Contre l’intérêt général, le Gouvernement soutient les lobbys financiers du Bâtiment
Le Parti de Gauche condamne sans appel la décision de la ministre du Logement, Cécile Duflot, de s’opposer à la demande des personnes dites handicapées d’obtenir l’abaissement du seuil obligatoire pour l’installation d’un ascenseur à partir du troisième étage au-dessus du rez-de-chaussée, et non plus du quatrième étage au-dessus du rez-de-chaussée comme cela a été décidé il y a plus de 30 ans !
Le Parti de Gauche dénonce la logique libérale du Gouvernement qui, au nom d’un improbable Pacte de responsabilité, sacrifie l’intérêt de la population en général et des personnes à mobilité réduite ou en rupture d’autonomie en raison de l’âge en particulier sur l’autel des intérêts financiers des lobbys du Bâtiment.
À l’heure où le Gouvernement annonce qu’il entend mettre en oeuvre une politique de soutien à domicile et d’adaptation des logements pour les personnes âgées, la décision de la ministre du Logement de s’opposer à cette demande de bon sens confine à l’irresponsabilité la plus totale.
Par ailleurs, le Parti de Gauche dénonce la lâcheté du Gouvernement qui, redoutant un débat au Parlement sur les conséquences d’une politique « d’ajustement normatif » mise en oeuvre pour satisfaire le Medef, fait le choix de procéder par Ordonnances en vue de l’application de ces mesures contraires à l’intérêt général.
Vincent Assante, responsable de la commission handicap du Parti de Gauche
Delphine Beauvois, Secrétaire nationale à l’Egalité
Communiqué commun NPA / Parti de Gauche
Les délégations du NPA et du Parti de Gauche respectivement menées par Olivier Besancenot d’une part, Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard d’autre part se sont rencontrées hier après-midi au siège du PG.
Les deux organisations ont conclu à un large accord. Il porte à la fois sur la nécessité de ne pas laisser la rue à la droite, à l’extrême-droite, aux racistes, antisémites, sexistes et homophobes de tous poils en rassemblant tous ceux qui à gauche refusent la politique du gouvernement. Car « trop c’est trop » ! Il est temps que puisse s’exprimer le ras-le-bol de gauche face à la politique pro Medef d’un gouvernement qui crée les conditions de la montée de la désorientation et de la réaction à qui il donne des gages en reculant !
Le NPA et le PG observent avec satisfaction que des préoccupations similaires surgissent de plusieurs endroits : appel d’Ensemble, l’idée de Pierre Laurent d’une initiative en avril, propositions d’action de l’ensemble du FDG. Concrètement, les deux organisations se rejoignent sur la nécessité d’une marche nationale, à Paris le même jour. Au vu du calendrier électoral et des manifestations déjà prévues dans le calendrier, dont la mobilisation syndicale du 18 mars à laquelle le NPA et le PG appellent, la date du 12 avril semble la meilleure. Les deux partis ont insisté sur le fait que cette date est juste une proposition. Le succès de toute initiative dépendra en effet d’un appel le plus large possible réunissant responsables politiques, associatifs et syndicaux, collectifs de salariés en lutte (entreprises qui licencient ou menacées de fermeture) et équipes militantes… C’est au collectif qui les réunira que reviendra donc la charge de concrétiser cette volonté commune. Les deux organisations ont convenu d’oeuvrer en ce sens.
Déclaration du Front de Gauche de Haute-Garonne (31)
L’UD GCT31 a convoqué l’ensemble des composantes du mouvement social du département (syndicats, partis, associations) le 27 janvier puis le 6 février dernier. Cette proposition vient après diverses initiatives organisées par les syndicats, souvent CGT, FSU, Solidaires, parfois FO sous forme de grèves et de manifestations. Le Front de gauche a pour sa part organisé plusieurs manifestions nationales, la dernière en date le 1er décembre 2013 pour une révolution fiscale.
