Jean-Luc Mélenchon face à Jérome Cahuzac dans « mots-croisés »


J.L. Mélenchon à « Mots croisés » sur France 2 le… par lepartidegauche

Quand la banque va…

L’année commence admirablement pour les banquiers. Les banques viennent d’augmenter leurs tarifs, au-dessus de l’inflation qu’elles ont en horreur, mais pas au point de ne pas l’alimenter par l’inflation des tarifs bancaires ! Par exemple celui de la carte à autorisation systématique, utilisées par les personnes sans chéquier qui ont recours au « droit au compte » prévu par la loi. Un « droit » qui coûtera donc de plus en plus cher… Mais surtout, la bonne nouvelle qui a fait bondir les cours de bourse des banques européennes cette semaine est venue de Suisse. Le comité de Bâle vient d’annoncer qu’il abandonnait les exigences faites aux banques d’augmenter la part de leurs fonds propres pour 2015 et les reportait à 2019. De plus, la liste des actifs admis pour constituer ces réserves a été considérablement élargie. À côté de l’argent liquide, des liquidités déposées auprès des banques centrales et des obligations souveraines on trouve désormais les obligations d’entreprises, les actions et les créances hypothécaires titrisées comme par exemple… les subprimes !

Cette réforme des « ratios prudentiels » était pourtant la pierre angulaire de la réforme du système bancaire et financier annoncé après la crise des subprimes puis la faillite de Lehman Brothers en 2007 et 2008. Elle était la mesure destinée à éviter les défaillances d’établissements bancaires. Les banquiers avaient d’abord obtenu qu’on les laisse se réformer eux-mêmes dans le cadre de ce comité de Bâle constitué de gouverneurs de banques centrales majoritairement européennes et donc dorénavant majoritairement « indépendantes ». Ils étaient alors prêts à toutes les promesses pour éviter une règlementation accrue de leurs activités par la loi. Mais dans un second temps leur lobbying est venu à bout des engagements de ces accords dits de Bâle III qui auraient représenté pour eux un manque à gagner dont ils ont expliqué sans rire qu’il allait faire défaut à l’économie.

Oui vous avez bien lu. Les banques qui déjà ne prêtent pas les 1000 milliards d’euros qui leurs sont abondamment fournis (à un taux de 0,75% !) par la BCE ont prétendu qu’il fallait maintenir le niveau de leurs liquidités pour qu’elles financent des crédits et donc l’activité. Dès lors que les profits bancaires et les activités spéculatives n’ont pas été inquiétés, le financement de l’économie qui devrait constituer le métier des banques n’est en réalité que la variable d’ajustement de leurs diverses opérations. D’ailleurs la direction de la Banque de France a engagé un vaste plan social réduisant ses moyens de soutien aux surendettés et de suivi de l’activité économique tandis que celle de la Société Générale veut faire passer un plan social permanent pour réduire ses effectifs. Avec l’abandon des accords de Bâle III, il ne reste plus rien des résolutions énergiques prises lors du krach des subprimes par les gouvernements des principales puissances économiques du monde. Oubliées la promesse de tirer les leçons de la crise de 1929 et de mener des politiques de relance par l’investissement public pour contrer la spirale de la récession. Oubliée également la réforme des rémunérations des traders et des bonus des dirigeants qui incitent à des prises de risque inconsidérées. La politique menée n’a eu en réalité qu’un but, rétablir les profits bancaires et financiers. C’est-à-dire servir le capital financier au nom de l’adage selon lequel « quand la banque va tout va ». On voit ce qu’il en est : les cours des valeurs bancaires augmentent au moment où la récession s’installe.

