SOS homophobie • Agrément annulé !

La « Laïcité » a bon dos pour justifier un jugement anti-laïque

Sos_homophobie C’est avec stupeur que nous apprenons que le Tribunal administratif de Paris a annulé le 23 novembre l’agrément du ministère de l’Éducation nationale dont bénéficiait l’association SOS homophobie depuis 2009 pour intervenir dans les collèges et les lycées au titre des « associations éducatives complémentaires de l’enseignement public ».

La justice administrative, saisie en octobre 2009 de cette demande d’annulation par la Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC), a estimé que le module de sensibilisation de SOS homophobie (destiné à la formation des intervenants et non aux élèves mêmes) ne respectait pas « les principes de neutralité politique et philosophique, de liberté de conscience, de laïcité et du droit des parents sur l’éducation de leurs enfants», tout en ajoutant qu’il était susceptible de « porter atteinte aux convictions religieuses et philosophiques tant des élèves que de leurs parents ou des enseignants».

Il est notamment reproché à ce module des phrases telles que : les représentants des religions « interviennent souvent publiquement pour s’opposer aux avancées en matière de droit des homosexuels » (ce qui est une affirmation particulièrement banale au regard des prises de positions publiques explicites et décomplexées contre l’égalité des droits par les hiérarchies religieuses en ce moment) ; ainsi que l’affirmation « les institutions religieuses sont libres de parler à leurs adeptes mais on est en droit d’attendre d’elles qu’elles n’interviennent pas dans le débat public pour peser sur la législation » ; ce qui n’est qu’un rappel des règles de la loi laïque de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905. Nous tenons à rappeler que la laïcité n’a pas pour objet de protéger -sous couvert de neutralité- les tenants de la stigmatisation des homosexuels.

Cette décision de justice administrative qui semble méconnaître ce que laïcité veut dire, intervient alors que le gouvernement venait d’annoncer un plan interministériel de lutte contre l’homophobie, contre le sexisme et les stéréotypes de genre en impliquant notamment les associations au côté des acteurs de la communauté éducative. Il y a urgence à rétablir l’agrément national pour faciliter et encourager les interventions en milieu scolaire, alors que selon une étude de l’Institut national de veille sanitaire parue en juin 2007, 32% des hommes homosexuels de moins de 20 ans ont déjà tenté de se suicider à cause du mal-être. Et dans son rapport 2012, SOS homophobie pointait une augmentation du nombre de témoignages annuels d’actes homophobes ou transphobes en milieu scolaire qui vont des brimades quotidiennes au harcèlement systématique comme aux agressions physiques. Il est temps également de donner la place qu’il leur revient, dans la représentation des associations familiales, aux associations familiales laïques.

 

2012.12.01 Assises pour l’écosocialisme

2000 !!

2 000militant-e-s et/ou citoyen-ne-s ont répondu à l’appel du CAC31

Des jeunes, des vieux, des drapeaux, des banderoles de toutes les organisations qui soutiennent  les résistances à l’austérité.
Emotion et colère dans l’assistance quand les salarié-e-s de Sanofi prennent la parole. Mais aussi quand nos camarades grecque et portugaise parlent de l’état de leur pays, de la souffrance de leurs compatriotes. Libertés rognées, democratie bafouée s’ajoutent aux difficultés de survie quotidienne.
La camarade de Syriza a insisté sur la menace que fait courir « Aube dorée » le parti néonazi à la démocratie en général, et particulièrement à tous ceux qui refusent bruyamment les politiques austéritaires en Grèce. Danger d’autant plus inquiétant que ce parti bénéficie largement de la bienveillance de la police!
Jean-Luc Mélenchon s’est appuyé sur les exemples de ces pays martyrisés par les politiques austéritaires pour souligner l’importance pour le Front de Gauche de conserver son autonomie vis à vis du gouvernement  de JM Ayrault et approuver le refus de nos parlementaires de voter les dernieres dispositions budgétaires. Chemin incontournable pour construire une alternative à cette politique assujettie à la finance, dans chacun de nos pays et au niveau européen.

