Elections municipales au Chili • L’abstention massive confirme la crise de légitimité institutionnelle

Le dimanche 28 octobre, environ 13 millions de Chiliens étaient appelés à élire 345 mairies et 2130 conseillers municipaux (élus séparément au Chili). Suite à une récente modification de la loi électorale, il s’agissait de la première élection depuis la fin de la dictature : le vote était volontaire et non obligatoire. C’est dans ce contexte que l’abstention massive aux élections, proche de 60%, a confirmé la crise politique de légitimation et représentativité qui touche l’ensemble des institutions Chiliennes.

L’importante abstention lors de cette élection marque ainsi l’incapacité de la classe politique Chilienne actuelle à répondre aux revendications légitimes du peuple Chilien. En effet, cette élection se tient peu de temps après les grandes manifestations étudiantes qui ont débuté il y a plus d’un an, et de celles des travailleurs, mouvements écologistes et autres mouvements sociaux qui les ont rapidement rejoints. Sans oublier la lutte des mapuches, dont quelques uns sont en grève de la faim depuis plusieurs semaines sans que le gouvernement ait ouvert un quelconque dialogue.
 
Pourtant, face à ces revendications légitimes et profondes, le débat politique s’est encore une fois largement polarisé autour des deux coalitions traditionnelles qui se partagent le pouvoir depuis des décennies : d’un côté la « Concertation démocratique », coalition d’opposition regroupant socialistes (PS), démocrates-chrétiens (PDC, centre), le Parti pour la démocratie (PPD, sociaux-démocrates), Parti radical social-démocrate (PRSD) ainsi que le Parti Communiste Chilien (PCC) ; et de l’autre, l’« Alliance » gouvernementale réunissant la Rénovation nationale (RN) et l’Union démocratique indépendante (UDI), les partis de droite au pouvoir.
 
Les résultats du vote font reculer la droite au pouvoir (37, 57 %); la coalition d’opposition reprend ainsi du terrain au niveau des municipalités (43,21 %). Cependant les maires et conseillers municipaux ont été élus en moyenne par 2 électeurs inscrits sur 10, en effet, les deux coalitions, additionnées, obtiennent à peine 30% des voix par rapport à l’univers électoral. Ceci marque une grave crise de la démocratie institutionnelle Chilienne, notamment au niveau des jeunes qui  représentent un tiers de l’électorat et ne se sont quasiment pas déplacés pour voter.
 
Cependant, il faut noter que dans quelques villes du pays des voix dissidentes commencent à se faire entendre. Ça a été le cas de la commune de Providencia, où Josefa Errazuriz, militante indépendante de gauche et fervente défenseure d’une assemblée constituante pour le Chili, a réussi à gagner l’élection municipale contre le pinochestiste Labbé.
 
A cette crise déjà profonde, s’ajoute l’irresponsabilité des autorités qui ont permis que plus d’un million de bulletins se soient « perdus » dans le scrutin. Nous imaginons facilement les répercussions que cela aurait avoir si cela s’était produit au Venezuela.
 
Le Parti de Gauche continuera à suivre et à soutenir tous les mouvements sociaux et politiques qui œuvrent pour la construction d’une nouvelle force de gauche au Chili. Nous continuerons à suivre et à soutenir toutes et tous ce qui luttent pour construire un débouché politique capable de répondre aux multiples revendications exprimées depuis des mois partout dans le pays et qui soit ainsi capable d’en finir une fois pour toutes avec l’organisation politique et institutionnelle chilienne, héritée de la dictature de Pinochet.

Elles, ils nous ont rejoint • Gilles Boukhalfa

G-boukhalfa J’ai adhéré au Parti de Gauche lors de la campagne présidentielle et législative de 2012.

Je suis fonctionnaire à La Poste et j’assume plusieurs mandats syndicaux au sein des instances représentatives de mon entreprise.

J’ai décidé pour la première fois d’adhérer à un parti politique car je me suis retrouvé dans le programme défendu par le candidat du Parti de Gauche sous la bannière du front de Gauche sur la défense des services publics et sur une répartition plus juste et équitable des richesses de notre pays à travers une refonte totale de nos institutions pour que le peuple et l’humain soient au cœur des préoccupations dans un véritable changement de société.

En participant aux assemblées citoyenne organisée par le comité du Parti de Gauche des 13e et 14e arrondissements de Marseille, j’ai pu débattre et apporter ma contribution militante sur de nombreux thèmes politiques de société.

