Depuis quand l’application de la loi est à géométrie variable ?
Effarant, le Président de la République, garant de l’application des lois et de leur respect, vient de se prononcer pour « la liberté de conscience » des maires qui sont contre l’égalité des droits au mariage. C’est tout l’édifice républicain qui s’écroulerait avec une telle décision.
Il est plus que temps que François Hollande arrête de vouloir « satisfaire tout le monde » ; celles et ceux qui ont voté pour lui et ceux qui sont farouchement contre l’égalité devant le droit au mariage au nom d’une idéologie profondément réactionnaire, voire homophobe.
Le Parti de Gauche appelle François Hollande à se reprendre. Car à n’avoir aucun courage politique et à reculer tous les jours un peu plus devant l’offensive des milieux rétrogrades et réactionnaires, François Hollande risque d’inscrire son mandat sous le signe de la capitulation !
Il devient encore plus indispensable de faire du 16 décembre la grande manifestation pour l’égalité des droits !
L’ensemble du Parti de Gauche s’engage pleinement dans cette mobilisation aux côté du mouvement LGBT et de toutes les forces progressistes, féministes, laïques favorables à l’émancipation et la défense des droits humains.
Dégradation par Moody’s • Communiqué de Jean-Luc Mélenchon
Crédit photo Stéphane Burlot
La dégradation de la note de la France est une agression sans fondement contre notre pays. Cette décision de dégradation est d’autant plus étrange qu’elle vient d’agences dont l’honnêteté a été mise en cause et qu’elle résulte d’un calendrier préparé de longue main hors de toute conjoncture.Dans cette circonstance, la capitulation exprimée par l’entourage du chef de l’Etat est consternante. Donner raison à l’agresseur, c’est la ligne Papandréou. Cela ne mène nulle part ailleurs qu’à une déroute et des souffrances immenses.
Il faut résister. La preuve est faite que les cajoleries faites au MEDEF et aux grands actionnaires du CAC 40 comme aux « pigeons » ne font qu’encourager les appétits de la finance.
Il est déplorable que la riposte soit aussi politicienne de la part du nouveau gouvernement et se limite à mettre en cause ses prédécesseurs. Il est urgent d’avoir une stratégie de riposte globale et offensive.
Dégradation de Moody’s • Casser ce cercle vicieux
Crédit photo Stéphane Burlot
L’agende Moody’s vient de dégrader la France d’un cran (Aa1 au lieu des trois A).
Cette dégradation confirme malheureusement ce que nous disons depuis des semaines : François Hollande a beau adopter le Traité Merkozy sans aucune modification, prévoir 60 milliards d’économie d’ici 2017, faire voter un budget d’austérité pour 2013 et un pacte de compétitivité qui enthousiasment Mme Parisot, rien ne sera jamais assez beau pour les marchés et la spéculation.
D’ailleurs l’agence justifie sa dégradation en invoquant de « multiples défis structurels », « une perte de compétitivité graduelle mais continue » et « des rigidités des marchés du travail, des biens et des services ». Contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, il s’agit moins de pénaliser le bilan de Nicolas Sarkozy que de mettre la pression sur le gouvernement socialiste pour qu’il aille toujours plus loin dans la voie libérale.
En réalité le système financier ne juge les politiques qu’en terme de profit qu’elles lui rapportent : Elles ne sont pas suffisamment austères et libérales ? Il les condamne ! Elles sont trop austères ? Il s’inquiète de leur capacité à relancer la machine économique. Il n’y a qu’une solution : ne plus jouer le jeu de ce Minotaure des temps modernes. Il faut avoir le courage de rompre ce cercle vicieux. Osons !
1er décembre, Espace Reuilly, Paris
Voir le programme télécharger le projet de manifeste s’incrire en ligne
Communiqué du Parti de Gauche • Non aux violences intégristes et d’extrême droite !
Le Parti de Gauche dénonce avec la plus grande fermeté les brutales agressions qu’ont subies dimanche les militantes de l’organisation Femen, et de plusieurs journalistes dont Caroline Fourest, en marge de la manifestation contre le mariage pour tous des intégristes catholiques de Civitas. Le Parti de Gauche affirme sa totale solidarité avec toutes ces militantes féministes agressées.
Les auteurs de ces violences (coups de poings, coups de pieds, insultes et gaz lacrymogènes..) sont notamment des militants des organisations d’extrême droite GUD et Jeunesses Nationalistes qui entretiennent les meilleures relations avec Civitas.
Si le droit à manifester ses opinions doit être respecté, et bien sûr aussi pour ceux qui s’opposent à l’ouverture au mariage et à l’adoption pour tous, il est intolérable que des actions de protestation symboliques et pacifiques, comme celles des Femen, déclenchent en réaction un tel déferlement de brutalité sauvage.
