Elles, ils nous ont rejoint – Angélique Debruyne
Pendant 2 ans et demi, j’ai mené, avec mes collègues de Sodimédical, un combat sans fin pour maintenir l’emploi sur le site de Plancy l’Abbaye.
Malgré les 34 différents jugements, tous en notre faveur, la liquidation de Sodimédical a été prononcée il y a quelques semaines. Mais ce n’est pas pour autant que le combat doit s’arrêter. Ce n’est pas parce que nous sommes dorénavant au chômage qu’il faut abandonner la lutte. En mettant nos expériences en commun, ce que nous avons fait avec différentes entreprises en lutte pendant ces derniers mois, nous pouvons faire bouger les lignes.
Il y a des choses qui me révoltent. Tous ces licenciements abusifs pour juste remplir la poche des actionnaires, pour toujours plus de bénéfices, et au détriment des salariés, des familles, et de l’emploi sur des sites déjà souvent bien sinistrés.
Ce n’est pas en se révoltant devant la télévision, en lisant un journal que l’on peut faire évoluer les choses. C’est dans l’action que nous gardons notre dignité. C’est l’espoir d’un autre monde qui nous fait avancer.
C’est pourquoi j’ai décidé de m’investir auprès de celles et ceux qui partagent les mêmes idées, les mêmes envies que moi. Aujourd’hui, je rejoins le Parti de Gauche. Je m’engagerai auprès d’eux dans les luttes, je porterais haut et fort le message qu’il ne faut jamais s’avouer vaincue.
Angélique Debruyne, syndicaliste à Sodimédical
Parti de Gauche du Vaucluse – L’eau n’est pas une marchandise !
« L’eau n’est pas une marchandise et nous devons garantir le droit d’accès à tous ».
Tel était le mot d’ordre lancé par le collectif EAU, ce lundi 22 octobre à la réunion publique organisée à Avignon. Plus de quatre cents personnes étaient au rendez-vous afin de faire le point sur le contexte local, mais aussi pour entendre les témoignages de Gabriel Amard, président de la communauté d’agglomération des Lacs de l’Essonne, et de Didier Dumont, animateur du collectif EAU de la fédération CGT des services publics.
Comme l’air, l’eau est indispensable à la vie. Pourtant, certaines communes continuent de confier la gestion de leur approvisionnement en eau potable à la voracité des sociétés privées telles que Véolia et la SDEI. C’est ce qu’on appelle l’affermage. Or, lorsque l’on compare les factures, les tarifs du privé peuvent être 30% supérieurs à ceux du public ! On pourrait croire alors que les bénéfices récoltés servent à entretenir les canalisations, par exemple. Détrompez-vous ! Les multinationales estiment que, comme les coûts de l’entretien des réseaux sont plus élevés que le coût des pertes,dans des cas de fuites notamment, alors il n’est pas profitable et donc pas nécessaire de faire des réparations. Et le constat est effrayant. Aujourd’hui, c’est près de 40% de l’eau traitée qui est perdue dans des réseaux défectueux.
Néanmoins, il ne s’agit là que d’une volonté politique, affirme Gabriel Amard, même si le choix de la gestion publique traverse toutes les sensibilités : la gauche, comme la droite. Après avoir été maire de la ville de Viry-Chatillon, Gabriel Amard a été élu Président de la communauté d’agglomération des Lacs de l’Essonne. Il décide alors de faire le pari de la régie publique de l’eau, dès janvier 2006. Pari réussi, puisqu’aujourd’hui le tarif d’accès au service s’est vu diminué de 37%. Autre engagement tenu, la mise en place de la gratuité de trois litres d’eau par jour et par personne, indispensables à la survie. La démonstration est ainsi faite dans son livre « L’eau n’est pas une marchandise ! Vive la régie publique ! ». Il nous montre ce dont la gauche est capable lorsqu’elle décide de se réapproprier le service public au service de l’intérêt général.
Fin 2013, la plupart des contrats de délégation du Grand Avignon arriveront à échéance. Les communes, les syndicats intercommunaux et la COGA (Communauté d’Agglomération du Grand Avignon) vont pouvoir reprendre la main. Et cette volonté d’agir s’est vite faite ressentir lors du débat qui suivit l’exposé. Des usagers mais aussi des élus ont exprimé leur envie de faire avancer les choses, de mettre en place la régie publique de l’eau. Si au départ, certains pouvaient se montrer dubitatifs quant au résultat de cette gestion, tous sont ressortis convaincus de cette réunion et beaucoup sont prêts à s’engager dans cette aventure et à faire avancer la cause !