Mais au-delà des représentants du parti et du charisme de ses candidats, c’est l’indépendance politique et les choix et orientations politiques dans le cadre d’un fonctionnement militant et démocratique au plus près du peuple qui m’ont décidé à adhérer et à m’investir au sein du Parti de Gauche car je suis convaincu qu’un autre monde est possible sans la pression de la finance et ses conséquences sur les équilibres sociaux.

Gilles Boukhalfa, syndicaliste Marseille

Nous dénonçons l’alignement de François Hollande sur la politique de Benyamin Netanyahou

France-isra%c3%abl La visite du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, invité de François Hollande, s’est soldée par un alignement complet du second sur le premier.

François Hollande a exigé du gouvernement Iranien des gestes concrets d’abandon de son programme nucléaire, considérant que l’Iran avec la bombe atomique serait une menace. Cette déclaration a été faite aux côtés du dirigeant israélien, qui, lui, détient la bombe atomique, et projette de lancer une attaque contre l’Iran est inacceptable.

Le Parti de Gauche est favorable à une dénucléarisation militaire de tout le Moyen-Orient et est donc opposé à l’armement nucléaire de l’Iran. Mais le Parti de Gauche rappelle que c’est l’état d’Israël qui dispose à ce jour de l’arme nucléaire et pratique une politique belliciste dans la région.

Concernant les négociations de paix, François Hollande a emboité le pas au discours de Benyamin Netanyahou qui prétend que la résolution du conflit est bloquée à cause des Palestiniens. En dépit de la colonisation qui s’intensifie, M. Hollande a en effet appelé chaque partie à se mettre autour de la table pour négocier « sans condition ». Les violations continuelles du droit international par les gouvernements israéliens successifs vouent pourtant avec certitude les négociations à l’échec, comme c’est le cas depuis dix ans.

Sur un autre plan, le Président français a reculé encore plus significativement, par rapport au programme du Parti Socialiste, par rapport au programme du candidat Hollande et même par rapport au Président Sarkozy. Désormais la France de Hollande désapprouve « la tentation pour l’Autorité palestinienne d’aller chercher, à l’Assemblée générale des Nations Unies, ce qu’elle n’obtient pas par les négociations », à savoir la reconnaissance de l’état Palestinien. Il est difficile de faire preuve de plus de cynisme ! Faut-il rappeler que l’état d’Israël est un état voyou qui s’estime au-dessus des lois en appliquant un blocus criminel à la bande de Gaza, en faisant une véritable prison à ciel ouvert ? Carte-israel-palestine Faut-il rappeler que l’état d’Israël est en violation permanente du droit international, notamment par sa politique de colonisation de la Cisjordanie, qui ne laisse aux Palestiniens que des bantoustans pour vivre ?  

Le Parti de Gauche soutient les revendications légitimes des Palestiniens, de voir l’état de Palestine reconnu à l’ONU dans ses frontières de 1967, avec Jérusalem est pour capitale. Il dénonce et condamne les colonisations passées et en cours, le blocus de Gaza et l’absence de recherche de solution pour les réfugiés. 

Le Parti de Gauche condamne le soutien implicite de la France, par la voix de son Président, au gouvernement sortant de M Netanyahou, alors même que M. Netanyahou est à présent l’allié de l’extrême droite israélienne. Son leader Avigdor Lieberman souhaite expulser les arabes Israéliens qui ne prêteraient pas allégeance à l’état hébreu, renforçant encore la politique ségrégationniste à l’œuvre.

Enfin, derrière les discours sur l’illégalité de la colonisation de la part de l’UE on apprend à travers un rapport de plusieurs ONG que les importations européennes de produits issus des colonies sont considérables. Le Parti de Gauche appelle le gouvernement à sanctionner la politique du gouvernement d’Israël en suspendant l’application des accords de libre-échange pour l’obliger à mettre fin à sa politique expansionniste et ségrégationniste. Le gouvernement doit également dresser une liste noire des entreprises israéliennes utilisant frauduleusement des produits des colonies et interdire l’importation de leurs produits. En l’absence d’une telle politique gouvernementale, le Parti de Gauche appelle les citoyens à boycotter eux-mêmes les produits issus de ces entreprises par solidarité avec le peuple Palestinien.

 

Le Parti de Gauche salue l’acquittement du journaliste Costas Vaxevanis

Le journaliste Costas Vaxevanis, arrêté par la police grecque le dimanche 28 octobre à son domicile et poursuivi pour « violations de données personnelles », a été acquitté jeudi 1er novembre par la justice grecque.

