Communiqué du Front de Gauche
Le Front de gauche tient à s’élever avec indignation contre les accusations d’antisémitisme ayant visé Jean-Luc Mélenchon, ces derniers jours. Toutes ses composantes s’estiment gravement agressées par ces calomnies. Si le droit à la critique est une dimension indispensable du débat démocratique, il ne saurait en effet se confondre avec l’usage de qualifications volontairement infâmantes et diffamatoires.
Ces attaques sont inqualifiables, lorsqu’elles viennent de personnalités de gauche sachant pertinemment que les organisations du Front de gauche sont de toutes les batailles contre le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie. Elles sont dangereuses, puisqu’elles participent d’une banalisation de l’antisémitisme, au moment où toute l’Europe se trouve précisément confrontée à la montée en puissance des idéologies de haine et d’exclusion. Elles sont scandaleuses, en ce qu’elles visent, en tentant de discréditer un mouvement ayant regroupé quatre millions de suffrages au premier tour de l’élection présidentielle, à rendre impossible tout débat au sein de la gauche sur la politique d’austérité conduite par le gouvernement.
Le Front de gauche le réaffirme avec force : il ne se laissera ni intimider, ni diviser par de telles manœuvres. Il ne se laissera pas détourner de son objectif : proposer au pays une politique de gauche alternative à celle du gouvernement, à même de rassembler largement contre l’austérité qui dévaste aujourd’hui la France et toute l’Union européenne.
Il va ainsi, dans les prochains jours, intensifier la campagne nationale qu’il a lancée, au mois de janvier, à Metz. Il mobilisera toutes ses forces aux côtés des salariés et de leurs organisations syndicales qui appellent la majorité des députés et des sénateurs à ne pas transcrire dans la loi l’accord qui précarise gravement le travail, tel qu’il a été imposé par le Medef. Il sera aux côtés des travailleurs qui se battent partout en France contre les plans de licenciements, les fermetures d’entreprises et les délocalisations. Il agira, en toute circonstance, en défense des salaires et des pensions, de l’emploi, des retraites, des services publics, des droits des citoyens, d’un mode de développement respectueux des équilibres écologiques. Il s’emploiera à développer un vaste mouvement de solidarité avec les peuples qui, tel celui de Chypre, font les frais des politiques au service de la finance, conduites sous l’égide de la « Troïka ».
Le 27 mars 2013
Communiqué du Front de Gauche
Le Front de gauche tient à s’élever avec indignation contre les accusations d’antisémitisme ayant visé Jean-Luc Mélenchon, ces derniers jours. Toutes ses composantes s’estiment gravement agressées par ces calomnies. Si le droit à la critique est une dimension indispensable du débat démocratique, il ne saurait en effet se confondre avec l’usage de qualifications volontairement infâmantes et diffamatoires.
Ces attaques sont inqualifiables, lorsqu’elles viennent de personnalités de gauche sachant pertinemment que les organisations du Front de gauche sont de toutes les batailles contre le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie. Elles sont dangereuses, puisqu’elles participent d’une banalisation de l’antisémitisme, au moment où toute l’Europe se trouve précisément confrontée à la montée en puissance des idéologies de haine et d’exclusion. Elles sont scandaleuses, en ce qu’elles visent, en tentant de discréditer un mouvement ayant regroupé quatre millions de suffrages au premier tour de l’élection présidentielle, à rendre impossible tout débat au sein de la gauche sur la politique d’austérité conduite par le gouvernement.
Le Front de gauche le réaffirme avec force : il ne se laissera ni intimider, ni diviser par de telles manœuvres. Il ne se laissera pas détourner de son objectif : proposer au pays une politique de gauche alternative à celle du gouvernement, à même de rassembler largement contre l’austérité qui dévaste aujourd’hui la France et toute l’Union européenne.
Il va ainsi, dans les prochains jours, intensifier la campagne nationale qu’il a lancée, au mois de janvier, à Metz. Il mobilisera toutes ses forces aux côtés des salariés et de leurs organisations syndicales qui appellent la majorité des députés et des sénateurs à ne pas transcrire dans la loi l’accord qui précarise gravement le travail, tel qu’il a été imposé par le Medef. Il sera aux côtés des travailleurs qui se battent partout en France contre les plans de licenciements, les fermetures d’entreprises et les délocalisations. Il agira, en toute circonstance, en défense des salaires et des pensions, de l’emploi, des retraites, des services publics, des droits des citoyens, d’un mode de développement respectueux des équilibres écologiques. Il s’emploiera à développer un vaste mouvement de solidarité avec les peuples qui, tel celui de Chypre, font les frais des politiques au service de la finance, conduites sous l’égide de la « Troïka ».
