Gouvernement : – Toujours la chasse aux sans papiers

Le gouvernement après avoir organisé la chasse aux Roms pendant l’été ne trouve rien de plus urgent que de réformer la loi sur l’éloignement des étrangers sans papiers !

Le Parti de Gauche dénonce cette poursuite à peine voilée de la politique de chasse aux sans papiers !

Suite à  l’arrêt de la Cour de Cassation  du 5 juillet dernier, il n ’y a plus de  gardes à vue pour simple séjour irrégulier. Cette privation de liberté  ne servait qu’à permettre aux préfectures de préparer les mesures d’éloignement avant l’arrivée en centres de rétention. Depuis, le retour aux 4 heures pour vérifier l’identité ne satisferait pas les services de police.

Alors que le gouvernement souhaite réformer en urgence les textes pour créer un nouvelle procédure réservée aux étrangers sans papiers, le Parti de Gauche réaffirme que la priorité est d’établir au contraire un moratoire sur les expulsions, le temps qu’un grand débat soit organisé sur la nécessaire refonte du CESEDA et du code du travail pour mettre un terme au harcèlement des jeunes majeurs et des familles, et à la surexploitation des travailleurs sans droits parce que sans papiers.

Ils et elles vivent ici, grandissent, étudient, travaillent ici : ils et elles restent ici ! Egalité des droits !

TSCG – Jacques Généreux invité de "C dans l’air" sur France 5

Jacques Généreux, secrétaire national du Parti de Gauche à l’économie, était invité, le 25 septembre 2012, sur le plateau d’Yves Calvi pour débattre des actualités concernant le nouveau pacte budgétaire européen, face à Dominique Reynié (Fondation pour l’innovation politique, proche de l’UMP), Nathalie Saint-Cricq (responsable du service politique de France 2) et Jean-Dominique Giuliani (Fondation Robert-Schuman).

TSCG – Traité européen : les 5 mensonges d’Ayrault

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Afin de faire croire à une renégociation qui n’a jamais eu lieu, Jean-Marc Ayrault multiplie depuis la rentrée les mensonges au sujet du Traité budgétaire européen TSCG. Car c’est bien le texte signé le 2 mars 2012 par Nicolas Sarkozy qui va être soumis au vote de l’Assemblée nationale début octobre et du Sénat fin octobre.

1/ Mensonge sur la rénégociation du traité

Ayrault, le 26 août à l’université d’été PS de la Rochelle : « Les lignes ont profondément bougé. Les choses ont bougé parce que François Hollande a été élu président. »
=> Pas une ligne, ni une virgule du Traité TSCG n’a bougé depuis son adoption au sommet européen du 30 janvier 2012 puis sa signature par Sarkozy le 2 mars.

2/ Mensonge sur la taxe sur les transactions financières

Ayrault, le 26 août à l’université d’été PS de la Rochelle : « Nous avons obtenu la taxe sur les transactions financières grâce au vote du peuple français »
=> La taxe a été décidée en février 2012 sous l’impulsion de Merkel et Sarkozy, avec l’Italie, la Belgique, l’Autriche, l’Espagne, la Finlande, la Grèce et le Portugal. Elle a d’ailleurs été votée au Parlement européen le 23 mai 2012 bien avant le sommet européen de juin où François Hollande prétend l’avoir arrachée.
=> La taxe ne s’attaque pas à la spéculation puisqu’un taux réduit est prévu pour les produits dérivés, qui sont le principal instrument des spéculateurs.

3/ Mensonge sur la règle d’or

Ayrault sur France Inter le 2 septembre 2012 : « Il n’y a pas d’inscription dans le marbre, de cette obligation d’équilibre budgétaire ».

=> Jean-Marc Ayrault disait le contraire le 22 février 2012 sur son blog en dénonçant le « carcan budgétaire concocté par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel et qui étend l’austérité infligée à la Grèce à toute la zone euro« .

=> L’article 3 du traité interdit tout déficit structurel de plus de 0,5% de la richesse du pays : « la situation budgétaire des administrations publiques d’une partie contractante est en équilibre ou en excédent ; [cette] règle est considérée comme respectée si le solde structurel annuel des administrations publiques correspond à l’objectif à moyen terme spécifique à chaque pays, avec une limite inférieure de déficit structurel de 0,5% du produit intérieur brut.« 

4/ Mensonge sur la souveraineté du parlement

Ayrault sur France Inter le 2 septembre 2012 : « Le parlement garde sa souveraineté budgétaire ».

