Codes source 20121113
Téléchargez tous les sources : pgonror.20121113.zip
pgonror est le nom informatique du projet de site web www.lepartidegauche.fr développé par les militants du Parti de Gauche. Le projet adopte la licence publique générale GNU (GNU GENERAL PUBLIC LICENSE) et est disponible gratuitement au téléchargement à partir du site du Parti de Gauche, édité par Le Parti de Gauche, 63 avenue de la République, 75011 Paris.
Le site a été conçu, développé et est maintenu par les adhérents du parti. Les adhérents et militants, ainsi que les sympathisants sont appelés à contribuer à l’évolution du site au travers de la publication de ses sources.
Les sources en exploitation sont disponibles sur le site de partage Github à cette adresse github.com/LePartiDeGauche/pgonror. A partir de cette plateforme, les développeurs peuvent proposer des améliorations ainsi que des corrections, qui pourront être intégrées dans la branche principale de développement ; les visiteurs peuvent également signaler des dysfonctionnements. Les sources sont également présentées directement sur le site sous une forme lisible, permettant à chacun de prendre connaissance du logiciel, ainsi que sous la forme d’une archive .zip.
Le site web s’appuie sur la plateforme Ruby on Rails rubyonrails.org dans sa version 3.2, disponible sur un grand nombre de systèmes. L’installation nécessite un certain nombre de pré-requis : le langage Ruby et RubyGems, enfin Rails (voir http://rubyonrails.org/download). Une fois l’archive téléchargée et décompressée dans un répertoire de travail, la commande bundle install --without specifics
procède au téléchargement et à l’installation des autres pré-requis nécessaires. La commande rake db:migrate
créé une base de développement (sqlite) et la commande rails server
permet enfin de lancer l’application. Le projet suit les standard de la plateforme Rails, il ainsi découpé suivant les répertoires classiques de cette plateforme.
Le Parti de Gauche monte au front contre l’austérité
Le Parti de Gauche monte
au front contre l’austérité
Il appelle à soutenir les manifestations syndicales mercredi 14 et organise le soir du 14 des meetings régionaux à Caen, Grenoble, Lyon, Metz, Montpellier, Nice, Strasbourg et Tours.
Site web du Parti de Gauche sous licence libre
Le site web du Parti de Gauche, co-présidé par Martine Billard et Jean-Luc Mélenchon, a été réalisé entièrement par ses militants pendant la campagne présidentielle en avril 2012. Les sources du site sont maintenant publiées sous une licence libre (GPL) permettant à chacun d’étudier, de réutiliser cette plateforme, ou bien de contribuer à ses évolutions. Le Parti de Gauche est ainsi le premier parti politique à contribuer au logiciel libre de façon directe et concrète. Cette démarche originale de production coopérative et d’éducation populaire est en parfaite cohérente avec le programme politique du parti .
Bâti exclusivement à partir de solutions libres en HTML5 et CSS3, à l’aide des technologies Ruby on Rails et Sass, le site intègre un grand nombre de fonctionnalités. Actualisé en permanence, il est riche d’informations, il ne s’appuie sur aucun système de gestion de contenu et intègre sa propre chaîne éditoriale.
Articles d’actualités, communiqués, dossiers, programme du Front de Gauche « L’humain d’abord », argumentaires, vidéos mais aussi une librairie militante participent à l’éducation populaire. Le site propose également un agenda, des diaporamas, une adhésion ainsi que des dons en ligne. L’hébergement du site est entièrement piloté par les militants du parti sur une plateforme Linux (Ubuntu).
Les sources du site sont disponibles sur la plateforme de partage Github https://github.com/
François Delapierre, Directeur de publication, Secrétaire national à la bataille idéologique
Christiane Chombeau, Secrétaire nationale et Rédactrice en chef du site
David Lambert, en charge du développement du site web
LETTRE OUVERTE A LA REDACTION DE LA DEPECHE DU MIDI
Dans son éditorial du 9novembre 2012, Jean-Claude Souléry semble s’étonner que les sénateurs du Front de Gauche aient voté contre le projet de programmation des finances publiques présenté par le gouvernement.Et avec un bel aplomb il juge que le Front de Gauche « s’acoquine volontiers avec la droite ».
Il ne lui aura pas échappé que tout au long de la campagne présidentielle, Jean- Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche, a proposé, à François Hollande des rencontres de débat, devant les Français, sur leurs programmes respectifs. Les réponses ont balancé entre l’insulte et le mépris, jamais sur le fond politique. Sans doute était-ce pour le candidat socialiste le moyen de dissimuler « tous les flous où se cachait le loup » et de ne prendre aucun engagement sérieux sur une rupture avec la politique conduite par Nicolas Sarkozy.
