Loi sur le mariage : le Gouvernement prépare-t-il une nouvelle reculade, face à l’AMF ?

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Le parti de Gauche s’alarme de l’annonce faite lors d’une conférence de presse par le Président de l’Association des maires de France, Jacques Pellissard d’une négociation « en cours avec la ministre de la Justice, Christiane Taubira » pour permettre « aux maires ne souhaitant pas célébrer un mariage entre deux personnes de même sexe de pouvoir déléguer plus facilement… »

Pour le Parti de Gauche après l’abandon de la PMA, l’absence d’une réforme ambitieuse de la filiation supposée inscrite dans un projet de loi sur la famille reportée aux calandes grecques, cette « clause de conscience » est une lâcheté gouvernementale de trop !

Décidément ce gouvernement confirme qu’il cherche à la fois à décevoir son électorat et à saper les fondements de la République. Car depuis quand la loi s’applique-t-elle à la carte ? Si les maires, officiers d’état civil, étaient autorisés à ne pas appliquer la loi que resterait-il du principe d’égalité des droits ?

Le Parti de Gauche refuse cette République à géométrie variable ! Car cette « liberté de conscience » si elle était accordée reviendrait à donner bonne conscience aux adversaires de l’égalité et un blanc-seing aux homophobes. Si des maires ne veulent pas appliquer cette loi d’égalité, ils ont la liberté de démissionner. Ras-le-bol d’un gouvernement qui fait des gays, lesbiennes, bi et personnes transgenres les boucs émissaires de l’abandon des principes de la République !

Robin des Bois • Mobilisation contre les coupures d’électricité

Robin-des-bois-23326 Le collectif des Robin des bois de l’énergie a empêché le 23 mai les agents d’ERDF de priver de courant des ménages en difficulté.

A Sartrouville, le 23 mai.

Une soixantaine de personnes, dont des représentants du Front de gauche, de la CGT et du NPA, se sont rassemblées devant le site ERDF afin de stopper l’intervention des agents dans les foyers aux factures impayées. «Non aux coupures d’électricité ! » Tôt dans la matinée, des banderoles de protestation recouvraient déjà les grilles du site ERDF de Sartrouville.

En fond sonore, des chants revendicatifs résonnent. Le collectif des Robin des bois de l’énergie vient de sévir. Les dirigeants Proglio et Mestralet continuent à sa gaver à travers leurs salaires directs mais également avec leurs salaires indirects, comme tous les actionnaires du groupe.

Les ponctions continuent sur les usagers, et lorsqu’ils se retrouvent en difficulté de paiement, les fournisseurs n’hésitent pas à lancer la coupure d’énergie.

Devant le centre de Sartrouville, Pascale Le Néouannic, conseillère régionale d’Ile de France, secrétaire nationale à l’émancipation du Parti de Gauche est venue soutenir et participer à l’action. Parmi les Robins des Bois, des militants des amis du Front de Gauche d’Argenteuil et les élus municipaux, Rachida Habri et Mouloud Bousselat, Jean-Michel Ruiz (secrétaire fédéral du PCF 95), Patrice Lavaud (Co-secrétaire du PG 95) .

Nous ne lâcherons rien !!

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Moscovici : l’ami des grands patrons

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Parisot jubile : « Veni, vidi, Moscovici ».

En effet, Moscovici vient de lâcher la bride aux salaires des patrons.

Ainsi les Solfériniens ont renoncé à tout sauf à exercer le pouvoir. Décidément Schröder est leur nouveau modèle : être le meilleur ami des grands patrons

Pendant ce temps, la pauvreté augmente. Le pouvoir d’achat de la population recule. Mais les grands patrons pourront continuer à s’augmenter sans limites. Moscovici le leur permet.

Eric Coquerel : « La majorité alternative est notre feuille de route »

Comme souvent, je retrouve Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche en charge des relations extérieures, en soutien à un mouvement social. Ce jeudi 23 mai 2013, c’est en soutien aux salariés précaires d’EDF et de ses sous-traitants, à l’appel de SUD Energie. L’initiative terminée, nous prenons le temps d’un rapide déjeuner pour faire le point sur la situation politique, à deux jours du premier conseil national du PG.