Ce soir, M. Alain Escada, principal animateur de Civitas, a totalement assumé et justifié publiquement ces agressions.
Il est temps de réagir. Ces violences ne sont pas une première pour l’association Civitas, qui a déjà organisé des agressions et des destructions d’œuvres qu’elle jugeait « blasphématoires ». La montée de cet intégrisme catholique, adversaire acharné de la laïcité et de l’égalité des droits, et sa jonction avec des groupuscules violents d’extrême droite anti républicains, racistes et homophobes doivent entraîner une claire réaction de la part des pouvoirs publics. Il faut dissoudre ces groupes dangereux avant qu’ils ne commettent un acte définitivement irréparable.
Blog Front de Gauche pour l’égalité Femmes – Hommes
Tribunal de Lyon • Un jugement qui vaut victoire pour les 5 syndicalistes de Roanne
Présent à leur procès pour le Parti de gauche, je me félicite de la décision du tribunal de Lyon qui a considérablement atténué la première peine des cinq syndicalistes de Roanne. La juge n’a pas suivi le dur réquisitoire du procureur et notamment décidé d’annuler leur inscription au casier judiciaire. Rappelons que ces militants de la CGT avaient été lourdement condamnés une première fois pour avoir graphité le mur d’enceinte de la sous-préfecture de Roanne lors des grands mouvements de grève contre les retraites de 2010. C’est une victoire pour ces syndicalistes, leurs camarades de la Loire et les soutiens qui s’étaient mobilisés par milliers depuis des mois. Ce jugement indique le cap que doit maintenant prendre le Président de la République : une loi d’amnistie des syndicalistes qu’il a maintes fois promis notamment à Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard en juin dernier.
Eric Coquerel
Au secours la droite revient
Au secours la droite revient ! par lepartidegauche
Notre-Dame-des-Landes • Genèse d’un projet anti-écologique
Des dizaines de milliers de militants ont manifesté, samedi 17 novembre, leur opposition au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Dans le long cortège, des militants du PG, présent depuis sa création dans cette lutte, parmi eux Jean-Luc Mélenchon et Corinne Morel-Darleux, SN à l’écologie.
Le projet d’un « aéroport du Grand Ouest » n’est pas neuf : il remonte à 1965 (époque du Concorde), au projet de la DATAR (Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale) de création de « métropoles d’équilibres ». Le préfet de Loire-Atlantique décide alors d’entamer « la recherche d’un nouveau site aéronautique pour les régions Bretagne et Pays de la Loire ».
Cette recherche aboutit à la détection d’un emplacement au nord-ouest de Nantes. Un Schéma Directeur Régional Métropolitain dans lequel figure le projet de nouvel aérodrome sur le site de Notre-Dame-des-Landes et le Schéma Directeur de l’Équipement Aéronautique (SDEA) préconisant de « réserver l’avenir aéronautique des métropoles d’équilibre en permettant à chacune, le moment venu, d’engendrer des liaisons long-courriers », aboutissent à un arrêté préfectoral créant sur ce site une Zone d’Aménagement Différé (ZAD) de près de 2000 ha.
La crise pétrolière des années 70 met en veille ce projet d’aéroport. Celui ci est ressorti des tiroirs par le gouvernement Jospin au début des années 2000 et en 2002 le Syndicat Mixte d’Études de l’Aéroport de Notre-Dame-des-Landes est créé.
Suite à l’avis favorable de la Commission d’enquête du 13 avril 2007, le décret d’utilité public est publié le 10 février 2008 sous réserve que ce projet soit de « haute qualité environnementale ». Et ce malgré le gel par le Grenelle de l’environnement de la construction de toute nouvelle infrastructure aéroportuaire.
En 2010 est signé le contrat de concession d’une durée de 55 ans entre l’État et le groupe Vinci. La date du commencement des travaux est prévue en 2013 pour une livraison en 2017.
Un projet controversé
La poursuite de ce projet d’aéroport du Grand Ouest sous l’impulsion du nouveau premier ministre Jean Marc Ayrault participe de cette manifestation du caractère anti-écologique mais aussi autoritaire du nouveau gouvernement PS/EELV. Car à l’heure où il faudrait amorcer enfin la transition écologique de la société, ce gouvernement persiste dans la réalisation d’un projet qui est une aberration tant du point de vue économique qu’écologique.
La ZAD de Notre-Dame-des-Landes se situe au cœur de près de 2000 ha de bocage, composé à 98% de zones naturelles humides indispensables au maintien d’une biodiversité qui demeure plus riche ici que sur le reste du territoire de Loire-Atlantique. La construction de cet aéroport mais aussi de toutes les infrastructures routières et ferroviaires attenantes détruirait ainsi de manière irréversible des terres encore préservées.