=> C’est faux car le traité prévoit :

5/ Mensonge sur le référendum

Ayrault affirme : « Nous refusons un référendum parce qu’il n’y a pas de transfert de souveraineté ».

=> Jean-Marc Ayrault défendait jusqu’ici la nécessité de consulter le peuple sur la poursuite de la construction européenne, qu’il y ait ou non des transferts de souveraineté. Jean-Marc Ayrault avait notamment défendu le 6 février 2008 lors de l’adoption du Traité de Lisbonne, une motion référendaire dont voici des extraits :

J.M. Ayrault et le référendum (vidéo)

Le blog de Gabriel Amard – Le Front anti-traité s’élargit

 

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Nous l’avions dit, la fracture dans la gauche se situe au niveau européen. Cela s’avère plus vrai que jamais. Si, lors de la campagne présidentielle, nous avions fait de la réorientation européenne une priorité, c’est parce que nous savions que sans une autre Europe, point de salut dans nos politiques économiques nationales. Et nous avions prévenu le Parti Socialiste que s’il s’entêtait, il se retrouverait isolé à gauche dans sa volonté de poursuivre la construction de l’Europe libérale.

Le récent positionnement d’Europe Ecologie Les Verts, refusant le Traité européen (ou Pacte budgétaire) en atteste. Leur Conseil national a voté très majoritairement le rejet de ce traité, sous prétexte qu’il devait être renégocié selon la promesse de campagne du candidat François Hollande, et qu’il ne l’a pas été. On est bien d’accord !

Le front anti-traité s’élargit. Des parlementaires écologistes, mais aussi socialistes s’apprêtent à voter contre. Graver dans le marbre les politiques d’austérité ne peut satisfaire personne à gauche. A ce propos, j’ai demandé, avec mon comité Front de gauche, à Eva Sas, la députée écologiste de ma circonscription en Essonne, de se positionner. Vous pouvez retrouver la lettre ici

J’ai lu dans Le Parisien que les parlementaires de ce parti étaient divisés quant à leur vote, alors j’aimerais savoir si cette nouvelle essonnienne (sic) s’inscrit dans la tradition locale de la gauche. Pour mémoire, je rappelle que Julien Dray et Marie-Noëlle Lienemann, anciennement parlementaires socialistes essonniens, appelle à voter contre ce Pacte budgétaire. Et que l’actuel député , Président du Conseil général va voter « non » lui aussi. Bienvenue en Essonne, Eva !

Bref, une fois encore, au nom de la politique européenne, le gouvernement souhaite passer au-dessus du peuple français. Double déni de démocratie que voilà : les Français sont pour un référendum et contre le Traité, on n’en tient pas compte ; et on soumet les votes des budgets nationaux à une commission européenne composée de non-élus. Au lendemain du 220ème anniversaire de notre République, cela fait désordre. On tente d’effacer le peuple souverain. A se demander si c’est vraiment un hasard que seule une association ait décidée de fêter cet anniversaire. Notre République ne commémore même pas sa date de naissance !

Dimanche, nous avons une occasion de rappeler la force d’un peuple en mouvement. Nous avons l’occasion de rappeler que la vie démocratique et le débat républicain ne s’ouvrent pas qu’au moment des élections avant de se refermer lors de leur clôture. Lorsque d’importantes décisions doivent être prises, qui engagent l’avenir, qui engagent un abandon de souveraineté, le peuple doit être consulté. C’est l’essence même de l’esprit républicain. Bien sûr, la démocratie représentative existe. François Hollande aurait d’ailleurs pu se réclamer du mandat que lui a donné le peuple français pour renégocier le Traité, comme il s’y était engagé. Il ne l’a pas fait. « D’un point de vue juridique, c’est vrai, le Traité est le même » comme l’a déclaré récemment Jean-Marc Ayrault, le 1er Ministre, dans le journal Mediapart. Bon, un Traité c’est quoi si ce n’est un document juridique ? C’est le même !? Donc il n’a pas été renégocié depuis l’accord Sarkozy-Merkel. Donc Hollande a menti. Donc le peuple français a le droit, et même le devoir de s’inviter dans le débat puisqu’on l’en écarte.

