La gauche c’est prendre le parti des salariés et de l’intérêt général, pas celui de la compétitivité et de la réduction du « coût » du travail au profit du capital !
Il y a quelques semaines, le Président Hollande et sa majorité PS poussaient à l’adoption du Traité Merkozy sans en bouger une ligne, il proposaient un budget 2013, amputé de 30 milliards mais épargnant les revenus du capital.
Aujourd’hui en reprenant le rapport Gallois, ils continuent dans la logique de réduction des dépenses publiques et sociales, largement inspirée par le patronat. Au nom de la soi-disant compétitivité, le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault accorde un nouveau cadeau indifférencié aux entreprises de 20 milliards d’impôts qui seront payés par les ménages à travers 10 milliards d’impôt dont 7 milliards de TVA et 10 milliards de dépenses publiques en moins qui s’ajoutent aux restrictions déjà prévues !
Durant la campagne présidentielle, le Front de Gauche pointait l’inaptitude du candidat Hollande à affronter réellement la finance. Malgré tout, nous n’imaginions pas l’ampleur et la rapidité à laquelle le nouveau gouvernement allait céder face aux pressions du MEDEF.
Cette orientation politique est non seulement injuste, mais inefficace. Elle amènera la France comme l’Union Européenne à la récession, pour le seul profit des actionnaires et des spéculateurs. Elle conduira notre peuple au désastre, pénalisera ceux qui ont voulu le changement le 6 mai pour le seul bénéfice des Mme Parisot, du Medef et des 98 plus grands patrons français
Cette voie là, le Front de Gauche la refuse et en propose une autre ; celle du partage des richesses, d’une fiscalité juste, de la relance des activités socialement et écologiquement utiles. Aujourd’hui la charge des dividendes versés aux actionnaires est le double du montant des cotisations des salariés. C’est cela qu’il faut changer de toute urgence en imposant aux revenus du capital de participer à la même hauteur que les travailleurs à l’effort national
En France comme dans toute l’Europe, il faut envoyer un signal fort pour refuser toutes les politiques d’austérité. C’est pourquoi le Front de Gauche appelle à se mobiliser le 14 novembre pour la journée européenne contre l’austérité aux côtés des salariés et de leurs syndicats..
7 novembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Communiqué du Front de Gauche • Réaction au « pacte de compétitivité »

La folle course à l’austérité et au moins-disant social poursuivie par le gouvernement PS/EELV est une menace non seulement pour la cohésion sociale et pour les conditions de vie des travailleurs mais aussi pour l’environnement. Ainsi le rapport Gallois, commandé par le gouvernement et rendu public ce lundi 5 novembre 2012 préconise, en plus de mesures économiques et sociales désastreuses, la poursuite des recherches pour l’extraction des gaz et huiles de schiste.
Si le gouvernement a pour le moment annoncé qu’il n’en était pas question aujourd’hui, le Parti de Gauche exprime sa profonde inquiétude suite à la publication de ce rapport. La France ne doit pas s’engager pas dans cette course à l’abîme qu’est l’extraction des gaz et huiles de schiste. Les déclarations des ministres Arnaud Montebourg et Alain Vidalies appelant à rouvrir cette question sont le signe qu’elle est loin d’être tranchée. Un revirement du gouvernement sur cette question ne serait qu’une nouvelle remise en cause de l’accord PS/EELV, après l’abandon sur la question du nucléaire et de Notre Dame des Landes, et le report de fermeture de Fessenheim, qui laissent mal présager des orientations écologistes du gouvernement !
Le Parti de gauche rappelle son attachement aux valeurs de l’écosocialisme qui appelle à rompre avec un capitalisme repeint en vert exploitant tout autant l’homme et la nature. L’extraction des gaz et huiles de schiste serait synonyme de dégâts irréparables sur l’environnement et un pas en arrière monumental dans l’objectif d’une sortie de l’ère du carbone et de redéfinition de nos modes de consommation.
7 novembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Gaz de schiste • Le rapport Gallois doit être enterré
Le gouvernement devait présenter, lors du conseil des ministres du 7 novembre, son projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe. Nous pourrions nous en féliciter mais le Premier ministre Ayrault a précisé que le texte n’abordera pas « toute une série d’autres questions – l’autorité parentale, PMA (procréation médicalement assistée), l’adoption conjointe pour les couples non mariés, le droit des tiers ». Sur ces sujets, il a renvoyé « à une loi complémentaire qui pourrait être une loi sur la famille ». Le PS fait donc le choix de présenter une loi en retrait de ses promesses de campagne. On aurait pu penser que sur cette question « de société », le gouvernement PS-EELV allait se donner une « posture de gauche » masquant ses renoncements sur les questions économiques et sociales. Or, là encore, il refuse de mener la lutte sur des idées, mettant à mal la bataille pour l’égalité des droits de tous les couples et de tous les enfants. Car si ce projet de loi était adopté en l’état, il maintiendrait des inégalités en droits selon l’orientation sexuelle des parents et ne permettrait pas de garantir une filiation pour l’ensemble des enfants déjà en situation d’homoparentalité.