Aujourd’hui, à l’appel de la CGT, s’ouvre la possibilité de mobilisations communes. C’est urgent ! Depuis la mise en place du gouvernement Ayrault, le rapport de force n’a cessé de se dégrader. Hollande n’a jamais manqué d’afficher sa fermeté à l’encontre des salariés et des syndicats qui luttent. Il a sacrifié la retraite à 60 ans, à l’encontre de ces promesses de campagne, a refusé l’amnistie des syndicalistes, et ne fait rien alors que se multiplient les plans sociaux et les licenciements dans notre département comme dans tout le pays.
Dans le même temps, le gouvernement recule face à chaque offensive patronale ou réactionnaire. Le MEDEF qui a bien conscience des rapports de force, s’attaque au démantèlement de la sécurité sociale. La droite totalement divisée, se refait une santé sur les renoncements du gouvernement. Ses mobilisations nourrissent les prétentions du MEDEF. Il faut donc réagir. Construisons ensemble un rapport de force pour l’emploi et le pouvoir d’achat, contre les suppressions d’emplois et les licenciements décidés par le grand patronat pour financer leurs actionnaires, contre la politique austéritaire du gouvernement et contre les offensives réactionnaires. Ces deux combats n’en font qu’un.
Lors de nos rencontres, les organisations syndicales ont proposé un calendrier de mobilisation dont la première étape fut le 6 février, journée de grève et de manifestations, qui constitue une première étape encourageante. D’autres initiatives sont d’ores et déjà prévues :
– le 24 février pour une conférence autour du coût et surcoût du capital;
– le 1er mars pour une nouvelle journée de manifestation pour une autre répartition des richesses et contre le coût du capital.
D’autres dates sont en cours de discussion. Ces initiatives sont salutaires. Nous sommes déterminés à nous mobiliser largement pour y contribuer. Nous invitons l’ensemble de la gauche qui ne se retrouve pas dans les choix gouvernementaux à y participer et plus largement tout le monde du travail et de la création pour refuser, en lien avec les entreprises en lutte, les plans de licenciements ou de suppressions d’emplois qui se succèdent dans la département ou nationalement. Nous pensons nécessaire que se multiplie ce type d’initiative. L’heure est grave, et la réalisation d’un front large et unitaire est indispensable pour la construction d’une alternative à gauche.
Front de Gauche 31 – Ensemble, GU, PCF, PCOF, PG.
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Un bourdon dans la salade
« Ma première question serait de savoir si on se tutoie ? » Le mieux, immédiatement, serait qu’on s’oublie. Il faut oublier David Assouline.
La grandeur du débat politique, c’est la volonté d’argumenter, de convaincre, d’opposer des idées et de proposer des solutions, la grandeur du débat politique c’est d’assumer ses choix, de les défendre et d’en démontrer le bien-fondé.
Au lieu de cela, Jean-Luc Mélenchon a dû faire face dimanche soir à un vendeur de salade dopé au brumisateur du media training, sous-chef de rayon à la Samaritaine, qui entraine tout débat dans l’immense néant de la novlangue des marchands, qui fait disparaitre tout raisonnement comme celui qui sniffe un rail de banalité engouffre la poudre !
La médiocrité de ce type ne serait pas grand-chose au fond si elle ne nous questionnait pas sur le traitement si particulier qui nous est réservé dans les media.
Pas un jour dans cette dizaine, où il ne fut pas question du Parti de Gauche dans le presse nationale comme dans la PQR, pas un jour où la presse ne s’interroge pas sur « la déroute », la « déconfiture » « la débandade » le « naufrage » qui serait en cours. A l’origine de ce déferlement une information de la plus haute importance : le Parti de Gauche ne tolère pas que l’on puisse se revendiquer de son nom sans qu’il en ait collectivement décidé. Voilà donc une information de la plus grande importance et d’une grande originalité, notre parti a des règles. Ainsi dans les villes de plus de 20 000 habitants, nous avons convenu que c’était notre Bureau National qui investissait les candidats.
