L’Elysée enlisé

Illustrations-elysee-1

S’il avait appliqué le choc de simplification à son discours François Hollande aurait pu dire: « ça ne marche pas mais je continue ». Sous une forme anesthésiante, le Président a annoncé deux très mauvaises nouvelles.

D’une part on devra partir encore plus tard en retraite. D’autre part le budget de l’Etat va encore baisser et les services publics reculer.

Il y a deux oubliés de taille dans la soirée. Le changement dont il n’est plus question. Et la finance qui était censée être l’ennemi. En fait le locataire de l’Elysée est enlisé et le pays avec lui. 

Plus que jamais le changement de cap est urgent. Le Front de gauche le prépare.

Sarkozy, sors de ce corps !

Pujadas-hollande

Après quelques secondes d’émission, François Hollande avait tout dit ce soir : « tous les outils sont là ». Ni changement de cap, ni nouveauté donc dans l’arsenal d’une politique de l’offre et de l’austérité qu’il a vanté pendant une heure. Ou plutôt si une confirmation : le Président compte bien s’attaquer lui aussi aux retraites en allongeant la durée de cotisation. Et un renoncement : celui de la légitimité du Parlement à faire la loi puisque le président exige des parlementaires qu’ils se couchent devant l’accord Medef.

Pour le reste il a égrené pêle-mêle illusions et méthode Coué : le Président aurait sauvé l’Euro, Chypre serait sorti d’affaire, il ne ferait pas une politique de l’austérité et, enfin, la courbe du chômage devrait s’inverser… On pourrait parler de comique à répétition si la situation n’était pas aussi dramatique pour nos concitoyens. François Hollande n’est assurément plus un président socialiste (mais l’a-t-il un jour été ?) mais un illusionniste.

Au même moment des salariés de PSA défendant leurs emplois étaient embarqués devant le siège du MEDEF et conduits dans un commissariat parisien. Des travailleurs mobilisés pour leur emploi le Président n’a d’ailleurs pas dit un mot ce soir. Voilà le bien le résumé d’une politique qui ne change quasi en rien depuis son prédécesseur. On aimerait dire « Sarkozy sort de ce corps » mais ce serait encore semer trop d’espoir…

Elections européennes • Bouffonnerie à l’Assemblée

Illustrations-commission_europeenne

Une bouffonnerie ! Voila en quoi aura consisté le débat à l’Assemblée sur le rétablissement de la circonscription nationale pour les élections européennes.

L’UMP et le PS, en toute complicité, ont cruellement humilié les radicaux de gauche, auteurs de la proposition de loi.
Le reniement du Parti Solférinien est sans vergogne.

Après avoir voté pour la proposition de loi du PRG au Sénat en 2010, le PS a donc voté contre à l’Assemblée en 2013.
Comble du cynisme, le nouveau ministre des affaires européennes Thierry Repentin a passé sa journée à s’opposer à ce texte.

Pourtant, il y a moins de trois ans, en tant que sénateur de Savoie, M. Repentin avait voté pour ce texte comme l’ensemble des sénateurs de gauche.

Cet épisode bouffon montre la panique qui gagne Jean-Marc Ayrault.

Par peur du Front de Gauche, le PS passe par-dessus bord ses propres convictions préférant l’esquive au débat national sur l’Europe en 2014.

Classer les lycées pour déclasser l’école publique

Les medias dominants repoussent les limites de l’absurdité libérale. Du Figaro au Monde en passant par La Parisien-Aujourd’hui en France, la clique médiatique se bat à coup de « valeur ajoutée » pour établir son propre classement des lycées à partir des éléments fournis par le ministère de l’éducation nationale.

Ces classement des lycées n’ont ni queue ni tête. Ils ne servent qu’à mettre en concurrence les établissements, les personnels et les élèves tout en préparant ces derniers à se dévorer entre-eux. Comme si l’élévation de l’esprit humain et l’acquisition de qualifications reposaient sur la compétition ! Absurde.

Si l’égalité, l’émancipation, les qualifications ne sont jamais évoquées, l’entre soi et le privé se taillent la part des hyènes. Peu importe pour les traders de l’éducation que ce dernier déroge à toutes les contraintes qui sont l’honneur de l’école publique.