M. Vaxevanis avait publié samedi dernier dans le périodique Hot Doc la « liste Lagarde », document transmis en octobre 2010 par Christine Lagarde, alors ministre de l’Economie et des Finances, à Evangélos Vénizélos, son homologue dans le gouvernement grec, et contenant 2059 noms de Grecs et de sociétés grecques ayant des avoirs en Suisse, et donc susceptibles de s’être rendus coupables d’évasion fiscale.
Pour autant, aucune enquête du fisc n’a encore été ouverte sur ces comptes, M. Vénizélos déclarant même que cette liste était perdue, et qu’il n’avait jamais pris connaissance des noms qu’elle contenait. Le gouvernement grec n’a pas non plus donné suite à la proposition du gouvernement français de lui communiquer une nouvelle fois cette liste, s’il lui en faisait la demande officielle.

En publiant cette liste, sans préjuger de la culpabilité des personnes ou des sociétés qui y sont nommées, Costas Baxebanis n’a fait que répondre à l’inconséquence et aux mensonges d’un gouvernement, et plus largement, d’un système politique qui fait payer la crise au peuple, tandis qu’une partie des riches contribuables continue de frauder le fisc en toute impunité. L’arrestation du journaliste était donc une insulte à la démocratie grecque.
 
Le Parti de Gauche exprime sa satisfaction suite à l’acquittement de Costas Vaxevanis par la justice grecque, et sa solidarité avec le combat de ce journaliste pour la vérité et la libre information des citoyens grecs.

Québec • Soutien à Gabriel NADEAU DUBOIS !

Quebec_nadeau_dubois1 Jeudi 1er Novembre, la Cour Supérieure de Québec a déclaré Gabriel NADEAU DUBOIS coupable d’outrage au Tribunal pour avoir lancé un appel à la désobéissance civile durant le conflit étudiant. L’ex porte – parole de la CLASSE durant le mouvement étudiant Québécois, est passible d’une peine d’amende de 5 000 $ ou de jusqu’à un an de prison ferme. La sentence sera prononcée le 09 Novembre.

Le 13 mai 2012, Gabriel NADEAU DUBOIS a en effet déclaré sur la chaîne de télévision RDI :« C’est tout à fait regrettable là qu’il y ait vraiment une minorité d’étudiants et d’étudiantes qui utilisent les tribunaux pour contourner la décision collective qui a été prise. Donc nous, on trouve ça tout à fait légitime là, que les gens prennent les moyens nécessaires pour faire respecter le vote de grève et si ça prend des lignes de piquetage, on croit que c’est un moyen tout à fait légitime de le faire ».

Cette condamnation n’est pas un procès de droit commun, mais constitue bel et bien un procès politique.

Elle témoigne de l’acharnement des Libéraux contre le leader du mouvement de la CLASSE, et de leur volonté de « faire un exemple », même après leur défaite aux élections du 04 septembre.

En effet, les procès de ce genre ne sont pas rares. Ils ont souvent été intentés, par des étudiants proches du Parti Libéral du Québec et visaient à obtenir la reprise forcée des cours et à casser les votes de grève.

De plus, le juge Denis JACQUES, qui a rendu la condamnation n’est pas un juge neutre : c’est un donateur régulier du Parti Liberal du Québec, « pressenti pour être candidat libéral dans Québec aux élections de 2004. Il était alors conseiller juridique pour les libéraux de cette circonscription » (source LA PRESSE 29/04/2005).

Le Parti de Gauche soutient Gabriel NADEAU DUBOIS et condamne cette décision de justice, attentatoire aux libertés publiques.

Le Parti de Gauche salue les mobilisations en cours au Québec pour soutenir Gabriel NADEAU DUBOIS.

Élections municipales au Brésil : la droite perd du terrain, le PT sort renforcé

Ce dimanche 28 octobre se déroulait au Brésil le deuxième tour des élections municipales brésiliennes. Lors du premier tour du 7 octobre, les Brésiliens et Brésiliennes avaient choisi les conseillers municipaux et les maires (élus séparément au Brésil) dans la quasi-totalité des 5 568 communes du pays, seuls restaient à départager les candidats de 50 communes.

Le parti de la présidente Dilma Roussef, le Parti des Travailleurs (PT), a vu son assise dans les municipalités se renforcer avec une augmentation de 14% du nombre de mairies, alors que le PMDB (droite) et le Parti de la social-démocratie brésilienne (PSDB, centre-droite) accusent une baisse pratiquement équivalente.

Les 3 principaux partis perdent toutefois du terrain dans les grandes villes au profit du PSB (centre) qui cette année réalise la plus grande percée avec 42% de mairies en plus et remporte le plus grand nombre de capitales. Ceci fait de son président Eduardo Campos, actuel gouverneur de l’Etat du Pernambouc, un candidat présidentiable pour 2014, aux côté de l’actuel sénateur du PSDB, Aécio Neves.

