Sondage CSA/L’Humanité – 72 % des Français veulent un référundum

Selon notre sondage CSA-L’Humanité, une très large majorité de l’opinion publique souhaite être consultée sur le traité qui imposerait la règle d’or budgétaire à la France. Une question qui fut également longuement débattue lors des « Estivales citoyennes » qui ont eu lieu de week-end. L’éditorial de Patrick Apel-Muller, Sous le manteau pourpre… 

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Les résultats de notre sondage CSA sont sans appel. Soixante-douze pour cent des Français souhaitent qu’un référendum soit organisé pour ratifier le traité européen qui instaure 
à l’échelle du continent la règle d’or chère à Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle sont les plus nombreux à le souhaiter, mais c’est également le cas 
des deux tiers des électeurs socialistes qui ont en mémoire 
le onzième des soixante engagements de François Hollande qui prévoyait la renégociation du traité. Pour l’heure, rien de consistant n’a été obtenu et c’est toujours sous la toise des marchés financiers qu’il s’agit de courber les peuples du continent, de les enfermer dans une austérité à perpétuité. « Les privilégiés égoïstes, écrivait Jaurès, veulent jeter sur leurs privilèges le manteau pourpre » de la raison 
et de la vertu. C’est tout le contraire en la circonstance : 
les milieux dirigeants allient l’injustice à l’inefficacité qui conduit à la récession et même à des reculs de civilisation, comme en témoigne le cortège de souffrances qui emporte 
la Grèce. Alors qu’il faudrait l’en libérer, François Hollande a souhaité, à la fin de la semaine, que ce pays s’y conforme docilement. Comment l’Europe pourrait-elle survivre longtemps à une loi si inhumaine ?

On comprend mieux pourquoi les partisans 
de cette règle d’or et de cette poigne de fer 
(les sarkozystes, réunis vendredi à Nice) ou ceux qui ne se sentent pas le courage de les combattre (une bonne partie des dirigeants socialistes réunis à La Rochelle) préféreraient ne pas être obligés à un débat public qui dévoilerait les dangers de ce traité. Faut-il pour autant se prêter à une violation de la souveraineté populaire en écartant 
le peuple de ce débat ? Faut-il commettre cette sorte de coup d’État à froid qui entraverait les possibilités de réformes progressistes à l’avenir ? L’opinion sent bien que cette volonté de ratifier ce texte en se passant de son consentement cache de troubles desseins. C’est pourquoi elle veut être consultée.

Jean-Marc Ayrault sent ce trouble et a voulu, ce week-end, imposer une discipline de fer à sa majorité gouvernementale. En effet, une grande partie des militants d’EELV est hostile à l’imposition d’un tel traité et le malaise court parmi les militants socialistes. Récemment, seize députés PS ont demandé au président de « peser davantage sur le débat européen ». Le premier ministre 
a agité, comme à chaque échéance européenne, la menace d’une extinction du projet européen, d’une « très grave faute politique, voire morale », et d’un affaiblissement de la France. C’est au contraire l’irrésolution, la recherche d’un compromis à n’importe quel prix, la peur d’affronter le mur d’argent qui rendent inaudible la parole de nos gouvernants. De quelle formidable autorité serait investi François Hollande s’il se rendait à Bruxelles ou à Berlin fort du vote d’une majorité de Français blackboulant 
la perspective d’une austérité à perpétuité ! Le référendum sur ce sujet ne serait pas une entrave mais un formidable tremplin pour qu’à l’échelle du continent la règle deviennent « l’humain d’abord » plutôt que les dividendes, pour garder une raison d’être à la gauche européenne.

Les partisans du Front de gauche, qui tenait
le week-end dernier son université d’été à Grenoble, vont se consacrer à faire prévaloir cette exigence 
d’une consultation du peuple. La Fête de l’Humanité 
sera la caisse de résonance géante de ces débats. 
Rendez-vous donc à la mi-septembre.

L’opinion sent bien que la volonté de ratifier ce texte en se passant de son consentement cache de troubles desseins.

http://www.humanite.fr/monde/ce-lundi-dans-lhumanite-72-des-francais-veulent-un-referundum-502791

 

Remue-Méninges – L’écologie dans la reconversion industrielle

Compte-rendu de l’atelier « L’écologie dans la reconversion industrielle » des Remue-méninges.