Ça tombe bien, la manifestation aura lieu Place de la Nation !

Le blog de Gabriel Amard

 

PG du Gard – Midi Rouge 2012

 

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Ce 23 Septembre 2012, nous étions invités par le PCF Gard Rhodanien pour leur traditionnelle fête annuelle du midi rouge. Nous avons tous nos histoires individuelles et nos parcours différents qui nous ont amené à adhérer à des partis qui ont chacun leur particularité. Ce n’est pas nos différences et nos passés qui nous séparent. Nous avons fait le même constat et nous voulons aller dans la même direction. L’Outil qui fédère nos actions communes s’appelle le Front de Gauche. Et des Estivales de Grenoble à cette fête du midi rouge en passant par le premier septembre à Lezan, ce Front Rouge s’est remis en mouvement après deux mois de trêve régénérateurs.

 

Les élus de gauche de la circonscription sont invités par le PC. Ceux du PS ne peuvent faire l’économie d’une petite visite. Ils viennent saluer leurs alliés dans les majorités communales, départementales, régionales et une partie de leurs électeurs du second tour. Cette année, c’était aussi pour eux l’occasion de prendre le pouls après les magnifiques débuts du gouvernement socialiste (cherchez les mots intrus).

Nous avons donc eu une discussion avec le député de la circonscription Patrice PRAT. Michel TORTEY, secrétaire de la section PCF lui a confirmé que le compte n’y était pas, que même l’amnistie des syndicalistes poursuivis par l’ancien gouvernement (et qui ne coutait rien) n’avait pas été mise en œuvre. Nous l’avons questionné sur la position qu’il prendrait sur le TSCG (Traité Austéritaire). Il a répondu qu’il ne savait pas encore, que de toute façon même s’il était voté, il ne pourrait pas être appliqué (comme pour les 3% de déficit maxi du traité de Maastricht). Il a argué du fait qu’il y avait eu une évolution du traité et du pacte de croissance pour justifier la ratification demandée par François Hollande. Malgré notre demande, il ne nous a cité aucun exemple. Il a proposé de  rencontrer le Front de Gauche de façon régulière pour évoquer les sujets nationaux et locaux.

Nous sommes d’accords, Patrice Prat, mais sachez que nous ne mettrons pas nos convictions dans nos poches et que nous ferons des comptes-rendus publics de ces rencontres.

 Le site du PG du Gard

 

TSCG – L’Appel des 100 écologistes contre le traité austéritaire

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Pour nous, militant-e-s écologistes, la transition écologique et sociale ne peut en aucun cas passer par l’austérité et la réduction des acquis sociaux, pas plus que la répartition des richesses ne peut attendre une improbable et destructrice croissance du PIB. Il y a urgence !

Comment mener la transition écologique et parvenir à 60% de réduction des gaz à effet de serre en 2040 en se contentant de « réguler » le marché européen des quotas carbone, en poursuivant les grands projets inutiles et imposés, ou en laissant les choix d’intérêt général aux mains des multinationales de l’agro-business, de l’eau et de l’énergie ?

Une véritable politique d’écologie sociale a, au contraire, besoin d’une intervention publique déterminée et d’investissements forts, de services publics de l’eau, du rail et de l’énergie renforcés ! Or ces propositions deviendraient impossibles à mettre en œuvre dans le cadre du TSCG qui impose la limitation des dépenses publiques.

Or, ces dépenses, dès lors qu’elles sont réalisées au nom de l’intérêt général, devraient être considérées comme des investissements : parce que nous n’avons pas de planète de rechange, la « solidarité » avec les générations futures réside en réalité dans des investissements publics forts au service de la bifurcation écologique de la société.

La relocalisation de l’activité, la reconversion industrielle, le maintien des emplois et la création de nouveaux, le plus grand gisement de « redressement productif » enfin, passe aujourd’hui par la transition énergétique et la révolution écologique de notre société. Elle est incompatible avec l’austérité qu’implique le TSCG.

Pour toutes ces raisons, nous, militant-e-s écologistes, Appelons toutes celles et ceux qui comprennent l’extrême urgence de la transition écologique et sociale, à rejoindre la grande manifestation nationale du 30 septembre contre le TSCG à Paris Et appelons l’ensemble des parlementaires français à voter contre cette ratification.