Dès lors, le Front de Gauche et son candidat ont fait campagne pour faire connaître leur programme « L’humain d’abord » . Ils ont convaincu 4 000 000 de citoyens qu’une autre voie est possible à gauche, avec des propositions concrètes et opérationnelles. C’est à ces 4 000 000 millions de concitoyens que les élus du Front de Gauche – où qu’ils siègent- se sentent tenus de rendre compte.
Savoir s’ils sont dans l’opposition ou la majorité, ça n’est pas le sujet! Au 2ème tour de la présidentielle, les électeurs du Front de Gauche ont voté Hollande pour se débarrasser de la politique de Sarkozy mais en aucune façon pour soutenir les propositions du candidat socialiste et surtout pas la ratification parlementaire du TSCG et toutes les mesures d’austérité qui s’en suivraient immanquablement.
Et s’il est question de s’acoquiner avec la droite, Jean-Claude Soulery sait-il que c’est avec les voix de droite que le mécanisme européen de stabilité a été voté et que le TSCG a été ratifié sans qu’aucune modification du texte signé par Sarkozy ne soit intervenue, contrairement aux propos de campagne de François Hollande. La reculade détestable du gouvernement devant les récriminations savamment médiatisées des pigeons (qui ressemblent singulièrement à des rapaces), la mise en scène méprisable du rapport Gallois pour faire avaler les exigences de longue date du Medef, ne serait-ce pas s’acoquiner avec la droite? Et la liste n’est pas exhaustive.
Pas besoin d’être un observateur politique affûté pour prendre conscience que dans la vie des modestes et des sans-grades, des chômeurs et chômeuses, des pauvres, des étranger-e-s, sans parler des collectivités pauvres, le « changement, maintenant », devient « la continuité tout de suite »! Voilà monsieur Souléry de quoi la droite- dans ce qu’elle a de plus décomplexé et de plus inhumain – tirera sûrement avantage, tandis que le vivre ensemble dans la République en pâtira lourdement.
Le Front de Gauche du Tarn-et-Garonne
Rompre avec l’austérité pour sortir de la crise
Les gros sabots du PS vis-à-vis du Front de Gauche
Porte parole du PS, David Assouline a chaussé ses gros sabots pour essayer de diviser le Front de Gauche. Il sépare le bon grain de l’ivraie : d’un côté des communistes jugés par lui constructifs et raisonnables, de l’autre Jean-Luc Mélenchon et le Parti de Gauche qui s’opposeraient, à « titre personnel », à la politique du gouvernement.
Les voilà donc qui manient la carotte et le bâton maintenant ! A chacun son rôle : au sénateur parisien les fausses flatteries, à Bruno Leroux les menaces vis-à-vis des communistes pour les municipales. Tout cela serait risible si leur objectif ainsi poursuivi n’était pas sérieux : éviter que le groupe Front de Gauche au Sénat s’abstienne sur les recettes comme il le prévoit puis que nos parlementaires refusent de voter le budget. Dans sa dérive droitière et libérale, le PS craint par dessus tout que se révèle toujours plus l’existence à gauche d’une alternative à la politique d’austérité du gouvernement.
Dans les deux cas, ces responsables socialistes se dupent sur la réalité du Front de Gauche. Ils continuent de nous considérer les uns comme une force domestiquée, les autres à domestiquer. C’est méprisant et méprisable pour nos partis et les 4 millions d’électeurs qui ont permis la défaite de Nicolas Sarkozy. C’est se tromper de période, comme ils se trompent de politique.
Eric Coquerel, Secrétaire national aux relations unitaires
Violences inacceptables contre des militants du PG
Hier soir, dans les rues de Tours, deux militants du Parti de Gauche qui collaient des affiches appelant à une réunion publique du PG contre l’austérité, qui se tiendra le 14 novembre prochain, ont été agressés physiquement par un groupe d’une dizaine de militants d’extrême droite.
Avec beaucoup de brutalité, ces nervis, après avoir déclaré « On n’aime pas le Front de Gauche, on va vous casser la gueule ! », ont roué de coups nos militants qui ont dû se rendre à l’hopital se faire soigner et faire constater les violences subies.
Ce genre d’agression n’est pas une première. Durant la campagne législative, notamment à Toulouse, des militants du PG ont plusieurs fois subi les attaques de ces neo-fascistes.
Par cette violence, ces groupes d’extrême droite montrent leurs vrais visages et leurs fonctions : agresser le peuple qui refuse l’austérité.
Malgré ces actes inacceptables, le PG ne se laissera jamais intimider et continuera quotidiennement à mener campagne avec détermination.