Le Parti de Gauche demande à Vincent Peillon de faire cesser immédiatement cette mascarade dangereuse à laquelle se prête tristement le ministère de l’éducation nationale qu’il dirige.

L’autre gauche en Europe

l’autre gauche en EuropeL’autre gauche en Europe
Unis nous sommes plus forts

L’autre gauche européenne est en pleine reconstruction. Partout le même phénomène de recomposition du paysage politique s’observe.
Dans tous les cas, une seule idée fait sens : il faut unir toutes les forces de gauche combattant l’austérité et le libéralisme, tirer ensemble les leçons du passé et ouvrir grand les portes de la nouvelle union aux citoyens de gauche d’où qu’ils viennent.
Comment les forces de l’autre gauche sont-elles parvenues à s’unir ? Quelles batailles ont-elles mené pour arriver sur le devant de la scène ? Ces forces ont-elles vocation à s’élargir encore ? C’est ce que cet ouvrage tente de décrypter.

Ce livre est un ouvrage collectif. Céline Meneses l’a réalisé avec plusieurs membres de la Commission Europe du Parti de Gauche et plusieurs responsables internationaux de formations membres du Parti de la Gauche Européenne.
Céline Meneses est en charge des questions européennes au Parti de Gauche et membre du Bureau exécutif du Parti de la Gauche européenne. Elle travaille au Parlement européen depuis juillet 2009 comme collaboratrice du groupe GUE-NGL.

Format : 12 x 17 cm ; 108 pages ; ISBN : 978-2-36488-051-1

L’autre gauche en Europe – Bruno Leprince Editions. 

Allocations familiales au Sénat • L’austérité contre les familles

Une écrasante majorité de sénateurs et sénatrices (329 pour, 1 abstention, 16 contre) a adopté le 27 mars en première lecture une proposition de loi défendue par l’UMP concernant les enfants confiés au service de l’aide sociale à l’enfance par décision de justice. Jusqu’à présent il appartenait au juge des enfants de statuer, en fonction de la réalité des cas, sur le maintien ou non des allocations familiales. Avec cette loi, 65% des allocations seraient désormais versés automatiquement aux conseils généraux au détriment des familles. Cette proposition, en corsettant et uniformisant la décision judiciaire, ajoute la misère au malheur en stigmatisant des familles dont certaines sont déjà en grande précarité.

Rappelons qu’au terme de l’ordonnance de 1958, le retour de ces enfants dans leur famille est un objectif. Le travail des juges des enfants et des services éducatifs œuvrant à leurs côtés se trouvera bouleversé par cette proposition de loi. Comment en effet imaginer que nombre de ces familles puissent aller rendre visite à leurs enfants souvent placés dans des lieux éloignés de chez elles, retrouver les moyens d’une vie décente pour leurs enfants ou les recevoir dignement pendant les fins de semaine ou les vacances comme cela peut se faire aujourd’hui sur décision judiciaire ? On estime que 150 000 enfants et leurs familles seraient ainsi frappés par cette mesure.

Pour le Parti de Gauche, la logique de ce texte démontre la situation financière catastrophique des départements qui sont étranglés par l’austérité. Cela se fait au détriment des familles et des droits de l’enfant. Le Parti de Gauche s’oppose de manière résolue à cette proposition de loi. Il appelle tou-te-s les député-e-s se réclamant de la Gauche à la rejeter.

Communiqué de Jean-Luc Mélenchon • PS : la diversion ne masquera pas la débandade

D’après le Canard Enchaîné, le Premier ministre m’injurie grossièrement et serait à l’origine de la honteuse attaque d’Harlem Désir contre moi. Le chef de l’Etat en ferait autant. Leur superbe mérite d’être rabattue si j’en crois ce que je lis venant de leurs amis.

Ainsi, Arnaud Montebourg considère Jean-Marc Ayrault dans l’Express comme un banal « élu local » qui « gère la France comme le conseil municipal de Nantes » et « fait chier la terre entière avec [son] aéroport. » De son côté, le député de Paris, Pascal Cherki reproche publiquement au président de la République de diriger la France « comme un conseiller général de canton ».

En début de semaine, les deux présidents PS des commissions de la Défense de l’Assemblée et du Sénat ont durement critiqué les probables coupes dans le budget militaire. S’adressant les deux au président, chef des armées, l’un parlait de « sauver la défense » l’autre de « ne pas faire le choix de la détruire » !