Voilà pourquoi lorsqu’une ou deux listes ne sont pas investies, élections municipales obligent, il y a instantanément une petite trentaine de mécontents…
Avec une info pareille, il n’y a pas de quoi à remplir trois lignes et pourtant, le Monde, l’Express, le Point, le Parisien, Canal +, TF1, les chaines d’info, le Nouvel Obs, y ont tous consacré un, voire plusieurs reportages.
C’est une étrange salade que le plat quotidien de la presse, revenons sur le débat qui oppose Assouline et Jean-Luc Mélenchon. Un seul exemple, celui de la retraite. En livrant le mensonge comme une évidence ; « Nous avons sauvé la retraite à 60 ans », lesalade.jpgs mêmes journalistes qui propagandisent chaque jour les bienfaits de l’allongement de la durée du temps de travail ne relèvent à aucun moment l’hypocrite bobard car le but commun, partagé de tous ceux-là, n’est pas d’organiser un débat argumenté, un débat utile à l’élaboration du jugement que pourrait se faire chaque téléspectateur, le but est d’empêcher Jean-Luc Mélenchon de parler. Cette logique absurde conduit à de grands moments de télévision :
43-2 égalent 41, dit Jean-Luc Mélenchon. Non lui répond l’embrouilleur !
Il faudrait sans doute être mort de rire de voir ainsi le ridicule s’exhiber à une heure de grande écoute, mais en réalité ce bourdon d’Assouline sautillant au milieu de la salade médiatique montre l’ampleur de la difficulté qui est la nôtre.
Lorsqu’ils parlent de sauver la retraite par répartition, ils disent baisse des pensions, lorsqu’ils parlent de pacte de compétitivité, ils disent baisse des salaires, lorsqu’ils disent égalité des droits ils enterrent la PMA, lorsqu’ils parlent rythmes scolaires, ils disent la privatisation du temps scolaire, lorsqu’ils parlent réforme fiscale, ils disent appauvrissement de la puissance publique, lorsqu’ils parlent socialisme ils disent ultra-libéralisme.
Ce que parler veut dire est l’élément essentiel de la reconquête idéologique qui nous occupe. C’est pour cela que tout le plan media-training d’Assouline est basé sur une simple règle. L’empêcher de parler. Empêcher Jean-Luc Mélenchon de parler pour qui ne puisse pas dire que reculer l’âge de la retraite crée du chômage, empêcher Jean-Luc Mélenchon de parler pour qu’il ne puisse pas dire que 30 milliards donnés aux salaires créeraient mécaniquement emplois et recettes fiscales, empêcher Jean-Luc Mélenchon de parler pour qu’il ne puisse pas dire que l’ensemble de nos thèses sont maintenant partagées par toutes les gauches du parti socialiste et que la réalité finit toujours par s’imposer.
5102475535_1ea2279e03.jpgLes techniques sont nombreuses et bien maitrisées par le porte- parole de Solferino, pour abriter une politique de droite derrière les mots de la gauche, pour camoufler la chasse aux étrangers derrière un discours « républicain », pour déguiser une politique de l’offre en une politique au service de tous, pour dissimuler la colère qui envahit le salariat, pour éclipser les besoins réels des populations, masquer les renoncements, planquer les turpitudes, musser les trahisons…
Mais lorsque le bourdon est au milieu de la salade, on ne voit plus que lui ! Et l’envie de renverser la table grandit, jusqu’au moment, pas si lointain, où tout cela explose comme une évidence.
« Ma première question serait de savoir si on se tutoie ? » Le mieux, immédiatement, serait qu’on s’oublie. Il faut oublier David Assouline.La grandeur du débat politique, c’est la volonté d’argumenter, de convaincre, d’opposer des idées et de proposer des solutions, la grandeur du débat politique c’est d’assumer ses choix, de les défendre et d’en démontrer le bien-fondé.
Au lieu de cela, Jean-Luc Mélenchon a dû faire face dimanche soir à un vendeur de salade dopé au brumisateur du media training, sous-chef de rayon à la Samaritaine, qui entraine tout débat dans l’immense néant de la novlangue des marchands, qui fait disparaitre tout raisonnement comme celui qui sniffe un rail de banalité engouffre la poudre !
