le 20 décembre /2012 Jean-Luc Mélenchon était l’invité de » Face aux chrétiens » sur KTO
J.-L. Mélenchon à » Face aux chrétiens » sur KTO… par lepartidegauche
21 décembre 2012 | Classé Dans
National
21 décembre 2012 | Classé Dans
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L’éventualité d’une intervention militaire de l’OTAN semble se préciser en Syrie, et pourrait menacer encore davantage la paix et la stabilité au Moyen-Orient et au-delà. Des dizaines de milliers de soldats américains stationnés dans les pays avoisinants sont mobilisables. Des bâtiments de guerre appartenant à des pays de l’OTAN croisent à proximité du littoral syrien. Après l’accord donné par l’OTAN, la Turquie installe des missiles « Patriot » sur son territoire aux abords de la frontière syrienne. Malgré l’opposition de la Russie et de la Chine au Conseil de Sécurité, les Etats-Unis et leurs alliés de l’OTAN, ainsi qu’Israël et les monarchies du Golfe, envisagent une intervention militaire impliquant des bombardements aériens coordonnés avec des attaques au sol menées par l’opposition armée au régime syrien.
Le Parti de Gauche exprime sa vive inquiétude face à cette évolution de la situation. Alors que le régime syrien est accusé de vouloir se servir de son arsenal d’armes chimiques, il s’élève contre la fabrication d’un casus belli qui servirait de prétexte à une intervention militaire comme lors de la guerre d’Irak en 2003.Une nouvelle fois, le Parti de Gauche condamne fermement toute intervention militaire extérieure en Syrie, d’où qu’elle vienne. Il met à nouveau en garde le Président de la République et le Gouvernement français contre toute velléité semblable.
Au contraire, le Parti de Gauche réitère son attachement à un règlement pacifique et politique du conflit syrien. Un cessez-le-feu doit impérativement être mis en œuvre sous l’autorité du Conseil de Sécurité, ainsi qu’un contrôle des frontières empêchant l’afflux d’hommes et d’armes vers les deux camps. L’urgence est à la paix et à l’aide humanitaire aux victimes syriennes et aussi palestiniennes du conflit. Les Syriens pourraient alors accomplir la transition politique nécessaire à la stabilité de leur pays, et tourner la page du régime criminel de Bachar El Assad, avec la fin des raids meurtriers de l’armée, la guérilla et les attaques suicides.
20 décembre 2012 | Classé Dans
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Crédit photo photosdegauche.fr (michel_soudais)
Le président de la République a appelé de ses vœux la conclusion d’un «compromis historique» à l’issue de la négociation interprofessionnelle sur la «sécurisation de l’emploi» ouverte à l’initiative du gouvernement et qui pourrait s’achever en fin de semaine. Disons-le clairement : cette façon de présenter les choses masque l’enjeu réel. Depuis trente ans, les droits des salariés n’ont cessé de reculer, la flexibilité n’a cessé de se développer, la précarité a explosé. Loin d’enrayer le chômage, les différents dispositifs de déréglementation du travail ont accompagné sa montée. On a aujourd’hui à la fois plus de chômeurs, plus d’intérimaires, et plus de CDD. Mais aussi plus de salariés travaillant la nuit et le week-end ou dont le temps de travail a été annualisé. On attend donc à tout le moins d’un gouvernement de gauche qu’il œuvre à la correction de cette situation.
En appeler au compromis historique, sans montrer sa claire volonté de remettre en cause ces reculs, c’est en réalité ouvrir la voie à de nouvelles régressions. Au lieu de cela, on sous-entend, quand on ne le dit pas ouvertement, qu’il faudrait encore plus de flexibilité (à disposition des employeurs), en échange de plus de sécurité (pour les salariés). La feuille de route gouvernementale promeut «une approche globale gagnant, gagnant» : «renforcer la sécurité de l’emploi […], c’est nécessairement concilier la protection et l’accompagnement des salariés» et «les marges d’adaptation des entreprises pour développer ou préserver l’activité ou l’emploi, face aux mutations qui s’accélèrent dans un contexte de concurrence internationale renforcée». Le moins que l’on puisse dire est que ce cadrage de la négociation laisse la porte largement ouverte aux prétentions patronales. Après son élection, Nicolas Sarkozy avait mis les syndicats sous pression en indiquant clairement qu’il imposerait, en cas d’échec, le contrat unique de travail.