Elles, ils nous ont rejoint – Angélique Debruyne
Pendant 2 ans et demi, j’ai mené, avec mes collègues de Sodimédical, un combat sans fin pour maintenir l’emploi sur le site de Plancy l’Abbaye.
Malgré les 34 différents jugements, tous en notre faveur, la liquidation de Sodimédical a été prononcée il y a quelques semaines. Mais ce n’est pas pour autant que le combat doit s’arrêter. Ce n’est pas parce que nous sommes dorénavant au chômage qu’il faut abandonner la lutte. En mettant nos expériences en commun, ce que nous avons fait avec différentes entreprises en lutte pendant ces derniers mois, nous pouvons faire bouger les lignes.
Il y a des choses qui me révoltent. Tous ces licenciements abusifs pour juste remplir la poche des actionnaires, pour toujours plus de bénéfices, et au détriment des salariés, des familles, et de l’emploi sur des sites déjà souvent bien sinistrés.
Ce n’est pas en se révoltant devant la télévision, en lisant un journal que l’on peut faire évoluer les choses. C’est dans l’action que nous gardons notre dignité. C’est l’espoir d’un autre monde qui nous fait avancer.
C’est pourquoi j’ai décidé de m’investir auprès de celles et ceux qui partagent les mêmes idées, les mêmes envies que moi. Aujourd’hui, je rejoins le Parti de Gauche. Je m’engagerai auprès d’eux dans les luttes, je porterais haut et fort le message qu’il ne faut jamais s’avouer vaincue.
Angélique Debruyne, syndicaliste à Sodimédical
Le Parti de Gauche soutient les nouvelles initiatives de résistance à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes
Depuis sa création, le PG est actif localement et nationalement dans le mouvement d’opposition à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44). Un grand projet inutile, archaïque et nuisible.
Inutile, car l’actuel aéroport de Nantes est loin de la saturation et pourrait être réaménagé de manière plus satisfaisante à moindre frais ; ce projet ne présente aucune utilité sociale.
Archaïque, car pensé pour un développement fantasmagorique du trafic aérien, alors que le pic de production du pétrole et l’urgence climatique sont là.
Nuisible, car il mène droit à la destruction de zones humides fragiles et de terres agricoles – à quoi bon créer alors une Agence de la biodiversité ?
Sans compter les pertes d’emplois pour les agriculteurs.
La répression massive et brutale qui se traduit depuis une dizaine de jours par la mise à la rue des familles venues expérimenter sur le site des modes de vie alternatifs suscite une nouvelle vague d’opposition. Celle-ci se structure progressivement, passé l’effarement devant une telle violence d’État, au service des intérêts particuliers de la multinationale Vinci.
Le Parti de Gauche participe aux initiatives unitaires qui comprennent des organisations politiques, et soutient la création de collectifs locaux dans tout le pays. Le PG salue également l’initiative des associations et syndicats qui donneront une conférence de presse commune jeudi 25 octobre 2012 à 15h au siège de Greenpeace France. Plus que jamais, l’heure est à l’extension de la mobilisation et à l’unité la plus large pour ramener le gouvernement à la raison.
« Assez de boucs émissaires, respect de l’état de droit ! »
Depuis l’été, les expulsions – évacuations de bidonvilles et squats de Roms ne cessent de se multiplier. A Marseille elles ont donné lieu à des débordements encore plus inacceptables, des individus s’en étant pris physiquement de façon assumée aux malheureux habitants des bidonvilles, au vu et au su d’élu-e-s locaux et de la Préfecture de Police.
Depuis le mois d’août, le gouvernement a mis ses pas dans ceux de son prédécesseur de droite vis-à-vis des ressortissants européens Roms. On utilise les mêmes expédients répressifs et inhumains à défaut de prendre les seules solutions crédibles, soit les considérer comme des citoyens européens comme les autres.
Mais en temps de crise, c’est un jeu dangereux de pointer des populations fragiles et déjà discriminées comme boucs émissaires. On voit bien que l’extrême droite n’attend que cela pour s’engouffrer dans la brèche et attiser les haines. Ce n’est pas la chasse aux pauvres qu’il faut organiser au nom de l’austérité mais l’éradication de la misère qu’il faut organiser !
En poursuivant cette chasse aux Roms, le gouvernement prend une lourde responsabilité dans la banalisation du racisme à leur encontre. Ne laissons pas l’état de droit bafoué et la République ainsi défigurée !
Le Parti de Gauche réaffirme l’urgence que le gouvernement instaure un moratoire sur les expulsions/évacutations des bidonvilles et squat de Roms sans relogement et mette fin aux mesures transitoires à l’encontre des ressortissants roumains et bulgares qui leur impose des procédures longues discriminant leur accès à l’emploi.
