
Le Front de Gauche Latino organise une soirée festive à l’occasion des élections au Venezuela, en présence de personnalités sud-américaines.
Dimanche 7 Octobre à partir de 18h
à l’Usine – 8 rue Chassagnolle, Les Lilas.
Cette soirée permettra de suivre en direct l’élection présidentielle vénézuélienne, grâce notamment à Christophe Ventura, Secrétaire national du Parti de Gauche, qui suivra le déroulement du scrutin et du dépouillement sur place, dans l’Etat de Tachira.
5 octobre 2012 | Classé Dans
National
Vu sur www.regards.fr
Lundi, 9h00, petit déjeuner de la gauche radicale dans le bureau de Ian Brossat, conseiller de Paris en compagnie de Myriam Martin, Éric Coquerel et Christophe Aguiton.
Au menu, l’avenir du Front de Gauche, ses débats stratégiques, ses formes d’organisation.
5 octobre 2012 | Classé Dans
National
Jeudi, 4 octobre 2012
Aujourd’hui a eu lieu à Caracas le rassemblement de clôture de la campagne d’Hugo Chavez. L’objectif était de remplir 7 avenues : pari gagné, une immense marée humaine toute vêtue de rouge s’est déversée dans Caracas.
J’essaie toujours de vérifier les affirmations qui nous sont assénées en France à propos du Venezuela. Hier soir j’ai donc regardé la retransmission en directe d’un rassemblement de soutien à Henrique Capriles, le candidat de la droite. Et oui, cela est retransmis sur la chaîne de télévision de l’opposition et n’importe qui peut le regarder et comme c’est une télévision qui le soutient on ne peut l’accuser de déformer ce qui se passe. Le moins qu’on puisse dire est que ce n’est pas un très bon orateur : il se perd dans ses papiers, perd le fil de son discours, essaie de copier les effets de Hugo Chavez mais n’y arrive pas et répète en boucle beaucoup de phrases creuses. Aussi excité que Nicolas Sarkozy, mais bien moins bon orateur et aucun fonds contrairement à lui.

Aujourd’hui donc direction le rassemblement de soutien à Chavez. Mais il faut d’abord savoir que ce pays ne brille pas par la précision dans l’organisation et cela ne date pas de Chavez. Donc à la question, à quelle heure est le rassemblement, à quelle heure est le discours de Chavez, impossible d’avoir une réponse précise.
J’opte donc pour sortir vers 10h30 du matin pour sentir l’atmosphère. Les rues se remplissent déjà de manifestants, le métro est plein, mais chacun fait sagement la queue pour acheter son ticket et il ne viendrait à l’idée de personne, contrairement à la France, de sauter le portillon pour passer sans payer sous prétexte d’aller manifester. Décidément ce pays est plein de surprises. Mais si chacun attend en colonne sur le quai, l’arrivée du train provoque de telles bousculades que je me retrouve séparée du camarade d’Izquierda Unida (Espagne) avec qui j’étais partie. Je l’attends donc à la station d’arrivée. Nous rejoignons un des points de rassemblement. Il est 11 heures et il y a déjà beaucoup de monde. Nous devions retrouver des camarades vénézuéliens à cet endroit. Mais cela s’avère impossible. J’opte au bout d’un moment pour repasser à l’hôtel d’où finalement je repars avec des camarades français. Cette fois-ci nous allons vers l’avenue du Libertador. Pas facile d’avancer avec toute cette foule bonne enfant et qui avance tranquillement en chantant, en criant des slogans, en dansant et, moins drôle, en soufflant dans cette horrible invention qui s’est imposée depuis la coupe du monde de foot en Afrique du Sud. Beaucoup de jeunes, à un point impressionnant et un public très, très populaire, beaucoup plus que la marche des jeunes de Capriles que j’ai vu la veille. Nous arrivons quand même à nous frayer tant bien que mal un chemin tout en discutant avec des gens sur le parcours. Nous marchons ainsi un bon bout quand la pluie commence. Nous allons prendre la plus belle pluie tropicale que j’ai jamais vue. Nous aurons mouillé la chemise si on peut dire. Nous sommes rentrés à l’hôtel totalement trempés avec une seule option : se changer intégralement. Les manifestants sont restés stoïques eux.