Alexis Corbière, Secrétaire national
Syrie • Le PG condamne les bombardements contre le camp palestinien de Yarmouk à Damas
Dimanche 4 et lundi 5 novembre, plus de trente réfugiés palestiniens en Syrie ont été tués suite à des bombardements sur le camp de Yarmouk à Damas. Les Palestiniens se retrouvent ainsi victimes du conflit sanglant qui oppose depuis plus d’un an et demi le régime de Bachar Al-Assad aux rebelles syriens qui ont pris progressivement les armes suite à la répression des premières manifestations populaires du printemps 2011.
Ces bombardements contre les réfugiés font suite aux violents combats ayant opposé les formations nouvellement créées de Palestiniens hostiles au régime d’Assad, et le Front Populaire pour la Libération de la Palestine – Commandement Général (FPLP-CG) une organisation palestinienne contrôlée par Assad. Depuis des mois, le FPLP-CG et son chef Ahmed Jibril sont accusés de participer à la répression et notamment d’avoit tué le 6 juin 2011 une dizaine de Palestiniens qui manifestaient pacifiquement.
Le demi-million de réfugiés Palestiniens en Syrie, qui bénéficiait pourtant depuis 1949 d’un traitement relativement comparable à celui des citoyens syriens, se retrouve ainsi pris en otage dans le chaos syrien. De manière significative, le Hamas autrefois allié d’Assad est devenu sa bête noire depuis qu’il a dénoncé les exactions du régime.
Le Parti de Gauche dénonce une nouvelle fois la barbarie du régime de Bachar Al-Assad, dont il réclame le départ accompagné d’élections libres sous le contrôle de l’ONU et appelle tous les acteurs de la communauté internationale à garantir la protection des camps palestiniens et leur neutralité dans le conflit en Syrie.
Alain Billon
Augmentation de la TVA • Partout en France mais pas aux Lilas ?
Alors qu’A gauche pour de vrai! nous tractions, ce dimanche matin dans notre bonne ville des Lilas, l’appel au meeting de Jean-Luc Mélenchon du 16 novembre prochain, nous prenons le tract “le poing, la rose et les Lilas” que nous tend une main socialiste. Pour tout dire, nous l’acceptons avec un large sourire, histoire de réconforter le militant qui se trouve au bout de cette main et qui connait une semaine difficile.
Après un déjeuner dominical bien mérité, nous vidons notre sacoche du militant, afin procéder à son allègement hebdomadaire. Le tract socialiste tombe alors sur le parquet. On le ramasse et nos yeux sont attirés, aimantés par un paragraphe que nous vous livrons, chers lecteurs d’A gauche pour de vrai! dans son intégralité:
On s’interroge! A gauche pour de vrai! nous n’avons visiblement pas vécu la même semaine que les militants de la section socialiste de notre bonne ville des Lilas? Car cette semaine n’était pas tout à fait féerique pour le pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes.
Puis on s’inquiète franchement! Notre bonne ville des Lilas n’est, peut-être, pas située sur le territoire français? Ainsi, notre bonne ville des Lilas n’est tout simplement pas concernée par l’augmentation de cette TVA antisociale et, ne possédant pas de passeport “lilasien” nous sommes probablement en situation irrégulière?
Enfin, on comprend! Le parti socialiste français a changé d’avis tellement rapidement sur la TVA Sarkozy, en même pas un mois pour tout dire et une grosse colère patronale en prime, que les militants sincères de la section PS des Lilas n’ont pas eu le temps de changer leur tract dominical. Faut dire qu’on se met à leur place et que c’est pas si facile d’être pris pour une girouette à qui on demande, en prime, d’avaler boas, crocodiles et finalement tous les reptiles des terres de droite, en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire!
Sydne93
Source: A gauche pour de vrai !
Le Cri du Peuple • Le gouvernement doit répondre aux "villes populaires"
A nouveau, la situation financière des « villes populaires », comme nous parlons des quartiers populaires, revient sur le devant de la scène politique. Suivant l’exemple de la municipalité Front de Gauche (PCF) de Grigny en Essonne qui avait rassemblé plus de 500 citoyen-ne-s devant la Préfecture de l’Essonne en 2010, le premier magistrat de Sevran a appelé ses concitoyen-ne-s à manifester vendredi 9 novembre devant l’Assemblée nationale pour exiger 5 millions d’euros nécessaires à l’équilibre du budget de cette commune séquano-dyonisienne. Depuis, il est en grève de la faim devant l’Assemblée nationale.
