La droite se réjouit d’avoir pu imposer ce traité malgré ses défaites aux élections présidentielle et législatives.
3 octobre 2012 | Classé Dans
National
La droite se réjouit d’avoir pu imposer ce traité malgré ses défaites aux élections présidentielle et législatives.
3 octobre 2012 | Classé Dans
National
Le Parti de Gauche exprime sa consternation à la suite des révélations faites par le « Canard Enchaîné » et France-Inter. En effet, le commandant de police honoraire Philippe Pichon, mis à la retraite d’office à 42 ans en 2009 et ne percevant plus aucun traitement depuis décembre 2011, aurait pu d’une part faire l’objet d’une surveillance de sa hiérarchie depuis une dizaine d’années en raison de ses opinions politiques et de son positionnement critique sur l’évolution des missions assignées à la police et d’autre part serait victime d’un faux en écriture publique visant à accélérer et alourdir la procédure disciplinaire dont il a fait l’objet.Le Parti de Gauche dénonce un acharnement insupportable à l’égard de Philippe Pichon et exige du ministre de l’Intérieur qu’il y mette fin sur le champ, en commençant par le réintégrer dans la police nationale. Pour cela, un simple arrêté ministériel suffit.
Le Parti de Gauche réaffirme son entier soutien à Philippe Pichon, sanctionné pour avoir dénoncé les dérives du fichier STIC et toujours poursuivi pénalement (donc présumé innocent) pour « violation du secret professionnel ».
3 octobre 2012 | Classé Dans
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Plus de trois mois après le Coup d’Etat parlementaire de l’opposition contre le Président Fernando Lugo les 21 et 22 avril 2012, le gouvernement de facto de Frederico Franco se trouve de plus en plus isolé dans la région latino-américaine et pour cause.
Le gouvernement putschiste, qui n’a été reconnu ni par le Marché Commun du Sud (MERCOSUR) ni par l’ Union des Nations sud-américaines (UNASUR), vient de se faire rejeter par la Communauté des Etats latino-américains et des Caraibes (CELAC) – le bloc régional regroupant 33 états – qui est venu renforcer les processus d’intégration existants.
Les représentants des Etats de la CELAC réunis parallèlement à l’Assemblée générale des Nations-Unies, jeudi dernier, ont quitté la salle de délibération dès l’arrivée de la délégation paraguayenne dirigée par Frederico Franco.
Cette décision marque la volonté des Etats latino-américains d’en finir avec les ruptures de processus démocratique dans la région et de ne pas reconnaître les gouvernements issus de manœuvre putschiste, quelqu’en soit la nature.
Le Parti de Gauche soutient la CELAC dans sa fermeté à l’égard du gouvernement de Frederico Franco et renouvelle sa solidarité avec le peuple Paraguayen pour qui le Coup d’Etat dure depuis trois mois déjà, … trois mois de trop !
3 octobre 2012 | Classé Dans
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Avec plus de 80 000 personnes, défilant à l’appel de soixante-cinq organisations, associations, organisations syndicales et partis politiques, la manifestation du 30 septembre a montré que de larges secteurs de l’opinion sont opposés au Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSGC) de la zone euro.
Alors que la récession s’installe et se généralise en Europe, ce traité, s’il était appliqué, aggraverait encore la situation actuelle en générant des politiques d’austérité accrues, un chômage galopant et une flexibilisation du travail encore plus poussée au nom de la compétitivité. Il représenterait un déni démocratique soumettant les politiques budgétaires à des normes strictes que les citoyen-es et leurs représentants n’auraient plus la possibilité de remettre en cause. Il entraînerait des coupes massives dans les dépenses publiques, obérant ainsi la possibilité de satisfaire les besoins sociaux et d’entamer la transition écologique, alors même que des propositions réalistes et applicables immédiatement existent pour faire tout autrement. Il érigerait le remboursement de la dette en priorité absolue alors même que la question de son illégitimité doit être posée à travers un audit citoyen.
La balle est maintenant dans le camp du président de la République et des parlementaires, en particulier de ceux de la majorité. Vont-ils s’obstiner dans une voie sans issue ou prendre enfin conscience que ce traité ne doit pas être ratifié par la France ?
Sa non-ratification aurait un écho considérable parmi les peuples d’Europe et serait un geste fort permettant d’amorcer un processus de refondation de l’Union européenne pour une Europe solidaire, démocratique et sociale.
D’ores et déjà, nous appelons à des mobilisations dans toute la France les 6 et 7 octobre avant le vote pour interpeller les parlementaires et les mettre devant leurs responsabilités. Nous organiserons également un meeting européen qui aura lieu à Paris le 8 octobre (espace Reuilly) pour affirmer cette exigence d’une autre Europe et témoigner du destin commun des peuples d’Europe.
Au-delà du combat engagé contre la ratification du TSCG, et sa traduction dans la loi organique, la manifestation du 30 septembre marque une étape dans la mobilisation contre les politiques d’austérité, en particulier celles induites par le projet de loi de finances 2013.
Nous refusons que les citoyen-es ne soient pas entendus ni consultés alors même que leur avenir est en jeu.