Que dire en bilan : une ambiance très relaxe à Caracas, une liesse populaire indéniable aujourd’hui. Un discours de Chavez sans aucune attaque contre son adversaire, orienté sur la défense de la patrie et la poursuite du socialisme. C’est vrai que pour nous en France, écouter défendre le socialisme apparaît comme quelque chose de totalement passéiste. Mais pourtant, il s’agit bien d’une campagne électorale ligne contre ligne : le rétablissement du libéralisme avec l’abandon de toutes les avancées sociales ou la poursuite d’un pouvoir qui veut poursuivre dans une meilleure répartition des richesses. Ce qui me frappe c’est que ce qui apparaît comme une violence expropriation est en fait au niveau de ce qui existait en France en 1982 avant le tournant de la rigueur et les privatisations opérées par le gouvernement socialiste de l’époque.
Mais voilà, lorsque les intérêts des multinationales et de la bourgeoisie sont remis en cause, la droite verse immédiatement dans les menaces, quand ce n’est pas dans la violence.
L’Amérique Latine, à commencer par le Chili, a malheureusement souvent vécu des situations de coup d’état pour interrompre des processus où des gouvernements de gauche osaient mener des politiques pour une autre répartition des richesses avec plus de justice sociale.
A 48 heures du scrutin, j’émettrais donc un voeu : que la droite vénézuélienne et la droite internationale, respectent les résultats dimanche soir. Si le peuple Vénézuélien vote ce dimanche pour la poursuite du gouvernement de Hugo Chavez, ce sera tout simplement parce qu’entre les deux programmes, il préférera continuer avec celui qui change ses conditions de vie.
On peut comprendre que cela ne plaise pas à tous ceux qui n’ont comme projet politique que d’enrichir toujours plus ceux qui gagnent déjà de trop. Mais pour ma part, tout en restant les yeux ouverts et en gardant mon esprit critique, je me trouverais toujours du côté du peuple qui souffre et qui se bat pour améliorer sa vie et la situation de son pays dans le respect de sa souveraineté.
Source : Le blog de Martine Billard
5 octobre 2012 | Classé Dans
National
Après le tir d’obus meurtrier sur le village turc d’Akçakale, dont la provenance n’est pas connue, le Parti de Gauche est préoccupé par la tournure que prennent les événements en Syrie. Le vote du parlement Turc en faveur d’une intervention militaire en Syrie présage du pire.
Dans le contexte du conflit syrien, déjà long de plus d’un an et demi, tout incident de cette nature se produisant à la frontière réduit les perspectives d’un règlement politique, augmente les risques de guerre entre États et laisse planer la menace d’une intervention de l’OTAN (dont la Turquie est membre) ou d’une autre ingérence militaire étrangère qui se ferait contre les intérêts du peuple syrien, ce à quoi le Parti de Gauche s’oppose fermement. Cette escalade militaire ne sert que des intérêts extérieurs impérialistes!
Dès le début du soulèvement d’opposition, Bachar El Assad et son gouvernement ont massivement réprimé toute manifestation d’opposition, y compris les manifestations pacifiques. De l’autre côté, les États-Unis et leurs alliés européens, les monarchies du Golfe, dont le Qatar et l’Arabie Saoudite, ainsi que la Turquie soutiennent depuis l’été 2011 à différents degrés et de différentes façons l’ASL et les groupes islamistes armés contre le gouvernement El-Assad. En laissant agir les groupes islamistes armés et en soutenant l’ASL qui refuse les plans de paix des Nations-Unies, les puissances occidentales, les monarchies du Golfe et la Turquie ont ainsi contribué à alimenter un cercle de violence initié par le régime et qui risque maintenant de s’étendre à la région.
Le Parti de Gauche s’oppose par avance à toute intervention militaire extérieure, d’où qu’elle vienne, appelle à un embargo général sur les armes, et à un cessez-le-feu sous le contrôle des Nations-Unies, prélude à l’organisation, sous les mêmes auspices, d’une transition démocratique, respectant la volonté de la population syrienne de prendre elle-même en main son avenir, pour construire une société pacifiée et progressiste.
4 octobre 2012 | Classé Dans
National
Ce 2 octobre 2012, a débuté en Inde la Jan Satyagraha, ou « action du peuple pour la vérité », marche non violente pour l’accès à la terre et la justice sociale, organisée par le mouvement indien Ekta Parishad.

Durant 30 jours, cette longue marche- un peu plus de 350 km entre Gwalior (Madhya Pradesh) et New Delhi-, a l’ambition de rassembler plus de 100 000 marcheurs, essentiellement des paysans sans terres indiens, mais également des militants venus du monde entier.
