Service public et fonction publique • Non à l’austérité !

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Français-e-s et étranger-e-s • Egalité des droits

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Élections équatoriennes • La Révolution Citoyenne est en marche !

Electionsequateur

La Révolution Citoyenne est un concept central dans l’action politique du Parti de Gauche. Nous sommes convaincus que seul le peuple par son action consciente est capable de mener le changement radical que le moment historique que nous vivons nous impose. Cette conviction n’a rien d’incantatoire ou d’utopiste, elle est nourrie en permanence par des expériences, des luttes et des résistances que partout dans le monde nous montrent qu’il est possible de briser l’idéologie dominante qui cherche à nous faire croire que le capitalisme est un horizon indépassable.

L’Amérique Latine occupe une place très particulière dans cette bataille. Les plus grandes victoires contre le capitalisme et sa forme financière mondialisée se concrétisent actuellement dans ce continent. La gauche a pris le pouvoir dans un grand nombre de ses pays et est entrain de démontrer que un autre monde est réellement possible, non pas par des paroles mais par l’action.

L’Equateur est un des pays qui est au devant de cette lutte. Du haut de ses 15 millions d’habitants, la République Equatorienne tient tête depuis 6 ans déjà aux plus grandes entreprises multinationales telles que la Texaco, aux tout-puissants organismes internationaux tels que le FMI et la Banque Mondiale et même à son voisin du Nord, les Etats-Unis. Ce n’est donc pas un hasard si nos mots d’ordre convergent, se croisent et s’alimentent les uns aux autres. Peut être quelques uns parmi vous, seront surpris d’apprendre que notre fameux mot d’ordre, la « Révolution Citoyenne », nous vient du processus à l’oeuvre en Equateur !

La Révolution Citoyenne, puisque celui-ci est son nom donc, menée par le Président Rafael Correa, est un processus extrêmement novateur, qui mérite notre plus grande attention. Le peuple Equatorien a mis en en place, en 2007, une Assemblée Constituante. Il l’a fait d’une façon remarquable et très riche en enseignements. Aujourd’hui une nouvelle phase politique s’annonce puisque le 17 février 2013, le peuple Equatorien est appelé à voter pour élire son président et ses députés nationaux.

La Commission Internationale du Parti de Gauche a voulu profiter ce moment politique important pour lancer son deuxième « kit militant » sur l’Amérique Latine. Nous espérons qu’il contribuera à mener notre campagne de soutien à la réélection de Rafael Correa par sa contribution à la compréhension de ce qui est en jeu en Equateur.

Ce kit est bien sûr un outil pour affiner nos arguments et notre compréhension dans cette période électorale mais nous avons essayé aussi de faire un travail plus en profondeur, réfléchi de telle façon qu’il puisse avoir plusieurs lectures. Il s’agit avant tout d’un outil d’éducation populaire qui peut satisfaire autant celui ou celle qui désire approfondir ses connaissances sur le processus de la Révolution Citoyenne chez lui, que celui ou celle qui a envie de mettre en place un atelier de lecture.

Le travail a été coordonné par le responsable de la Commission Amérique Latine, Eduardo MENESES et est basé sur le travail collectif de plusieurs camarades de la commission: Guillaume BEAULANDE, Ramzi KEBAILI, Céline MENESES. Merci encore une fois à Marie GAUDFERNAU pour ses quelques nuits dédiées à la relecture.

HASTA LA VICTORIA SIEMPRE COMPAÑEROS !!

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Mariage pour tous • A la lumière de l’expérience espagnole

Fdg_espagne_table_ronde Le Front de Gauche Espagne a organisé, dimanche 27 janvier, une table-ronde à Madrid en soutien à la manifestation pour l’égalité et le mariage pour tous en France.

Une quarantaine de Français de Madrid et d’Espagnols ont ainsi voulu marquer leur appui à cette journée unitaire où associations et forces de gauche appelaient à défendre le projet de loi présenté mardi par le gouvernement français, ainsi qu’à rejeter la vague d’homophobie que cette perspective suscite.