Parti de Gauche de Saône et Loire (71) • Belle année de luttes à toutes et tous

Le Parti de Gauche de Saône et Loire présente ses vœux pour cette nouvelle année 2013 à tous et toutes et particulièrement à ceux et celles qui souffrent dans leurs conditions de vie détériorées par la mondialisation et le monde de la finance, sous quelque forme que ce soit.
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Un petit retour sur cette année 2012 qui a démontré que le Parti de Gauche pouvait être une alternative aux politiques libérales du président sortant Nicolas Sarkosy, et malheureusement en grande partie reprises par son successeur à l’Élysée François Hollande .

Le Parti de Gauche 71 a durant ces 2 campagnes électorales fait preuve d’une dynamique exceptionnelle en insufflant une énergie festive, en s’impliquant joyeusement dans les mouvements nationaux (la reprise de la Bastille, le déplacement sur la plage du Prado à Marseille etc,), et locaux (participation et organisation des meetings dans le cadre du Front de Gauche, participations aux collectifs locaux ) et en allant à la rencontre des habitant-e-s de notre département et des salarié-e-s dans les entreprises.

Notre détermination politique ne diminue pas après ces échéances électorales. Cette année 2013 ne connaîtra pas d’élections, nous aurons donc tout notre temps pour accompagner les salarié-e-s en lutte (les femmes de Sodimédical, les salarié-e-s de Florange, de Sanofi, de Thalès, les Fralib et plus près de nous les « Doux », les « Eon », les Schneider Electric et tous celles et ceux qui craignent pour leur emploi, ou la dégradation de leurs conditions de travail, mais également les oubliè-e-s de notre société. Tous ceux et celles qui vont pâtir des choix de l’actuel gouvernement qui cède facilement aux Pigeons ou à Mittal, qui faire sourire le Médéf et pleurer les syndicalistes ! Ce gouvernement Ayrault qui fait des cadeaux de 20 milliards d’euros aux grandes entreprises et dans le même temps augmente la TVA.

Pour 2013 le Parti de Gauche vous propose de lutter ensemble contre les mesures d’austérité et pour la relance de l’activité. Ce sera le fil rouge d’une campagne nationale populaire, lancée par un grand meeting à Metz le 23 janvier à quelques kilomètres de l’usine de Florange. Avec tous les militants du Front de Gauche, nous vous proposons de participer activement à cette campagne de terrain. Nous souhaitons que cette année soit celle d’une prise de conscience de tous et toutes, car oui les mauvais jours peuvent finir, il peut revenir le temps des cerises et des jours heureux, il nous faut avoir confiance en nous et en notre pouvoir d’imposer le changement ! A nous de faire la révolution citoyenne et écologique, de faire appliquer les propositions du programme du Front de Gauche : l’humain d’abord ! Et n’oubliez pas : on ne lâche rien !

Belle année de luttes à tous et toutes.

Patricia Baci secrétaire du Parti de Gauche »

L’art et la culture en soutien aux Petroplus

Mardi 11 decembre 2013, L’avant-scène a ouvert ses portes à une soirée théâtrale en soutien aux ouvrier de Pétroplus organisée par la ville de Grand-Couronne et le théâtre de L’écho du Robec. Albane, Emma et Jean-Claude Duboc ont interprété « Loin d’Hagondange », une pièce de Jean-Paul Wenzel, mise en scène par Daniel Charlot.
Un couple a quitté la Lorraine pour une retraite paisible. Lui est ancien ouvrier de la sidérurgie. Il ne supporte pas cette retraite, son usine lui manque, il en devient aigri. Malgré les rires et sourire dans la salle, le poids de l’avenir Pétroplus et de la sidérurgie était pesant et présent.

En préambule de la soirée, Michel Lamazouade, maire de Grand-Couronne, a salué la lutte des salariés de la raffinerie et les a assuré du soutien de la ville de Grand-Couronne, en lançant un appel à la résistance de chacun.
De son côté Yvon Scornet, pour l’intersyndicale a rappelé que cette lutte avait un an. Une lutte faite d’espoirs suivis de déceptions : « cette semaine nous devrons sans doute assister à l’arrêt du fonctionnement de la raffinerie » ajoutant non sans émotion : « c’est toujours difficile de voir son entreprise cesser de fonctionner ».