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Trois semaines après le 5 mai et à une semaine de ses répliques en région, comment analyses-tu la situation politique pour le PG et le Front de gauche plus largement ?

Eric Coquerel : Si nous devons garder une image du 5 mai, c’est celle du tremplin. L’énergie existait, nous la sentions disponible. Le 5 mai a donné de la confiance à cette énergie. Nous allons en avoir un bon aperçu avec les répliques des 1er et 2 juin qui correspondent à une attente, notamment de celles et ceux qui, faute de moyens, n’ont pas pu venir le 5 mai. A cette heure, il y a déjà une quarantaine de rassemblements programmés, de tailles bien différentes, dont des marches significatives. Nous n’avons pas eu besoin de donner de consigne « au bouton de guêtre », les gens, nos concitoyens, ont envie de faire, de descendre dans la rue.

Il y a aussi d’autres mobilisations qui se profilent…

Oui, il faut noter la marche des femmes contre l’austérité qui s’annonce déjà comme un succès avec plusieurs milliers de participants. Et puis, il y a le 16 juin, avec les Assises en vue d’un projet alternatif face à la politique du gouvernement à laquelle le Front de gauche est opposé. C’est un moment important qui sera marqué de la présence de syndicats, d’associations, d’acteurs et d’actrices du mouvement social. En parallèle, il y a d’ores et déjà des premiers mouvements de mobilisation contre la réforme des retraites.

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Est-ce que les mobilisations politiques et les mobilisations sociales peuvent se rencontrer à terme ?

Chacun, tour à tour, est à l’origine d’initiatives, dans son champ respectif. Le Front de Gauche initie le 5 mai ; les syndicats mobilisent contre la réforme des retraites. Mais ces mouvements tendent, de plus en plus, à converger. Le 5 mai, par exemple, des syndicats ont tenu à montrer qu’ils étaient là avec leurs camions, leurs drapeaux, leur cortège. Nous sommes aussi présents ès qualité de Front de gauche dans chaque mobilisation sociale, tu l’as vu encore il y a quelques minutes. Cette convergence, dans le respect de l’indépendance de chacun, c’est un élément nouveau.
Je crois que la reconnaissance de la capacité du Front de gauche à fédérer autour de lui change complètement la donne.

Pour Regards, j’ai rendu compte du 5 mai en parlant d’une majorité alternative en marche. Est-ce que tu partages cette analyse ?

C’est le début d’un processus. Nous pensons qu’à l’intérieur même du quinquennat, en fonction de l’électorat qui a chassé Sarkozy, il y a la possibilité d’une majorité alternative. Le 5 mai en a marqué les prémices. Il y avait trois des cinq candidats de gauche à la présidentielle avec Eva Joly et Philippe Poutou. Les amis d’Europe Ecologie – Les Verts sont venus nombreux. Il y avait des syndicats, je l’ai dit, qui ont toute leur place, en tant que tels, dans la construction que nous ouvrons. Et puis, il y a eu cette masse : 180 000 personnes. Nous avons dépassé nos seules forces militantes pour commencer à toucher le peuple de gauche.
Nous avons désormais un an devant nous, avec la perspective des élections européennes. Si nous passons devant le parti socialiste, comme c’est possible, la donne politique est bouleversée. Si nous réussissons, tout aura bien commencé le 5 mai.

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Est-ce que cette fameuse majorité alternative est la feuille de route du Parti de gauche et, au-delà, du Front de Gauche ?

Elle est totalement partagée dans le Front de gauche puisqu’elle figure dans l’orientation que nous avons définie en janvier dernier. Le constat est simple : face à la politique qui est menée, nous ne pouvons pas attendre – le peuple de gauche ne peut pas attendre – 2017. L’orientation de plus en plus droitière que prend le gouvernement fait de cette feuille de route une évidence, une nécessité absolue.

Sans anticiper sur les débats qui auront lieu au conseil national du PG ce week-end, quel rôle imagines-tu pour notre parti, pour ses militants ?