Le 27 mars 2013
Le Parti de gauche : un congrès et des potes
Allez, je vous propose de nous poser un peu et d’arrêter de faire de la politique de combat. Je sens bien que ces histoires de « salopards », que ces accusations d’« antisémitisme », vous gonflent autant que moi. Je veux vous parler de nos amitiés, parce que le congrès du Parti de Gauche a été pour moi l’occasion de moments forts, d’un point de vue humain. Et la vie me l’a rappelé pas plus tard que ce matin. Sur facebook, Cath a posté une photo d’Alain Bousquet, que j’ai déjà eu l’occasion de mentionner ici, et moi ensemble, complices, souriants.
Cette photo m’a beaucoup touchée parce qu’Alain, c’est un homme bon, un pote, un vrai. Nous nous connaissons peu, lui entre Bordeaux et Villenave-d’Orvon ; moi entre Paris et Montreuil. Nous nous sommes découverts durant la campagne des présidentielles, au fil des meetings, souvent au service d’ordre. Il était avec sa « bande » de gars bien, que j’ai appris à aimer aussi : François, Jean-Michel, entre autres ; Jeff aussi. Alain et moi, comme nous disons entre nous, nous ne sommes pas nés du même côté du manche du piolet. Mais, ensemble, nous avons fini par poser sur la table que nous avons bien des choses en commun, sur le parti mais aussi sur la vie. Du coup, on s’en fout que nos visions du casting divergent, si tant est que cela est quelque importance – en vrai. Alain, il s’est décarcassé comme pas un – avec les équipes d’orga et du SO – pour que nous, délégués capricieux et caractériels – des sales gosses mal élevés – puissions travailler correctement.
Il y a cette autre photo : la table des blogchéviks. On nous y voit avec Syd, le génial Nicolas dont j’ai déjà loué les mérites dans ces colonnes, Arthur Fontel – il manque Gauche de combat et il me manque – et Daniel Fleury, avec lequel j’ai eu le plaisir de prendre un petit déjeuner le dernier dimanche. Sacré bonhomme que ce Daniel, militant de la Gauche unitaire à Angers, ville où j’ai quelques attaches depuis des années. Avec Daniel, on se lit régulièrement – via nos blogs -, on échange quelques fois sur facebook. Pour une fois, nous avons réussi à partager, de visu, pendant près de trois quarts d’heure. C’était au petit-déjeuner. Nous en parlions hier encore, avec Syd – mon Syd !, ce miracle de l’amitié sans cesse renouvelé -, en nous faisant la réflexion que ces rencontres nous ouvrent sacrément le cœur et l’esprit. Faut le dire, ce qui nous enrichit, les gens comme nous, dans le fond, c’est l’altérité.
C’est comme avec mi hermanito, représentant patenté de la Ière Internationale au Parti de Gauche. Nous nous côtoyons depuis… 2006. Au départ, tout devrait nous opposer : lui anar, moi stal. Deux grandes gueules, les nerfs à vif, l’émotion en étendard : tout était posé pour qu’on ne puisse pas se saquer, comme deux soleils noirs se confrontant. Perdu ! Autant que Silvère, mon webhamster, il fait partie de mes repères ; de ces gens qui peuvent finir la phrase que j’ai commencée, comme je peux conclure les leurs les rares fois où ils s’interrompent en cours de route. Ce, alors que nous venons d’horizons pour le moins différents…
Avec Franck, que j’étais ravi de voir siéger à la tribune du congrès – vous ne pouvez pas savoir à quel point – tant mon ami, discret, acharné au labeur, taiseux, reste dans l’ombre, tout orienté à faire avancer les jeunes camarades qui ne demandent qu’à émerger. Franck ne finit pas mes phrases, je ne termine pas les siennes. Il dit mes phrases. C’est hallucinant de savoir que j’ai un camarade, mais surtout un ami, avec lequel je ne me suis jamais engueulé. Avec qui la complicité, nourrie d’heures d’échanges, est telle que nous n’avons plus besoin de nous parler pour être d’accord sur la place de la virgule, quel que soit le sujet dont nous parlons.