« L’écologie, c’est pour les bobos », « L’écologie, c’est pas pour les ouvriers ». Voilà certains poncifs auxquels s’attaque frontalement l’un des premiers ateliers des estivales citoyennes du Front de Gauche.

Dans un amphi bondé, sous la conduite de Laurence Sauvage, animatrice du Front des luttes, François Ruffin, responsable du journal Fakir, et Sylvère Chouraqui, syndicaliste Arkhema ont développé la place que l’écologie doit prendre plus spécifiquement dans la reconversion industrielle du pays.

Le thème du débat percute de plein fouet l’actualité. En effet, depuis le 22 aout, les ressources naturelles que la Terre peut produire en un an ont été épuisées. Nous vivons donc à crédit sur le dos des générations futures et en menaçant l’écosystème permettant la vie humaine. Face à la folie du capitalisme et de son corollaire productiviste, le Front de Gauche développe l’idée de la planification écologique et de la « règle verte », en mettant en avant les projets alternatifs qui permettraient de maintenir la production sur site.

François Ruffin revient sur le dossier Doux qui apparaît comme un cas type. Il rappelle les terribles conditions de travail dans ses usines qui rappellent le 19ème siècle. Et pourtant ils se battent pour garder leur travail car c’est le seul qu’il puisse avoir. La seule solution proposée c’est la continuation. D’autant plus qu’en remontant la filière jusqu’aux aviculteurs, il apparaît qu’ils sont fortement attachés au modèle qui leur a permit de s’adapter au système néo libéral de l’agriculture. Ils affirment même la nécessité de renforcer la concentration des élevages sur le modèle allemand promu par de nombreux think tank, alors que l’aviculture est également frappée par le libre échange.

Il conclu en affirmant que la bataille Doux est une métaphore de la crise : au lieu de changer de système on va plus loin dans la folie.

Sylvère Chouraqui expose la bataille que les salariés ont menée pour faire face à la cession de tout un secteur de l’entreprise. Les caractéristiques de l’industrie du chlore empêchent la reprise de l’entreprise sous forme de coopérative et pour sauver des emplois, seule la nationalisation serait la solution. De plus, les dix sites de productions menacés sont fortement pollués et s’ils devaient s’arrêter nécessiteraient un important travail de dépollution. Les salariés ont développé un plan d’évolution des entreprises pour lutter contre les délocalisations dans des pays aux normes sociales et environnementales plus souples. Pour assurer qu’une usine de PVC soit propre, il est indispensable d’investir, ce à quoi les patrons ne sont pas prêts.

Suite à ces interventions, un riche débat avec la salle s’engage pour développer des exemples concrets.

Face à l’incurie des capitalistes, c’est la mobilisation de toutes et tous, ainsi que la force de la loi, qui permettront de mettre en œuvre la planification écologique.

Front de Gauche – Les Estivales citoyennes ont commencé

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Les Estivales citoyennes du Front de Gauche ont débuté ce matin à Saint-Martin d’Hères, près de Grenoble.

3000 participants sont attendus lors de ces deux jours qui marquent la rentrée politique du Front de Gauche.

Plus de 200 intervenants, français et étrangers, animeront une soixantaine d’atelier (cf programme en pièce jointe).

Les temps forts des Estivales :

Samedi 25 août – 18h : Meeting européen

Avec notamment Maité Mola, vice-présidente du PGE, Izquierda unida (Espagne), Paolo Ferro, Rifondazione comunista (Italie), Marisa Matias, Bloco de Esquerda (Portugal), Thomas Nord, Die Linke (Espagne) et Francis Wurtz.

Dimanche 26 août, de 11h à 13h : Meeting du Front de Gauche sur la rentrée politique et sociale.

Avec les représentants des différentes composantes du Front de Gauche :

– Myriam Martin (Gauche Anticapitaliste)

– Christian Pierrel (PCOF)

– Evelyne Sire-Marin (non encartés)

– Stéphanie Treillet (Convergences et Alternative)

– Clémentine Autain (FASE)

– Christian Picquet (Gauche Unitaire)

– Martine Billard (Parti de Gauche)

– Pierre Laurent (PCF)

Le meeting sera conclu par Jean-Luc Mélenchon.

Roms : une embrouille gouvernementale de plus !

Roms

Doit-on se réjouir des mesures annoncées le 22 août dernier à l’issue de la réunion de travail consacrée aux Roms ? La lecture du communiqué de presse diffusé par les services du premier ministre appelle à beaucoup de réserves.