Cette marche clôt une mobilisation nationale d’un an, durant lequel une vingtaine de militants d’Ekta Parishad et leur leader Rajagopal ont voyagé à travers 350 districts, du Sud au Nord du pays.
Elle s’inscrit également dans la continuité de la marche Janadesh (« le verdict du peuple »), qui a rassemblé en 2007 25 000 personnes sur le même trajet, pour faire reconnaître les droits à la terre, à l’eau et aux forêts des paysans sans-terres parmi les plus pauvres, notamment les Adivasis, peuples autochtones de l’Inde aujourd’hui très marginalisés.
Elle avait abouti au Forest Rights Act, loi sur les droits des populations tribales forestières, et des terres ont été redistribuées. Mais deux promesses n’ont pas été tenues : l’adoption d’une nouvelle loi permettant aux indigènes d’avoir accès à la terre, et l’élaboration d’une réforme agraire.
Cette année, le mouvement exigera notamment la création d’une Haute Autorité de la terre et des cours de justice entièrement dévolues aux litiges sur la propriété des terrains.

Depuis la libéralisation de l’économie indienne au début des années 90, des millions de petits paysans ont été expulsés de leurs terres, souvent sans compensation, pour favoriser la construction de barrages hydroélectriques, l’exploitation minière ou le développement d’infrastructures industrielles géantes.
Ces expulsions, et l’accaparement des ressources naturelles qui en sont la cause, ont des conséquences écologiques et humaines dramatiques.
Le Parti de Gauche soutient la Jan Satyagraha et dénonce les expulsions et les accaparements des ressources naturelles qui ont cours en Inde.
4 octobre 2012 | Classé Dans
National
Michel Gbagbo, citoyen français, est emprisonné depuis 18 mois en Côte d’Ivoire.
Son seul crime : porter le nom de l’ancien président, Laurent Gbagbo, dont il est le fils.
A ce jour, et malgré de nombreuses demandes de la mère de Michel Gbagbo, les autorités françaises sont restées muettes : aucune visite consulaire, aucune interpellation officielle.
Alors que la France reçoit Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire, à l’occasion du 40-ème anniversaire des accords de coopération monétaire de la zone Franc, je demande solennellement à François Hollande d’exiger des explications sur cet emprisonnement. La France se doit, en toute priorité, quelles que soient les circonstances, de défendre tous ses citoyens emprisonnés à l’étranger, sans aucune discrimination.Il est temps d’en finir avec une inertie qu’aucun intérêt particulier ne saurait justifier.
4 octobre 2012 | Classé Dans
National
Ce matin à Paris, la rue de la Boétie avait perdu de son calme. C’était, en lieu et place des jeudi, un mercredi de la colère. Devant le siège social, les salariés de Sanofi s’installent : sono, café, viennoiseries… L’état de siège peut commencer.

Ils affluent de partout : Toulouse, Montpellier, Romainville, Chilly Mazarin. Des bus les déposent au bout de la rue et, avant même de les voir arriver, nous entendons les chants parvenir jusqu’à nous. En fin de matinée, ce sont près de 1300 salarié-e-s qui se sont retrouvés pour contrer la direction dans ses objectifs de suppressions d’emplois.
Laurent, délégué syndical, est stupéfait. Jamais un tel rassemblement ne s’était organisé malgré les plans sociaux a répétition qui ont fait perdre plus de 4000 emplois dans les différents sites en France dans les 5 dernières années.
Et pourtant, le moment le justifie. La multinationale a prévu a nouveau un plan social de grande ampleur. Près de 1500 postes de supprimés, concernant la recherche pharmaceutique. C’est purement scandaleux quand on sait que pour l’année 2011, la multinationale a déclaré 8,8 milliards de bénéfices !
Devons nous accepter que ces multinationales, quémandeuse de compétences et de subventions en France – Sanofi s’est vu alloué un crédit impôt recherche de 130 millions d’euros – réalisent plans sociaux sur plans sociaux pour uniquement rassasier la faim sans limite de ses actionnaires ?

Depuis l’annonce, le 5 juillet dernier, du Plan Sauvegarde de l’Emploi chez SANOFI, fleuron de la recherche française, les salariés, les élus, et les citoyens s’arment de courage et de ténacité pour la sauver.
