Introduction de Corinne Morel Darleux aux Assises écosocialisme
Introduction de Corinne Morel-Darleux aux Assises de l’écosocialisme, organisée par le Parti de Gauche, le 1er décembre.
Comité interministériel aux droits des femmes • Tout ça pour ça !!!
Même si nous saluons la démarche de la ministre Najat Vallaud-Belkacem, force est de constater que sa marge de manœuvre au vu du budget 2013 est plus que réduite :
- La mise en place d’un plan de lutte contre les stéréotypes et le sexisme à l’école à l’horizon 2014 mais sans nouveaux moyens alloués à la formations des enseignant-es,
- La parité en politique renvoyée aux conclusions du rapport Jospin qui n’avait soulevé l’indignation des associations féministes pour le manque d’ambition de ses propositions,
- Les inégalités salariales, la revalorisation des salaires des métiers féminisées et la lutte contre le temps partiel renvoyés aux accords de branches,
- La question centrale de la petite enfance renvoyée à l’éducation nationale ou aux collectivités territoriales déjà asphyxiées par la politique de décentralisation et de non transfert de charge de l’Etat.
- L’absence totale de prise en compte des dégâts causés par la loi HSPT et de la réouverture demandée des maternités, CIVG …
- La lutte contre les violences faites aux femmes ne prenant pas la mesure des moyens qui doivent être alloués à la prise en charge des victimes et aux besoins criants de logements d’urgence : 1 700 promis alors que nous en attendons au moins 4 500 pour répondre aux recommandations européennes !
Dans un texte qui regorge de formule du type : « le gouvernement recherchera, facilitera, responsabilisera, encouragera, invitera», le Front de Gauche est plus qu’inquiet quant à la réelle mise en œuvre d’une vraie politique d’égalité entre les femmes et les hommes ! Les exemples sont nombreux pour montrer qu’en matières d’égalité femmes-hommes l’affichage de bonne volonté ne suffit pas : il faut des moyens financiers et accompagner les lois de décrets contraignants !
A l’heure où les femmes sont les premières touchées par la crise et les politiques d’austérité, c’est de mesures concrètes et contraignantes dont elles ont besoin !
1er décembre • Pas de lutte contre le Sida sans lutte contre l’austérité !
Le système de santé s’est dramatiquement dégradé durant les dix années de gouvernements de droite. La politique de lutte contre le Sida n’a pas fait exception : les politiques tournées vers les économies et le profit, ont renforcé les inégalités sociales face à la maladie. La prévention et la promotion du dépistage ont été négligées.
Le gouvernement Ayrault refuse de rompre avec les politiques d’austérité. Certes, il est revenu sur le « timbre » de l’Aide médicale d’Etat mais il continue de privilégier une vision comptable, plus attentive aux revendications des médecins qu’à celles des malades et des usagers de la santé. C’est pourquoi, cet automne, les parlementaires du Front de Gauche ont voté contre le budget 2013 de la Sécurité sociale.
En matière de lutte contre le Sida, les associations de malades et les centres de prévention alertent sur la situation précaire de leur situation à cause des dé-financements publics organisés par les politiques comptables des Agences régionales de santé (ARS).
Ce 1er décembre, nos revendications, incompatibles avec les politiques d’austérité, sont exactement les mêmes qu’il y un an, sous le précédent gouvernement, notamment :
- mise en œuvre volontariste du plan national de lutte contre le VIH/sida et les infections sexuellement transmissibles
- remboursement à 100% des dépenses de santé (abrogation des entraves à l’accès aux soins : franchises médicales, forfaits, carences, dépassements d’honoraires…)
- abrogation de la loi Bachelot, pour sauver l’hôpital public
- création d’un pôle public du médicament
- politique de réduction des risques plus ambitieuse pour les usagers de drogue : salles de consommation à moindre risque, échange de seringues en prison…
- hausse de la contribution de la France au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
- taxation des transactions financières, en vue de l’accès universel au dépistage, à la prévention, aux traitements et aux soins
Comme chaque année, le Parti de Gauche participe, avec le Front de Gauche, à la manifestation parisienne du 1er décembre, dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le Sida (cette année départ 18h30, Place Baudoyer, Paris 4e).