Sommet de Doha : On ne négocie pas avec le climat !

Copenhague

En 2009, à l’occasion du sommet international de Copenhague, nous écrivions « C’est la crise écologique. La température sur Terre pourrait augmenter de plus de 2 degrés d’ici 2020, si les pays industrialisés (Europe, États-Unis, Australie, Japon etc..) ne réduisent pas de 40% leurs émissions de gaz à effet de serre. Ce sont les terribles conclusions des scientifiques du Groupe intergouvernemental d’étude sur le climat, le GIEC. Ce réchauffement climatique aurait des conséquences dramatiques pour les populations : hausse du niveau des mers, sécheresse aggravée, graves problèmes agricoles, épidémies… »
En 2012, la situation s’est aggravée… et rien n’a changé politiquement ! Ainsi le niveau des mers s’élève 60% plus vite que ne l’avait projeté en 2007 le GIEC et un rapport de l’institut de recherche sur l’impact du climat de Potsdam commandé par la Banque Mondiale révèle qu’en suivant les tendances actuelles, on se dirigerait vers une élévation des températures de 4° en moyenne planétaire annuelle.  Une élévation qui aurait des conséquences dramatiques sur le mode de vie de millions de personnes en situation de pauvreté, accroissant ainsi les inégalités. En 2012 comme en 2009 le Parti de Gauche réaffirme : « Nous ne voulons pas que les pauvres paient la facture à la place des riches ! »

Pourtant, les négociations internationales sont au point mort. Le sommet de Copenhague fut un échec et celui de Rio+20, une capitulation. Aujourd’hui, les engagements des nations en termes d’émission de CO2 sont insuffisants et les politiques publiques, faute de véritable volonté politique ne suivent pas ! De fait, les émissions de CO2 continuent de croître atteignant le record historique de 390 parties par million (ppm) en 2011, selon les chiffres de l’Organisation météorologique mondiale, alors que pour rester sous les 2°C d’augmentation en 2050, il faudrait inverser la tendance avant 2025. Au plan national, le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes illustre cette absence de prise de conscience des gouvernements au pouvoir, de l’urgence sociale et environnementale que représente le réchauffement climatique. Ils s’entêtent dans leur civilisation productiviste absurde !

Depuis le 26 novembre, se tient à Doha au Qatar (premier émetteur de carbone mondial), la 18e conférence des parties de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques qui regroupe 195 pays présents. Elle a pour objectif de prolonger le protocole de Kyoto, seul accord contraignant à ce jour qui prendra fin le 31 décembre prochain. Elle doit ainsi faire suite au sommet de Durban en jetant les bases d’engagements contraignants qui seront signés en 2015 pour une mise en œuvre en 2020 et préciser concrètement le mécanisme du « fonds vert » de 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 déjà acté à Copenhague destiné à aider les pays les plus pauvres et vulnérables à lutter contre le changement climatique et financer des mesures d’adaptation.

Ce sommet dans la lignée des précédents, avec son organisation déséquilibrée qui sur-représente les délégations des pays développés au grand dam des nations les plus exposées continue de jouer le dangereux jeu onusien de prise d’accords sans engagements qui n’ont jusque là réussi qu’à affaiblir le protocole de Kyoto. Quoi qu’il arrive, ce sommet ne sera qu’un énième rideau de fumée de la part des pays développés qui n’ont pas pris en compte la gravité de la situation : un accord contraignant signé en 2015 et en vigueur en 2020 sera beaucoup trop tardif. Il est urgent d’agir maintenant ! La piste vers laquelle s’oriente l’Union européenne est la mauvaise. L’UE est en effet bloquée à 20% de réduction de ses émissions de CO2 d’ici à 2020 par rapport à 1990. Qui plus est le choix d’un marché carbone européen est un choix qui a prouvé son inefficacité. Pire, il s’est révélé contre-productif en permettant aux industriels de continuer à polluer la conscience tranquille. Or l’UE s’entête à poursuivre dans cette voie, obnubilée par la croyance que le marché peut régler tous les problèmes. La nature ne négocie pas, la science est formelle, or les décisions politiques ne sont pas à la mesure des enjeux. Le Parti de Gauche affirme que l’on ne résoudra la grave crise climatique que par un affrontement des marchés et de toute la classe capitaliste qui n ’imagine pas se remettre en cause et remettre en cause ses privilèges au nom de l’intérêt collectif.