A Monsieur Montebourg, Ministre du redressement productif, malheureusement absent lors rassemblement de ce jour, nous proposons à nouveau la Loi contre les licenciements boursiers du Front de Gauche, retoquée à 4 voix près sous un Sénat et une Assemblée Nationale de droite. Si elle était à nouveau présentée a ces mêmes institutions dorénavant à gauche, nulle doute que cette fois, elle serait votée et que Monsieur Montebourg aurait moins de travail. Nous lui rappelons également qu’allouer de nouveaux droits aux salariés leur permettrait de connaitre la stratégie économique de l’entreprise et donc d’activer leur droit d’alerte.

4 octobre 2012 | Classé Dans
National
Dimanche 7 octobre aura lieu l’ élection présidentielle au Venezuela. Alors que j’ai déjà été dans plusieurs pays du cône sud de l’Amérique Latine (Chili, Argentine, Uruguay, Bolivie, Pérou), ou que je me suis intéressée à d’autres (Paraguay, Equateur), jusqu’ici mon attention s’était peu portée sur le Venezuela et mes informations se limitaient surtout à ce qui apparaît dans la presse française. Or le discours général des médias français consiste surtout à expliquer que le gouvernement de Chavez s’apparente à une dictature, qu’il n’y a pas de liberté de la presse, que tout est fait pour empêcher l’opposition de s’exprimer.
Aussi, j’ai accueilli positivement la possibilité d’aller voir sur place.
Je suis donc à Caracas depuis lundi soir et je découvre ce pays avec beaucoup de curiosité. D’abord contrairement aux pays du sud du continent c’est un pays très tourné vers les Caraïbes. La population est très métissée. Ayant séjournée en Espagne à l’époque franquiste et au Chili sous la dictature de Pinochet, je peux au moins faire des comparaisons d’ambiance. Rien à voir, pas ce sentiment d’oppression, de police avec le doigt sur la gâchette. Au contraire une ambiance décontractée, bon enfant.
Ma première préoccupation a donc été de vérifier si les médias étaient si verrouillés que cela. Surprise, au niveau des chaînes de télévision proposées : 77 dont FOX, CCN en espagnol, la télévision d’Espagne etc … Pour ce qui est des chaînes locales, ayant l’avantage de parler couramment espagnol, je peux donc regarder les différents journaux télévisés et me faire une idée. En fait, chaque camp a ses télés. Idem pour ce qui est de la presse écrite avec un avantage très net à la droite qui possède les journaux les plus vendus. Une affirmation donc qui tombe : oui il y a bien pluralisme des médias au Venezuela et même plus qu’en France puisque le gouvernement s’est effectivement donné les moyens d’avoir une presse, des radios et des télés indépendantes des pouvoirs financiers au service de la droite. La différence avec la France est, que selon le média que vous choisissez, vous avez la vision de l’opposition ou celle du gouvernement. Et franchement les deux sont aussi engagées politiquement ! Le journal télévisé de Globovision ou le journal El Unversal valent le Figaro et la Une sans problème !
Il y a 7 candidats à la présidentielle. En fait seulement 2 comptent réellement : l’actuel président Hugo Chavez qui postule à être réélu et Henrique Capriles, candidat de la droite, unie pour la première fois depuis longtemps. Et on ne voit partout dans les rues que la propagande pour ces deux candidats. Mais nouvelle surprise, les affiches et fresques des deux cohabitent sans problème. Quand j’explique à mes interlocutrices vénézuéliennes qu’en France nous nous livrons à des bagarres d’affichage, elles sont toutes étonnées parce que cela ne viendrait à l’idée personne ici d’arracher ou de recouvrir celles des adversaires, et c’est même interdit par la loi.
De la même façon, ce matin me promenant dans une rue piétonne très fréquentée, je croise simultanément les militants de Capriles puis ceux de Chavez distribuant leurs tracts et affiches et interpellant les passants pour les convaincre de voter pour leurs candidats. Cela m’a permis de récupérer les tracts des uns et des autres. Un peu plus et je pouvais me croire rue Montorgueil pendant les dernières élections. Encore un mensonge de plus qui tombe. Vers midi, j’assiste d’ailleurs à une marche de 2000 jeunes dans cette rue pour appeler à voter Capriles.