Espagne – 40 000 manifestants demandent la démission de Rajoy

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Ce mardi 25 septembre, plus de 40 000 personnes ont répondu à l’appel de la plate forme « debout »  (« En Pie ») et de leur action « Encercle la Congrès » l(« Rodea el congreso »)  

L’histoire a commencé fin août : une plate-forme se monte autour d’un manifeste et d’une action « Occupe le Congrès le 25 Septembre ».
Le but :  « encercler le Congrès » des députés et demander la démission de Rajoy, l’ouverture d’un processus constituant, un audit de la dette, l’arrêt des coupes budgétaires et des contre-réformes…. (voir le manifeste à la fin) Peu à peu l’événement posté sur facebook voit son nombre de participants augmenter et la plate-forme trouve le soutien de plusieurs dizaines de collectifs.

Le gouvernement a alors tenté de criminaliser le mouvement (qui n’a pourtant eu de cesse de clamer son pacifisme) :
– lors de la manifestation du 15 septembre dernier à Madrid, réunissant plus d’un million d’espagnols, 4 personnes ont été arrêtées lorsqu’elles déployaient une banderole « Occupe le Congrès »
– il y a une semaine la police identifiait 8 personnes comme « organisateurs » de la manifestation, ils devront comparaître le 4 octobre prochain pour  « délit contre les Hautes organisations de la Nation en appelant à manifester devant la chambre »

– lors de la dernière assemblée organisationnelle du 25S, dimanche dernier, au Parc du Retiro à Madrid, la police a procédé au contrôle d’identité d’une quarantaine de personnes alors même que ce rassemblement avait été autorisé.
La secrétaire générale du PP, Maria Dolores de Cospedal va jusqu’à comparer l’action « Rodea el congreso » à celle du coup d’Etat manqué du 23F (coup d’Etat fasciste de Tejero qui a contribué à légitimer la monarchie et le roi Juan Carlos)

Derrière ces intimidations, se cache une vérité : le gouvernement a peur et prépare sa réplique répressive.

Dès lundi soir ce sont près de 1350 policiers qui sont chargés de sécuriser le Congrès :  27 groupes de 50 CRS pour faire de la chambre des députés un véritable bunker.

La criminalisation du mouvement par le gouvernement n’a pourtant pas opéré. Hier, plus de  40 000 personnes ont encerclé le congrès des députés à Madrid aux cris de « Rajoy, démission! » « Dehors! »

On pouvait voir de nombreuses pancartes « Non aux coupes budgétaires! » et des drapeaux républicains, sur la banderole qui ouvrait l’un des cortèges, écrit en gros: « Qué se vayan todos! »

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Quelques slogans : « Oui on peut! » « S’il n’y a pas de solution, il y aura révolution! » ou encore « Rajoy, lâche! La rue est en feu! ». Des slogans aussi contre les médias comme « Télévision! Manipulation! » et « Journalistes! Terroristes! ». D’ailleurs aucune des grandes chaînes de télé n’a consacré du temps à cet événement, au contraire elles oeuvrent à la désinformation annonçant des attaques policières en réponse à de la violence des manifestants, mais les images le prouvent, cela est faux.

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Les députés d’Izquierda Unida (IU) ont quitté l’assemblée pour rejoindre les manifestants en fin d’après-midi. Cayo Lara, le coordinateur général de IU avait d’ailleurs invité le gouvernement à ne pas voir cette manifestation comme « un problème d’ordre public » et de ne pas chercher à la stopper « par la répression » mais de plutôt analyser les causes qui poussent un peuple à « se déclarer insoumis face à des politiques qu’on lui imposent ».
La seule réponse du gouvernement a néanmoins été la répression.  Alors que la manifestation était encore autorisée, les manifestants ont dû faire face à de violentes charges policières. A partir de 21h, la police a procédé à la dispersion de la manifestation à coup de matraques, de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes. 

En écho, face à la police qui usait de la matraque, la foule criait : « On l’appelle démocratie et ce n’en est pas une! » slogan des indignés du 15 Mai 2011, ou encore en levant les mains « voilà nos armes! »

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Les heurts se sont poursuivis entre la police et les manifestants dans les rues adjacentes tard dans la nuit.
On compte une trentaine de blessés (4 policiers, une quinzaine de blessés ont du être emmenés dans des centres hospitaliers, un blessé souffre d’une lésion à la moelle épinière) et une vingtaine d’arrestations.