En fait, le gouvernement se trouve embarqué dans un projet de loi pensé comme une opération de « clientélisme homo » et non comme une loi d’égalité des droits, estimant que le mariage « sec » pourrait être une revendication en tant que telle du mouvement LGBT… Il n’a pas compris que le mouvement LGBT porte une démarche émancipatrice et universaliste d’égalité pour régler des situations homoparentales existantes concrètes, mais aussi des valeurs progressistes concernant toutes les formes de familles. Et pourquoi le gouvernement a-t-il besoin de 5 mois pour faire adopter une loi qui, hormis la mesure symbolique du « mariage pour tou-te-s », s’annonce une coquille presque vide.
Pourquoi un projet a minima ?
La gauche gouvernementale ne se contente pas de rechercher un « compromis » en refusant de mobiliser son camp, elle fait pire. Elle est en train d’offrir, dans la société, un espace inespéré à l’Eglise catholique (mais pas seulement) en l’institutionnalisant comme « gardienne de la famille ». Comme si les réformes du droit de la famille, du droit des femmes ou de celui du droit à vivre sa sexualité avaient été le fruit d’un compromis avec les tenants d’une vision archaïque de la famille hétéro-normée. En effet, toutes les démarches d’audition du gouvernement participent de la réinstallation de l’Eglise dans le champ politique comme si elle avait « voix au chapitre » sur ce sujet comme sur d’autres.
Ainsi, Manuel Valls en septembre a participé à une béatification. C’était la première fois dans l’histoire de la République qu’un ministre de l’Intérieur se rendait lui-même à ce type d’événement ecclésial. Evidemment pas un mot sur l’obscur personnage béatifié, Louis Brisson, qui était un adversaire de la République et de l’Instruction publique laïque, ni de son antisémitisme. Rien non plus sur ces écrits où il affirmait que « la femme est fourbe naturellement » (…) ou que « la femme est traîtresse ». Cette visite c’est inscrite dans un calendrier chargé : un déplacement au Vatican pour une canonisation cette fois d’un prête missionnaire du temps de la colonisation à Madagascar, et une inauguration à Strasbourg d’une mosquée financée sur fonds publics où le ministre de l’Intérieur y a fait des déclarations consternantes en osant prétendre que le Concordat « est compatible avec notre République et notre démocratie (et qu’il) il n’y a pas de raison de le supprimer en prétextant l’exception qu’il représente ». En disant cela, M. Valls piétine la laïcité en donnant des signes de conversion à la « laïcité positive » si chère à N. Sarkozy mais surtout il prétend que l’Eglise est « dans son rôle lorsqu’elle défend des valeurs et notamment celle du mariage ». Il remet ainsi en cause la séparation de l’Etat et des églises.
Hiérarchie catholique et droite se sentent pousser des ailes
C’est dans ce contexte qu’André Vingt-Trois redouble de propos contre l’égalité des droits, au nom de la sauvegarde de l’institution du mariage et de la famille traditionnelle. Il est relayé par des voix politiques à droite qui propagent des propos clairement homophobes. La bronca des maires qui disent refuser de marier des couples de personnes de même sexe s’organise médiatiquement, relayée par les réseaux de la droite catholique (Civitas) qui prévoient pour le 18 novembre une grande manifestation familialiste réactionnaire contre l’égalité des droits. L’UMP prend le relais en menaçant, comme le fait Copé, de « descendre dans la rue ». En face le PS et le gouvernement restent silencieux. Résultat : les courants réactionnaires imposent jusqu’à leur vocabulaire : le « mariage homo », à la place de « mariage pour tous », qui renvoie à une idée qu’il s’agirait d’accorder un droit particulier !
Refuser le « mariage pour tous » c’est refuser l’égalité !
Ce débat n’est pas accessoire ou secondaire. Il renvoie à des choix de société qui, si nous cédons, pourrait s’avérer destructeurs pour notre vivre ensemble. La droite est à l’offensive. Certains comme Vanneste considèrent que l’homosexualité est une perversion. D’autres défendent une conception archaïque, sexuée et patriarcale du mariage. Pour eux, il y aurait une infériorité « naturelle » de l’homosexualité vis à vis de l’hétérosexualité. Pour eux, le mariage relève d’une vision biologiste (chacun son rôle, sa place). Ce sont les mêmes qui s’étaient opposé au mariage civil et au droit au divorce en 1792, ou au PACS en 1999.