A gauche pour de vrai ! • Les assises de l’écosocialisme
1er Dec
A gauche pour de vrai! nous sommes sur le pont depuis 6 heures ce matin. Et pour cause. Les organisateurs du Parti de Gauche des assises de l’écosocialisme ont invité quelques animateurs de blogs qui ont à coeur de voir l’écologie devenir la pierre angulaire de toutes les décisions politiques. Quelques éditeurs de billets qui sont plus que conscients que cette écologie fondatrice des décisions politiques ne pourra se faire qu’en étant sociale, solidaire, redistributive, donc socialiste! Alors les blogcheviks ont répondu présents.
A nos côtés, en ce moment, Partageux, Gauche de Combat,Des pas perdus tapent, twittent, s’activent, écoutent et tiendront informés celles et ceux qui n’ont pas pu venir. En particuliers les copines et copains de Notre Dame des Landes qui font de l’écosocialisme sur le terrain, en ce moment même.
Mais nous ne serons pas les seuls à relayer cet évènement essentiel du week-end politique, loin des guerres d’égos d’une UMP qui s’écroule et d’un ministre de l’intérieur qui devient le principal relai d’une droite qui voit ses idées perdurer à la tête de l’état. Nos amis de la télé de gauche diffuseront sur la page Dailymotion du PG les assises en direct.
Surtout qu’elles commencent bien ces assises de l’écosocialisme. Lorsque Corinne Morel Darleux cite Marx et Jaurès, en passant par Pablo Neruda pour remercier le millier de citoyens présents, ça nous donne l’impression d’être avec des citoyens A gauche pour de vrai! Lorsque Michael Lowyétablit le lien entre le capitalisme, le productivisme et la catastrophe écologique, on se dit que nous sommes bien au sein de la gauche pour de vrai!
Sydne93
Lire l’article sur le blog A gauche pour de vrai!
Les autres articles:
Un incroyable moment d’éducation populaire
L’#écosocialisme ne s’apprend pas àl’école…libérale
Les militants au coeur des assises de l’ #écosocialisme
Tunisie • Le Parti de Gauche condamne la répression à Siliana
Crédit photo MI
La grève générale à Siliana, une des régions les plus pauvres de Tunisie avec un taux de chômage d’environ 20%, a été réprimée dans le sang, provoquant la fureur de la population. Plus de 300 manifestants ont été blessés, tandis que des postes de police ont été incendiés.
Le Parti de Gauche condamne cette répression inacceptable et soutient les revendications des travailleurs et des manifestants pacifiques, qui réclament la libération des prisonniers politiques, la démission du gouverneur de Siliana, et surtout la mise en oeuvre d’une politique de développement de la région.
Le parti islamiste Ennahda est certes arrivé au pouvoir par les urnes, mais sans majorité absolue, et il s’est depuis clairement engagé dans une épreuve de force avec les mouvements progressistes. Il a ainsi fait le choix délibéré d’une répression ultra-violente des mouvements sociaux qui contestent sa politique économique libérale. Il est donc impératif de continuer à soutenir la lutte du peuple tunisien pour la liberté, la dignité et la justice sociale.
C’est pourquoi le Parti de Gauche appelle à un rassemblement de soutien à la Révolution Tunisienne à Paris le 4 Décembre, à la Fontaine des Innocents à 18 heures.
Birmanie • Les atteintes aux droits de l’homme doivent cesser
Le Parti de gauche dénonce les violences policières dont sont victimes les manifestants qui protestent contre l’expansion d’un projet minier dans la division de Sagaing, située dans le nord du pays.
Face à l’appétit sans fin, des lobbys industriels et de la junte militaire (qui détient en partie la mine), le gouvernement doit prendre la mesure des enjeux démocratiques dans cette région du monde.
L’utilisation de gaz chimiques, et les arrestations sans fondements de militants (paysans ou étudiants) constituent de graves atteintes aux droits de l’homme qui sont intolérables.