Comme depuis le début, nous devons être celles et ceux qui font vivre le Front de Gauche, celles et ceux qui œuvrent à son élargissement. Nous devons aussi avoir la préoccupation permanente que le Front de gauche devienne le Front du peuple. Cela implique d’interpeller celles et ceux qui, dans la majorité présidentielle, se posent des questions. Nous avons le devoir de maintenir le lien avec le mouvement social. Enfin, il nous faut nous adresser à toutes celles et tous ceux qui, refusant le clivage droite-gauche, attendent une nouvelle offre politique, de nouvelles pratiques.

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Cela nécessite d’être au cœur du rassemblement…

Et cela impose aussi d’être clairement dans un rapport de forces face au gouvernement, face à cette politique d’austérité qui casse les derniers liens sociaux. Cela nous impose de porter clairement une alternative. Dans ce cadre, pour les élections municipales, il est inenvisageable, pour le Front de Gauche, de participer à des listes dominées par des partis qui se reconnaissent dans la politique gouvernementale.

Pendant la crise, l’écologie est la grande oubliée du gouvernement

Illustrations-le-commerce-mondial-accelere-la-crise-climatique Les émissions de CO2 ont désormais atteint des proportions jamais égalées depuis le début des mesures de concentration de gaz carbonique. Dans les négociations sur le climat, la barre des 400 ppm (parties par million de molécule d’air) a toujours été jugée comme un niveau à ne pas franchir. Les scientifiques estiment que ce chiffre n’atteignait pas 280 ppm avant la révolution industrielle. Un tel niveau d’émissions est à mettre en relation avec le fait que les températures moyennes n’ont jamais été aussi élevées depuis 10 000 ans. Si cette tendance se poursuit, la température moyenne pourrait bien se réchauffer de 4° à 6°. Or une augmentation de plus de 2° est considérée comme dangereuse. Autant dire que nous sommes entrés dans une zone de turbulences. On pourrait donc penser qu’il y a urgence et que le gouvernement, qui de plus comprend des ministres EELV, va se dépêcher de proposer des politiques de rupture, notamment en termes de transition énergétique. Or un an après, on attend toujours des mesures concrètes. Ou plus exactement, les seules propositions actuelles concernent le bradage au privé de la production énergétique : privatisation des barrages hydrauliques, cession d’actifs de EDF, GDF et Areva. Exactement le contraire de ce qu’il faudrait faire pour mettre en œuvre la transition énergétique.

Dans sa conférence de presse, F. Hollande a annoncé qu’il chargeait son premier ministre de lui proposer un plan d’investissements dans le domaine des transports. Or déjà des km de nouvelles autoroutes ont été annoncés lors de la conférence environnementale de septembre. Si on ajoute l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, les émissions de CO2 ne sont pas prêtes de baisser alors que déjà les obligations de la France en termes de réduction des gaz à effets de serre ne sont pas respectées. Pourtant c’est bien par une relance écologique, dans le secteur des énergies renouvelables, dans l’isolation des bâtiments, avec la recherche d’efficacité énergétique dans tous les secteurs que l’ont peut réindustrialiser la France et donc créer de l’emploi.

Vite_ecosocialisme Mais que ce soit le président de la République, son premier ministre ou son ministre de l’économie, ils n’ont jamais été très intéressés par le sujet et leur ralliement à la politique de l’offre aggrave cette orientation qui tourne le dos à l’écologie. Plus que jamais notre projet écosocialiste est indispensable.

Le projet de loi Fioraso doit être rejeté

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Après la calamiteuse LRU imposée par Nicolas Sarkozy, F. Hollande s’était engagé à une remise à plat. Des promesses minimales du candidat Hollande, force est pourtant de constater qu’il ne reste à peu prés rien dans le projet de loi présenté aujourd’hui à l’Assemblée Nationale.

Mêmes les prétendues avancées sont en trompe l’œil. L’AERES qui devait disparaître sera seulement remplacée. La Gouvernance sera revisitée mais en guise de « plus grande collégialité promise », on a droit à la participation des collectivités et des entreprises à l’élection du Président.

La logique de la LRU de Sarkozy est elle intacte dans la loi. L’autonomie est confirmée et amplifiée. Le rôle régulateur de l’Etat est affaibli avec la référence à la « planification » (L123-2) qui disparaît.