A l’issue de la soirée, le public, a pu discuter avec les salariés et les comédiens. Les fonds récoltés seront reversé à l’intersyndicale pour venir en aide aux ouvriers en difficultés.

Régularisation des sans papiers et arrêt des expulsions !

Sans_papiers

Le Parti de Gauche appelle à participer aux deux manifestations qui auront lieu demain, samedi 5 janvier, à Lille et à Paris. 

Depuis le 2 novembre, des personnes sans papiers se sont engagées dans une grève de la faim pour exiger leur régularisation. Au mépris de leur état de santé, deux d’entre elles ont été expulsées vers l’Algérie le 30 décembre 2012. 

Le 31 décembre, c’est un jeune majeur sans papier, diplômé d’un CAP et sur le territoire français depuis ses 15 ans, qui a été expulsé pour le Pakistan. Dès son arrivée à Karachi, il s’est retrouvé en prison, l’état Pakistannais exigeant de lui qu’il s’acquitte d’une amende de 1500 euros. 

Dorénavant, le Ministre de l’intérieur M. Valls, utilise pour les procédures d’expulsions une recommandation du conseil de l’Union Européenne de 1994 permettant d’établir des laissez-passer, sans l’accord du pays d’origine. Même Hortefeux et Guéant n’y avaient pas pensé ! 

Ces expulsions étaient inacceptables sous le gouvernement de Sarkozy. Elles le sont tout autant et même plus sous le gouvernement Hollande-Ayrault ! 

Danielle Simonnet et Eric Coquerel, secrétaires nationaux du Parti de Gauche et élu-e-s parisiens participeront à la manifestation à Paris ce samedi.

Le blog d’Alexis Corbière • Au côté du DAL et des sans-logis

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Hier, j’ai passé ma journée en compagnie des militants du DAL (Droit Au Logement), sous la conduite de Jean-Baptiste Eyraud et mes amis de l’association Jeudi noir qui occupaient un bâtiment vide du 12e arrondissement situé au 5 rue Erard avec une cinquantaine de familles mal logées. Il s’agit d’une ancienne clinique privée, (qui se nommait cliniqe du « Bien naître »)  inoccupée depuis près de 5 ans. Ainsi, ce sont près de 1200 m2 totalement vide, au plein cœur de l’arrondissement à quelques mètres de la Mairie du 12e et du commissariat.

  

Les propriétaires de ce lieu seraient la BNP Paribas et Natixis qui semblent n’avoir aucun projet précis concernant l’avenir de ce bâtiment qui se dégrade rapidement. C’est pourquoi ce bâtiment est, avec beaucoup d’autres, un des symboles d’un scandale public. Il existe à Paris, selon l’INSEE,  près de 120 000 logements vides depuis au moins 2 ans. Cela représente 10 % des logements parisiens. Et il y en a 329 000 pour la Région Ile-de-France. Sans compter les bâtiments non répertoriés comme cette ancienne clinique du 12e. A l’inverse, on considère qu’il existe 3,6 millions de personnes mal logés en France.

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Qu’attendent donc les pouvoirs publics pour agir ? Mme Cécile Dufflot, Ministre du Logement, a plusieurs fois répété que la réquisition de logements vides faisait partie des solutions qu’elle était prête à envisager. Tant mieux, mais pour l’heure, ce sont des paroles. L’hiver est là, des milliers de personnes sont à la rue, et rien ne se passe. Les services de Mme Dufflot ont paraît-il identifiés 44 immeubles inhabités. Mais la presse peine à obtenir la liste précise de ces bâtiments.