La médiocrité de ce type ne serait pas grand-chose au fond si elle ne nous questionnait pas sur le traitement si particulier qui nous ait réservé dans les media.
Pas un jour dans cette dizaine, où il ne fut pas question du Parti de Gauche dans le presse nationale comme dans la PQR, pas un jour où la presse ne s’interroge pas sur « la déroute », la « déconfiture » « la débandade » le « naufrage » qui serait en cours. A l’origine de ce déferlement une information de la plus haute importance : le Parti de Gauche ne tolère pas que l’on puisse se revendiquer de son nom sans qu’il en ait collectivement décidé. Voilà donc une information de la plus grande importance et d’une grande originalité, notre parti à des règles. Ainsi dans les villes de plus de 20 000 habitants, nous avons convenu que c’était notre Bureau National qui investissait les candidats.
Voilà pourquoi lorsqu’une ou deux listes ne sont pas investies, élections municipales obligent, il y a instantanément une petite trentaine de mécontents…
Avec une info pareille, il n’y a pas de quoi à remplir trois lignes et pourtant, le Monde, l’Express, le Point, le Parisien, Canal +, TF1, les chaines d’info, le Nouvel Obs, y ont tous consacré un, voire plusieurs reportages.
C’est une étrange salade que le plat quotidien de la presse, revenons sur le débat qui oppose Assouline et Jean-Luc Mélenchon. Un seul exemple, celui de la retraite. En livrant le mensonge comme une évidence ; « Nous avons sauvé la retraite à 60 ans », les mêmes journalistes qui propagandisent chaque jour les bienfaits de l’allongement de la durée du temps de travail ne relèvent à aucun moment l’hypocrite bobard car le but commun, partagé de tous ceux-là, n’est pas d’organiser un débat argumenté, un débat utile à l’élaboration du jugement que pourrait se faire chaque téléspectateur, le but est d’empêcher Jean-Luc Mélenchon de parler. Cette logique absurde conduit à de grands moments de télévision :
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Un cafard dans la salade
« Ma première question serait de savoir si on se tutoie ? » Le mieux, immédiatement, serait qu’on s’oublie. Il faut oublier David Assouline.La grandeur du débat politique, c’est la volonté d’argumenter, de convaincre, d’opposer des idées et de proposer des solutions, la grandeur du débat politique c’est d’assumer ses choix, de les défendre et d’en démontrer le bien-fondé.
Au lieu de cela, Jean-Luc Mélenchon a dû faire face dimanche soir à un vendeur de salade dopé au brumisateur du media training, sous-chef de rayon à la Samaritaine, qui entraine tout débat dans l’immense néant de la novlangue des marchands, qui fait disparaitre tout raisonnement comme celui qui sniffe un rail de banalité engouffre la poudre !
La médiocrité de ce type ne serait pas grand-chose au fond si elle ne nous questionnait pas sur le traitement si particulier qui nous ait réservé dans les media.
Pas un jour dans cette dizaine, où il ne fut pas question du Parti de Gauche dans le presse nationale comme dans la PQR, pas un jour où la presse ne s’interroge pas sur « la déroute », la « déconfiture » « la débandade » le « naufrage » qui serait en cours. A l’origine de ce déferlement une information de la plus haute importance : le Parti de Gauche ne tolère pas que l’on puisse se revendiquer de son nom sans qu’il en ait collectivement décidé. Voilà donc une information de la plus grande importance et d’une grande originalité, notre parti à des règles. Ainsi dans les villes de plus de 20 000 habitants, nous avons convenu que c’était notre Bureau National qui investissait les candidats.
Voilà pourquoi lorsqu’une ou deux listes ne sont pas investies, élections municipales obligent, il y a instantanément une petite trentaine de mécontents…
Avec une info pareille, il n’y a pas de quoi à remplir trois lignes et pourtant, le Monde, l’Express, le Point, le Parisien, Canal +, TF1, les chaines d’info, le Nouvel Obs, y ont tous consacré un, voire plusieurs reportages.