Déjà, la semaine dernière, Gaétan Gorce député PS de la Nièvre accusait Solferino d’être dirigé par « une oligarchie qui s’est refermée sur elle-même, une nouvelle bourgeoisie, en contradiction totale avec le socialisme ».

Europe Ecologie – Les Verts n’est pas en reste : Jean-Vincent Placé considérant à propos de la législative partielle dans l’Oise dimanche dernier que « si ça avait été PS-FN, le FN aurait gagné ».

La débandade est vraiment mauvaise conseillère. Que mes attaquants de Matignon et de l’Elysée répondent d’abord à ceux des leurs qui les mettent en cause aussi sévèrement avant d’ouvrir un nouveau front avec moi. Et qu’ils se demandent pourquoi tant de gens à gauche pensent et parlent de même à leur sujet ! Ni surdité volontaire ni bouc émissaire ne les en dispensera un jour ou l’autre !

Gabon • Halte aux intimidations du ministère de l’intérieur gabonais !

Casuffit

Le congrès du Parti de Gauche vient de se tenir à Bordeaux du 22 au 24 mars avec de nombreuses délégations invitées, dont deux représentants de ‘ça suffit comme ça !’, Ernest Tomo et Sosthène NGuema. Dés que cette invitation été connue,le gouvernement gabonais n’a pas hésité à brandir la menace.

Le 13 mars, le ministère de l’Intérieur, par la plume de M. NDongou, a adressé une lettre de mise en garde à Ernest Tomo contre toute organisation de manifestation à caractère politique sur l’espace dont il est responsable.

Le Parti de Gauche proteste vivement contre ces pressions à l’encontre d’acteurs majeurs du mouvement de la société civile gabonaise par ailleurs invités officiels au congrès d’un parti reconnu pour son engagement démocratique.

Il soutient la proposition de « ça suffit comme ça » de tenir une conférence nationale souveraine comme seule solution à une sortie de crise efficiente en matière sociale et politique au Gabon.

Le Parti de Gauche réaffirme son soutien au mouvement de la société civile gabonaise et à ‘ça suffit comme ça !’, les deux organisations partageant nombres d’analyses et de propositions pour de nouvelles politiques entre la France et l’Afrique, clé de progrès pour nos deux peuples.

“Mélenchon raciste” ? • Le F Haine pris en flagrant délire de fascisme, le PS en flagrant délire de panique!

Fn_ps

Ce week-end on pensait avoir tout vu, tout entendu en matière de mensonges, de calomnies et diffamations. Jean Quatremer accusait, sur les réseaux sociaux, Jean-Luc Mélenchon et l’ensemble du Parti de Gauche d’antisémitisme. Ainsi, la gauche écosocialiste devenait, en un tweet, “socialiste et nationale”. Ainsi, en une nuit, ses militants devenaient également fascites. Mais cette accusation mensongère ne s’est pas limitée au seul Jean Quatremer. Solférino s’y est mis, des ministres de la république s’y sont mis. Et dans leur sillage, tous les journalistes fanatiques d’une oligarchie qui leur fait la vie belle. Heureusement que Politis et médiapart ont rétablit la vérité. Ce qui a contraint Quatremer à des excuses prononcées du bout des lèvres, mais des excuses tout de même.
La manoeuvre, tout le monde la connait. Dire et dire encore que PG et F Haine c’est finalement kif kif la bourrique. Manoeuvre bien pratique qui permet d’éluder le projet du Parti de Gauche, ses propositions et son orientation politique, résolument en opposition avec les politiques menées en Europe et qui conduisent dans un mur, à grande vitesse et sans airbag dans la voiture. Manoeuvre pour pouvoir accuser le Front de Gauche tout entier de faire les scores électoraux du F Haine, de précipiter la France dans un futur 21 avril bis. Rappelons tout de même, qu’en 2002, le PG n’existait pas, pas plus que le FDG d’ailleurs. L’argument ne tient pas une seconde. Rappelons que ce dimanche, dans le Val d’Oise, 40% des électeurs socialistes de premier tour se sont reportés sur la candidate F Haine au second. Cette manoeuvre profite au F Haine, le F Haine le comprend, alors le F Haine rentre dans la danse.