 

Hier, donc, notre occupation du 5 rue Erard avait essentiellement la volonté symbolique d’attirer le regard des pouvoirs publics et de nos concitoyens sur la réalité concrète du problème du mal logement et des habitations vides. Comme élu du Parti de Gauche au Conseil de Paris et Premier adjoint du 12e arrondissement, j’ai jugé logique d’être toute la journée aux cotés de Jean-Baptiste Eyraud et des familles qui occupaient ce bâtiment. Ces gens d’une grande dignité ne demandent que l’application de la loi de réquisition. Oui, ils demandent l’application de la loi. Est-ce trop dans notre pays ? Alors, pourquoi les forces de police interviennent-elles aussi rapidement ? Qui leur demande un tel zèle ? En vertu de quelle loi ? Je répète que dans le cas présent les propriétaires n’ont pu être joint et n’ont demandé aucune expulsion. Il est temps que les vieilles habitudes de la préfecture de Police cesse. Eux non plus n’ont manifestement pas l’impression qu’il y a eu un changement de gouvernement il y a 6 mois.

 

Durant l’après-midi, avec Jean-Baptiste Eyraud, mégaphone à la main, nous avons pris plusieurs fois la parole des fenêtres du bâtiment pour informer la population du quartier. Plusieurs personnes ont applaudi des fenêtres d’en face. Beaucoup de militants associatifs, du PG, du Front de Gauche, de la Ligue des Droits de l’Homme, de Jeudi Noir, du DAL et aussi des élus PS sont venus se regrouper devant ce bâtiment en solidarité avec notre action. Plusieurs ont répondu aux différents médias. Je pense notamment à ma camarade Margaux des Jeudi Noir ou Clément Bony, secrétaire du Comité PG du 12e. Le Chef de cabinet du Premier Ministre est même venu en fin de journée constater par lui-même la situation et l’état du bâtiment. La Mairie du 12e a également demandé que ce bâtiment soit ajouté à la liste des bâtiments à réquisitionner par la Ministre..

Désormais, plus personne ne pourra dire qu’il ignore la réalité de la rue Erard. Le Parti de Gauche restera très vigilant sur l’évolution de ce dossier. Nous interviendrons à ce sujet au prochain Conseil de Paris. Les militants et les familles, considérant qu’ils avaient obtenu des avancées utiles pour ce combat, ont momentanément quittaient les lieux dans la soirée. Affaire à suivre…

 

Voici le communiqué que le DAL avait publié dans l’après midi.

 5 rue Erard, Paris 12e : la police installe le siège

Les CRS ont pris position vers 13h30 devant l’immeuble réquisitionné par DAL et jeudi Noir depuis dimanche matin, 30 décembre.
Comme avenue de Matignon (réquisitionné par jeudi noir sous Sarkozy), et à de nombreuses autres occasions, la stratégie policière consiste à bloquer les accès en attendant d’avoir un hypothétique demande d’expulsion formée par le propriétaire des lieux.

Nous demandons aux pouvoirs publics de faire cesser cette opération de police, de lancer une procédure de réquisition et en attendant qu’elle aboutisse, de laisser les galériens du logement, les prioritaires DALO non relogés, et les sans logis en grande précarité qui occupent actuellement l’immeuble, s’installer et aménager les lieux.

Laicité: petite histoire d’un grand idéal

Conférence d’Henri Pena-Ruiz, le 13/12/12 à Limeil-Brévannes


Laicité: petite histoire d’un grand idéal par… par teledegauche-pg94

1 -Introduction:
Produire la richesse en créant la misère est un scandale!
Les fanatismes religieux ont réapparus
Le péril de l’écosystème
La renaissance de la charité avec la revendication de la religion sur la sphère publique et donc régression de l’émancipation laïque
Jaurès déclare la « république laïque et sociale » Pena-Ruiz ajoute « et écologique »
La trahision des principes de la démocratie (égalité-liberté-fraternité) du vivre ensemble devrait être désormais « République-Ecologie-Socialisme »
2 – Indépendance stricte des politiques par rapport au pouvoir religieux
Aucun être humain ne se réduit à son apparence religieux.
Universalité – c’est la république qui assure la liberté de conscience
Utiliser les fonds publics exclusivement à ce qu’ ii est commun à tous
La laïcité n’a pas à sacrifier l’universel sur l’autel du particulier
Pas de clientélisme électoral à l’égard des communautés religieuses
3 – définition de la laïcité:
le pari de l’intelligence et le principe de concorde

Action unitaire pour que l’eau passe en régie publique (93)

Le 17 novembre 2010, le collectif Eau-Est-Ensemble était à Romainville, à l’occasion de la réunion de Bureau de la communauté d’agglomération Est-Ensemble.