Quelques 1000 personnes étaient encore réunies Plaza Neptumo à minuit.

L’assemblée de Puerta del Sol, la coordination du 25S, appellent à revenir demain pour une nouvelle manifestation à 19h.

Des rassemblements de soutien ont eu lieu simultanément dans d’autres villes d’Espagne notamment à Barcelone.

C’est la première fois que les espagnols se donnent rendez-vous directement à la chambre des députés, comme ce fut le cas en Grèce et au Portugal et non plus seulement dans la rue.

Une nouvelle étape dans les luttes :  se retrouver là où se font les lois pour dire stop à l’austérité et réclamer la refondation du pacte citoyen!

Le Parti de Gauche soutient le mouvement et ses revendication. Il dénonce la répression brutale organisée par le gouvernement Rajoy.

La démocratie doit être rétablie. A bas l’austéritarisme, en Espagne et dans le reste de l’Europe!

 

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Le manifeste de la plate-forme « En pie »
« Nous sommes des personnes ordinaires, lassées de souffrir des conséquences d’un système conditionné et contraint par les marchés, système qui à tous les égards ne peut être soutenable et nous a rendu victimes d’une grande arnaque appelée « la crise ». Nous nous unissons pour rédiger ce manifeste et invitons tous les citoyens à se joindre à nos revendications.

Nous considérons que la situation a passé toutes les limites du tolérable, et pensons être victimes d’une attaque sans précédent du pouvoir économique qui utilise la crise comme prétexte pour ruiner nos vies. Les coupables sont ceux qui, avec la complicité de toutes les forces politiques représentées au parlement, ont constitué cette oligarchie intouchable qui manipule tous les pouvoirs de l’Etat pour maintenir ses privilèges et son enrichissement démesuré et illicite.

Aujourd’hui, il n’est plus possible d’occulter cette gigantesque fraude sociale, faite de trahison systématique des engagements électoraux et d’absence de sanction judiciaire pour les banquiers, les politiciens et les grands patrons coupables. Nous voyons à quel point la structure corrompue et immorale du pouvoir instaure des politiques mettant en péril nos droits et nos vies, et à quel point nous subissons une répression injustifiable quand nous demandons un changement.

Nous pensons que le problème est d’une telle envergure et que ces racines sont si profondes que la solution ne peut provenir de réformes basées sur le système politique actuel et c’est pourquoi nous exigeons :
La démission du gouvernement en place et du chef de l’Etat, ainsi que la dissolution de l’assemblée, du fait de leur trahison préméditée qui a conduit le pays et l’ensemble des citoyens au désastre.
L’ouverture d’un processus constituant démocratique, permettant de rédiger une nouvelle Constitution avec la participation de tous les citoyens, afin qu’elle leur appartienne, car nous ne reconnaissons aucun caractère démocratique au texte constitutionnel actuel, qui rédigé dans le dos des citoyens, consacre la domination des héritiers du franquisme et de ceux pactisant avec eux. Ce doit être le peuple qui détermine le modèle d’organisation social dans le lequel il veut vivre, et non l’inverse.
L’audit de la dette publique d’Espagne, avec un moratoire sur son paiement jusqu’à ce que soit déterminé clairement les parties de celle-ci qui n’ont pas à être payées par la nation car ayant servi des intérêts privés utilisant le pays pour ses propres fins et non pour celles de l’ensemble des citoyens. Nous exigeons également le procès de toutes les personnes suspectes de telles manoeuvres, et le fait que leurs biens soient engagés si elles étaient déclarées coupables.
La réforme de la loi électorale pour un nouveau processus électoral qui représente véritablement la volonté du peuple à chaque élection, ceci étant nécessaire pour faciliter le développement d’un processus constituant démocratique.
L’arrêt immédiat de toutes les coupes budgétaires et de toutes les réformes qui sontcontraires à l’état de bien-être car elles entrainent une restriction des droits et des libertés des citoyens : prises avec l’excuse de la crise, elles sont non seulement un désastre pour le pays, mais en plus elles ont été imposées en trahissant la volonté du peuple.
Une profonde réforme fiscale qui fasse payer le plus à ceux qui obtiennent le plus de bénéfice de la société. Nous exigeons également l’abrogation de l’amnistie fiscale décrétée par le gouvernement, dont l’injustice est une véritable tromperie aux citoyens honnêtes.
La suppression de tous les privilèges de ceux qui ont des charges politiques ou publiques, et la mise en place de mécanismes efficaces pour le contrôle de l’accomplissement de leurs fonctions.
L’arrêt immédiat de toutes les expulsions des logements, et la mise à disposition pour la population, au prix du logement social, des logements appartenant aux banques et aux caisses qui ont été aidées avec de l’argent public.
La création de nouveaux emplois dont la première condition soit la soutenabilité et dont la fin soit le développement de l’humanité. Ainsi, la gestion cohérente des emplois doit se faire de façon à ce que toute la population puisse travailler pour vivre et ne soit pas obligée à perdre sa vie à la gagner. Le fait que nous soyons obligés de travailler toujours plus est une énorme tromperie, soutenue par l’avarice des grands intérêts et contraire aux intérêts de la plupart des gens.