Le PG appelle au rassemblement unitaire qui aura lieu devant la préfecture de Marseille le samedi 27 octobre à 14h30. Considérant évidemment qu’il ne s’agit pas d’une question régionale, Eric Coquerel y sera présent pour représenter le secrétariat national du Parti de Gauche aux côtés des responsables marseillais dont Magali Escot, membre du Bureau National et Marie Batoux.
Inertie de la Commission des Sondages – Jean-Luc Mélenchon saisit la Cour Européenne des Droits de l’Homme
Au nom de Jean-Luc Mélenchon, j’ai déposé hier une requête auprès de la Cour Européenne des Droits de l’Homme en vue de voir constater que la France viole l’article 3 du Protocole 1 à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales.
En vertu de ce texte, la France s’est engagée à organiser des élections « dans les conditions qui assurent la libre expression de l’opinion du peuple sur le choix du corps législatif ».
Dans sa requête, Jean-Luc Mélenchon affirme :
« La libre expression de l’opinion ne peut se faire sans que, préalablement, le processus deformation de cette opinion soit libre également. Sans la possibilité de se forger librement une opinion, la libre expression d’une opinion électorale n’aurait aucun sens. La libre formation de l’opinion électorale est un préalable nécessaire et, partant, une composante de la libre expression de l’opinion électorale garantie par l’article 3 du Protocole 1 à la Convention. [..] Or, la publication et la diffusion d’un sondage sur les intentions de vote dans des conditions irrégulières est de nature à compromettre la libre formation de leur opinion par les électeurs».
Cette requête fait suite à la publication par le journal Le Parisien le 7 septembre 2011, d’un sondage Harris Interactive dans des conditions contraires à la Loi de 1977 relative aux sondages d’opinion. Bien que le Conseil d’Etat ait donné raison à Jean-Luc Mélenchon sur la méconnaissance de la loi par Harris Interactive et Le Parisien, la Haute Juridiction avait refusé de contrôler l’action de la Commission des Sondages restée inactive face au non-respect de la loi.
Dans la veine des travaux parlementaires qui avaient institué la Loi de 1977, et de la proposition de loi Sueur-Portelli de 2011, Jean-Luc Mélenchon souligne la tension permanente qui existe entre les sondages et la démocratie. La Cour Européenne, saisie pour la première fois de son histoire de cette question, devra désormais donner son opinion.
Jacques Généreux à "28 minutes" sur ARTE le 24/10/2012
Emission animée par Elisabeth Quin. Débat sur : » Protectionnisme : Montebourg est-il à coté de la plaque? » avec Jacques Généreux, Karine Berger (PS) et Dominique Seux (Les Echos).
Jean-Luc Mélenchon – "28 minutes" Arte
J.-L. Mélenchon était l’invité de l’émission « 28 minutes » sur Arte le 24/10/2012.
Laurent Siegelmeyer, salarié de Sanofi et syndicaliste CGT
Bernard Teper, co-animateur du Réseau Education Populaire, interroge Laurent Ziegelmeyer sur les licenciements boursiers et la situation des « Sanofi ». Un entretien co-réalisé par Respublica et la Télé de Gauche.
Samedi 27 octobre : journée nationale d’adhésion au Parti de Gauche. – "contre les requins de la finance, organisons-nous !"
A l’occasion de la journée nationale d’adhésion organisée par le Parti de Gauche, Martine Billard et Jean-Luc Mélenchon, co-présidents du PG, se rendront samedi 27 octobre à 17h place Jules Joffrin (Paris 18è) ou un « bureau d’adhésion » éphémère sera installé.
Après 4 ans d’existence, le Parti de Gauche compte aujourd’hui 12 000 adhérents.
La campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon a fortement contribué à étoffer les plus de 300 comités répartis dans toute la France. Tous les départements ont par ailleurs constaté l’arrivée de nombreux jeunes, actifs ou étudiants, intéressés par la démarche d’éducation populaire et les actions militantes innovantes du Parti de Gauche.
Aujourd’hui le Parti de Gauche veut offrir aux nombreux militants et militantes associatifs, aux militantes et militants syndicaux du public et du privé, aux femmes qui souvent n’osent pas franchir la porte d’un parti politique de peur de se heurter au machisme, la possibilité de s’engager au sein d’un parti qui se réclame de l’écologie, du socialisme et de la République mais aussi du féminisme et de l’antiracisme.
Le Parti de Gauche lance cette semaine une grande campagne d’adhésion sur le thème « Contre les requins de la finance : organisons nous ! ».
Samedi 27 octobre, les militants du PG multiplieront les rencontres et initiatives pour inviter la population à « prendre parti ».