La volonté d’ouverture, de respect de la démocratie et des droits de l’homme, affichée par Thein Sein, et symbolisée en partie par la libération d’Aung San Suu Kyi ne doit se limiter à des actes isolés. Les expropriations dont sont victimes aujourd’hui les birmans les plus démunis, mais aussi les massacres ethniques perpétués depuis des mois contre les Rohingyas, en sont les exemples les plus flagrants.
Enseignement supérieur et recherche • Non à la précarité !
Retour sur la mobilisation du 26 novembre contre la précarité dans l’enseignement supérieur et la recherche
Photo : Orianne Tercerie
Ce lundi 26 novembre, l’intersyndicale (FSU, CGT, Solidaires) avait lancé à Paris un appel au rassemblement contre la précarité au moment de l’ouverture des assises nationales de l’Enseignement supérieur et de la recherche organisées par le gouvernement. Des mobilisations étaient également prévues dans plusieurs autres villes (Montpellier, Toulouse, Bordeaux, etc.) où des collectifs de précaires de l’ESR se sont mis en place pour combattre l’emploi précaire, et de manière plus urgente pour lutter contre les non-renouvellements de CDD – puisque les établissements « dégraissent » lorsque ces contrats approchent de la durée requise pour être transformés en CDI.
La manifestation a parcouru le 5ème arrondissement de Jussieu aux abords du Collège de France avant d’être bloquée par les forces de l’ordre. C’est un premier moment de la mobilisation à Paris, qu’il faut amplifier pour obtenir la titularisation des précaires et plus largement la sauvegarde du service public d’enseignement et de recherche, ainsi que l’abrogation de la LRU et du Pacte pour la recherche et la suppression de l’AERES.
Le PG Paris était présent dans cette manifestation, avec plusieurs militants du PG dont certains en situation de contrat précaire dans la recherche et l’enseignement supérieur, accompagnés de Leila Chaibi, Secrétaire nationale du PG à l’abolition du Précariat et Danielle Simonnet, Conseillère de Paris.
Ce sont la LRU (loi relative aux libertés et responsabilités des universités) et le Pacte pour la recherche, l’AERES (agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur), l’ANR (agence nationale de la recherche) et le développement du financement sur projets qui organisent la précarité généralisée comme horizon du système d’enseignement supérieur et de recherche français : un financement de la recherche sur appel à projet pour un ou deux ans, avec un chef de projet titulaire et des équipes en CDD, et l’enseignement universitaire assuré par des enseignants vacataires dans des universités en difficulté financière. Le gouvernement actuel reconduit pour l’essentiel la politique antérieure. La retouche cosmétique que préparent ces assises, qui n’abordent pas la question des moyens, ne résoudra donc pas le problème de fond de la précarisation de l’ensemble des personnels de l’ESR, qui ne peut être combattue que par la titularisation de tous les précaires, et de manière urgente par un arrêt des non-renouvellements de CDD qui mettent au chômage des personnels qui sont indispensables au fonctionnement de notre système de recherche et d’enseignement. À ce titre, les dernières annonces du ministère ne sont pas suffisantes, car elles n’envisagent pas de moratoire sur les non-renouvellements de contrats, excluent un plan de titularisation complet et laissent à l’écart une partie des personnels en CDD.
Le lien vers la pétition « Quel changement pour les 50 000 précaires de l’ESR ? » :http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2012N31148
Le communiqué intersyndical, sur le site du SNTRS-CGT :http://websyndicats.vjf.cnrs.fr/sntrscgt/spip.php?article861
L’appel du Front de gauche pour l’enseignement supérieur et la recherche et les derniers articles sur le sujet : http://esr.appels.frontdegauche.fr/
http://esr.appels.frontdegauche.fr/?page_id=7
Sur le site de Sud Recherche EPST, le communiqué syndical unitaire pour la mobilisation du 26 novembre :http://www.sud-recherche.org/SPIPprod/spip.php?article1579
Sur le site du SNESUP, le communiqué intersyndical à l’issue de la rencontre avec la ministre de l’ESR concernant l’emploi précaire :http://www.snesup.fr/Le-Snesup/L-actualite-du-SUP?aid=6503&ptid=5
Voir l’article sur le site du PG 75