Pour le Parti de Gauche, les responsables des catastrophes climatiques devront en être rendus comptables devant un futur Tribunal international de justice climatique. Le Parti de Gauche réaffirme aussi l’urgence absolue à s’accorder concrètement sur une feuille de route contraignante pour les États et les multinationales qui prévoit une planification écologique à l’échelle de la planète aujourd’hui plus que jamais nécessaire.

Mémoire des luttes • Florange: la trahison du "socialisme" compassionnel

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Crédit photo Mémoire des luttes

La « solution » dont les négociations entre le gouvernement français et ArcelorMittal ont accouché le 30 novembre dernier est probablement l’une des plus mauvaises qui soient. Elle revient à faire confiance à ce groupe pour investir 180 millions d’euros sur une période de 5 ans, alors qu’il n’a pas exactement bonne réputation sur ce point. Par ailleurs, Mittal s’engage à reclasser les salariés de la « partie chaude » du site de Florange et à développer la « partie froide », ainsi que ses installations de Dunkerque. De fait, le gouvernement français a très peu obtenu de Mittal qui va pouvoir continuer de se désengager de son activité de production d’acier afin de diminuer son endettement et continuer de se tourner soit vers l’amont (les mines) soit vers l’aval (l’utilisation des métaux).

Pour Mittal, les salariés de Florange restent des otages qu’il pourra sacrifier d’ici trois à quatre ans si sa logique, essentiellement financière, le conduit à une telle décision. En fait, le gouvernement n’a obtenu, au moindre coût pour lui, qu’une solution temporaire. Et de cela Jean-Marc Ayrault, premier ministre, crie victoire ! C’est l’expédient élevé à la hauteur d’une stratégie.

Il faut ici rappeler quelles sont les méthodes de M. Lakshimi Mittal. Lors de la privatisation de la sidérurgie sud-africaine, son groupe, qui avait racheté environ 80 % des capacités de production nationales, n’a pas investi. En revanche, il a augmenté les prix des produits laminés de 30 %, tuant ainsi l’industrie automobile locale [1] et compromettant, dans une large mesure, la stratégie de développement adoptée par le nouveau pouvoir de Pretoria [2]. Ceci a provoqué une prise de conscience du gouvernement et l’élaboration de règles de plus en plus strictes encadrant la production d’acier. Dans les faits, le gouvernement de la République d’Afrique du Sud a cherché à se dégager de l’emprise de Mittal [3].

Cet exemple montre bien que, pour Mittal, seule compte la logique financière de court terme. Le groupe, aujourd’hui très lourdement endetté (23, 2 milliards de dollars à la fin septembre dernier), n’a pas de stratégie dans la sidérurgie. En revanche il en a une pour le développement de ses profits, ou plus précisément des dividendes de ses actionnaires, dont la famille Mittal à hauteur de 40 %. On conçoit que ce précédent n’incite guère à l’optimisme quant à la pérennité du site de Florange.

Pourtant, il faut rappeler qu’une stratégie de développement des activités « chaudes » (les hauts-fourneaux) est parfaitement possible. On sait, depuis des dizaines d’années, que la production de fonte et d’acier dégage des gaz à hautes températures, qui n’étaient jusqu’à présent que source de pollution. Or, depuis environ dix ans, se sont développées des activités permettant la réutilisation de ces gaz, soit pour produire de l’énergie, soit pour développer des productions chimiques à haute valeur ajoutée…

Lire la suite sur le site Mémoire des luttes

Assises pour l’écosocialisme • Qu’est-ce que l’écosocialisme: Débat animé par Sophie Chapelle de Bastamag, avec Arno Munster, Eric Coquerel, Jeanette Habel et Jacques Testart.


