Rencontre Parti de Gauche – NPA

Le Parti de Gauche ayant répondu favorablement aux propositions de rencontre du NPA dans sa lettre ouverte intitulée « week-end de révolte de la gauche », la rencontre aura lieu lundi 17 février.

La délégation du NPA sera conduite par Olivier Besancenot, la délégation du PG est composée de Jean-Luc Mélenchon, Martine Billard, Eric Coquerel, Alexis Corbière, Delphine Beauvois.

« Globalisons les luttes, globalisons l’espérance »

Déclaration des organisations françaises présentes au VIème congrès du Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST)

Réunis à l’occasion du VIème Congrès national du MST, du 10 au 14 février 2014, paysans et travailleurs appellent à lutter et construire une réforme agraire populaire.

D’Amérique latine et de tous les continents, organisations politiques, syndicales et mouvements sociaux portent l’exigence de nouvelles avancées sociales, économiques et environnementales favorables aux peuples. Avec le MST, les délégués s’engagent en faveur d’un monde de paix et de progrès social, en rupture avec le capitalisme.

La délégation française présente à ce Congrès apporte son salut le plus fraternel au MST. Elle a participé, ce mercredi 13 février, à la marche nationale pour la réforme agraire populaire. Forts de notre diversité, nous portons l’exigence du droit à la souveraineté alimentaire, qui suppose de conquérir une alimentation de qualité, relocalisée, accessible à tous, libérée de l’emprise des marchés financiers et en faveur de l’agroécologie.

Le combat émancipateur du MST est nôtre. Il incarne une alternative concrète face au modèle de l’agrobusiness. Nos organisations invitent à amplifier les luttes, construire des coopérations visant à la conquête des droits fondamentaux humains, celui de vivre en bonne santé, de disposer d’une alimentation saine et d’accéder à l’éducation.

Brasilia, le 14 février 2014

La délégation :

Quand Danielle Simmonet fait sortir de ses gonds Pierre Gattaz

Ce vendredi 14 février, la fondation Emmaus a présenté son programme de lutte contre la grande exclusion. A cette occasion, les candidats à la municipale étaient invités à présenter leurs propositions. Danielle Simonnet, Anne Hidalgo, Charle Beigbeider, Christophe Najdovski étaient donc assis au premier rang de l’assistance. Mais avant leur intervention, ce sont Pierre Gattaz, président du Medef et Louis Gallois, ancien patron d’EADS et actuel président de la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (FNARS), qui étaient invités à s’exprimer sur la grande précarité. Le premier, à peine rentré de son voyage aux Etats-Unis avec le président Hollande (son nouvel ami après N. Sarkozy) a engagé le MEDEF à généraliser l’engagement des grandes entreprises dans le “charity business”. Non sans cynisme, il a même salué le “service après vente” réalisé par Emmaus auprès des personnes en réinsertion dans ces entreprises… Le second a invité les associations à s’associer au pacte de responsabilité !!!

 A leur suite, les candidats se sont succédés, par ordre alphabétique, pour présenter leur propositions… Sauf NKM, qui n’a pas daigné apparaître chez Emmaüs… Beigbeder a été la hauteur de ce qu’on attend de la droite caritative ; Hidalgo et Najdovski ont déroulé les notes consensuelles qu’ils avaient préparé sur  la nécessité de lutter contre la grande précarité et les efforts déjà effectués par la ville. Bref, aucune fausse note… La beau consensus bienpensant.

Quand Danielle Simonnet monte sur l’estrade. Un journaliste de France Bleu tweete :

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“C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches”. C’est par une citation de Victor Hugo que la candidate du Front de gauche a commencé par rappeler les causes de la grande précarité, avant de souligner que l’an dernier les 300 familles les plus riches avaient augmenté leur revenu de 25%. Puis de lancer : “Monsieur Gattaz, vous êtes ici et vous parlez d’emploi mais vous ne représentez rien. Vous représentez 8% du patronat !”. C’en était trop pour le patron du Medef qui s’est levé de sa chaise pour se réfugier sur un côté de la salle avec son équipe. Entré comme invité d’honneur à Emmaüs, il est reparti par la petite porte… et rouge de colère !

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Danielle Simonnet a dénoncé les politiques d’austérité et de soumission à la finance qui aggravent la précarité et l’exclusion, et réduisent les moyens alloués aux politiques de solidarité. Après avoir déroulé les propositions du Front de gauche pour lutter contre la précarité et l’exclusion et garantir l’accès aux droits de toutes et tous, elle a été félicitée par des salariés et bénévoles d’Emmaüs.

 En ce jour de Saint Valentin, pour le Front de gauche, pas de déclaration d’amour au MEDEF ! 

Soutien à l’observatoire du nucléaire!