Parmi les intervenants, outre les représentants du Front de Gauche Espagne, se trouvait, Carlos Martinez dirigeant fédéral pour la jeunesse d’Izquierda Unida, Ronny de la Cruz, vice-président du collectif LGBT COGAM et Ramon Martinez, coordonnateur LGBT du PSOE de Madrid. Des représentants de la section socialiste de Madrid ont apporté leur soutien à l’événement, dans un esprit unitaire.

Les échanges ont permis de dresser un bilan des avancées espagnoles en matière de mariage entre personnes de même sexe. Les intervenants ont ainsi souligné la normalité avec laquelle la loi s’applique aujourd’hui en Espagne avec déjà plus de 22 000 mariages depuis 2005. Carlos Martinez de IU a néanmoins rappelé que ces avancées en terme d’égalité des droits ne sont pas compatibles avec des politiques d’austérité qui réduisent les subventions aux associations, ne permettent pas des campagnes pédagogiques scolaires ambitieuses et touchent avant tout les personnes les plus fragiles, victimes de discriminations.

Satisfaits d’avoir pu manifester leur soutien depuis l’Espagne, l’ensemble des participants a tenu à rappeler que le combat pour l’égalité ne se résume pas au mariage mais bien à la lutte contre toutes les discriminations, LGBT, ethniques, de genre, au travail…

Mariage pour tous • A la lumière de l’expérience espagnole

Fdg_espagne_table_ronde Le Front de Gauche Espagne a organisé, dimanche 27 janvier, une table-ronde à Madrid en soutien à la manifestation pour l’égalité et le mariage pour tous en France.

Une quarantaine de Français de Madrid et d’Espagnols ont ainsi voulu marquer leur appui à cette journée unitaire où associations et forces de gauche appelaient à défendre le projet de loi présenté mardi par le gouvernement français, ainsi qu’à rejeter la vague d’homophobie que cette perspective suscite.

Parmi les intervenants, outre les représentants du Front de Gauche Espagne, se trouvait, Carlos Martinez dirigeant fédéral pour la jeunesse d’Izquierda Unida, Ronny de la Cruz, vice-président du collectif LGBT COGAM et Ramon Martinez, coordonnateur LGBT du PSOE de Madrid. Des représentants de la section socialiste de Madrid ont apporté leur soutien à l’événement, dans un esprit unitaire.

Les échanges ont permis de dresser un bilan des avancées espagnoles en matière de mariage entre personnes de même sexe. Les intervenants ont ainsi souligné la normalité avec laquelle la loi s’applique aujourd’hui en Espagne avec déjà plus de 22 000 mariages depuis 2005. Carlos Martinez de IU a néanmoins rappelé que ces avancées en terme d’égalité des droits ne sont pas compatibles avec des politiques d’austérité qui réduisent les subventions aux associations, ne permettent pas des campagnes pédagogiques scolaires ambitieuses et touchent avant tout les personnes les plus fragiles, victimes de discriminations.

Satisfaits d’avoir pu manifester leur soutien depuis l’Espagne, l’ensemble des participants a tenu à rappeler que le combat pour l’égalité ne se résume pas au mariage mais bien à la lutte contre toutes les discriminations, LGBT, ethniques, de genre, au travail…

Culture • Les femmes veulent mieux que des strapontins

20110715-avignon-debat-liberation-arts-citoyens-petite%2020110715_8380Crédit photo photosdegauche.fr (anne marie_jimenez)

Depuis quelques mois, la question de l’inégalité hommes/femmes dans le monde de la culture a fait l’objet d’une attention médiatique plus grande et le public semble de plus en plus sensible à ce problème. Ceci témoigne d’une prise de conscience accélérée des discriminations de fait dont les femmes sont victimes dans tous les secteurs de la création artistique. Le collectif La Barbe qui s’est invitée sur le plateau du théâtre de l’Odéon lors de la présentation de saison 2012-2013 en juin dernier, a salué la programmation des 14 spectacles à venir : 14 textes écrits par des hommes, 14 spectacles mis en scène par des hommes. Dans le secteur artistique et culturel, l’excellence des jeunes filles et leur forte présence au niveau des recrutements dans les écoles supérieures n’empêchent pas un phénoménal phénomène de «plafond de verre». Ainsi, pour la direction des établissements subventionnés par l’Etat dans le domaine des arts, du théâtre, de la danse et de la musique, les statistiques sont effarantes : 20% de directrices pour les quatorze établissements publics, autour de 25% pour les centres chorégraphiques et les scènes nationales ou conventionnées. Les centres dramatiques nationaux et régionaux détiennent la palme, avec 8% d’artistes directrices, situation en régression ! Le contexte politique nous permet d’espérer qu’en la matière, le changement soit vraiment pour maintenant…