Nous refusons que l’avenir des populations soit sacrifié sur le dogme de l’équilibre budgétaire pour le plus grand profit des marchés financiers.
Nous refusons que les peuples soient soumis à une purge sociale sans fin pour respecter des normes économiquement absurdes.
C’est pourquoi nous nous engageons dans un processus de mobilisation de longue durée pour imposer en France et en Europe des politiques répondant à la satisfaction des besoins sociaux et aux impératifs écologiques.
3 octobre 2012 | Classé Dans
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Adresse au Président de la République française
Lorsque Monsieur le Président de la République française François Hollande vous vous exprimez lors d’une réunion destinée à justifier une intervention de la CEDEAO avec le soutien de la France, vous mettez en avant les femmes outragées, la mise en œuvre de la charia, les monuments historiques détruits et enfin les otages aux mains des rebelles. Bien évidemment nous compatissons avec toutes celles et tous ceux qui ont à souffrir dans leur chair du fondamentalisme islamiste et nous condamnons fermement cette négation de la laïcité de la République du Mali.
Mais d’une part nous ne pensons pas qu’une intervention militaire soit salutaire pour les otages, d ‘autre part nous sommes persuadés qu’elle aura un effet désastreux sur les populations qui auraient à subir les conséquences de combats meurtriers.
Car Monsieur Hollande, vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a d’un côté un adversaire déterminé, fanatique, inséré dans la population et de l’autre côté des troupes connaissant mal le désert et certainement moins motivées que l’adversaire. Vous savez donc que les militaires français seront obligés d’être présents au sol, s’ils ne le sont déjà, pour faciliter les opérations de repérage, de coordination et d’intervention. Vous allez donc les exposer inutilement ainsi d’ailleurs que le peuple français dans son ensemble si des représailles devaient avoir lieu sur son sol.
Serez-vous le Bush français ou souhaitez vous reprendre la posture guerrière en Libye de votre prédécesseur, posture dont on voit aujourd’hui les conséquences en termes de déstabilisation de la zone sahélienne ? Ou peut-être reprenez vous à votre compte le vieux fantasme gaullien de l’OCRS (Organisation Commune des Régions Sahéliennes) ?
Sont-ce les intérêts économiques et financiers de la France avec le Quatar et l’Arabie Saoudite, ces deux parangons du fondamentalisme islamiste, qui vous empêchent de dénoncer leurs interventions et la propagation à travers le monde de leur conservatisme au service du grand Capital ? Nous notons d’ailleurs que vous laissez votre gouvernement au lieu de refuser l’aide financière intéressée d’un de ces pays continue à négocier les modalités de leur pénétration des territoires de la République.
La France préférerait elle préserver ses intérêts économiques dans de futures activités extractives au Nord du Mali en renforçant sa présence sur place plutôt que d’aider le peuple Malien à retrouver sa souveraineté en reconstituant ses institutions mises à mal par une classe politique aux ordres de l’impérialisme français ?
Monsieur le Président, vous avez vite oublié votre slogan de campagne mais nous constatons qu’en ce qui concerne l’Afrique vous n’avez jamais songé à le mettre en œuvre et que vous vous inscrivez délibérément dans « la continuité toujours » en recevant sans précaution particulière une série de dictateurs africains et maintenant en recourant aux bon vieux interventionnisme militaire.
Monsieur le Président, il est encore temps de reconsidérer votre politique : la relation politique avec l’Afrique n’est pas qu’une série de désagréments à gérer au mieux et d’intérêts à engranger comme vous semblez le penser, c’est un véritable engagement pris en commun pour une émancipation mutuelle de nos peuples et vous devez prendre des initiatives en ce sens, c’est du moins ce que nous attendons de votre part.
3 octobre 2012 | Classé Dans
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Dans sa déclaration devant l’Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault a dû enfin avouer que le texte du traité est « identique » à celui signé en mars par Nicolas Sarkozy.
Dos au mur, le premier ministre a été contraint de mettre fin à ces mensonges répétés depuis des semaines.
Ainsi, le masque tombe. C’est bien le traité Sarkozy que défendent désormais Jean-Marc Ayrault et François Hollande. C’est bien le traité Sarkozy que le Parti socialiste s’apprête à adopter main dans la main avec l’UMP.
Contrairement à ce que dit Ayrault, ce n’est pas une première étape dans la réorientation de l’Europe. C’est la poursuite pure et simple de la même politique européenne : l’austérité généralisée. Et la catastrophe grecque, portugaise et espagnole est mise à l’ordre du jour en France.
3 octobre 2012 | Classé Dans
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Le Parti de Gauche condamne fermement la décision de la direction d’ArcelorMittal de fermer définitivement la filière liquide de Florange, qui inclut les hauts-fourneaux. Arnaud Montebourg,se transforme en ministre des « plans sociaux » en s’avouant vaincu et se contente des 60 jours qu’ArcelorMittal laisse au gouvernement pour trouver un repreneur. La production intégrée d’acier, dans la sidérurgie, dépend de la filière chaude qui restera à la merci du bon plaisir du milliardaire Mittal pour ses débouchés. Fermer les hauts fourneaux, c’est très probablement, à terme, fermer l’ensemble du site.