Nous avons pris connaissance récemment, par un communiqué de l’Observatoire du Nucléaire, de sa condamnation par le Tribunal de Grande Instance de Paris à plusieurs milliers d’euro dans le procès intenté par Areva pour diffamation. Ces quelques milliers d’euro menacent gravement l’avenir de la structure dirigée par Stéphane Lhomme qui joue un rôle clef dans l’information et le dé-tricotage des mensonges de l’industrie nucléaire et de ses vassaux gouvernementaux.
L’observatoire du nucléaire faisait état d’un don de plusieurs milliers d’euro de Areva à l’état du Niger, ce qui lui a valu cette assignation en justice. C’est une grave atteinte à la liberté d’expression, à la liberté de critiquer l’industrie nucléaire dans ce pays.
Cela se déroule au moment même où la loi sur la transition énergétique poursuit sa descente aux enfers face aux grandes manœuvres de l’Elysée. Nous avions déjà alerté sur cette question. Voilà qui est clairement affirmé aujourd’hui : le passage à 50% de production d’origine nucléaire en France se fera par la fermeture de centrales…et la construction de nouveaux EPR !
Voilà à quoi va servir l’argent de la transition énergétique. Les grandes manoeuvres de l’Elysée ont commencé. Une autre question se pose. Combien de temps EELV fera semblant de considérer tout cela comme acceptable ?

Déchets radioactifs • Non à l’enfouissement

Du débat public sur CiGéo à la loi de transition énergétique : c’est toujours non à l’enfouissement.

Le Parti de Gauche prend acte des conclusions du débat public sur le projet CiGéo (Centre industriel d’enfouissement Géologique des déchets radioactifs, en projet à Bure) rendues ce 12 février par la CNDP (Commission Nationale du Débat Public).

Ces conclusions légitiment les critiques formulées depuis longtemps envers l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) : un calendrier trop rapide dans le passage du stade de laboratoire de recherche à celui de l’enfouissement effectif par exploitation industrielle et un fonctionnement antidémocratique.

L’Andra doit suivre ces conclusions et repousser la phase industrielle de CiGéo ! Mais au delà : le combat doit se poursuivre car l’abandon définitif de l’enfouissement n’est toujours pas au programme. La proposition de la CPDP de mettre en place une phase additionnelle d’expérimentation de CiGéo « en conditions réelles » n’est pas satisfaisante, tant la solution de l’enfouissement des déchets nucléaires a déjà fait preuve de son absurdité technologique et économique.

La loi de 2006 sur la gestion des déchets radioactifs doit évoluer. Au lieu d’acter la poursuite du nucléaire et l’entérinement probable de l’enfouissement géologique des déchets nucléaires, la future loi de programmation de la transition énergétique devrait opter pour un véritable scénario de transition énergétique par la sortie du nucléaire et le renforcement des sites de stockage en surface et sub-surface, solution aujourd’hui utilisée pour gérer les déchets produits par l’industrie électronucléaire.

La Région Ile-de-France demande l’arrêt des négociations du grand marché transatlantique

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A l’initiative du groupe Front de Gauche Parti de Gauche et Alternatifs, la Région Ile-de-France vient de se prononcer pour l’arrêt des négociations opaques du grand marché transatlantique.

Après avoir rejeté une motion de dernière minute du groupe PS visant à empêcher ce débat, les élus franciliens du Front de Gauche et d’Europe-Ecologie-Les-Verts ont affirmé leur opposition à ce projet. Ensemble nous avons refusé cet accord qui menace nos droits sociaux, écologiques et démocratiques et exigé une information complète des citoyens.

C’est un désaveu pour tous ceux qui ont choisi de négocier dans le dos des citoyens : la Commission européenne mais aussi le président Hollande qui vient de déclarer qu’il fallait « aller vite » ssur ce dossier pour empêcher que le peuple ne s’en saisisse.

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Hommage à notre camarade Cécile Hallé

on_lache_rien.jpg Nous avons appris le décès de notre camarade Cécile Hallé, survenu fin janvier, début février, à Berlin, où elle s’était retirée pour finir ses jours avec le plus de dignité possible.

Cécile Hallé était la mère de Christophe Schimmel, notre co­-secrétaire du Comité de Figeac. Elle était aussi l’amie de Marlène Noygues, notre autre co-secrétaire, ainsi que d’autres camarades l’ayant bien connue sur le secteur de Figeac. Elle est partie après une longue maladie qu’elle aura combattue fort longtemps.

Cécile était une photographe de talent, réalisant des photos pour l’Ecole des Beaux Arts de Paris. Et elle avait beaucoup donné d’elle­ même pour la cause de la transformation sociale de la société pendant la période notamment qui a suivi les évènements de mai 1968, mettant son grand appartement de la rue de Rennes, à Paris, à disposition des militants de « la Gauche Prolétarienne ».