Pour toutes les raisons exposées ci-dessus, nous convoquons les citoyens le 25 septembre 2012 devant les portes de l’assemblée, pour une manifestation illimitée jusqu’à la démission du gouvernement et l’ouverture d’un processus constituant, en faisant appel à l’union de toutes les luttes pour une société plus juste.

¡Nous sommes la majorité, nous sommes le peuple, nous avons raison, et nous ne vous permettrons pas de passer!

Jean-Luc Mélenchon "C à vous" France 5

Le 24 septembre 2012, Jean-Luc Mélenchon répondait aux questions de Patrick Cohen dans l’émission « C à vous » sur France 5

Traité austéritaire – Tout connaître sur le traité

Vous pouvez trouver ici des documents sur le traité, des analyses et des déclarations expliquant notre « Non » au traité et l’exigence d’un référendum, ainsi que du matériel militant.

Texte de l’appel unitaire : Non à l’austérité permanente – Refusons le Pacte budgétaire, ouvrons le débat en Europe !

Ils auront tout dit

Le traité décortiqué

Ce qu’ils pensent du traité

Mobilisons-nous !

Le Parti de Gauche dénonce le renforcement du partenariat UE-Israël

Euroisrael

Le 18 Septembre 2012, la commission du commerce international au Parlement Européen a recommandé l’application du protocole ACAA, qui vise à assouplir les conditions d’accès au marché européen des produits industriels israéliens. Les négociations sur l’ACAA avaient pourtant été gelées depuis l’attaque de la flottille pour Gaza le 31 Mai 2010, attaque dont les responsables n’ont toujours pas été jugés par la justice israélienne.Cet accord doit encore être validé par le vote en plénière du Parlement Européen en Octobre prochain. 

Il faut savoir que depuis Juillet 2012, l’Union européenne a décidé de renforcer ses relations avec Israël dans plus de 60 domaines d’activité de coopération comme les transports, l’énergie, les douanes, la justice, la sécurité, les communications, le tourisme mais aussi Europol, l’Agence spatiale européenne.

Or pendant ce temps, le gouvernement d’extrême-droite de Benjamin Netanyahou continue la colonisation des territoires palestiniens et le blocus de Gaza, au mépris du droit international et surtout des accords signés avec l’Union Européenne qui devraient conditionner tout accord commercial. Comment les dirigeants de l’UE, et notamment les autorités françaises, peuvent-elles accepter de renier ainsi leurs propres principes et de se rendre donc directement complices de l’oppression du peuple palestinien?

A l’instar de ses partenaires du Front de Gauche et de la GUE/NGL, et conformément aux positions qu’il a toujours défendues, le Parti de Gauche condamne tout approfondissement des relations entre l’Union Européenne et Israël et demande le gel des accords existants tant que le gouvernement israélien continuera la colonisation de la Cisjordanie et le blocus de Gaza. 

Il soutient les manifestations pacifiques contre le vote de la commission parlementaire INTA qui ont eu lieu à Ramallah.

Il demande au gouvernement de François Hollande de refuser la mise en application de ces accords en l’état. 

Enfin, il demande au gouvernement français de relancer le processus d’admission de la Palestine comme État membre de l’ONU à part entière.

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