Une seule disposition est indiquée avec certitude : les décisions de justice afférentes aux démantèlements des campements illicites continueront d’être appliquées.

Pour le reste, le flou persiste, tant sur les mesures à prendre en matière d’insertion par l’emploi, d’hébergement et de logement et de dispositifs sociaux et sanitaires, que sur le calendrier.

Aucune mesure d’immédiateté ou de court terme pour ramener les conditions de vie des Roms dans le droit commun. La préférence semble être aux dispositifs de discriminations positives, alors qu’ils sont citoyens européens. Comment croire qu’une simple suppression de la taxe versée par l’employeur à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) ou que l’élargissement éventuel de la liste des métiers ouverts aux ressortissants roumains et bulgares pourraient favoriser leur insertion par l’emploi ?

De plus, un gouvernement réellement préoccupé du bien être des Roms aurait, également, retenu l’application immédiate, pleine et entière des articles L 345-2-2 et L 345-2-3 du Code de l’action sociale et des familles. En effet, « toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence » afin de « pouvoir y bénéficier d’un accompagnement personnalisé et y demeurer … jusqu’à ce qu’une orientation lui soit proposée », c’est à dire « vers une structure d’hébergement stable notamment ou vers un logement, adaptés à sa situation ».

Ainsi, ces familles auraient pu quitter, en toute sérénité, les sordides bidonvilles qu’elles occupent pour intégrer des hébergements d’urgence, proposant non seulement le gîte, dans des conditions respectueuses de la dignité humaine, mais aussi des aides de premières nécessité et un accompagnement médico-social approprié dans l’attente d’une proposition d’habitat durable et adapté. Complété par une levée rapide des restrictions d’accès à l’emploi en vigueur, ce programme pourrait contribuer à une amélioration certaine des conditions de vie de ces populations et faciliter l’intégration sociale des adultes et des enfants concernés.

Aussi, le Parti de Gauche exige que les droits sociaux en vigueur soient strictement appliqués et que des mesures claires, précises et respectueuses de la dignité humaine soient définies afin de concourir à l’intégration sociale et au bien être des populations Roms.

Remue-Méninges – Une Grande première

LogoestivalesGrande première : cette année le domaine universitaire de Grenoble à Saint Martin d’Hères accueille non seulement le Remue méninges du Parti de gauche (24-25 août) mais aussi une université d’été, les Estivales citoyennes, co-organisée par les organisations membres du Front de gauche les 26 et 27 août. Un évènement difficilement imaginable il y a peu encore. Mais, il y a eu la Présidentielle. Le vote de 4 millions de Français en faveur d’un homme, Jean-Luc Mélenchon, candidat d’un rassemblement, le Front de gauche, autour d’un programme alternatif au libéralisme et à la sociale démocratie, l’Humain d’Abord. Un programme toujours valable trois mois après les élections, présidentielle et législatives.

 

Dès jeudi soir, Marine Billard et Jean-Luc Mélenchon, co-présidents du Parti de gauche pouvaient se féliciter du succès de ces deux événement au vu des chiffres : Près de 3000 participants inscrits pour ces 4 journées, près de 180 intervenants et une centaine d’ateliers dont les thèmes rappellent l’engagement du Parti de gauche, mais aussi du Front de gauche, pour l’écologie, les luttes sociales, la démocratie et le féminisme.

Voir le programme du Remue méninges et là celui des Estivales.

Articles :

Martine Billard :

Photos :

Remue Méninges – Ayrault interpellé

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Jean-Luc Mélenchon a invité plusieurs représentants de luttes politiques et sociales à interpeller le premier ministre lors de son meeting de rentrée à Grenoble.

Gabriel Amard tout d’abord, président de la Communauté d’agglomération des Lacs de l’Essonne, victime d’une campagne de déstabilisation menée par SUEZ suite à la création d’une régie publique de l’eau à Viry-Chatillon. Cette campagne a été commanditée au cabinet Vae Solis, à l’époque dirigé par l’actuel chef de cabinet de Stéphane Le Fol. Gabriel Amard, qui a porté plainte pour trafic d’influence, demande que la législation sanctionnant ces méthodes soit renforcée.

Elodie Groutsche, syndicaliste, a rappelé le long combat des FRALIB, qui réclament aujourd’hui de pouvoir récupérer la marque Elephant en obligeant Unilever à leur céder. Plus largement, elle a demandé à ce qu’une loi soit votée pour permettre la réquisition d’une marque lorsqu’elle est en soi associée au patrimoine français.