Elle y accueillait les intellectuels « gauchistes » (comme on les appelait à l’époque) comme Jean-­Paul Sartre. L’écrivain et philosophe Maurice Clavel dira d’elle : « Cette compagne de la première heure nous a sacrifié son job, ses jours, ses nuits, sa santé et, je le crains bien, sa maison ».

Adhérente au PG dans le Lot, elle était une figure du comité de Figeac. Elle était toujours à l’écoute des autres. Nous nous rappelons son investissement dans le démarrage du journal « Lot en Action ». Elle faisait seule une partie de la distribution …courageuse elle l’était. Des souvenirs de manifs où nous nous demandions comment c’était possible que Cécile, avec la fatigue que l’on sentait en elle, soit encore dans la rue. Elle n’a jamais renoncé à ses convictions qui lui ont rendu la vie plus difficile. Elle ne s’en plaignait jamais.

Cécile a donné toute sa force et son énergie à soutenir des actions concrètes, moralement et physiquement. Malgré son grand âge et sa maladie, elle servait les causes locales, de la distribution de tracts active jusqu’aux nuits sous la tente dans la cour de l’hôpital en 2012 avec le personnel gréviste des semaines durant.

Elle aimait parler avec les gens, elle aimait affirmer ses convictions. Cécile avait l’écoute envers ceux qui souffrent, croire en l’humain était chez elle naturel, de part la richesse de ses combats elle savait redonner l’espoir quand la résignation prenait le dessus. Elle avait atteint une sagesse sereine et douce et la plénitude du don.

Pour toi Cécile, soit tranquille, on lâche rien.

Le comité de Figeac et le PG46

Nouvelle attaque du statut d’intermittent par le MEDEF

Tout à son obsession de supprimer le statut des intermittents du spectacle, le MEDEF s’attaque encore, sous l’hypocrite argument « d’équité », au régime d’indemnisation chômage qui est un des rouages essentiels de ce que l’on appelle l’exception culturelle française.
Rappelons que le régime des intermittents a pour but de prendre en compte le mode de fonctionnement du secteur du spectacle où l’emploi précaire est la règle. L’indemnisation des intermittents est régie par des règles spécifiques regroupées dans les annexes 8 (ouvriers et techniciens) et 10 (artistes) de la convention d’assurance chômage. C’est sur ces annexes que s’acharne le MEDEF rajoutant de la précarité à la précarité mettant une fois de plus ce gouvernement dans la position de choisir entre une politique sociale et une politique ultra libérale.
Lundi 10 février Danielle Simonnet candidate Front de Gauche à la mairie de Paris était aux côtés des artistes, salariés de la culture qui répondaient à l’appel unitaire de la marche de la culture à Paris, un appel suivi dans toutes les grandes villes de France.
Plus le gouvernement cède au Medef et plus le Medef exige. Que sont devenues les promesses en faveur d’un maintien des règles d’indemnisation spécifique au secteur de Madame Filipetti et de Monsieur Sapin au Festival d’Avignon ?
Le gouvernement prépare t’il déjà une énième capitulation ?
Le parti de Gauche apporte tout son soutien et sa solidarité aux intermittents occupant jeudi 13 février le hall du ministère de la culture pour défendre la survie des artistes, ouvriers et techniciens du spectacle.

Chaibi Leila

leila_chaibi_blog.png http://leilachaibi.fr

Incendie dans un bidonville de Bobigny: un drame inacceptable

Une fois de plus un incendie a détruit un bidonville abritant plus de 200 personnes, dont de nombreux enfants. Une fois de plus un enfant a trouvé la mort dans des circonstances dramatiques. Cet événement inacceptable vient s’ajouter à une liste déjà trop longue. En 2013, 22 incendies se sont déclarés dans des campements de fortune. Plusieurs personnes, dont des enfants, ont péri dans ces sinistres.

Jusqu’à présent, le gouvernement en place a mené une politique d’exclusion, à caractère discriminatoire, à l’encontre des familles vivant dans les bidonvilles au motif fallacieux que ces personnes n’avaient pas le désir de s’intégrer.

Principal responsable de cette campagne odieuse, Monsieur le ministre de l’Intérieur a menti et continue de proférer des mensonges infondés. Les familles reléguées dans les bidonvilles aspirent à vivre normalement et à s’intégrer dans notre pays.

Aussi, le Parti de Gauche réaffirme son soutien aux familles et exige que les moyens nécessaires soient mobilisés, notamment en matière d’habitat, d’accès aux soins et à la scolarisation des enfants, afin de soutenir les projets d’intégration sociale de ces personnes.

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