Je veux prendre le temps de parler d’Humbert, infatigable et essentiel rouage du site du Parti de gauche, avec lequel j’échange peu la plupart du temps. Et que j’ai eu – enfin – le plaisir de saluer ! Merci pour tout ce que tu fais ami.
Et puis, il y a Arthur, Benoît, Pierre et Pierre. Avec Arthur, des fois, nous nous faisons peur, nous nous le disons et nous éclatons de ce rire franc des gens heureux. C’est bien mon fils. Je ne peux pas dire grand-chose de plus, sans que nos pudeurs respectives en souffrent. Et des rencontres magnifiques, des intelligences qui me stimulent et m’émeuvent. Cette petite bande ira loin, portée autant que déclenchant less marées humaines du Parti de Gauche. Ce sont mes amis et je suis heureux de cheminer à leurs côtés, me demandant parfois, comme le fait l’Ibère, si je les mérite. En fait, à ce congrès, il m’a manqué, essentiellement, deux personnes : Riva, parce que c’est elle et qu’elle le sait, et Antoine Foti.
C’est donc cela aussi, la politique. Des ami-e-s, des vrai-e-s. Des gens qui prennent une place dans mon cœur qui me remplit de vraie joie. Des gens qui me rendent, je le dis sans fard, meilleur. Et je leur en suis vraiment reconnaissant.
Durcissement
A Chypre, il ne s’est pas trouvé une seule voix au Parlement pour soutenir le plan scélérat de l’Eurozone. La riposte de la Troïka austéritaire a été terrifiante. Le gouverneur de la Banque centrale européenne a immédiatement décidé un blocus monétaire de l’Ile. Cette mesure qui empêche toute transaction constitue du point de vue du droit international un acte de guerre. Prise sans l’accord unanime du conseil des gouverneurs (on sait que le chypriote au moins était contre), elle consacre un fait accompli qui viole également les statuts de la BCE. Ils disaient pourtant qu’ils étaient intouchables ! Que jamais les Allemands n’accepteraient de bouger du compromis passé au moment de la création de l’euro. Et nous Français, acceptons-nous d’en sortir ? Ainsi les gouvernements n’ont même pas le droit de demander l’heure à la BCE « indépendante », mais celle-ci pourrait les menacer s’ils n’obéissent pas aux diktats austéritaires ? Au moment où j’écris ces lignes, cela fait plusieurs jours que les médias dominants claironnent que Chypre est sauvée mais les banques n’ont toujours pas rouvert. Je crains encore que le forfait des 17 salopards de l’Eurozone ait condamné à mort l’économie d’un Etat membre de l’Union.
En Allemagne, la chancelière Merkel justifie cette exécution sommaire et illégale par un lapidaire : « Chypre est un petit pays sans importance ». Il n’y a dans cette phrase pas un mot plus haut que l’autre. Mais elle fait froid dans le dos. A part nous, il ne s’est trouvé personne en France pour s’indigner de sa violence. Pas un responsable du gouvernement n’a tenu à dire que cela n’était pas la vision de la France. Ce silence aussi fait froid dans le dos.
Quand nous avons dénoncé la participation d’un ministre représentant la France à la ruine des déposants chypriotes, le premier secrétaire du PS évacua doublement l’interpellation. D’abord il mentit éhontément en prétendant que Moscovici s‘y était opposé. Si c’était vrai, la France a été mise en minorité. Puis elle a accepté de renoncer à la règle de l’unanimité. Puis elle est sortie du sommet de l’Eurozone avec un communiqué de victoire et n’en a tiré aucune leçon sur ses relations avec le gouvernement de droite allemand autour duquel Moscovici ne cesse de tourner, courant derrière ou devant mais toujours en laisse. Ensuite Désir fit diversion en nous accusant à demi-mots d’antisémitisme, tandis que le porte-parole du PS nous comparait à Gringoire et un conseiller spécial de Hollande à Mauras. Aucun d’eux ne s’est excusé de cette calomnie abjecte et de leur violence inouïe à notre encontre.
Cette semaine, les chiffres mensuels du chômage sont tombés. Ils sont désastreux. La réponse du pouvoir se limite à dire que cela fait des mois que cela dure. Chacun doit en déduire que cela peut continuer encore des mois. Les seuls emplois en CDI que le gouvernement prévoit de créer sont pour s’occuper des chômeurs. Il faut dire que les postes mis au budget l’année dernière paraissent bien dérisoires au vu de la souffrance qui monte et a conduit déjà deux demandeurs d’emplois à s’immoler par le feu.