Enfin, le syndicaliste Franck Perrin, au nom des salariés de THALES, a demandé à ce que l’Etat, actionnaire de l’entreprise à 41 %, fasse immédiatement stopper la cession du groupe.

Lors de ce meeting, Jean-Luc Mélenchon s’est également entretenu en direct avec Julian Assange, qui demande à la France d’intervenir pour que soit respecté son droit d’asile diplomatique accordé par l’Equateur.

Remue-Méninges – Assange intervient au meeting de Jean-Luc Mélenchon

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Julian Assange, fondateur de Wikileaks, est intervenu depuis Londres, via Skype, dans le meeting de Jean-Luc Mélenchon à Grenoble.

Il a interpellé le gouvernement français pour qu’il pèse afin que soit respecté le droit d’asile qui lui a été accordé. Il a parlé de la France comme de son dernier espoir en Europe.

Il a salué le mouvement de soutien à sa cause en France et a rappelé que cela fait 2 ans et demi que le système empêche, par le blocage des comptes bancaires de Wikileaks, toute aide financière. Il a dénoncé l’utilisation des nouvelles techiques pour censurer et bloquer la liberté d’expression.

Où est le changement ? – 100 jours après…

En campagne, François Hollande a peu promis. Il avait néanmoins promis une chose. Le changement. Il s’était même fixé une échéance. Maintenant ! 

Ouestlechangement

On peut donc évaluer dès aujourd’hui ses premiers pas. Non dans l’espoir d’y retrouver la réalisation des propositions du Front de Gauche puisque François Hollande ne les partageait pas. Non pour regretter l’abandon de tel ou tel engagement du candidat élu, puisque nous ne les partagions généralement pas davantage. Mais simplement pour regarder là où il y a eu changement et là où il y a continuité avec l’action de Nicolas Sarkozy. 

C’est l’objet de ce livre, paru 100 jours exactement après la prise de fonction de François Hollande.

Le secteur « études & arguments » se compose de militants chargés de suivre l’actualité et de produire des argumentaires pour le Parti de Gauche. Il est coordonné par Laurent Maffeïs et Matthias Tavel. Il est rattaché à François Delapierre, secrétaire national en charge de la Bataille idéologique et du programme.


ISBN : 978-2-36488-035-1 128 pages
Ft : 12 x 17 cm
Prix public : 5 e

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23 août 1996 / 23 août 2012 – 16éme anniversaire du coup de hache contre la porte de l’église St Bernard à Paris

Manifestation unitaire :

le samedi 1er septembre 2012 à 14h30,

République, église St Bernard

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Le 23 août 1996, 300 personnes, des femmes, des hommes et des enfants, « sans papiers », étaient délogés de l’église Saint Bernard à Paris, à coups de hache et de gaz lacrymogènes. 
En réaction, 30 000 manifestants défilent pour dénoncer la politique du gouvernement et les lois Pasqua.

Grâce à cette mobilisation, une vague de régularisation a eu lieu sous le ministère Chevénement.

Mais le problème est resté entier. Les « sans-papiers » ont continué d’être surexploités par un patronat intéressé à pousser toujours plus loin la déréglementation du marché du travail. Et, qui par cette « mise en concurrence de tous contre tous », cherche à tirer les conditions de travail et de salaire de l’ensemble des salariés du pays vers le bas. Cela avec la complaisance des gouvernements qui se sont succédés.

Parallèlement dans la dernière période, la politique dite de « lutte contre l’immigration irrégulière » s’est soldée par des lois de plus en plus restrictives, de véritables politiques de « chasse à l’étranger », avec des quotas d’expulsions toujours plus élevés.

En prime, les travailleurs migrants avec ou sans papiers ont été désignés comme « boucs émissaires » du fléau social qu’est le chômage. Et plus généralement les étrangers, comme responsables de l’insécurité, de la délinquance et des trafics de drogue.

Les « sans papiers », les travailleurs-euses sans papiers, avec les organisations syndicales, les associations de défense des droits humains et les collectifs ont résisté à la mise en œuvre de cette politique par des grèves massives, des occupations, des manifestations et des marches, etc.

La majorité des électeurs a sanctionné cette politique répressive de N.Sarkozy et de ses gouvernements comme sa reprise des discours qui étaient restés jusqu’ici l’apanage de l’extrême droite raciste et xénophobe.