Florange a des atouts essentiels pour l’ensemble de l’industrie française et est nécessaire à la relocalisation des activités : le site est spécialisé dans des produits très techniques, haut de gamme. Ces aciers sont essentiels pour une transition écologique de l’industrie.
La situation de Florange, et de notre industrie en France en général, est entre autres la conséquence des politiques d’austérités européennes qui ralentissent la demande d’acier et des vagues de privatisations des gouvernements précédents, qui ont livré notre industrie à un capital étranger financier et prédateur incapable de développement industriel.
Le Parti de Gauche affirme qu’il faut mener une toute autre politique :
– La République doit reprendre le contrôle de son industrie sidérurgique, par une nationalisation sous contrôle des travailleurs et de l’Etat, en indemnisant, conformément à la constitution, M. Mittal pour la valeur de ses actifs expropriés, c’est-à-dire, à l’en croire, pas grand-chose.
– Dans le cadre de la planification écologique la modernisation du site doit être mis en œuvre, ainsi que la taxation kilométrique du transport des marchandises et un « visa écologique et social » contre le dumping social et environnemental.
Comme l’ont souligné les salariés de Florange « M.Mittal ne peut pas produire d’acier sans nous, mais nous, nous pouvons produire de l’acier sans M.Mittal. »
3 octobre 2012 | Classé Dans
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Claude Marie Vadrot, journaliste écolo qui avait soutenu la candidature Front de Gauche de Jean Luc Mélenchon à la présidentielle, se dit démystifié sur son blog Politis. Diable. Et quelle est la cause de ce désappointement ? La présence de Jean Luc Mélenchon au Salon de l’automobile, en soutien aux salariés en lutte de ce secteur. Voilà qui lui vaut d’être taxé de productiviste, ne valant pas mieux que « ses anciens amis socialistes« .
Claude Marie Vadrot, qui écrit que Jean Luc Mélenchon agit « comme si le temps du pétrole n’était pas sur le point de s’achever« , n’a pas du entendre le-dit Jean Luc Mélenchon sur le Salon de l’Automobile, déclarer que ce n’était pas le moment de fermer les unités de production, au moment même où il fallait justement envisager la sortie du pétrole et où l’on avait besoin de ces moyens de production pour effectuer le tournant écologique !
Il n’a pas du non plus réaliser que critiquer ainsi ceux qui soutiennent les salariés, c’est se ranger du côté des actionnaires qui sont justement les vrais responsables de l’impasse productive et écologique actuelle de l’automobile. Et déclarer que « les emplois perdus de la production des bagnoles le sont pour toujours« , c’est passer sous silence que les travailleurs, eux ne sont pas, n’ont pas à être perdus avec !
Tout le travail que mène le Parti de Gauche avec le Front de Gauche sur le concept de planification écologique depuis quatre ans vise précisément à prévoir sur le long terme la reconversion industrielle, la relocalisation et la réindustrialisation sur des bases sociales et écologiques. Tout l’inverse du court-termisme des intérêts des actionnaires qui nous ont menés dans le mur.
Voilà où se situe le problème de fond.
Pas dans le fait de tirer à vue sur la bagnole et tout ceux qui s’en approchent.
Car on ne peut par ailleurs aujourd’hui nier l’utilité sociale et le besoin fonctionnel de la voiture ! Eh oui, hélas, dans nombre de nos zones rurales, on n’a juste pas le choix pour se déplacer, aller au boulot, faire les courses ou emmener les gamins à l’école (et ça non, ça ne se fait pas à moto, M. Vadrot…). Alors parlons de reconversion, de réduction des temps de trajets domicile -travail et donc de lutte contre l’étalement urbain, de réduction et de partage du temps de travail, d’aménagement du territoire…. Mais évitons les amalgames faciles.
Non, défendre les travailleurs de l’automobile n’est pas être productiviste. C’est être de gauche.
Non, Jean Luc Mélenchon ne défend pas « la sauvegarde de cette industrie du passé » mais ses salariés, leurs savoir-faire et l’appareil de production, triptyque qui précisément peut seul nous permettre d’en sortir ! Tout en mettant en place une taxe kilométrique sur les transports de marchandises et des visas sociaux et environnementaux pour relocaliser la production, mettons ces savoirs faire au service de la reconversion vers les transports collectifs, dont une partie peut se faire sur les mêmes structures de production, et structurons enfin une filière industrielle de démantèlement, dépollution et réparation des véhicules, filière aujourd’hui complètement absente en France.
Enfin, je me permets de rappeler, pour l’honnêteté intellectuello-journalistique, que Jean Luc Mélenchon et son parti, le PG, se sont toujours prononcés pour la fermeture de Fessenheim et la sortie progressive du nucléaire, et contre le mirage du véhicule électrique comme solution magique.
Débattons, oui. Mais sur des bases justes.
Illustration : Lasserpe
3 octobre 2012 | Classé Dans
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