Qu’est-ce que l’écosocialisme? En quoi est-il le… par lepartidegauche

Assises pour l’écosocialisme • Hervé Kempf


itw d’Hervé Kempf à l’occasion des assises pour… par lepartidegauche

La règle verte

regle-verteCe livre présente les textes et discours sur l’écologie que Jean-Luc Mélenchon a développés au nom du Front de Gauche pendant la campagne présidentielle. Ces idées ont été soutenues par les bulletins de vote de 4 millions d’électeurs conscients d’écrire une page nouvelle de l’histoire politique dans notre pays. Visant l’éducation populaire, ces textes sont nourris de l’expérience des luttes sociales et écologistes.

En rupture avec la règle d’or de l’austérité, La règle verte résume l’exigence qui est celle de l’humanité tout entière : éteindre la dette écologique engendrée par le capitalisme et le productivisme. Car la catastrophe écologique s’accélère. Une politique concrète permet de puiser dans ce défi mortel le ressort d’un passionnant rebond de l’histoire de la civilisation humaine. Cette situation révèle l’existence d’un intérêt général humain : préserver l’écosystème qui rend la vie humaine possible. Pour assumer cette part de notre devoir devant l’humanité, ce livre propose une méthode, celle de la planification écologique. Il contribue à poser les bases d’une nouvelle doctrine pour la gauche, celle de l’éco-socialisme.

Jean-Luc Mélenchon est député européen du Front de Gauche depuis juillet 2009. Co-président du Parti de Gauche, il a été le candidat du Front de Gauche à l’élection présidentielle de 2012.
 
ISBN : 978-2-36488-031-3 144 pages
Ft : 12 x 17 cm
Prix public : 5 €    télécharger le bon de commande

Avec les Fralib, le premier Séminaire ouvrier de l’économie sociale et solidaire

Dossier_presse-seminaire_ouvrier-def_1 En lutte depuis plus de 780 jours contre la multinationale UNILEVER, les FRALIBien-nes de l’usine de Gémenos sont sur le point de lancer leur coopérative, la « Société coopérative ouvrière provençale de thés et infusions, SCOP T.I « 

Cet extraordinaire combat ouvrier conduit les salarié-es de FRALIB à mettre en pratique des principes qualifiés d’utopiques et irréalistes par leurs détracteurs.

Pourtant, l’appropriation des moyens de production par les salarié-es, la relocalisation, le choix de produits naturels plutôt que chimiques, le système de circuits courts, la valorisation des compétences des salarié-es par un retour au savoir-faire traditionnel est bel et bien une réalité du projet FRALIBien.

Les ouvrier-es de FRALIB renforcent, à travers leur projet d’entreprise, un véritable modèle alternatif de société.

C’est pourquoi le Parti de Gauche a décidé de s’associer à leur lutte pour organiser, samedi 8 décembre prochain, à l’Usine des FRALIB, à Gémenos, un « séminaire ouvrier de l’économie sociale & solidaire ».

Nous aborderons ces questions sous la forme de deux ateliers en présence de salarié-es et de dirigeant-es de SCOPs, mais aussi d’universitaires, de journalistes.

Ils seront suivis d’un débat avec la salle.

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Le programme:

14H15-16H15 Atelier n°1

L’économie sociale et solidaire hier, aujourd’hui et demain

Interviendront :

François Longérinas, dirigeant d’une SCOP et responsable de l’ESS au Parti de Gauche

Geneviève Savigny, Secrétaire nationale de la Confédération Paysanne

Evelyne Perrin, Sociologue spécialiste des luttes, de l’ESS et des SCOP

Jean-Paul Pla, Conseiller Municipal en charge de l’ESS à Toulouse

16H45- 18H45 Atelier n° 2

Enjeux, atouts et écueils de la reprise par les salarié-es et de la création de SCOP

Interviendront :

Philippe Levaillant, Formateur consultant du mouvement coopératif

Benoît Borrits, Journaliste à « Regards », président de l’Association pour l’autogestion

Robert Nicaise, Président de CERALEP

– Des salarié-es en lutte ou sociétaires de SCOP en activité

 