C’est une étrange salade que le plat quotidien de la presse, revenons sur le débat qui oppose Assouline et Jean-Luc Mélenchon. Un seul exemple, celui de la retraite. En livrant le mensonge comme une évidence ; « Nous avons sauvé la retraite à 60 ans », les mêmes journalistes qui propagandisent chaque jour les bienfaits de l’allongement de la durée du temps de travail ne relèvent à aucun moment l’hypocrite bobard car le but commun, partagé de tous ceux-là, n’est pas d’organiser un débat argumenté, un débat utile à l’élaboration du jugement que pourrait se faire chaque téléspectateur, le but est d’empêcher Jean-Luc Mélenchon de parler. Cette logique absurde conduit à de grands moments de télévision :
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22 février – Manifestation à Notre Dame des Landes
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M. Billard et J-L. Mélenchon se rendront à la manifestation contre l’aéroport le 22 février
Des droits et conditions de travail dignes pour nos gendarmes
L’oligarchie c’est maintenant
Selon Jordan Belfort, le Loup de Wall Street, « l’argent n’achète pas qu’une meilleure vie(…). Ça fait aussi de vous une meilleure personne : vous pouvez généreusement donner à l’église ou au parti politique de votre choix. » Eh bien selon Hollande, l’argent vaut aussi une place aux dîners d’Etat et aux conseils stratégiques.
La présence de Gattaz au « dîner d’Etat » organisé à Washington entre François Hollande et les représentants du gouvernement états-unien jette une lumière crue sur la dérive oligarchique que nous décrivons maintenant de longue main. Ministre ou chef patronal, cela ne fait pas de différence. Les frontières entre l’intérêt public et les intérêts privés ont été lentement dissoutes. Tous représentent « la France » car aucun ne représente plus le peuple français. Ce sont des jobs différents au service d’une même cause. Le business n’est-il pas devenu la seconde carrière des principaux dirigeants démocrates, comme Schröder ou Blair ? Passe-moi le sel, je te passerai le poivre. La scène se joue désormais sans fard. Sarkozy faisait la fête dans un salon privé du Fouquet’s. Hollande descend de la tribune à San Francisco pour donner l’accolade à un porte-parole des pigeons, fuyard du fisc qui s’envola de notre pays à tire d’aile. Il fait applaudir Gattaz « à charge de revanche ». De retour à Paris, il réunit un « conseil stratégique de l’attractivité » auquel il convie une trentaine de gros patrons. Ceux-ci « pèsent à eux tous plus de 850 milliards de chiffre d’affaires » signale le Monde, répétant une précision sans doute donnée par le service de presse de l’Elysée. Tant d’argent ne saurait mentir !
Cette collusion est le legs politique du courant démocrate. Celui-ci se prétend à « équidistance entre le travail et le capital » pour reprendre la formule des démocrates italiens. C’est scier d’un coup les deux piliers de la gauche française : le marxisme qui reconnaît l’existence d’intérêts de classe et République qui veut l’intérêt général distinct des intérêts particuliers et non point d’équilibre entre eux. En prétendant arbitrer de manière neutre entre les intérêts, Hollande ne fait qu’entériner le déséquilibre qui profite aux dominants. L’oligarchie se donne en spectacle tout autant que sous Sarkozy. Seul changement, Hollande s’affiche avec les patrons des firmes transnationales et les exilés fiscaux de la net-économie là où Sarkozy frayait plus naturellement avec ses administrés de Neuilly-sur-Seine.