Aujourd’hui, on ménage le patronat. Celui-ci, d’ailleurs, ne s’y trompe pas. Dans un contexte où le gouvernement enchaîne reculade sur reniement, le patronat affiche haut et fort ses objectifs : «Nous demandons une souplesse, une simplification des procédures du droit du travail pour ajuster l’organisation de l’entreprise, éventuellement les effectifs, en fonction de la situation de l’entreprise, de la conjoncture de manière générale», déclare la patronne du Medef, en ajoutant qu’elle est prête à des avancées concernant la sécurisation des parcours professionnels des salariés. La proposition d’accord patronale a montré les limites de ce discours : les concessions sont soit vagues, soit renvoyées à un accord de branche, soit financées en partie par d’autres que les entreprises, soit compensées par des reculs.
Par contre, le cœur du projet impliquerait une remise en cause de grande ampleur du droit du travail : accords compétitivité emploi permettant de négocier des baisses de salaire et de faciliter le licenciement des salariés récalcitrants, droit pour l’employeur d’imposer un changement de poste dans un périmètre de 50 kilomètres ou d’une heure trente de temps de trajet, demande d’une homologation des plans de licenciements par l’administration, ce qui limiterait les possibilités de les contester en justice, création d’un CDI de projet, soit un «CDI à durée déterminée», etc. Les dispositifs de sécurisation évoqués visent au mieux à améliorer de manière minimale la situation d’une partie des salariés entre deux emplois. En échange, le patronat entend pouvoir licencier comme bon lui semble, négocier les salaires à la baisse et imposer la mobilité aux salariés, en toute «sécurité juridique». Le gagnant – perdant est assuré.
Face à cette offensive dérégulatrice, une autre perspective doit être opposée. Il faut renverser la vapeur et revenir sur les reculs multiples de ces dernières décennies. En matière de licenciement, les premières mesures à prendre pour protéger les salariés sont connues : modification de la définition du licenciement économique dans un sens restrictif (interdisant les licenciements dans les entreprises en bonne situation financière ou distribuant des dividendes aux actionnaires), création d’un droit à la continuité du salaire et des droits sociaux, d’un droit à la reprise d’activité par les salariés, limitation drastique des contrats précaires, renforcement des droits du salarié en cas de procédure de licenciement pour motif disciplinaire, suppression de la rupture conventionnelle du contrat de travail. Tel devrait être le contenu minimal d’un accord ou d’une loi. Mais cela ne suffirait pas : l’indispensable transition écologique à opérer va nécessiter dans les années qui viennent de créer, transformer ou supprimer certaines activités. Les salariés ne doivent pas en faire les frais, mais en être au contraire les acteurs. Cela impose de prendre des mesures garantissant la reconversion des salariés, à qualification au moins égale, et des collectifs de travail, sans perte de salaire, ni licenciement. Pour cela, il faut changer de feuille de route.
Article original paru dans Libération du 17 décembre 2012
Par Denis Auribault inspecteur du travail, Guillaume Etiévant expert auprès des comités d’entreprises et Laurent Garrouste juriste du travail, sont membres de la Fondation Copernic
20 décembre 2012 | Classé Dans
National
J.-L. Mélenchon – « C à vous » France 5 par lepartidegauche
20 décembre 2012 | Classé Dans
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Je n’imaginais pas écrire ce billet le lendemain du jour où Marc Dolez a annoncé son départ du PG. Je regrette qu’il ait choisi d’annoncer une telle décision par l’intermédiaire d’un média alors qu’il n’est pas venu à notre Conseil National qui se tenait ce week-end. C’est dommage car les militants du PG auraient préféré entendre en direct ses critiques, ce qui en plus aurait permis le débat ce qui est toujours fructueux, plutôt que les découvrir par surprise dans Libération, journal éminemment favorable au PG et au Front de Gauche, c’est bien connu.