Ce séminaire ouvrier de l’économie sociale & solidaire sera suivi d’un apéritif dînatoire solidaire, en soutien aux salarié-es FRALIBiens

 

 

 

Russie • Solidarité avec les forces de gauche

Rassemblement lundi 3 décembre  à 14h

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Crédit photo Humanite.fr Depuis octobre dernier, les forces de gauche de l’opposition russe, et notamment le « Levyi Front » (le « Front de gauche » russe) ainsi que d’autres formations, sont la cible privilégiée des attaques de Vladimir Poutine, du gouvernement et de l’appareil judiciaire, alors même que les libéraux et les nationalistes sont ménagés.

 Le 16 octobre, Sergueï Oudaltsov, le leader du Levyi Front, a été  mis en examen pour « préparation de désordre de masse ». Son second, Constantin Lebedev, a lui été écroué pour 2 mois sur le même motif.  Ces mises en examen étaient liées à la grande manifestation du 6 mai (faisant suite aux grandes manifestations de l’hiver dernier contre les fraudes électorales massives) qui a réuni plus de 60.000 personnes et à laquelle le Levyi Front a fortement participé.  Ces arrestations n’avaient pour unique fondement que le reportage à charge de la chaîne contrôlée par Gazprom, NTV, dans lequel Sergueï Oudaltsov est accusé d’avoir rencontré un homme politique géorgien qui financerait son mouvement, ce qu’il nie fermement. Le 22 octobre c’est Léonid Razvojaev, le troisième leader du Levyi Front, qui était arrêté par les services spéciaux russes, à Kiev en Ukraine, alors qu’il s’apprêtait à demander l’asile politique. Emprisonné depuis en Russie, le parquet a tenté de le charger avec une affaire datant de 1997, sans succès, les faits étant prescrits.Mais le 28 novembre, il semble que le parquet ait trouvé une faille dans les statuts même du Levyi Front. Il pourrait demander rapidement sa liquidation, ainsi que la saisie de ses fonds. D’autres militants d’opposition communistes, anarchistes, antifascistes, écologistes, des droits humains et LGBT subissent également cet automne des attaques redoublées et systématiques du système policier et judiciaire, au nom des lois contre l’extrémisme.

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Crédit photo Flickr Le pouvoir en Russie semble pris de panique à l’idée qu’une nouvelle grande force de gauche, active sur le terrain économique et social comme sur celui des droits politiques, et sensible aux questions écologistes (solidarité avec la mobilisation écologiste de Khimki contre l’autoroute de Vinci) puisse apparaître et fédérer le mécontentement populaire que le Parti communiste russe ne capte pas toujours. Et ceci à un moment où la Russie qui vient de rentrer dans l’OMC, s’apprête à libéraliser l’éducation et le logement, deux réformes particulièrement impopulaires. Si ces deux réformes passent, les classes populaires russes devront continuer à habiter dans des habitations très dégradées (l’Etat se dégageant de leur remise en état) et devront se contenter d’une éducation à minima pour leurs enfants. Pour l’école, le primaire et le secondaire ne seront gratuite que pour le tronc commun de 8 heures hebdomadaires, la privatisation de l’université arrivant à un stade final entraînant une baisse de 50% du nombre d’étudiants dont les frais d’inscription sont pris en charge par l’Etat. Les études universitaires, rallongées d’un an par le processus de Bologne, seront ainsi totalement payantes pour 92% des étudiants russes. Le gouvernement russe se prépare également à des mesures d’austérité, à des limitations supplémentaires des droits du travail et à une réforme du système de retraite.

Le Parti de Gauche est solidaire des organisations de cette nouvelle gauche russe qui s’opposent aux réformes libérales et aux mesures antidémocratiques du gouvernement russe. Il condamne les mesures coercitives du pouvoir contre l’opposition de gauche en Russie.

Martine Billard, coprésidente du Parti de Gauche, sera présente en solidarité lundi 3 décembre à 14h00, devant l’ambassade de Russie, avec d’autres forces de la gauche française.

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