Face à eux, le positionnement de la majorité présidentielle est inquiétant. Il laisse la voie libre aux partisans de la recomposition des droites qui sont en train d’organiser la mise en mots de la jonction d’avec l’extrême droite. Le choix des solutions tièdes aboutit à des renoncements. Car c’est l’adoption des lois laïques du début du 20e siècle qui a mis fin à des siècles de guerre de religion. Elle a permis de garantir l’égalité en droit par l’exigence que la puissance publique s’interdise de juger quiconque selon ses convictions. Aujourd’hui, l’enjeu c’est de poursuivre dans cette voie en garantissant l’égalité de toutes et tous et en interdisant à la puissance publique de trier (donc de juger) les citoyens selon leur orientation sexuelle, ou leurs enfants selon la forme de leur famille. C’est cette nouvelle étape de l’émancipation qu’il s’agit de conquérir. Raison de plus de combattre tout autant la droite réactionnaire que la stratégie d’un gouvernement dont la ligne d’action politique est de démobiliser la société et de n’afficher aucun volontarisme car ils ne souhaitent ni confrontation, ni rupture. Nous avons au contraire besoin de rupture car maintenir le mariage comme un contrat entre « un homme et une femme », c’est en fait maintenir le patriarcat comme « naturel donc immuable ».
Jean-Charles Lallemand
Pascale Le Néouannic
Respect de la loi
Nous dénonçons le refus de ces maires de célébrer des cérémonies de mariage envers des personnes de même sexe. Ils doivent être sanctionnés sauf à entériner le fait que des élus peuvent ne pas respecter la loi et nier les droits d’une partie de la population du fait de leur orientation sexuelle. Pourquoi ne pas demain refuser de célébrer des mariages mixtes ? Si on laisse des élus avoir le droit de ne pas appliquer la loi, alors comment demander à tous les citoyens de l’appliquer ?
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6 novembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Egalité des droits • Emancipation, laïcité, universalisme


6 novembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur A bas l’austérité
Venue de la droite et du MEDEF, l’obsession de la compétitivité est désormais une préoccupation centrale de François Hollande et du gouvernement. Faute d’avoir relancé une véritable politique industrielle, ils ont commandé en juillet au Haut Commissaire à l’investissement Louis Gallois, un rapport sur le « défi de la compétitivité ». Or, censée redonner un avenir à l’industrie et lutter contre le chômage, la compétitivité est une illusion économique doublée d’une impasse sociale et écologique.
Un concept de droite repris par Hollande
La « compétitivité » est au cœur du discours économique de la droite depuis que Laurence Parisot en a fait sa priorité, en affirmant lors de son discours de réélection à la tête du Medef en 2010 : « le choix devant lequel on se trouve [n’est pas] relance ou austérité, mais compétitivité ou marasme ». Sarkozy en a ensuite nourri son programme économique. A travers sa « TVA sociale » faisant payer par les ménages des baisses de cotisations patronales. Mais aussi à travers sa proposition de « contrats compétitivité – emploi ». Un projet qui prétendait échanger sauvegarde de l’emploi contre baisse des droits du travail et des salaires. Une imposture dont les 1100 ouvriers de Continental ont été les cobayes de 2007 à 2009 : après avoir accepté des baisses de salaires et des dégradations de leurs conditions de travail, ils ont tous été licenciés, leurs sacrifices n’ayant servi qu’à redresser la rémunération d’actionnaires décidés dés le début à délocaliser la production. Caché derrière un enrobage de défense de l’économie du pays, le concept de compétitivité n’est donc qu’un prétexte pour obtenir une nouvelle hausse de la rémunération du capital au détriment du travail. Il a cependant été repris par François Hollande et le gouvernement qui considèrent aussi que la compétitivité serait le principal problème de l’économie française. Sur cette question, ils ne divergent de la droite et du Medef que sur la méthode et le calendrier de mise en œuvre : choc immédiat pour les uns, application étalée dans le temps pour les autres.
La vérité sur le déficit commercial
Les tenants de la compétitivité brandissent « le déficit commercial » de la France pour justifier l’implication accrue du pays dans la compétition mondiale par le développement des exportations. Aucun bilan n’est pourtant jamais fait des responsabilités politiques dans le creusement de ce déficit. Or il est apparu en 2002 avec l’arrivée de gouvernements libéraux et son creusement s’est accéléré depuis 2007 et l’élection de Sarkozy. Les principaux tenants de la compétitivité sont donc des pompiers pyromanes.
Et ce n’est pas le tassement des exportations qui est le principal responsable de cette dégradation mais la progression plus rapide des importations. La France produit de moins en moins ce dont son économie a besoin pour tourner. Rien que les importations annuelles d’énergie (60 milliards) représentent l’équivalent du déficit. Loin de l’illusion des gaz de schistes, cela signifie que si le pays sortait des énergies carbonées comme le propose le Front de Gauche, sa balance commerciale reviendrait à l’équilibre.