Hier mardi, j’étais dans la quatrième ville du Pays Barquisimeto, 1 million d’habitants pour un forum pour expliquer la situation en Europe. Débat intéressant avec des militants du PSUV (le parti qui soutient Chavez) et d’autres citoyens. L’un des présents viendra d’ailleurs discuter un moment à la fin en me disant qu’il est descendant de juif estoniens qui ont tous péri à Treblinka. Je me dis que s’il soutient Chavez, c’est quand même que les accusations d’antisémitisme souvent reprises en France et tout récemment encore par Cohn Bendit n’ont pas grand chose à voir avec la réalité. Même ambiance dans cette ville (avec un centre ancien très beau) qu’à Caracas. Nous avons même déjeuné dans un café avec à la table d’à côté des militants de Capriles.
Voilà ce dont je peux témoigner pour l’ambiance générale, bien loin de ce que nous raconte les divers médias français, y compris ceux se disant plus près de la gauche que de la droite.
Le programme du candidat de la droite tourne autour de trois grands axes : réduction du rôle de l’état aux stricts missions régaliennes. C’est drôle, c’est un discours que nous avons entendu durant ces dix dernières années dans la bouche des ténors de l’UMP décentralisation avec transfert de pans entiers d’interventions de l’état au niveau local : écoles y compris la fixation des programmes, l’état n’interviendrait plus que pour le paiement des enseignants ; santé etc … retour à l’économie de marché mise à mal par les nationalisations. Ainsi, il veut ouvrir le capital de l’entreprise nationale du pétrole Une autre proposition porte sur le statut de la banque centrale du Venezuela qu’il veut modifier pour lui donner un statut semblable à celui de la BCE. Ainsi elle ne prêterait plus à l’état. Lorsqu’on voit le désastre que cela provoque en Europe avec des banques qui s’enrichissent sur les différences de taux d’emprunt à la BCE et de prêts aux états ou entreprises, on ne peut que frémir sur les conséquences que cela pourrait provoquer pour l’économie vénézuélienne.
En résumé, le programme de la droite est un programme de facture libérale traditionnelle. Le gouvernement d’Hugo Chavez a beaucoup fait pour améliorer les conditions de vie de la population. L’arrivée de Capriles au pouvoir représenterait une vraie régression sociale.
Les sondages donnent Chavez gagnant. Les bureaux de vote ouvrent dimanche à 6 heures du matin et doivent fermer à 6 heures du soir. Mais différence avec la France, s’il reste des électeurs qui font la queue pour voter à 18 heures, le bureau ne ferme que lorsque tout les présents ont voté. Le système est informatisé avec impression du bulletin de vote qui est ensuite déposé dans l’urne. Il est donc facile de vérifier qu’il y a adéquation entre le nombre de votants et le nombre de bulletins déposés dans l’urne. Ce système est considéré par diverses instances internationales comme très sur. Il est donc particulièrement inquiétant que la droite refuse de s’engager à respecter les résultats et ait déjà appeler ses partisans à descendre dans la rue dès 16 heures et ce alors que les bureaux ne ferment qu’à 18 heures. Pourtant ces représentants siègent à la commission électorale et seront présents dans tous les bureaux de vote ainsi que de nombreux observateurs internationaux venus de tous les pays et de toutes les forces politiques. La CNE (commission nationale électorale) est chargée de vérifier le respect du déroulement des élections dont la partie financière puisque la loi oblige à une transparence totale. De fait, l’opposition semble attirer par une stratégie de la tension en annonçant que si les résultats ne lui conviennent pas, elle ne les reconnaîtra pas : déclaration d’un dirigeant du principal parti de droite qui soutient Capriles. Ceci est par ailleurs repris par la droite à l’échelle internationale (exemple le journal ABC d’Espagne). Leur volonté est de délégitimer Hugo Chavez à défaut de pouvoir le battre démocratiquement. Nous pouvons donc nous attendre à ce que lundi en France les médias prennent le relais.
Je ne regrette donc pas d’être ici car cela me permet de voir de visu ce qu’il en est. Mon but n’est pas de dire que tout est parfait au Venezuela (mais quel pays l’est?), de dire que je suis d’accord à 100 % avec Hugo Chavez (bien sûr que non à commencer par ses relations avec l’Iran) mais de discuter sur ce qui se passe réellement et non sur des mensonges qu’on nous assène régulièrement en Europe.
Source : Le blog de Martine Billard
4 octobre 2012 | Classé Dans
National
La droite se réjouit d’avoir pu imposer ce traité malgré ses défaites aux élections présidentielle et législatives.
3 octobre 2012 | Classé Dans
National
La droite se réjouit d’avoir pu imposer ce traité malgré ses défaites aux élections présidentielle et législatives.
3 octobre 2012 | Classé Dans
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