Le choix du nouveau président de la République d’un gouvernement paritaire est un acte important prouvant qu’il est possible d’allier volontarisme et recrutements de valeur. Ce combat pour l’égalité des femmes et des hommes dans l’art et la culture est fondamental pour la société tout entière. N’est-il pas inadmissible que les mécanismes de domination masculine se retrouvent dans un secteur de l’activité humaine qui se targue de missions d’émancipation, d’ouverture, de critique, voire de subversion ? Nous revendiquons un monde où les petites filles, autant que les petits garçons, puissent «naturellement» – autrement dit «culturellement» – se rêver chef d’orchestre, écrivaine, metteuse en scène, peintre, plasticienne, cinéaste. Nous revendiquons un monde où les jeunes filles s’engageant dans une carrière artistique ne soient pas majoritairement condamnées à choisir entre les rôles – ô combien gratifiants ? – de muses, obscurs objets de désir, ou précieuses collaboratrices, dévouées et invisibles. Nous souhaitons que disparaisse en France cette anomalie démocratique de la sous-représentation des femmes dans le monde de l’art et la culture.

Nous avons lu ce texte et partageons pleinement l’avis qu’il exprime.

Premiers signataires du texte :

Georges Appaix, chorégraphe

Marion Aubert, écrivaine, metteure en scène, comédienne

Stephanie Aubin, chorégraphe et directrice du Manège de Reims, Scène Nationale

Marie-Christine Blandin, sénatrice ; présidente de la commission culture au Sénat

Agnès Bourgeois, metteure en scène

Zabou Breitman, comédienne, metteure en scène

Marie-Pia Bureau, directrice du grand R Scène Nationale ;

Denise Chalem, écrivaine, vice-présidente théâtre SACD ;

François Chaignaud, chorégraphe, danseur

Jean-François Chougnet, Directeur Marseille Provence 2013 ;

Joseph Danan, auteur ;

Hélène Delavault, cantatrice, comédienne ;

Judith Depaule, metteure en scène

Sophie Deschamps, présidente de la SACD

Sophie Deshayes, musicienne ;

Marie Desplechin, auteure ;

Yan Duyvendak, artiste

Laurence Equilbey, chef d’orchestre ;

Pierrette Fleutiaux, écrivaine, prix Fémina 1990 ;

Nicolas Frize, compositeur ;

Claudine Galéa, auteure ;

Pascale Henrot, directrice du Théâtre de la Cité Internationale à Paris

Emmanuelle Huynh, chorégraphe, directrice du CNDC d’Angers

Hassane Kouyaté, conteur, comédien et metteur en scène ;

Emmanuelle Laborit, comédienne, directrice de l’international visual théâtre

Daniel Larrieu, chorégraphe ;

Jean-Joël Le Chapelain, directeur de l’Apostrophe, Scène Nationale ;

Muriel Mayette, administratrice de la Comédie Française

Pierre Meunier, auteur, metteur en scène et acteur ;

Marie Ndiaye, écrivaine, prix Fémina 2001 et Goncourt 2009 ;

Rachid Ouramdane, danseur, chorégraphe, artiste associé au théâtre de la Ville de Paris et à La scène Nationale d’Annecy ;

Gloria Paris, metteure en scène

Joël Pommerat, auteur et metteur en scène

Claude Ponti, écrivain-dessinateur ;

Corinne Rufet, présidente de la commission culture de la Région Île-de-France;

Marie-Agnès Sevestre, directrice des Francophonies en Limousin

Claudia Stavisky, metteure en scène, directrice du théâtre des Célestins à Lyon ;

Carole Thibaut, auteure, metteuse en scène

Anne Théron, metteure en scène

Gilberte Tsaï, metteure en scène, ex directrice du CDN de Montreuil

Hélène Vincent, comédienne ;

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