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Les exportations : une fausse solution
Miser sur la « compétitivité » pour redresser l’économie, consiste à donner la priorité aux exportations plutôt qu’à la production destinée à la demande intérieure. C’est ce que l’on appelle une « stratégie de l’offre », désormais défendue par le PS, par opposition « aux politiques de demande » longtemps dominantes à gauche. Or, quand bien même parviendrait-on à relancer les exportations françaises, que cela ne serait qu’un soutien marginal à la relance de l’activité et à la lutte contre le chômage. Tout simplement parce que les exportations ne représentent qu’à peine 20% de la richesse produite. Et c’est la part la plus aléatoire, car la plus dépendante de l’instabilité internationale, tant en terme monétaire que géopolitique. On passerait donc à côté de la relance de 80% de l’économie du pays.
C’est justement de cette impasse que les économies du Sud les plus dynamiques sont en train d’essayer de sortir. Là où l’Europe et la France s’y enfoncent au contraire en courant après « la compétitivité ». La Chine, 2ème économie mondiale, devant l’Allemagne, et le Brésil, 6ème économie, devant le Royaume-Uni, donnent désormais la priorité aux besoins de leur marché intérieur. Loin de réduire le coût du travail, ils augmentent rapidement les salaires. Cette « politique de la demande » est couplée au Brésil et en Argentine avec d’importantes mesures protectionnistes. Une stratégie clairvoyante qui a bien compris que le commerce international n’est devenu qu’une bulle parasite de la production. Dans les années 2000, les échanges mondiaux de biens et services ont progressé deux fois plus vite que la production totale. Le libre échange, loin de créer des richesses nouvelles, ne fait donc en réalité que les déplacer au détriment des droits sociaux et de l’environnement.
Impasse sociale illustrée par le « modèle allemand »
Le redressement de la compétitivité défendu par les libéraux et les sociaux-libéraux serait un désastre social. Il veut comprimer fortement les salaires et les protections sociales pour gagner des parts de marché à l’exportation en faisant baisser temporairement les prix de vente. Loin de toute visée sociale-démocrate, c’est une pure logique de dumping qui aide le capitalisme à intensifier la compétition entre les travailleurs des différents pays. Appliquée en Allemagne depuis Gerhard Schröder, cette stratégie s’est traduite par un appauvrissement rapide de la population. Le nombre de travailleurs pauvres y est désormais le plus élevé d’Europe et 70% des chômeurs sont pauvres contre seulement 33% en France. La baisse importante de l’espérance de vie en bonne santé montre aussi que ce dumping social débouche sur une aberration productive : la dégradation des conditions de vie des travailleurs fait reculer leur productivité. Et donc leur compétitivité. Le « modèle allemand » n’a donc rien d’efficace et de durable.
L’aberration écologique
Dangereuse socialement, l’obsession de la compétitivité est aussi une aberration écologique. Le développement des exportations conduirait en effet à intensifier encore les transports internationaux de marchandises et donc à accroître l’empreinte carbone de la production. Le libre échange est donc disqualifié écologiquement. En en faisant le moteur du « redressement » de l’économie, le gouvernement passerait complètement à côté de l’enjeu de la relocalisation et de la conversion écologique de la production.
Le faux problème du coût du travail
Bouc émissaire du débat sur la compétitivité, le « coût du travail » n’est pas responsable du recul de l’emploi industriel en France. Au contraire, plus on a fait baisser le coût du travail pour les employeurs, plus les emplois industriels ont été détruits. Depuis 2002 les exonérations de cotisations patronales sont ainsi passées de 19 à 28 milliards par an. Soit 215 milliards de baisse cumulée du coût du travail en 10 ans ! Résultat : 700 000 emplois industriels détruits sur la même période. C’est pourtant dans la même direction des baisses de cotisations que la droite et le PS proposent de continuer, sans aucune imagination.
France / Allemagne : les vrais chiffres
Selon une enquête de l’INSEE publiée au printemps 2012, une heure de travail industriel coûtait 33,37 euros en Allemagne et 33,16 euros en France. L’heure de travail coûte donc un peu moins cher en France qu’en Allemagne. La France était aussi moins chère que la Belgique, le Danemark et la Suède.
Et l’écart est encore plus frappant si on regarde uniquement l’industrie automobile, celle qui concerne PSA. Toujours selon l’INSEE, « dans l’industrie automobile, le coût horaire allemand est le plus élevé d’Europe. Il est en particulier supérieur de 29% à celui observé en France » : 43,14 euros en Allemagne et 33,38 euros en France.