Lundi 25 mars, donc le lendemain des vomissures lancées par Quatremer et Solférino à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon, le F Haine sort un communiqué de presse accusant le même Mélenchon de racisme. Mais attention, par n’importe quel racisme. L’anti blanc, l’anti blond, l’anti yeux bleus. Au rythme où vont les choses, bientôt Mélenchon n’aimera tout simplement pas le genre humain, la vaste blague qui fait vraiment pas rire. Mais revenons sur le fond de ce communiqué de presse F Haine. Il est rédigé par un certain Julien Rochedy. Il est le président “des jeunes avec Marine”. Nous avons donc donné son nom. Il crèche politiquement au siège du F Haine, situé au 76-78 rue des Suisses à Nanterre dans les hauts de Seine. L’adresse c’est fait aussi. Mais que dit précisément le Julien dans son communiqué?

Jean-Luc Mélenchon, interrogé par la radio marocaine Hit-Radio, a fait une démonstration de mépris de la France et d’amour pour le Maroc et les sociétés multiculturelles. Déclarant qu’il ne pouvait pas survivre entouré que de « blonds aux yeux bleus ».

Et il poursuit:

Première remarque : son propos sur les blonds aux yeux bleus relève du racisme et personne ne semble le remarquer. Peut-être que s’il avait déclaré « je ne peux pas survivre entouré que de noirs aux yeux noirs », cela se serait mieux et plus vite remarqué ?

Lire la suite sur A Gauche pour de vrai

Mon premier congrès politique

Carl_pfeifer

Des congrès syndicaux j’en ai déjà fait un certain nombre, beaucoup, pleins. J’y ai à chaque fois pris la parole et surtout beaucoup appris, mais il existe cette fois une énorme différence. Syndicalement on parle d’un même constat, celui qui nous est fait au travail, des saloperies gouvernementales à travers les lois iniques et surtout de luttes toujours de luttes,mais pas ou peu du pouvoir. Syndicalement parlant beaucoup trop de lâchetés politiques ont détruit de tout temps l’espoir qu’une assemblée citoyenne puisse imposer au patronat de faire vivre tout un peuple du travail qu’il fait.

Cette fois, et pour la première fois au bout de trente ans de travail, je suis venu parler en plus de ma vie d’homme au travail, de la vie des hommes, de la vie du monde, de mes envies oui, mais au-delà du partage de cet envie avec tant d’autres gens.

Cela fait quelques mois, que j’ai choisi mon camp. N’importe quoi ! Ça fait une vie que mon camp est celui-ci. La naissance impose à tous l’intégration sociale dans un monde construit. Par contre, c’est depuis peu, 18 mois, que fatigué peut être des lenteurs du monde syndical, que j’ai trouvé sur ma route, à coté d’autres gens, un endroit militant.

Travailleurs pour certains, mais pas que, ils sont aussi engagés ailleurs, autour, dedans, je n’avais jamais accepté de diluer mon travail syndical que j’estime essentiel, avec l’implication civique plus générale, et puis soudain une campagne, un programme, une force qui monte, fraternelle, libertaire égalitaire et construite à satisfaire ce qui constitue ma vie et au-delà les vies.

Militant, pour un syndicaliste c’est très simple évidemment. Mais militer pour d’autres que soi ce n’est pas si évident. Entendre et prendre conscience qu’un monde tout autour doit devenir son problème essentiel, sortir de son usine pour entrer dans le monde, ce n’est pas évident, et ça ne l’est encore pas. Mais il me fallait aller voir, être dedans et sentir non pas un espoir, à 52 ans l’espoir se dilue dans l’horreur parfois de certains constats. Mais aller voir quand même ce qui m’avait séduit et qui c’est certains aujourd’hui me construit.

Congressiste, il me faut remercier le petit groupe militant de ma ville qui m’a porté à cet honneur là. J’espère de tout mon cœur de ne les avoir point déçus, en prenant part aux débats essayant d’apporter leurs idées qui s’approchent tant des miennes, et puis ce n’est qu’un congrès une photo d’un instant qui progressera demain qui s’imposera enfin.

Congressiste parmi d’autres, je suis resté dans la salle principale écoutant, je ne me suis que peu promené. Non je n’ai pas vu Jean Luc Mélenchon de tout près mais il était si proche, ni Martine Billard autrement que devant moi au départ du week-end. Par contre dans une ruche pleine de gens bourdonnant dans une multitude de case à bonnes idées, on a perçu de suite la mission incroyable qui nous était confiée. Trouver la route droite des idées et des moyens d’en construire le partage avec le monde.

