personnes qui adhèrent aux conditions définies dans l’article 3 et les remplissent. En raison de ses spécificités géographiques, les comités des Français de l’étranger se doteront d’un fonctionnement et d’une organisation propres, qui seront définis dans leur règlement intérieur, après accord du Bureau national.

Article 9 : Les cercles

Un cercle est un petit groupe de 3 militants ou sympathisants minimum. Lorsque le cercle atteint environ une dizaine de militants, il se dédouble.

Les cercles sont constitués sur la base du lieu d’habitation ou du lieu de travail.

Les militants désireux de s’organiser en cercle le font savoir en comité. L’une de ces personnes est désignée comme responsable du cercle. Elle est en charge de coordonner les activités du cercle et de convoquer les réunions. Les responsables de cercle coordonnent entre eux et avec le bureau du comité leurs activités militantes.

Les cercles décident de leurs initiatives : actions d’éducation populaire, distribution de tracts et collages pour relayer les campagnes nationales et locales, etc.

Article 10 : Les instances départementales

Le nombre de délégués des comités locaux à la coordination départementale est établi de la manière suivante :

Article 11 : Le Conseil National

Election des délégué-e-s

L’élection des délégué-e-s au Conseil National a lieu le même mois dans tout les départements.

Chaque candidat-e se présente par une courte profession de foi écrite et envoyée à tous les adhérents par les soins de la coordination départementale. Lors de cette élection, un suppléant à chaque titulaire est également désigné, en respectant aussi la parité du genre parmi les suppléants. Chaque candidat-e peut prendre brièvement la parole lors de l’AG élective pour présenter sa candidature.

La coordination départementale peut soumettre à l’AG une proposition de liste en énonçant des critères de choix. Cette liste doit refléter la diversité des militant-e-s du département (géographique, parcours politique, engagement, origine socio-professionnelle, générationnelle,…).

L’AG est souveraine, elle peut donc rejeter ou amender la liste proposée, en panachant à partir de l’ensemble des candidatures déposées.

Compte-rendu

Chaque délégué-e au Conseil national est tenu de rendre compte des décisions prises en réunions du CN devant les instances départementales (coordinations départementales ou AG départementales extraordinaires). A ce titre, les délégué-e-s participent aux échanges des coordinations départementales. Chaque délégué-e peut informer son comité des débats du CN.

Commission des résolutions

Lorsque le CN est saisie d’un projet de résolution, une commission des résolutions est mise en place : elle est élue en son sein par le Conseil National en ouverture de celui-ci. Le Bureau du CN organise les débats sur la résolution. La commission des résolutions en fait la synthèse et propose au vote du Conseil national une version enrichie de la résolution et d’éventuels amendements contradictoires.

Article 12 : Association des élu-es du Parti de Gauche

Les élu-es du Parti de Gauche adhèrent à l’association La Gauche par l’Exemple.

Congrès 2013 • Message de Paul Ariès

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Crédit photo Yann – Wikimedia Commons

Je salue au nom du bimestriel La vie est à nous (le sarkophage) tous les congressistes du Parti de gauche. Votre mouvement a prouvé depuis sa fondation la possibilité de marier le rouge et le vert, le social et l’écologie. Oui il existe face à l’écologie des biens pensants une écologie des pauvres, une écologie des dominés et des exploités. 

Oui, le socialisme n’est pas mort avec le stalinisme et la social-démocratie reconvertie en social-libéralisme. Merci au Parti de Gauche d’apporter sa pierre à l’édification d’un éco-socialisme du 21e siècle. Merci au Part de Gauche de le faire sans exclusive, sans esprit de chapelle, sans logique d’appareil. Je suis fier d’avoir initié avec Jacques Testart l’appel pour un Front de gauche antiproductiviste et Objecteur de croissance et d’avoir pris notre part modeste au succès de la campagne du Front de Gauche et de Jean-Luc Mélenchon. 

Nous ne sommes qu’au début d’un long processus pour inventer un Buen vivir à la française, ce que je nomme un socialisme gourmand. La vie est à nous publie ce mois un très grand entretien avec Jean-Luc Mélenchon sur l’éco-socialisme. Non, il ne s’agit pas de repeindre en vert le vieux socialisme, il s’agit d’inventer de nouveaux chemins d’émancipation. 

Si La Vie est à nous ! /le sarkophage a choisi d’accorder sa Une et autant de place à cet entretien sans concession avec Jean-Luc Mélenchon, c’est parce que nous sommes convaincus qu’on ne prendra conscience des potentialités révolutionnaires de la « Régle verte » proposée par le Parti de Gauche à l’ensemble des gauches que progressivement. Je ne peux être malheureusement des vôtres durant ces journées d’étude et de fraternité en raison d’autres engagements militants. Je vous souhaite un grand congrès.

Vive l’éco-socialisme !

Vive le socialisme gourmand !

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