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Le vrai problème : le coût du capital
Le Medef, relayé par la presse économique, répète régulièrement que « les marges des entreprises diminuent au détriment de l’investissement ». Ce diagnostic est juste sur le plan comptable. Mais il ne dit rien sur la responsabilité de cette situation. Car la « marge disponible » dépend des salaires mais aussi des dividendes prélevés par les actionnaires. Or entre le 1er trimestre 2007 et le 1er trimestre 2012, les dividendes nets versés ont progressé de 27% alors que la masse salariale ne progressait que de 12%. Cela signifie que les actionnaires contribuent deux fois plus que les travailleurs à faire reculer la marge des entreprises. Le vrai problème économique du pays n’est donc pas le coût du travail mais le coût du capital. Les dividendes prélevés par les actionnaires sur l’activité des entreprises représentaient 3,2% de la richesse nationale en 1980, ils en représentent aujourd’hui 9,3 %. Le capital coûte donc 120 milliards d’euros annuels de plus à l’économie aujourd’hui qu’il y a 30 ans. Autant d’argent de perdu pour l’investissement productif et les salaires.
Le coût de l’euro
Un autre coût dont personne ne parle est celui lié aux variations du cours de la monnaie. Or depuis 2000, la valeur de l’euro a grimpé de 45%. Cela signifie que les prix des produits européens vendus en dehors de l’UE ont été renchéris d’autant. C’est Louis Gallois lui-même qui avait d’ailleurs expliqué il y a quelques années, qu’Airbus perd 100 millions chaque fois que l’euro monte de 1 centime. Il suffirait donc de dévaluer durablement l’euro pour améliorer la compétitivité.
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La quête de la compétitivité ressemble donc à un mirage. Elle prétend agir sur un moteur économique, les exportations, qui est aléatoire et disqualifié à long terme par la crise écologique. Elle contribue à désigner le coût du travail comme bouc émissaire du chômage. Pour mieux exonérer la responsabilité beaucoup plus lourde du coût du capital et de l’euro.
Laurent Maffeïs
6 novembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Economie • Le mirage de la compétitivité
Jean-Luc Mélenchon invité de France Info par lepartidegauche
6 novembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Rapport Gallois Sur la compétitivité • Mardi 6 novembre 2012 : Jean-Luc Mélenchon invité de France Info
Décidemment le Medef parle beaucoup à l’oreille du gouvernement et, hélas, est nettement plus écouté que les syndicats. En effet les propositions de Jean-Marc Ayrault lui feront plaisir puisqu’il s’agit de la reprise d’un de ses scénarii.
Le gouvernement a choisi son camp en érigeant le coût du travail comme variable d’ajustement alors qu’il était possible de faire une réforme fiscale rétablissant plus de progressivité et de justice fiscale.
On ne s’étonnera donc pas des mesures proposées :
- un nouveau cadeau indifférencié aux entreprises avec 20 milliards d’impôts en moins
- 10 milliards de dépenses publiques en moins qui s’ajoutent aux restrictions déjà prévues
- 10 milliards d’impôt en plus pour les ménages dont 7 milliards de TVA
La hausse de la CSG n’est que momentanément écartée car réservée pour le budget de la sécurité sociale.
La suppression de la TVA sociale de Nicolas Sarkozy n’aura pas fait long feu… remplacée par une hausse qui s’appliquera aussi à des produits d’usage quotidien, contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire.
Ces annonces ne font que renforcer notre opposition au budget proposé par le gouvernement.
Le Parti de Gauche sera mobilisé le 14 novembre pour la journée européenne contre l’austérité aux côtés des salariés et de leurs syndicats.
6 novembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Communiqué du Parti de Gauche • Le Medef peut être content : le changement est à son profit
L’annonce par Jean-Marc Ayrault d’une prochaine hausse de la TVA pour financer une baisse des cotisations patronales est une terrible capitulation. Les 98 grands patrons auteurs d’une tribune dans le Journal du dimanche voient leur principale revendication satisfaite. Ce sont les 98% de la population qui paieront ce nouvel acquis du capital prélevé sur la richesse commune. Cette politique ne conduit ni à la justice ni au redressement. Le Medef l’emporte sur la démocratie puisque le gouvernement renie là un engagement pris devant le peuple. C’est d’une triste cohérence. Ils ont commencé par applaudir Papandreou. Les voilà maintenant qui l’imitent. Le même sort leur est donc promis.
François Delapierre
6 novembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Baisse des cotisations patronales, hausse de la TVA • Ayrault préfère les 98 patrons à 98% des Français
Appel inter-associatif au rassemblement devant l’Assemblée Nationale
Le 7 novembre 2012 à 19h00
Mariage pour toutes et tous : l’égalité des couples c’est maintenant
La République doit reconnaitre toutes les familles !
La République doit protéger tous ses enfants !
Ce 7 novembre, le projet de loi « mariage pour toutes et tous » est présenté en Conseil des Ministres avant d’être transmis au Parlement. L’adoption de ce projet de loi serait une avancée majeure pour notre pays en matière d’égalité des droits. Le Parlement détient par ailleurs l’occasion unique de voter une égalité des droits quasiment complète entre les couples en amendant le texte aux fins d’y inclure l’ouverture de la PMA (procréation médicalement assistée) aux couples de femmes, l’accès à la filiation hors adoption et hors mariage pour les couples de même sexe, et de créer un véritable statut du beau-parent pour tous les couples.