En 2010, le Parti de Gauche écrivait à propos de la situation grignoise : « Grigny constitue, au premier chef, une illustration presque caricaturale du désengagement de l’État aux côtés des communes ». En euros constants, les dotations versées par l’Etat n’ont cessé de baisser au cours de ces vingt dernières années. Pour illustrer ce propos, l’Association des Maires de France, dans son analyse de la loi de Finances 2009, signale : « Les concours de l’État aux communes et établissements publics de coopération intercommunale progressent en 2009 de 1,1 milliard d’euros (soit + 2 %, c’est-à-dire moins que l’inflation réelle), puis de 1 milliard chaque année (soit + 1,74 % en 2010, + 1,71 % en 2011, et + 1,68%en 2012). »
Aujourd’hui, les députés du Parti socialiste et d’Europe Ecologie-Les Verts ont voté la « règle d’or », qui impose la réduction du déficit public à -0,5 % du Produit Intérieur Brut, le total des richesses produites en une année dans le pays. Ils ont aussi voté le projet de loi de programmation budgétaire 2013 qui entérine à hauteur de 2,5 milliards d’euros la « contribution » des collectivités territoriales à la réduction du déficit public. Traduction concrète et en bon français : les dotations de l’Etat à destination des collectivités territoriales sont encore gelées pour les années à venir. En euros constants, elles sont donc en baisse. Les origines de la situation dénoncée par le maire de Sevran – à juste raison – sont à chercher dans ce budget de la nation pour 2013. Il ne fait que poursuivre la logique austéritaire mise en place par le gouvernement « Sarkozy-Fillon » sorti.
La situation de la ville de Sevran n’est pas isolée. Grigny, Villetaneuse, Stains, Clichy-sous-Bois, d’autres villes intégrées dans de grandes métropoles comme Marseille, Lille, Grenoble, Montpellier par exemple, connaissent le même désengagement financier de la part d’un Etat qui porte, pourtant, une lourde responsabilité dans les difficultés qu’elles rencontrent. Vu que les ressources fiscales de ces territoires sont souvent limitées en raison de la faiblesse des revenus de leurs habitants, le recours à l’emprunt se développe. L’enjeu est de financer les outils nécessaires pour répondre quotidiennement aux besoins sociaux sans cesse croissants de la population. L’absence de péréquation budgétaire au niveau national rend caduc le principe d’égalité entre les citoyen-ne-s pourtant inscrit dans la Constitution.
Implicitement, la baisse des dotations aux collectivités autant que l’attitude des banques qui rendent de plus en plus difficile l’accès au crédit constituent une manière d’amener les collectivités à pratiquer la délégation de service public voire la privatisation de politiques sectorielles, la cantine scolaire, le balayage des rues ou le transport de personnes. Enfin, à l’image de Grigny en Essonne, beaucoup des « villes populaires » sont contraintes de réaliser des investissements lourds pour rattraper un retard structurel en matière d’équipements publics dont l’État est le premier responsable.
Il est donc nécessaire d’apporter des réponses communes entre collectivités concernées par la situation que met en lumière l’actualité de Sevran. Une réponse individuelle ne saurait déboucher que sur un « pis-aller » momentané, un emplâtre sur une jambe de bois. Que représente le bouclage d’un budget municipal pour 2013 s’il faut recommencer l’année suivante ? Que représente le « règlement momentané » de la question de Sevran quand les mêmes difficultés sont imposées à La Courneuve, Grigny, Vénissieux ?
Plus que des gestes désespérés qui ne répondent pas à ce que les citoyen-ne-s attendent de leurs élu-e-s, nous proposons que les « villes populaires » s’organisent ensemble, en toute transparence avec les citoyen-ne-s qui y vivent, pour arracher au gouvernement une nouvelle orientation républicaine pour faire de l’égalité territoriale et citoyenne une réalité portée par un mouvement populaire.
Les propositions de l’acte 3 de la Décentralisation – que nous attendons toujours – doivent s’inscrire dans cette perspective : commencer par redonner du sens à l’autonomie financière des communes en repensant la question fiscale d’une part ; d’autre part, poursuivre l’exigence d’une réforme réelle de la péréquation financière, garante de l’équité territoriale (remise à plat des dispositifs existants et saisir le Parlement à ce sujet) et garantir l’accès des collectivités à un financement véritablement sécurisé. Nous faisons enfin nôtre la revendication d’une Agence publique de financement des collectivités locales.
Riva Gherchanoc, membre du Bureau National du Parti de Gauche
Franck Boissier, co-secrétaire départemental
du Parti de Gauche en Seine-Saint-Denis
Henri Gorgues, co-secrétaire du comité Sevran-Tremblay-Villepinte
du Parti de Gauche
Nathanaël Uhl, membre du conseil national du Parti de Gauche