Jean-Luc Mélenchon rendrait nos propositions inaudibles ! Ce que Libération s’est empressé de résumer en «Jean-Luc Mélenchon a rendu le Parti de Gauche inaudible ». On ne l’entend pas ? Non cela ne peut être cette définition car le moins que l’on puisse dire c’est qu’on nous entend, et Jean-Luc continue continue d’être invité dans les médias. Donc c’est l’autre définition : insupportable à écouter ? Et bien cela dépend pour qui, mais en tous les cas pas pour ceux qui n’arrivent pas à boucler leurs fins de mois, ou ceux qui apprennent le plan de licenciements économiques, ceux qui refusent de se résigner et de se faire exploiter sans rien dire pendant que d’autres s’en mettent plein les poches. Alors oui, cela n’est pas toujours agréable à entendre pour le PS et le gouvernement. Mais ce n’est pas nous qui avons traité Jean-Marc Ayrault de traître, mais Edouard Martin, leader CFDT de Florange. Et oui, les temps sont durs et ils appellent des réponses fortes. Et contrairement à ce que pense Marc, ce serait d’être timoré face aux politiques gouvernementales actuelles qui précipiteraient les classes populaires dans l’expression du « c’est toujours la même chose, ils font des promesses avant et les oublient après », « la gauche et la droite c’est pareil » etc .. et pour finir le retour de la droite flanquée de l’extrême droite. Nos propositions sont claires contre l’austérité, contre les licenciements, contre le bradage de l’industrie en nationalisant Florange par exemple, car nous avons besoin d’acier en France, contre Notre-Dame des Landes (mais sur ce dernier point pas sûr effectivement que Marc soit d’accord)…
Non, Marc, le Front de Gauche ne stagne pas. Nous aimerions tous qu’il se renforce beaucoup plus vite ? C’est sûr. Mais pour faire un bilan, il ne faut pas se contenter des titres mal intentionnés des médias. Ce week-end, lors d’une élection municipale partielle, Michel Billout, sénateur Front de Gauche, a été élu maire de Nangis (77). Contrairement à ce qui a pu être écrit, les candidats du Front de Gauche, dont notre camarade Pascale Le Néouannic à Antony, ont progressé aux législatives partielles dans des circonscriptions particulièrement à droite. Le seul candidat qui a reculé, à Béziers, est celui qui veut bien utiliser l’étiquette Front de Gauche, mais à condition que cela ne concerne que le PCF. Son sectarisme a été sanctionné. Les sondages, tout aussi discutables qu’ils soient, montrent une progression du Front de Gauche, et spécifiquement une hausse des bonnes opinions pour Jean-Luc Mélenchon. Mais oui, nous avons besoin d’initiatives du Front de Gauche car depuis la manifestation du 30 septembre, nous n’en avons pas eu d’autre de centrale. Contre l’austérité, faute de réactivité suffisante du Front de Gauche, le PG a pris ses responsabilités en organisant des meetings dans plusieurs villes de France. Mais nous nous réjouissons qu’une grande campagne contre l’austérité démarre à la rentrée de janvier. Il y aura aussi une campagne pour l’amnistie des syndicalistes et de tous les militants condamnés pour faits militants et un atelier législatif itinérant ayant pour objectif le dépôt d’une nouvelle proposition de loi plus complète contre les licenciements et suppressions de postes sous prétexte de causes économiques et permettant de la discuter avec tous les syndicalistes intéressés.