La politique austéritaire se durcit. L’arrogance du gouvernement conservateur allemand se durcit. Le chômage de masse se durcit. La souffrance populaire se durcit. Le PS se durcit. Ah j’oubliais… Le Parti de Gauche réuni en Congrès se durcit. A en croire les journaux, ce serait même le fait principal. Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt.
Le vide de la pensée solférinienne éclate entre anathèmes et menaces
Le Parti socialiste est mort, le parti solférinien est né. Ce constat, nous avons été un certain nombre à le dresser, dès novembre 2008, lequel a justifié notre sortie de ce marais nauséabond de références morales, d’alignement idéologique sur le libéralisme, de refus du débat. Depuis son arrivée au pouvoir, entre le choix assumé d’approfondir les politiques au service de l’oligarchie : du rapport Gallois à l’Accord national interprofessionnel et le refus du débat sur ses orientations, il a tombé le masque. Il fait le choix de la schlague contre le peuple pour faire passer, de force, ses décisions nocives.
S’il reste considéré comme de « gauche » par une partie notable de l’électorat, le constat est brutal : il mène la politique qu’exigent les possédants. Ce n’est pas une découverte, loin de là. Mais aujourd’hui, il assume le choix de la brutalité face à celles et ceux qui, dans le camp de la gauche, n’acceptent ni ses renoncements ni ses oukases. Il a fait donner, dans un premier temps, son petit artificier aux mains brûlées, Luc Carvounas, pour essayer de semer le sel de la division entre formations du Front de Gauche. Malgré l’échec patent de la tentative, celui qui n’a jamais gagné une élection sur son nom a récidivé le week-end passé :
Le Parti de Gauche est une formation de la gauche française, mais je ne dirais pas que c’est une formation importante de la gauche française. Il ne représente ni beaucoup de militants ni beaucoup d’élus locaux. (…) Le Parti communiste est, lui, une formation importante, qui a une histoire importante avec le Parti socialiste.
Là encore, il a raté sa cible et je me rappelle, pour y avoir assisté, les sourires complices entre Mélenchon et Pierre Laurent et le bonheur manifeste de ce dernier à assister aux travaux du congrès du Parti de Gauche. « Caramba, encore raté ! » Il faudra donc aller plus loin dans l’outrance pour empêcher l’électeur de penser à des politiques alternatives. Ce sera le story telling de la haine. Une manœuvre initiée par l’ancien ami personnel de Jean-Luc Mélenchon, lequel lui a manifesté un soutien sans faille même aux pires heures et qui finit par une accusation d’antisémitisme. Je détaille le procédé dans une note publiée ce jour dans le blog que j’ai ouvert chez Ragemag, je n’y reviens pas. Sachez juste qu’elle vient de très haut puisqu’un conseiller du président de la République a osé tweeter :
L’attaque du Parti de gauche contre @pierremoscovici relève de la rhétorique maurrassienne qui a creusé le lit au pire racisme.
Le constat est impitoyable, au final : le Parti solférinien n’a plus rien à dire. Pour tarir la possibilité d’une alternative, il doit donc « tuer le Front de gauche », selon les mots d’une secrétaire fédérale solférinienne en Seine-Saint-Denis. Elle dit tout haut la lettre de mission que l’oligarchie a confié à Harlem Désir, Jean-Marc Ayrault et jusqu’à « Maintenant la gauche ». Ce dernier rogaton de feu « la gauche du PS » fleurit dans les terres où le Front de Gauche se développe. Il n’y a là nulle coïncidence. En tenant une rhétorique « anti austéritaire », les militants de « Maintenant la gauche » tentent de venir sur notre terrain pour détourner, au nom du vote utile, la classe ouvrière de son organisation naturelle.
Je me trompe ? Je vais trop loin ? J’attends de voir les « hérauts » de l’autoproclamée « gauche » du parti solférinien enrayer les assauts cannibales dirigés par Bartolone et son fils spirituel en Seine-Saint-Denis ou dans le Val-de-Marne. Permettez que je juge sur pièces. J’ai passé le temps de croire au père noël. Si la politique menée par le gouvernement vous déplaît tant, vous qui vous parez du beau nom de « camarades », quittez donc le Titanic de Solférino. Il vous insulte autant que nous, autant qu’il insulte l’intelligence de l’ensemble de la classe ouvrière chaque minute qui passe.