La subordination au monde de l’entreprise est consacrée, l’université devant participer à « la croissance et à la compétitivité de l’économie… » (L123-2) par « le transfert des résultats obtenus vers le monde socio-économique (L123-5) ».

Conjuguée à l’acte III de la décentralisation, la loi marque un pas supplémentaire vers la régionalisation. Asphyxiées financièrement, la tentation sera grande pour les Universités de solliciter toujours plus les collectivités territoriales ou de recourir à des partenariats publics-privés.

Au delà du cadre, le vrai arrière plan de la Loi Fioraso, c’est la transformation des Universités en entreprises cognitives s’apprêtant à solliciter toujours plus le financement privé, des familles, par l’endettement étudiant ou par les entreprises.

L’Université française avait besoin d’une abrogation de la LRU et d’une loi de programmation budgétaire. Tout cela est passé à la trappe. Au contraire, alors même que F.Hollande avait promis « de sanctuariser le budget de l’ESR en 2013 », Berçy a déjà coupé 250 millions d’euros. La précarité galopante (50 000 précaires) a de beaux jours devant elle s’il l’on en juge par les dérisoires mesurettes proposées(1 000 postes par an).

Le Parti de Gauche demande plus que jamais l’abrogation de la LRU et du « Pacte pour la recherche » et appelle les parlementaires qui visent une université populaire et émancipatrice à rejeter le projet de loi Fioraso.

Accord de libre échange UE-USA : Non à la mise en concurrence renforcée des peuples!

Communiqué des députés de la délégation Front de Gauche au Parlement européen

Le Parlement européen valide aujourd’hui le principe d’un accord de libre-échange UE-USA, version remâchée du partenariat transatlantique. C’est inacceptable !

Cet accord aura pour conséquence l’aggravation de la concurrence, avec les effets désastreux que l’on sait, aux niveaux social, économique, environnemental et sanitaire puisqu’il s’agit pour les multinationales américaines de s’exonérer des normes européennes en ce domaine. Il mettra même à bas l’exception culturelle.

Européens nous le sommes, euro américains nous refusons de le devenir. Comment supporter un tel nivellement par le bas ? Le renoncement à l’universalité des valeurs de progrès contenue dans notre idéal européen ? Et accepter la généralisation du modèle américain.

Ce n’est pas notre vision du monde.

Notre idéal, celui d’une société solidaire et égalitaire, est difficile à défendre dans une Europe toujours plus libérale et plombée par l’austérité. Mais dans un marché européen élargi aux Etats-Unis, il deviendrait impossible ! La Commission européenne, les Etats membres et les députés européens qui défendent un tel projet souhaitent-ils voir les restes des acquis sociaux européens déjà menacés et l’ensemble de nos marchés publics livrés aux multinationales nord-américaines?

Comme à propos de l’Accord multilatéral sur l’investissement et sur le modèle des gouvernements progressistes sud-américains contre la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA) nous nous donnons pour objectif l’échec de ce projet.

Nous voulons un monde plus solidaire où les intérêts des populations du Nord comme du Sud soient pris en compte. Nous voulons faire échouer cet accord.

Ce 23 mai, les députés de la GUE-NGL se mobiliseront dans l’hémicycle pour monter leur détermination lors du vote de la résolution sur l’accord UE-USA.

Accord de libre échange UE-USA : Non à la mise en concurrence renforcée des peuples!

Communiqué des députés de la délégation Front de Gauche au Parlement européen

Le Parlement européen valide aujourd’hui le principe d’un accord de libre-échange UE-USA, version remâchée du partenariat transatlantique. C’est inacceptable !

Cet accord aura pour conséquence l’aggravation de la concurrence, avec les effets désastreux que l’on sait, aux niveaux social, économique, environnemental et sanitaire puisqu’il s’agit pour les multinationales américaines de s’exonérer des normes européennes en ce domaine. Il mettra même à bas l’exception culturelle.

Européens nous le sommes, euro américains nous refusons de le devenir. Comment supporter un tel nivellement par le bas ? Le renoncement à l’universalité des valeurs de progrès contenue dans notre idéal européen ? Et accepter la généralisation du modèle américain.