Face à l’oligarchie, il faut une révolution citoyenne. Ce fil est le bon. Ce que nous avons porté dans la présidentielle n’était pas une parenthèse lyrique. C’est une stratégie autant qu’un objectif. Nous ne dissocions pas les moyens et les fins. Pour briser l’oligarchie, il faut que le peuple reprenne le pouvoir. L’élection n’est donc pas un à-côté de la lutte, une concession que nous ferions à la démocratie. Elle est le moyen par lequel le peuple se refonde et impose sa souveraineté. C’est pourquoi la question de la stratégie électorale du Front de Gauche est tout à fait centrale et ne peut être négociée au gré des intérêts de partis. A tous les niveaux, nous devons être l’instrument de la révolution citoyenne. Contre la Commission européenne qui accepte des tribunaux d’arbitrage niant la souveraineté populaire et contre les notables locaux qui font main basse sur le bien commun à grand coup de clientélisme et de marché arrangés. Face à l’oligarchie qui prétend gouverner contre le peuple, municipales et européennes forment une seule réplique.
Espagne : la spirale de la violence policière
Le 6 février plus d’une dizaine de migrants sub-sahariens trouvaient la mort par noyade, après avoir été repoussés par la Guardia Civil (équivalent de la gendarmerie), alors qu’ils tentaient d’atteindre à la nage l’enclave espagnole de Ceuta au Maroc. Les forces de l’ordre espagnoles au lieu de leur prêter secours ont fait usage de balles en caoutchouc sur des personnes qui savaient à peine nager, contribuant à la panique et aux noyades. Après la tragédie grecque de Farmakonisi, celle de Ceuta montre à quel point la politique migratoire européenne du dispositif Frontex passe par l’usage systématique de la violence policière au mépris de la vie et des droits humains.
Le gouvernement conservateur du parti populaire se pose ainsi en champion de méthodes répressives d’un autre temps, qu’il a matérialisées dans un projet de Loi pour la Sécurité citoyenne qui permettra la criminalisation des manifestations populaires spontanées.
Dernier événement en date dans ce cycle de violence, samedi 15 février, la police a fait irruption sans mandat de perquisition dans un centre socio-culturel du Parti Communiste Espagnol à Alcalá de Henares où se déroulait une fête de la jeunesse communiste. Plusieurs personnes ont été frappées, deux autres arrêtées, le local et l’ordinateur fouillés sans autorisation judiciaire.
Le Parti de Gauche condamne fermement cette banalisation de la violence policière en Espagne et apporte tout son soutien aux camarades du PCE dans ces moments difficiles.
Le PG dénonce les tentatives de déstabilisation du gouvernement démocratique du Venezuela
La droite vénézuélienne, incapable de convaincre par la voie démocratique comme l’ont encore montré les dernières élections présidentielles et municipales, ne reculera devant rien, une fois de plus, pour tenter de créer les conditions propices a déstabiliser le gouvernement.
Les forces de déstabilisation optent tantôt pour la pression économique (spéculation contre la monnaie nationale, organisation de la pénurie, augmentation artificielle des prix…), tantôt pour la violence de rue dans des opérations conduites par des groupuscules armés et ultra-violents, aux méthodes paramilitaires. Lors d’une manifestation le 12 février, trois personnes ont ainsi été tuées par balle dans les rues de Caracas et de très nombreuses autres ont été gravement blessées, dont vingt policiers et des employés du métro de Caracas, attaqués par l´opposition. Contrairement a ce que se sont empressés de reprendre en chœur les médias, le militant chaviste et celui de l´opposition assassinés l´ont été par la même arme à feu, comme l´a révélé par la suite le ministre de l´intérieur, Miguel Rodríguez Torres, en insistant sur la présence de mercenaires chargés de semer le chaos dans le pays.
Le Parti de Gauche condamne fermement les exactions et la violence meurtrière de certains secteurs de l´opposition. Il rejette le comportement des grandes entreprises mondiales de communication, qui, violant une nouvelle fois le droits des citoyens a être informés, déforment la réalité politique vénézuélienne et contribue ainsi à la tentative de déstabilisation internationale du gouvernement démocratique du Venezuela.
Le PG réaffirme son soutien à la révolution bolivarienne dans sa volonté de pacifier le pays, de lutter contre ces violences et de déjouer cette stratégie anti-démocratique de la peur mise en oeuvre par l’extrême droite vénézuélienne.