Si le mariage et la parentalité ne constituent pas les seules revendications des associations LGBT (droits des personnes trans, santé, renforcement des droits des LGBT étrangers…), les députés ont une occasion unique de mettre fin à une discrimination dénoncée depuis trop longtemps. La loi doit permettre à tous les couples de s’unir comme ils le souhaitent et doit protéger toutes les familles, sans discriminations en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre.
Les associations signataires appellent à un rassemblement citoyen devant l’Assemblée nationale ce mercredi 7 novembre, 19h00. Ce sera l’occasion de rappeler que l’opinion publique française est plus que jamais favorable à l’ouverture du mariage et à l’adoption pour les couples de même sexe ainsi qu’à la protection des familles homoparentales.
Nous appelons le législateur à prendre pleinement ses responsabilités et saisir cette occasion unique de mettre fin à cette discrimination. L’égalité des droits entre les couples n’est pas que l’affaire du milieu associatif ou politique, mais avant tout celle de tous les Français et toutes les Françaises qui, hétérosexuel-le-s ou homosexuel-le-s, ne peuvent tolérer une telle inégalité de traitement. En 2012, il n’est plus concevable que les personnes LGBT ne soient toujours pas considérées comme des citoyen-ne-s à part entière.
Rendez-vous le mercredi 7 novembre, à 19h00 devant l’Assemblée Nationale – Place Edouard Herriot – Paris 7ème (métro Assemblée nationale)
Rejoindre l’événement sur facebook : https://www.facebook.com/events/490571960977448/?notif_t=plan_user_joined
Associations signataires : Inter-LGBT, SOS-Homophobie, Centre LGBT Paris-IDF, LGBT Nord IDF, ALGO, les Enfants d’Arc en Ciel – l’Asso !, Commission « genres, sexualités, LGBT » du Parti de Gauche, Rainbhopital, APGL, ADFH, David et Jonathan, UNL, UNEF, Embrayage, HomoSFeRe, GARE !, La Nef des Fiertés, L’Autre Cercle, COMIN-G, Acceptess-t, ANGEL 91, Homoboulot, ACTHE, ID Trans’, CASH !, Aides, Collectif « Fières et Révolutionnaires » du PCF, GLUP, FLAG !, Les Oubliés de la Mémoire, Bi’cause, HES, OLF, Collectif LGBT de Français du monde-ADFE, Centrégaux, GLUP, Flag !, Contact Paris-IDF, Homobus, FSGL, Ardhis, GayLib, les efFRONTé-e-s…
6 novembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Rassemblement • Mariage pour toutes et tous
Pendant la campagne électorale états-unienne, l’argent coule à flot. Et les grandes entreprises françaises, y compris publiques, ne sont pas les dernières à distribuer des milliers de dollars aux candidats. Avec un certain penchant pour les républicains les moins fréquentables : néoconservateurs et fondamentalistes chrétiens du tea party, dénégateurs du changement climatique, fanatiques des énergies fossiles et des armes à feu, jusqu’aux xénophobes avérés. Quand les intérêts économiques français se font complices de l’obscurantisme.

Aux États-Unis, le financement des campagnes électorales, que ce soit pour entrer à la Maison Blanche ou au Congrès, ne souffrent de quasiment aucune restriction, ni véritable obligation de transparence. Depuis deux ans, les dirigeants de sociétés cotées en bourse peuvent ainsi financer les campagnes, sans limites, via des comités d’action politique, appelés « Super PACs » (Lirenotre article). De grandes entreprises françaises participent à cet afflux massif de dollars. Leur objectif premier : empêcher toute mesure significative de lutte contre le changement climatique, et toute régulation environnementale en général. Leurs financements favorisent également la frange des républicains la plus réactionnaire.
Avec des donations déclarées de 728 000 dollars, au 1er octobre 2012, auprès de candidats au Sénat et au Congrès, les entreprises françaises se placent au quatrième rang des firmes étrangères qui interviennent financièrement dans les élections. Elles sont certes moins généreuses que leurs homologues britanniques, suisses (2,3 millions par pays) et allemandes (près de 2 millions). Mais les sommes en jeu demeurent conséquentes, selon le relevé établi par le site états-unien opensecrets.org, animé par un centre de recherche indépendant qui scrute les financements des partis politiques états-uniens. Ces versements profitent d’abord au camp républicain : le groupe pharmaceutique Sanofi, EADS (aéronautique et défense), Areva (nucléaire), Lafarge (BTP), GDF-Suez (énergie) et le groupe Louis-Dreyfus (négoce de matières premières) ont chacun versé entre 55 000 et 192 500 dollars à des candidats, en majorité républicains, via les « Super PACs » que ces entreprises ont créés [1].