Individu de gauche j’ai mes idées à moi, individus de partout dans le monde ils ont leurs idées à eux. Alors on pose les débats on aimerait tant dire tout ce qui travaille nos corps et nos cœurs, en deux ou trois minutes, c’est parfois pas difficile d’apporter en ce lieu sa pierre à l’édifice. Et puis un congrès c’est une frustration parfois, les temps de paroles sont étroits. Alors en quelques mots, on y prend son courage et on y va défendre ce qu’en groupe parisien on avait à y dire.

Paris, province, France, Monde, un instant, on a un sentiment qui effraie, on comprend soudain que demain encore, il va falloir construire d’autres moyens d’unir et ne donner jamais l’impression d’être de nulle part. Un congrès c’est surtout une étape pour l’autre qui viendra.

Nous sommes pleins d’espoir et tellement différents qu’au final rien ne saura effacer l’unité de ce texte que j’ai envie d’emporter devant vous mes camarades comme une lueur, comme un destin.

Un monde dans un congrès s’ouvre à moi lors de ce petit déjeuner très succin par la rencontre au hasard d’un café matinal de la délégation du Maghreb. Nous composons autour d’une discussion sur les régions avec une déléguée d’alsace l’histoire de nos langues apprises ou perdues de notre enfance et cheminant d’une manière incroyable en sommes à écouter soudain les combats de la rue qui traversaient Tunis.

Chacun s’en retourne ensuite enrichit d’un partage, d’une information différente écouter dans la salle combien tous ces combats sont d’une seule bataille. C’est aussi ça la gauche pas de casernement, pas de repli sur soi.

Et puis un congrès, c’est le discours final dont on comprend l’emphase. C’est voir un peuple aquitain entrer partager nos travaux dans un délire de drapeaux et de rires nouveaux .On se félicite de s’être un peu fâché mais surtout d’être unifiés autour de pleins d’idées, un congrès c’est jamais fini, à peine il se termine qu’il grandit déjà.

Un congrès c’est aussi un retour à la vie des cités, à l’abrutissement médiatique d’un raccourci de salopard. Ils n’ont donc rien perçu ? Ils n’ont donc rien vu ? Ils n’ont rien entendu ? Non ils n’ont rien écouté, une force monte alors celle d’écrire la vérité.

Délégué du congrès avec une force immense on a inscrits dans un texte osé, que nous oserons nous répondre coup pour coup aux affairistes du monde. On ose dire que nous sommes la France que nous serons la gauche que nous opposerons partout l’importance d’une nation et d’un peuple qui ne mourra pas de faim, que nous installerons les entreprises françaises qui partageront avec le monde entier des œuvres citoyennes et techniques qui protégeront la vie et les vies. Et pour ce faire et puisqu’il faut le faire, nous feront progresser la république cette sixième plus juste plus grande plus citoyenne.

Une énorme unité de principe est inscrite au congrès et qui a déjà séduite 4 millions d’électeurs et qui au regard de la destruction du monde recevra sans aucun doute l’adhésion très bientôt de nouveau partisans, de bien des camarades et tant d’autres citoyens.

Un congrès c’est ambitieux dans le texte et l’esprit. Alors j’ose maintenant !

Carl Pfeiffer
Militant syndicaliste engagé, j’avais quitté un temps l’idéal politique, plus personne ne portait assez un projet en s’enfermant dans l’opposition soit stérile, soit de façade.

En observant la campagne présidentielle naissante, j’ai perçu un discours neuf. Un projet politique complet, qui redonne place au citoyen dans une république reconstruite sur ses bases historiques. Tout s’éclaire à nouveau et l’appel de Bastille démontre le rassemblement de toute une population sur ces thèmes. La gauche est revenue, cette gauche qui n’est pas l’opposition mais la solution.

Une évidence s’affirme, un nouveau parti est le moteur de cette évolution, c’est le parti de gauche. Drapeau vert et rouge en étendard et ce slogan qui dit « l’humain d’abord », mon adhésion est totale et complète, et puisque la gauche est revenue, je suis là !

← Page PrécédentePage Suivante →