À contre courant donc des promesses du gouvernement lors de la conférence environnementale de ralentir l’artificialisation des sols. De plus, la volonté du gouvernement de poursuivre coûte que coûte ce projet méconnaît l’impasse actuelle dans laquelle nous nous trouvons en ce qui concerne nos modes de vie. En effet, le transport aérien est l’un des principaux responsables d’émission de gaz à effet de serre.
L’objectif de continuer à croître dans ce domaine constitue donc un danger climatique et un renoncement aux engagements (minimes et insuffisants) de réduction des émissions des gaz à effet de serre. Il illustre aussi la vision du gouvernement, et du capitalisme repeint en vert, concernant la réduction des GES : les efforts se partagent entre les pauvres pour que les riches puissent continuer avec leurs projets et modes de vie insoutenables pour la planète.
Ces 2000 ha de bocage abritent aujourd’hui une agriculture paysanne, extensive et créatrice d’emplois. Le bocage est une technique ancestrale permettant de protéger les terres agricoles de l’érosion mais aussi d’apporter naturellement de la matière organique aux sols. Une destruction de ces terres serait donc non seulement une tragédie écologique mais aussi un grave préjudice porté à la recherche indispensable d’un autre mode d’agriculture débarrassé de son versant productiviste insoutenable sur le long terme.
D’un point de vue économique, ce projet est loin de tenir ses promesses. Il constitue même un contre-sens économique. En 2011, une étude indépendante du cabinet d’étude européen CE Delft, à la demande du CéDpa (le collectif d’élus opposés au projet), a réévalué le coût du projet à 600 millions d’euros (490 annoncés). Cette même étude a conclu à un projet déficitaire pour la collectivité de 100 à 600 millions d’euros selon les hypothèses et préconise un réaménagement de l’aéroport de Nantes Atlantique qui est loin d’être saturé pour éviter le survol de la ville de Nantes et réduire les nuisances sonores.
Selon le Canard Enchaîné (2008), en prenant en compte le coût des infrastructures complémentaires nécessaires, le coût total de ce projet pourrait s’élever à 4 milliards d’euros ! Cerise sur le gâteau, les collectivités locales ont décidé de prêter à la multinationale Vinci gestionnaire pendant 55 ans de l’aéroport la bagatelle de 115,5 millions d’euros !
La proximité entre la multinationale Vinci et le Parti Socialiste est d’ailleurs assez troublante. À titre d’exemple, l’ancien Directeur général délégué de Vinci Concessions (dont Vinci Airport est une filiale) entre 2002 et 2008, David Azema, vient d’être nommé commissaire aux participations de l’État par le premier ministre et le ministre du redressement productif. De plus l’actuel président de Vinci Airport, Nicolas Notebaert, fut un temps en poste au Ministère de l’Équipement et des Transports entre 1995 et 2002…
ZAD « Zone A Défendre »
Face à ces multiples preuves d’un projet mal ficelé de bout en bout et guidé par le seul fil d’une idéologie productiviste d’un capitalisme repeint en vert pour l’occasion, la lutte sur place est ancienne et s’accentue au fur et à mesure que les expropriations de terres se multiplient et que le gouvernement tente de passer en force.
Dès les prémices de ce projet, des agriculteurs inquiets se groupent au sein de l’ADECA (Association de Défense des Exploitants Concernés par l’Aéroport). Mais c’est avec la remise en avant du projet au début des années 2000 que les opposants commencent véritablement à s’organiser. Ainsi en 2000 est créée l’ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre-Dame-des-Landes).
Tout s’accélère en 2009 quand, à la suite d’actes de sabotages lors des opérations de forage d’étude du sol, la zone est gardée militairement. Un appel à l’occupation des maisons abandonnées et de la zone est alors lancé et 16 lieux sont occupés en soutien aux opposants locaux. Une semaine de la résistance est aussi co-organisée par le Parti de Gauche entre le 1er et le 9 Août 2009 avec la présence sur place des militants PG.
Le Collectif d’élus Doutant de la pertinence de l’aéroport (CéDpa) est constitué la même année, avec en son sein le sénateur François Autain et la conseillère générale de Loire Atlantique Françoise Verchère tous deux membres du PG. Le PG est présent sur le site de NDDL chaque été pour marquer son opposition à ce projet et a participé, entre autre, au 2ème forum européen contre les grands projets inutiles qui s’est tenu à NDDL des 7 au 11 juillet 2012. En avril 2012 une grève de la faim de plusieurs agriculteurs et élus (dont Françoise Verchère) a reçu le soutien de Martine Billard.
Depuis le 14 octobre, les forces de l’ordre (plus de mille gardes mobiles) procèdent à une évacuation massive des squats, une dizaine de maisons ont été détruites ainsi que plusieurs cabanes. Le nouveau gouvernement Ayrault a choisi la voie de la force. Plus que jamais la lutte s’organise, sur place et nationalement.