Ce n’est pas notre vision du monde.

Notre idéal, celui d’une société solidaire et égalitaire, est difficile à défendre dans une Europe toujours plus libérale et plombée par l’austérité. Mais dans un marché européen élargi aux Etats-Unis, il deviendrait impossible ! La Commission européenne, les Etats membres et les députés européens qui défendent un tel projet souhaitent-ils voir les restes des acquis sociaux européens déjà menacés et l’ensemble de nos marchés publics livrés aux multinationales nord-américaines?

Comme à propos de l’Accord multilatéral sur l’investissement et sur le modèle des gouvernements progressistes sud-américains contre la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA) nous nous donnons pour objectif l’échec de ce projet.

Nous voulons un monde plus solidaire où les intérêts des populations du Nord comme du Sud soient pris en compte. Nous voulons faire échouer cet accord.

Ce 23 mai, les députés de la GUE-NGL se mobiliseront dans l’hémicycle pour monter leur détermination lors du vote de la résolution sur l’accord UE-USA.

Maintenant ça suffit !

Maintenant ça suffit !

Les cinq syndicalistes de Roanne ont été trainés devant la justice pour avoir simplement graphité un mur lors du grand mouvement contre la réforme de retraites de 2010.

En appel, le tribunal de Lyon a jugé leur geste tellement anodin qu’il s’est « contenté » de les déclarer « coupables » mais sans exécution de peine.
Et pourtant, ils ont reçu, comme de vulgaires criminels, la convocation pour se soumettre à des tests ADN le 22 mai. Test qu’ils ont bien sûr immédiatement dit qu’ils le refuseraient.

Ce matin deux d’entre eux ont été interpellés chez eux comme des malfaiteurs. L’un des deux, Antoine Barnaud, est toujours en garde à vue à mi-journée !

Le Parti de Gauche dénonce avec la plus grande fermeté la persécution de ces syndicalistes.

Nous exigeons de Manuel Valls qu’il ordonne leur libération immédiate.
Nous remarquons que les cinq de Roanne étaient concernés par la loi d’amnistie dont l’examen est reporté aux calendes grecques et le principe refusé désormais par François Hollande. Voilà à quoi mène ce type de trahison.

Nous posons deux questions :

– Est-ce que leur persécution pour un fait qui remonte à la loi Fillon sur les retraites n’est pas une façon de faire pression sur les syndicalistes combatifs en prévision de la prochaine réforme voulue par François Hollande ?
– Quelle différence entre les politiques de Nicolas Sarkozy et François Hollande quant à la criminalisation du mouvement social ?

Poser cette question est y répondre.

Maintenant ça suffit !

Les cinq syndicalistes de Roanne ont été trainés devant la justice pour avoir simplement graphité un mur lors du grand mouvement contre la réforme de retraites de 2010.

En appel, le tribunal de Lyon a jugé leur geste tellement anodin qu’il s’est « contenté » de les déclarer « coupable » mais sans exécution de peine.
Et pourtant, ils ont reçu, comme de vulgaires criminels, la convocation pour se soumettre à des tests ADN le 22 mai. Test qu’ils ont bien sûr immédiatement dit qu’ils refuseraient.

Ce matin deux d’entre eux ont été interpellés chez eux comme des malfaiteurs. L’un des deux, Antoine Bornaud, est toujours en garde à vue à mi-journée !

Le Parti de Gauche dénonce avec la plus grande fermeté la persécution de ces syndicalistes.

Nous exigeons de Manuel Valls qu’il ordonne leur libération immédiate.
Nous remarquons que les cinq de Roanne étaient concernés par la loi d’amnistie dont l’examen est reporté aux calendes grecques et le principe refusé désormais par François Hollande. Voilà à quoi mène ce type de trahison.

Nous posons deux questions :

– Est-ce que leur persécution pour un fait qui remonte à la loi Fillon sur les retraites n’est pas une façon de faire pression sur les syndicalistes combattifs en prévision de la prochaine réforme voulue par François Hollande ?
– Quelle différence entre les politiques de Nicolas Sarkozy et François Hollande quand à la criminalisation du mouvement social ?

Poser cette question c’est y répondre…

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