Le Front de Gauche est un front regroupant 9 forces politiques. Son temps de réaction est donc forcément plus lent que celui d’un parti. Il apprend beaucoup en avançant. Il n’a pas encore trouvé l’articulation efficace avec les groupes parlementaires. Et d’ailleurs les parlementaires revendiquent leur autonomie, Marc n’étant pas le dernier à ce sujet. A l’inverse, les partis ne peuvent être dépendants dans leur positionnement politique de leurs parlementaires. Il faut aussi ne pas oublier que c’était le premier budget sous un gouvernement PS-EELV alors que notre groupe à l’assemblée a été affaibli. Ces éléments, temps de réaction du Front de Gauche et impossibilité d’obtenir un rendez-vous avec les groupes sur le budget malgré notre demande répétée en coordination du FG, a amené le Parti de Gauche à prendre ses responsabilités. Mais il y a indéniablement des problèmes de calage entre parlementaires et Front de Gauche. Dernier exemple aujourd’hui où André Chassaigne exprime ses réticences avec la proposition d’inclure la PMA dans la loi sur la mariage pour tous. Sauf que la PMA a été défendue par Marie-George Buffet et moi même l’an dernier lors de la loi bioéthique et qu’elle est incluse à la page 58 du programme du Front de Gauche « L’humain d’abord ». Que les parlementaires aient une certaine autonomie, bien évidemment on ne va pas aller contrôler tout ce qu’ils font ni exiger la réunion du Front de gauche avant toute prise de position. Mais là, il s’agit de notre programme commun, il est donc surprenant que le président du groupe à l’assemblée ne se limite pas à exprimer des réticences personnelles mais implique de fait tout le Front de Gauche dans ce recul.
Sur le fonds, il y a un mélange entre des vrais divergences et des accusations absurdes. Ainsi nous serions coupables de surenchère écologique en organisant des assises pour l’écosocialisme. Bizarre ! d’ailleurs aucun média ne cite cette divergence. Conscience du ridicule au moment où tous les rapports se rejoignent pour annoncer un réchauffement compris entre 3 et 4 degrés voire plus ? Ou gêne devant ce brevet d’écologiste qui nous est ainsi attribué indirectement alors que ces mêmes médias passent leur temps à écrire que ce n’est que de l’affichage ? Mais c’est vrai que Marc n’a jamais été très convaincu par les enjeux et les urgences écologiques. C’est dommage. C’est justement la responsabilité du PG de proposer pour le 21ème siècle un socialisme qui intègre les enjeux écologiques. Ne pas le faire serait une grave erreur. Finalement être accusé de surenchère écologique, c’est presque un honneur. Mais de là à dire que nous abandonnons le terrain social, il faut oser alors que constamment il y a des militants PG aux côtés de toutes les luttes sociales. C’est même offensant pour tous nos camarades qui se démènent au quotidien.
Marc n’a toujours pas digéré la candidature de Jean-Luc à Hénin Beaumont. Nous avons eu une divergence sur cette décision, c’est indéniable. Mais c’est invraisemblable de la rendre responsable de notre recul en nombre d’élus alors que le Front de Gauche a progressé partout en voix. Cela revient tout simplement à exonérer le système électoral et sa prime au bipartisme, renforcée par la décision du PS de nous faire la peau tout simplement parce qu’il ne voulait pas d’opposants sur sa gauche capables d’organiser la résistance aux politiques qu’il s’apprêtait à mener. Le PS a plus mobilisé contre nous que contre les candidats du FN qui avaient quelque chance d’être élus. Nous étions nombreux à souhaiter, au sein du Front de Gauche et pas seulement au PG, que Jean-Luc nous représente à l’assemblée nationale. Le défi était énorme. Il n’a malheureusement pas été gagné. Mais taxer de catastrophique la campagne d’Hénin Beaumont où Jean-Luc a a gagné plus de 1000 voix aux législatives par rapport à son propre score à la présidentielle, est quand même surprenant !