Comme l’a si bien dit Martine Billard, dans son discours au congrès :
Ce n’est plus le temps des hésitations. Ce n’est plus le temps des longs discours. Si nous n’allons pas de l’avant, c’est l’extrême-droite qui le fera. Oui, il y a une course de vitesse engagée entre eux et nous. Oui, nous devons la gagner, pour la République, pour la France, pour notre peuple.
Et à celles et ceux qui ne voient pas dans les attaques répétées du Parti solférinien et de ses stipendiés éditocrates la preuve ubuesque de notre influence grandissante, je veux conclure en citant Marceau Pivert, leader de la gauche de la SFIO en 1936 :
Tout est possible, maintenant, à toute vitesse. Nous sommes à une heure qui ne repassera sans doute pas de sitôt au cadran de notre histoire. Alors, puisque tout est possible, droit devant nous, en avant, camarades !
Forum social mondial de TUNIS
Le Parti de Gauche participe aux journées internationales et altermondialistes du Forum Social Mondial qui se déroule du 26 au 30 mars à Tunis.
La délégation du Parti de Gauche est composée de :
Christophe Ventura, Secrétaire national aux Relations internationales
Corinne Morel Darleux, Secrétaire nationale à l’Ecologie
Alain Billon, responsable Maghreb/Machrek,
Magali Escot, membre du Bureau national.
Ils participeront au Forum mondial des parlementaires, ainsi qu’aux débats du Forum social mondial : medias libres, espace climat, liberté de circulation, etc.
Ils rencontreront les différentes délégations du Parti de la gauche européenne et seront à l’initiative d’une rencontre sur l’Ecosocialisme et la Méditerranée avec les représentants des partis de gauche du Maghreb. Cette réunion sera organisée en lien avec les partis de gauche de Tunisie.
Le Made in Medef à l’école
Pour le Medef, les futurs salariés doivent acquérir « l’esprit d’entreprise » dès le plus jeune âge et être les propagateurs zélés du modèle Made in Medef.
C’est tout l’objet du « défi » sordide auquel s’est prêté le rectorat de l’académie de Lille qui remettait vendredi 22 mars les prix du défi « Raconte-moi l’entreprise » organisé en partenariat avec le Medef Nord-Pas de Calais.
Les lycéens captifs devaient établir le portrait d’une entreprise « qui par son identité, ses valeurs, son originalité gagne à être connue ». Ils devaient également « réaliser en 4 mois une vidéo de 3 minutes sur une entreprise de leur territoire et la promouvoir pendant 3 semaines via les réseaux sociaux ».
L’éducation nationale renie ses missions quand elle met à la disposition du Medef des élèves contraints d’organiser la propagande de son modèle de compétitivité.
L’éducation nationale se défie de la laïcité quand elle livre les élèves à la pensée unique du Medef et sa définition de classe de l’entreprise.
Le Parti de Gauche demande au ministre Peillon de mettre immédiatement un coup d’arrêt à cet embrigadement idéologique indigne de l’Ecole de la République.
Au fait, devinez quoi, c’est PSA qui a gagné. Les salariés d’Aulnay doivent apprécier une telle reconnaissance…
Les cars Daniel Meyer, encore un patron esclavagiste !
Il s’agit d’une entreprise de transport de lignes régulières de voyageurs de l’Essonne, conventionné par le STIF (Syndicat des Transports de l’Île-de-France).
Depuis cinq jours, les deux tiers des chauffeurs, à Montlhéry, sont en grève, avec dans leurs revendications :
Le respect de la législation du travail :
– 15 h d’amplitude journalière, c’est normal !
– 12h, c’est Byzance !
– le tout sur une période de 10 jours.
Pour Meyer, visiblement les semaines sont des décades.
En matière de négociations, le premier jour de grève c’était :
« La seule chose que vous savez faire, c’est grimper aux arbres ! » il s’agit d’une réflexion particulièrement bienvenue pour démarrer une négociation !
Le deuxième jour par contre, « Vous êtes des véroles ! » c’est l’assurance d’un respect mutuel dans le futur débat.
Avec un responsable de site de ce genre, qui ne réfléchit qu’avec ses hormones, il est normal qu’autant d’entreprises françaises soient en péril, car ce sont en effet, les errements de notre gouvernement qui font sortir les loups du bois.