GDF-Suez et Lafarge misent sur les climato-sceptiques
A regarder dans le détail, on s’aperçoit que nos champions du CAC 40 portent une attention toute particulière aux candidats climato-sceptiques, qui nient la réalité du changement climatique, et aux membres ultraconservateurs du Tea party, aussi bien hostiles à toute régulation qu’aux minorités (homosexuels, migrants, noirs…). Sur les 33 candidats que GDF-Suez a soutenu, le groupe français a ainsi versé des milliers de dollars à seize républicains clairement climato-sceptiques, ainsi qu’à six autres s’opposant à toute forme de régulation des gaz à effet de serre. Près des trois quarts des contributions directes de l’entreprise – environ 40 000 dollars – leur sont destinées. Le groupe de BTP Lafarge finance de son côté douze candidats climato-sceptiques et cinq opposés à toute régulation sur le climat. Soit 17 candidats sur les 23, auprès desquels l’entreprise a distribué 48 500 dollars de subsides.
Parmi les politiciens les plus prisés des entreprises françaises, on trouve par exemple John Shimkus, membre du Congrès pour l’Illinois. Il avait défrayé la chronique en 2009 en déclarant ne pas craindre la montée du niveau des océans parce que Dieu a promis à Noé que l’humanité ne serait plus jamais menacée par un déluge, selon la Bible… Autre chouchou de cette french connection, Ed Whitfield (Kentucky) : on le retrouve derrière toute une série de tentatives d’abrogation de mesures environnementales adoptées par les démocrates, depuis la classification des gaz à effet de serre comme polluants jusqu’aux normes de pollution de l’air par les centrales électriques. Ou encore John Barrasso, sénateur du Wyoming – financé par Sanofi et GDF-Suez – et déterminé à empêcher l’Agence de protection environnementale de faire quoi que ce soit en matière de changement climatique. Cette liste est loin d’être exhaustive.
Le Tea party, prisé par Vivendi et Sanofi
Parmi les élus républicains, figurent deux groupes de membres du Congrès spécialement mis à l’index par des associations citoyennes et écologistes à cause de leur acharnement à entraver toute forme de limitation de la pollution. Le premier est baptisé le « Five Flat Earth » (« les cinq de la Terre plate »), en référence à leur négation de toute considération scientifique environnementale. Le second est appelé le « Toxic Six » (les « six toxiques »), opposés à toute forme de lutte contre la pollution. Parmi leurs bienfaiteurs, on retrouve encore des entreprises françaises. Le républicain Dan Lungren (Californie), qui a le privilège douteux de faire partie des deux groupes, a reçu 2 000 dollars du groupe de services et restauration Sodexo.
L’assureur Axa a versé 6 000 dollars à la candidate Ann Marie Buerkle (New York), l’une des « five flat earth ». Lafarge soutient Chris Gibson (New York) des « Toxic Six », ainsi que Dan Benishek (Michigan) pour 7 500 dollars. La plus importante contribution directe de l’entreprise, qui clame pourtant son attachement à la « protection environnementale » et au « respect des communautés locales »… Membre des « five flat earth », Dan Benishek a qualifié le changement climatique de « foutaise », de « truc scientifique non prouvé », ou encore de « pure et simple machination ».
Financer le créationnisme
Et s’il n’y avait que les climato-sceptiques. Défendre le créationnisme, s’opposer à toute restriction des armes à feu, entraver les droits des homosexuels, des immigrés ou des Noirs, ne semble pas spécialement déranger les entreprises françaises. David Vitter, sénateur de Louisiane, financé par Lafarge et Louis Dreyfus, avait ainsi tenté de faire voter une subvention de 100 000 dollars à un groupe créationniste pour prêcher la « science chrétienne » dans les écoles de Louisiane. Le « Tea party », la frange la plus extrémiste des parlementaires républicains, bénéficie également de l’attention pécuniaire de Vivendi, Areva, Sanofi, GDF-Suez et du groupe Louis Dreyfus [2].
Des dizaines de milliers de dollars sont donc distribués ici et là, parmi les ultra-conservateurs. Et encore ne s’agit-il là que des sommes directement données à un candidat par des entreprises françaises. Si l’on considère les budgets d’ensemble des comités d’action politique (PACs), spécialement créés pour faire transiter les financements privés à but politique, les dépenses totales de ces entreprises hexagonales se portent à 700 000 dollars pour Axa, 644 000 pour Sanofi, 196 000 pour Vivendi ou 163 000 pour Areva.