Il y a semble-t-il aussi une vrai divergence sur l’évolution du PS. La social-démocratie n’a besoin de personne pour l’aider à s’effondrer. Le PS a tourné cette page pour s’orienter vers un cours clairement social-libéral. Et cette analyse fait l’unanimité des forces du Front de Gauche, ce qui n’était pas le cas effectivement il y a 4 mois. Mais entre temps il y a eu le discours sur la compétitivité avec les 20 milliards de cadeaux aux entreprises à mettre en parallèle avec les 3 centimes de hausse du SMIC, le discours sur la priorité à la politique de l’offre sur la politique de la demande, l’acceptation de la flexibilisation du contrat de travail dont on devrait voir les résultats sous peu … Dans ces conditions penser qu’il suffit de faire pression sur le PS pour qu’il revienne à un cours plus gauche est se bercer d’illusions. Seules les mobilisations pourront l’obliger à reculer sur les mesures les plus antisociales.
Et maintenant ? Hier un journaliste me demandait si le départ de Marc était l’expression d’une crise au sein du PG. Quelle drôle d’idée. Je regrette son départ. Je pense franchement que quelle que soit les divergences, et celle sur la place de l’écologie est énorme, le débat au sein du PG était possible et aurait été utile. Mais la réalité est que le PG se porte bien, que sa progression est continue, que ce soit en nombre d’adhérents, nombre de comités partout en France, son implantation dans les différents secteurs de la société, l’arrivée régulière de militants syndicalistes, de militants de l’écologie y compris en provenance d’EELV, de militants rendant leur carte du PS y compris des élus et de nombreux jeunes.
Notre conseil national a réuni plus de 400 délégués venus de toute la France (seuls les délégués de 12 départements étaient absents) qui ont débattu de 5 textes en présence. 5 textes ? Mais on vous répète partout qu’il n’y a pas le droit au débat au PG. Et oui, les adhérents qui le souhaitaient ont pu déposer un texte d’orientation politique. Les textes ainsi déposés ont ensuite été envoyés à tous les délégués du conseil national pour signature. Pour qu’un texte vienne au débat il fallait qu’il recueille 10 signatures parmi les 664 délégués potentiels. Un vrai déni de démocratie, devoir obtenir 1,5% des signatures de délégués ! 4 textes ont franchi cet obstacle himalayen. Croyez-vous vraiment que Marc Dolez, fondateur du parti, député, ne pouvait pas obtenir cela ? Bien sur que si. D’ailleurs des camarades lui avaient proposé de rédiger un texte pour défendre ses positions. Il ne l’a pas fait. C’est son choix. Ses divergences sont respectables. Mais il ne peut reprocher à Jean-Luc Mélenchon de ne pas l’avoir consulté au sujet de la candidature à Hénin Beaumont pour ensuite faire à chaque fois ses déclarations au moyen de la presse sans avertir personne du PG avant comme il l’a fait pour appeler à soutenir le député PS élu à Hénin Beaumont en cas d’annulation de son élection ou hier utiliser Libération pour annoncer sa démission. De plus Marc était destinataire de tous les mails échangés sur les listes du secrétariat national et du bureau national du PG. Il avait donc les mêmes informations que toute la direction et pouvait à tout moment réagir. Ce qu’il n’a pas fait. Je le regrette. C’est dans le débat qu’on avance, pas dans le repli sur soi. Marc annonce vouloir rester un militant actif du Front de Gauche, je m’en félicite. Et comme tout le Front de Gauche porte maintenant la même analyse sur l’évolution social-libérale du PS, je ne doute pas que Marc nous rejoigne sur ce sujet.
Crédit photo S. Burlot
20 décembre 2012 | Classé Dans
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Tout ça pour ça ! La loi bancaire promise par François Hollande a fait pschitt.
Annoncée en grande pompe en janvier au Bourget et promise pour juillet dernier, la réforme proposée n’est qu’un piteux coup de pistolet à bouchon.