Après les élections dans l’Oise, les oreilles se redressent, l’espoir d’une extrême droite au pouvoir, en fait saliver certains.
Tous ces travailleurs, qui pour ces bien-pensants ne sont que des primates, auront intérêt à bien se tenir, car il n’y aura pas d’exception !!!
Gouvernement d’aujourd’hui, entend les … !!!
Ceux que tu favorises aujourd’hui ne font que les mépriser.
N’y a-t-il donc pas assez d’élus dits de gauche, ne serait-ce que pour essayer de comprendre ce qui se passe auprès de tous ces travailleurs, dans toute la France, qui ne font que défendre leur dignité et leur emploi … ???
Pour l’instant, ceux qui vous ont élus se sentent bien seuls !
Pour le Parti de Gauche c’est,
ce sera toujours,
l’humain d’abord.
Le PG salue la relaxe de 6 militants antipubs !
Le Tribunal de Paris a relaxé aujourd’hui six militants du collectif des Déboulonneurs jugés pour avoir « barbouillé » des panneaux en 2009. Ce faisant, le tribunal a réaffirmé la légitimité de certaines actions de désobéissance civile en citant l’article 11 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Le Parti de Gauche, soucieux de la liberté de réception de la publicité, militant activement pour la réduction de sa place dans l’espace public, contre le consumérisme, et pour l’interdiction de cette gabegie énergétique que représentent les écrans publicitaires lumineux, se félicite de cet épilogue. Nous souhaitons également que la Ministre Batho donne suite à la demande de rendez-vous déposée par les Déboulonneurs afin d’avancer dans ce sens.
Enfin la décision du tribunal de relaxer du même coup ces militants pour le refus de prélèvement d’ADN va dans le sens de la proposition de loi d’amnistie sociale qu’avait déposé le Front de Gauche au Parlement. Celle-ci concernait initialement les militants associatifs et environnementaux avant qu’ils en soient exclus par les amendements déposés par le Parti Socialiste.
Nous en sommes d’autant plus heureux de voir la justice donner raison à celles et ceux qui luttent pour l’intérêt général et saluons chaleureusement les militants relaxés.
Le Parti de Gauche continuera de lutter à leurs côtés.
Congrès 2013 • Sophie, la plus jeune déléguée
Elle arrive de Montpellier, et se définit comme une citoyenne du monde. Il faut dire qu’être née au Canada, d’une mère française et d’un père argentin, ça aide à regarder au-dessus des frontières.
Elle a à peine 16 ans quand en 2011 elle pousse la porte du Parti de Gauche. 6 mois d’observation, pour être sûre de ne pas se tromper, et elle adhère en janvier 2012. Malgré ses 17 ans, elle a déjà un passé politique. Ses premières armes, c’est pendant le mouvement contre la réforme des retraites, ce qui lui vaut une arrestation musclée, avec garde à vue, photos de face, de profil. Directement dans le grand bain ! Le genre d’épisode qui te muscle la détermination et t’aiguise le sentiment d’injustice… Et plonge son père dans l’inquiétude, lui qui a connu la dictature en Argentine.
Sa passion pour la Grande Révolution française la conduit vers la fac d’histoire. Elle se verrait bien enseigner, pour transmettre. Il faut dire, la transmission, elle connait déjà. Pas un trajet en bus sans une discussion avec les chauffeurs, plutôt orientés à l’extrême-droite dans son quartier. Pas pour rien, d’ailleurs. Elle en a déjà convaincu quelques-uns de changer de bulletin de vote ! Encore un petit effort, et elle va les convertir à l’écosocialisme, son espoir pour l’avenir.
Entre une diffusion de tracts et un conseil national, elle trouve le temps de faire du vélo avec ses copains, et de lire, essentiellement de l’histoire. De voyager aussi, sur les chemins de sa vie si courte et déjà si riche : le Canada, l’Argentine, bien sûr, mais aussi l’Espagne et la Belgique.
Vous n’avez pas pu la rater samedi soir. À sa table, on a beaucoup chanté. Elle connait tous les refrains par cœur. Debout, poing dressé, la Jeune Garde, c’est elle aussi ! Sophie Guglielmi—Ferrié, 18 ans, la plus jeune des congressistes ce week-end à Bordeaux.
Camarades, la relève est prête !