Le combat continue !

A l’occasion du 16éme anniversaire du honteux coup de hache contre la porte de l’église Saint Bernard à Paris, nous, syndicats, associations et collectifs de sans papiers appelons à manifester partout dans l’unité le samedi 1er septembre 2012 pour :

La régularisation des sans papiers qui travaillent d’une façon ou d’une autre.

La fermeture des centres de rétention administrative (CRA).

L’arrêt des contrôles au faciès et des expulsions.

L’égalité de traitement entre Français-es et Etrangers-es dans les études comme au travail.

A l’initiative de :

ALIF, ALIFSI, CGT, CNSP, CSP 17, CSP 59, CSP 75 (Strasbourg/St Denis), CSP
92, Coordination 93, Droits devant.

Avec le soutien des premiers signataires suivants :

Collectifs: CSP (Angoulème), Comité soutien Ousmane BA de Creil, SP92…
Associations: ATTAC-France, ATMF, Autremonde, Femmes Egalité, FTCR, Intercapa
Solidarité, LDH, MRAP, Mouvement de la Paix, RESF, Réseau féministe « Rupture »,
Sortir du colonialisme, Sos Racisme… Syndicats: UNEF, FSU, Solidaires-Finances-
Publiques… Partis politiques: Alternative Libertaire, Europe Ecologie les Verts, FASE,
Parti communiste français, Parti communiste des ouvriers de France, Parti de gauche, UDB…

Mélenchon : "Si vous êtes si sûr de votre traité, pourquoi vous ne demandez pas son avis au peuple ?"

Jean-luc-melenchon

Sur le traité européen, l’austérité, Mélenchon est revenu ce matin ferme sur France Inter. Ferme dans sa volonté de réclamer un référendum. Ferme aussi dans sa conviction que, « les chaines de la servitudes vont exploser ». Peut être en Grèce, en Espagne ou en France.

Jean-Luc Mélenchon est également revenu sur les législatives et sa place par rapport au gouvernement social-libéral. « Nous ne sommes pas dans l’opposition, nous nous sommes autonome. Et l’étymologie d’autonome, c’est qui établit soi-même sa propre norme. Nous n’acceptons pas d’entrer dans le classement des autres. […] Et à l’Assemblée, sous la présidence d’André Chassaigne, nous avons un groupe qui est combattant, discipliné et très formé. »  

« Quand je les vois, je me dis qu’ils étaient moins prêts à gouverner que nous »

Jean-Luc Mélenchon déplore le manque d’action du gouvernement. « Nous avions dans nos sacs des dizaines de mesures à prendre immédiatement ». Pour mettre au pas la finance, proposer une alternative en Europe, comme pour sortir les roms de l’impasse. Autre critique de l’ancien candidat du Front de gauche : la multiplication des commissions, qui plus est entre soi. Et la commission de Lionel Jospin sur la modernisation de la vie publique, était au contraire une occasion de l’ouvrir à tous les français, qu’ils aient leur mot à dire sur l’avenir de la Vème République.

Dans la seconde partie de l’émission, Jean-Luc Mélenchon revient sur le score du Front de gauche et son avenir, les liens étroits avec le parti communiste. Il a assuré de son amitié sans faille avec Pierre Laurent, précisant qu’il y avait eu un léger malentendu lors des législatives. Il a aussi réaffirmé sa volonté de ne pas transformer le Front de gauche en un unique parti, pour laisser tous les courants exister et s’exprimer, que le courant soit clairement un consensus politique. « Nous avons besoin d’un parti communiste fort, fier et moderne. Il a également réaffirmé fermement son soutien aux salariés de Fralib.

« La France ne doit pas intervenir en Syrie »

« On laisse les Syriens gagner eux même leur révolution. On a fait la guerre en Irak et en Libye, regardez ce que ça a donné ! » Pour Mélenchon, c’est aux peuples de mener leur propre révolution. Les occidentaux chassent les tyrans, laissent des armes et après se lavent les mains, sans se préoccuper de ce qui peut bien arriver après. Les régions entières déstabilisées et des armes en circulation sans contrôle. Pour Jean-Luc Mélenchon, la première chose à faire c’est aller voir la Russie et la Chine et leur demander de fermement exiger le départ d’Assad. « Et si on doit intervenir quelque part, c’est juste pour s’assurer de la bonne marche des élections ».  

 

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