La Société générale, fan de Mitt Romney
La Société générale et BNP-Paribas contribuent à travers les associations professionnelles et par des donations directes. Les deux banques ont par exemple déclaré à la Commission électorale fédérale (FEC) [3] avoir distribué respectivement 218 000 et 32 000 dollars à la campagne de Mitt Romney. Le candidat républicain est, cette fois, le favori des banquiers : ceux de Goldman Sachs lui ont versé près d’un million de dollars, ceux du Crédit suisse un demi-million…

Les contributions de campagne des groupes français s’ajoutent à leurs dépenses de lobbying à Washington. Air Liquide, Alstom, ArcelorMittal, Areva, GDF-Suez, Lafarge ou Michelin ont chacune dépensé annuellement entre 600 000 et 1,5 million de dollars ces dernières années pour peser sur des projets de loi relatifs au secteur de l’énergie et du climat. Dans le secteur pharmaceutique, Sanofi bat tous les records hexagonaux, avec 6 à 8 millions de dollars dépensés chaque année. Vivendi, en raison de ses intérêts dans Universal, figure parmi les plus gros contributeurs historiques en terme de lobbying, avec pour objectif quasi exclusif la protection et le durcissement de ses droits de propriété intellectuelle. Le groupe a ainsi dépensé plusieurs millions de dollars en 2011 et 2012 à l’occasion du projet de loi avorté Stop Online Piracy Act (connu sous l’acronyme SOPA).
Areva, le nucléaire à tout prix
Une entreprise comme Areva illustre à merveille la continuité entre lobbying et dépenses électorales. Sans surprise, l’équipementier nucléaire concentre la majeure partie de ses dépenses de lobbying – plus d’un million de dollars déclaré par an depuis 2005 – sur les projets de loi relatifs à l’énergie et aux normes de sécurité et de pollution qui pourraient affecter la viabilité des centrales nucléaires. Les dons aux candidats effectués par Areva dans le cadre de la campagne 2012 suivent la même logique. Ils sont versés à des politiciens influents et connus pour leur soutien au nucléaire, qu’ils soient républicains (Fred Upton et Mike Simpson) ou démocrates (Steny Hoyer et James Clyburn). L’entreprise a également organisé des séminaires dans le cadre des conventions républicaines et démocrates pour assurer la promotion du nucléaire [4]. Cette stratégie d’influence, déjà contestable en elle-même, semble désormais justifier toutes les dérives et toutes les compromissions. Comment expliquer qu’une entreprise publique française finance ainsi six congressistes républicains se réclamant du Tea party ?
Les contributions déclarées par les entreprises ne sont que la pointe émergée de l’iceberg. Il existe bien des moyens de contourner les faibles règles de transparence qui régissent encore leurs dépenses politiques et électorales. C’est le cas notamment des groupes dits « c4s », acteur émergent de la campagne 2012, et dont l’immense majorité est favorable à la cause républicaine. Contrairement aux « superPACs », ils ne sont pas tenus de révéler l’identité de leurs donateurs et sponsors. C’est le cas d’un puissant réseau néoconservateur et néolibéral : l’American Legislative Exchange Council (Alec), dans lequel Sanofi et Louis Dreyfus ont joué un rôle actif aux côtés de célèbres entreprises états-uniennes.
Louis Dreyfus et les « bienfaits du dioxyde de carbone »
L’Alec s’implique activement dans toutes les causes chères à la droite extrême américaine, depuis la répression de l’immigration [5] jusqu’à la dénégation du changement climatique, en passant par la liberté de porter des armes à feu et d’en faire usage à titre préventif. Sur tous ces sujets, l’organisation élabore et promeut des « législations modèles ». L’Alec a ainsi, parmi ses multiples activités, tenté de promouvoir une « législation modèle » sur les gaz de schiste, dont le but à peine caché est d’affaiblir tout moyen de protection de la qualité de l’eau et de maintenir le secret commercial sur la nature des substances chimiques utilisées pour la fracturation hydraulique. Lors de son congrès en 2011, le programme de l’Alec proposait aussi une session sur les « bienfaits du dioxyde de carbone ».
Les grands groupes finançant l’Alec ont été ciblés par une campagne citoyenne de grande envergure, Alec Exposed [6], après que les informations fragmentaires existant sur leurs financements aient été recoupées. Pointées du doigt, des dizaines de multinationales nord-américaines, dont Coca-Cola, PepsiCo, Wal-Mart, McDonald’s, ou Kraft Foods, ont annoncé publiquement qu’elles se dissociaient de l’Alec. Côté français, Sanofi, particulièrement actif dans l’Alec, a fini par officialiser son retrait début octobre 2012. Louis Dreyfus affirme également s’être désengagé du lobby.
Tout sauf Obama
…. Lire la suite de l’article, les références et les notes sur www.bastamag.net
6 novembre 2012 | Classé Dans
National |
Commentaires fermés sur ELECTIONS AUX ETATS-UNIS • Ces groupes français qui aimeraient se débarrasser d’Obama et financent l’ultra-droite américaine
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