Au programme, la remise d’un cadeau aux neuf maires des communes de l’agglo, pour leur rappeler que l’eau est un bien commun qui n’a pas à être soumis aux intérêts des multinationales, à quelques jours du vote qui permettra peut-être aux 400 000 habitants d’Est-Ensemble de bénéficier d’un véritable service public de l’eau.


Action unitaire pour que l’eau passe en régie… par la-tele-de-gauche93

ROTOS 93 – 24 salariés occupent l’imprimerie

Le 23 juin 2012, une délégation du Parti de Gauche rendait visite aux salariés de l’imprimerie ROTOS 93, au Blanc-Mesnil en Seine-Saint-Denis (93).


ROTOS 93 – 24 salariés occupent l’imprimerie par la-tele-de-gauche93

Le Front de gauche interpelle le ministre de l’Intérieur

Dans la métropole Lilloise, un mouvement de grève de la faim de travailleurs sans papiers, demandant leur régularisation, a démarré le 2 novembre. Aujourd’hui, plus de 50 personnes entament leur 57ème jour de grève de la faim !

Ils sont actuellement sur le trottoir, sur le parvis de l’église St Maurice de Lille, église qu’ils ont occupée durant quelques heures vendredi 21 décembre. Ils en ont été évacués le soir même. C’est donc la septième nuit qu’ils ont passée dehors, dans le froid et sous la pluie…, ils se « protègent » comme ils peuvent avec des tentes, des cartons. La situation est dramatique.

Auparavant, ils avaient occupé, durant une semaine environ, l’église réformée de Fives. Ils en avaient été évacués par la police le 4 décembre. Ils sont passés ensuite dans les urgences des hôpitaux, mis dehors, puis ils ont été dispersés par le Préfet du Nord dans toute la région. Les groupes ont été envoyés de foyers en centres d’hébergement de jour, de nuit, …Certains, sommés de quitter un foyer, ont trouvé refuge dans un local syndical…

Le Préfet a reçu le Comité des sans papiers 59 (accompagné de la Ligue des droits de l’homme) le 19 décembre et a procédé à une simple répartition administrative : les demandeurs d’asile, les sans papiers entrant dans la circulaire Valls, ceux susceptibles d’y rentrer, les hors circulaire,…etc. Cette attitude strictement administrative est un choix politique : le refus de prendre en compte la lutte collective des sans papiers et le fait que ceux-ci sont en grève de la faim.

Le gouvernement et le Ministre de l’Intérieur peuvent-ils cautionner l’attitude fermée du Préfet et laisser l’irréparable se produire ? L’arrivée de la gauche au gouvernement aurait dû entraîner une rupture avec la politique et les méthodes de l’ère Sarkozy. Le maintien en situation illégale de travailleurs sans-papiers ne peut qu’avoir pour conséquence de fournir au patronat une main-d’œuvre privée des moyens élémentaires de défendre ses droits. A l’inverse, la régularisation des personnes sans papiers est un acte positif pour toute la société.

Nous exigeons que le gouvernement, le Ministre de l’Intérieur interviennent pour créer les conditions d’arrêt de la grève de la faim en garantissant à chaque gréviste l’arrêt de toute procédure d’expulsion. Le Préfet doit ouvrir, au minimum, une perspective de régularisation sécurisée, une vraie négociation avec un engagement à établir un échéancier de régularisation des grévistes de la faim. Il s’agit d’une urgence !

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