Après des mois de lobbying de la part des banques, la réforme présentée ce matin en conseil des ministres est à mille lieues de la promesse du candidat PS : les activités de dépôt ne seront pas strictement séparées des activités spéculatives. C’est donc l’Etat et le contribuable qui payeront en dernier recours les prochaines catastrophes bancaires.
François Hollande réussit même l’exploit de proposer une réforme moins ambitieuse que les Etats-Uniens et les conservateurs britanniques.
Après les 20 milliards d’euros de cadeaux aux actionnaires au nom de la compétitivité, ce sont les spéculateurs qui peuvent lui dire merci ! Ils pourront continuer leur méfaits presque comme avant.
Il est loin le temps où François Hollande affirmait que la finance était son « véritable adversaire« . Ces paroles n’auront même pas vécu un an. Pour la finance, Hollande est définitivement « not dangerous« .
Pour vraiment gouverner face aux banques le Parti de Gauche propose :
- La séparation stricte des banques de dépôts et des banques d’investissements
- L’interdiction des produits dérivés spéculatifs
- La création d’un pôle public bancaire à partir de la nationalisation des grandes banques
20 décembre 2012 | Classé Dans
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Réunion publique avec Eric Coquerel le 13 octobre à Bastia
Réunion publique avec Eric Coquerel (Bastia, le… par lepartidegauche
20 décembre 2012 | Classé Dans
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Jean-Luc Mélenchon était l’invité de C à vous, sur France 5 le 19 décembre.
J.-L. Mélenchon à « C à vous » sur France 5 le… par lepartidegauche
20 décembre 2012 | Classé Dans
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A l’occasion de la visite de François Hollande, un accord est signé entre la France et l’Algérie pour l’extraction de gaz de schiste.
Pas d’extraction par fracturation hydraulique des gaz et huiles de schiste en France, déclarait pourtant le Président de la République en septembre lors de la conférence environnementale. Il n’aura pas fallu trois mois : on apprend aujourd’hui qu’en revanche il est d’accord pour que la France mène des recherches sur les gaz de schiste à l’étranger, et notamment en Algérie. Le ministre des Affaires Étrangères Laurent Fabius a confirmé qu’un accord devait être signé entre les deux pays. L’Algérie a changé sa loi sur les hydrocarbures dans le but de faciliter la prospection des gaz de schiste par des multinationales sur son territoire. Après un accord entre la Sonatrach et l’Italien ENI en 2011, le gouvernement français, au mépris de ses engagements, se précipite donc à son tour sur cette possibilité d’aller faire ailleurs ce dont il ne veut pas chez lui. Quel mépris !
L’extraction de gaz de schiste serait une catastrophe écologique pour le territoire algérien. Les principales ressources se trouvent dans le Sahara près des oasis où l’eau est une ressource indispensable pour les besoins de la vie quotidienne mais également l’agriculture vivrière. En plus du danger climatique et environnemental, elle serait une catastrophe sociale et humaine pour une population qui vit déjà dans des conditions très dures. Enfin le gouvernement ne peut ignorer que la pollution d’une des plus grandes nappes phréatiques de la région aurait des répercussions importantes dans les relations diplomatiques entre les pays du Maghreb.
Il n’existe qu’un écosystème humain. Si l’extraction des gaz de schistes est dangereuse en France, elle l’est par conséquent n’importe où sur la planète ! Cinquante ans après les accords d’Evian qui incluait les essais nucléaires dans la région de Reggane au sud de l’Algérie, la prospection des gaz de schiste s’effectuerait dans la même région. Le changement prôné par François Hollande pour des relations d’égal à égal entre la France et l’Algérie n’aura duré que le temps d’un discours
Le Parti de Gauche dénonce ce projet anti-écologique et exige que le gouvernement renonce à cet accord.
20 décembre 2012 | Classé Dans
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