Arthur Morenas
Crédit photos photosdegauche.fr (stef.burlot)
Tectonique politique
La conférence de presse de François Hollande assumant la ligne démocrate que portaient hier Blair et Schröder commence à remodeler le paysage politique. Dans toute l’Europe, la conversion des partis sociaux-démocrates au tryptique baisse des dépenses publiques, baisse du « coût du travail » et lutte contre les « rigidités du marché de l’emploi » a bouleversé leurs stratégies d’alliance et leur régime interne. Quand le programme change, la stratégie et le parti de même. La France n’y fera pas exception.
Tout commence par l’affirmation hégémonique. Les dirigeants socialistes vantaient jusqu’ici l’attitude soi-disant modérée des élus PCF pour diviser le Front de Gauche. Maintenant chaque vote distinct déclenche une campagne contre ces communistes qui feraient « le jeu de la droite ». Hollande et Ayrault ciblent aussi les composantes non socialistes de leur majorité qui voudraient rester un tant soit peu autonomes. Il a suffi que quelques pigeons patronaux pépient pour qu’Ayrault accoure. En revanche l’exceptionnelle mobilisation de ce samedi à Notre-Dame-des-Landes ne lui arrache aucune inflexion hors l’augmentation du contingent de forces de l’ordre. Elu en grève de la faim, militants embarqués par la police… la position d’EELV n’est pas tenable. Le premier ministre s’en fiche. Ma politique ne se discute pas, elle est à prendre ou à laisser. Après la muselière, la niche. Les éditocrates applaudissent, comme Leparmentier du Monde. « M. Hollande annonce à ses partenaires européens d’autres pas dans la même direction, notamment sur le marché du travail. Il convient de ne pas s’en laisser dévier par le Front de gauche et les écologistes, et de poursuivre cette politique sociale-libérale. »
La deuxième étape a commencé en pointillés. C’est le renversement d’alliances. Interrogé sur le malaise des écologistes, Hollande précise : « je ne pense pas bon qu’un seul parti gouverne ». Il ne parle ni alliance stratégique pour l’écologie ni union de la gauche. D’autres alliés lui conviendraient donc aussi bien. Les contacts sont en cours : rencontres à l’Elysée avec des membres du Modem, discussions avec les sénateurs centristes à la veille du débat budgétaire. Bayrou a engagé le flirt par des propos réjouis au soir même de la conférence de presse. Vallaud Belkacem lui a répondu sans tarder sur France 3 que « le rassemblement le plus large possible des forces et des opinions est toujours le bienvenu » et qu’elle avait « noté avec beaucoup d’intérêt » ses commentaires. L’élection de Copé risque demain de justifier le tri entre la droite dure et le « centre » raisonnable.
La motion de gauche subit de son côté le changement du régime interne au PS. La ligne a changé depuis la conférence de presse explique-t-elle. Le message délivré ce week-end au premier conseil national suivant leur Congrès est sans ambiguïté. L’aile gauche ne sera pas membre de l’exécutif. Il paraît même que la moscoviciste Karine Berger ne sera pas porte-parole pour avoir émis un avis nuancé sur le plan compétitivité du gouvernement. Harlem Désir tape sur les Verts : « un parti de la majorité gouvernementale ne devrait pas s’impliquer dans des manifestations qui prennent pour cible le Premier ministre ».
Heureusement, face à l’alliance démocrate, le vote contre le TSCG constitue le socle d’une majorité alternative. Sans austérité ni muselière. C’est la responsabilité du Front de Gauche de la construire. En devenant le Front du peuple rassemblé contre l’austérité. Et en menant le dialogue avec nos camarades d’EELV et de la gauche du PS.
Ne confiez pas votre argent aux banques, investissez plutôt dans la Révolution citoyenne !
Face à l’explosion de notre nombre d’adhérent-e-s, les locaux du Parti de Gauche ne sont plus adaptés et nous devons acquérir un nouveau siège. Pour résister plus efficacement aux politiques d’austérités et construire l’alternative ! Pour mieux s’organiser et impliquer le plus grand nombre dans l’élaboration et l’action !
Nous sollicitons l’aide financière de toutes et tous car il n’y a pas de secret : l’argent est le nerf de la guerre ! L’organisation de toutes nos élaborations et actions nécessite un lieu adapté… et qui a un prix !
Nous devons récolter 400 000 euros afin que cette acquisition d’un nouveau local ne nous impose pas une politique d’austérité sur le reste de nos activités (Ah ça non !) ! Ça vous semble énorme ? Mais non ! Il suffirait que chaque adhérent et sympathisant du PG s’engage à verser 20 euros ou à trouver des personnes dans son entourage prêtes à verser 20 euros de dons et on y arrive ! Avec les déductions fiscales, ça ne coûte que 7 euros !
Soutenez notre action,
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envoyez-nous votre don dès aujourd’hui !
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