Le PSOL (parti socialisme et liberté – gauche) réalise quant à lui son plus haut score jusqu’ici en doublant le nombre de conseillers municipaux élus (en tout 49) dans de nombreuses capitales et remportant Macapá, capitale de l’Etat d’Amapa ainsi qu’une autre ville de l’Etat de Rio de Janeiro.

Avec la victoire de Fernando Haddad sur José Serra (PSDB), adversaire de Dilma Roussef aux dernières présidentielles, le PT remporte une victoire très importante à Sao Paulo, la plus grande ville et le plus important pôle économique et financier du pays. Cette victoire, pour laquelle le charismatique ex-président Lula, bien qu’éloigné de la scène politique, a activement milité, est d’autant plus importante du fait que Sao Paulo était un bastion du PSDB depuis trente ans. Le PT gagne ainsi une représentation politique 2,3 fois plus importante que le PSDB son principal rival, en terme de population administrée.

A mi-parcours du mandat présidentiel, cette élection sert aussi de thermomètre pour évaluer la gestion de Dilma Roussef, élue en 2010 dans la continuité du programme de Lula, et permet d’envisager un possible maintien du PT au pouvoir.

Le Parti de Gauche déplore, dans ce contexte de très forts enjeux politiques, la manipulation politique qui a été faite du procès, dit du « mensalão » (qui a condamné des haut responsables du PT, pour des faits de corruption durant le mandat de Lula). En effet, on peut se satisfaire du fait que ce jugement a permis de faire éclater à la lumière du jour certaines pratiques illégales qui ne concernent, par ailleurs, pas que le PT mais l’ensemble de la classe politique brésilienne. Mais on ne peut pas faire abstraction du fait qu’il a été rendu entre les deux tours des élections et surtout qu’il a connu un grand nombre d’irrégularités qui l’ont transformé en jugement clairement politique. La condamnation a été ainsi largement utilisée pour attaquer les candidats du PT et essayer de décrédibiliser la présidente Dilma Roussef, qui n’est pourtant pas impliquée dans les dénonciations.

En dépit de ces manipulations qu’il dénonce, le Parti de Gauche se félicite du fait que le peuple brésilien ait fait reculer aussi nettement la droite lors de ces élections et ait fait avancer d’autant les forces de gauche du pays.

19h de BFMTV • Alexis Corbière invité de Ruth Elkrief

Alexis Corbière était l’invité de « 19h Ruth Elkrief » sur BFMTV le mercredi 31 octobre 2012.

Eric Coquerel invité du journal du soir sur LCI

Eric Coquerel était l’invité du journal de LCI le mercredi 31 octobre 2012

Soutien du PG à Aurore Martin, militante et citoyenne française livrée à la police espagnole

Militante du parti indépendantiste basque Batasuna (interdit en Espagne mais légal en France), Aurore Martin, citoyenne française, est poursuivie en Espagne pour avoir participé à des réunion publiques, sous l’inculpation de « faits de participation à une organisation terroriste, et terrorisme ».  Elle vient d’être arrêtée dans les Pyrénées Atlantiques et immédiatement extradée en Espagne où elle est aujourd’hui passible d’une peine de 12 ans de prison et où elle sera traduite devant des juridictions d’exception qui n’ont jamais condamné les actes de torture de la police espagnole perpétrés à l’encontre des militants basques.

Là où en 2011, Guéant et Sarkozy avaient reculé devant la mobilisation des nombreux soutiens de gauche comme de droite de la militante politique, Valls et Hollande n’ont pas hésité une seconde à livrer, sous couvert d’un mandat d’arrêt européen, une citoyenne française poursuivie pour des faits légaux dans notre pays. Ils bafouent ainsi les libertés d’opinion et d’expression reconnues par notre constitution et trahissent honteusement les principes fondateurs de la gauche.

Les désaccords politiques que nous avons avec Aurore Martin et son parti n’empêchent en rien le Parti de Gauche de rappeler son combat contre la criminalisation des activités militantes, syndicales et associatives. Il condamne donc vigoureusement cette mesure et exige du gouvernement qu’il  mette tout en œuvre pour qu’Aurore Martin soit de retour en France dans les meilleurs délais.

 

Elles, ils nous ont rejoint – Florence Poznanski

Florence_poznanski Fonctionnaire du ministère de l’équipement, j’ai vite pris la dissidence pour me remettre aux études et me plonger dans le monde plein de remous de la science politique. Ce qui m’a permis de revenir au Brésil que je connais depuis plusieurs années et qui me fascine autant qu’il m’indigne pour son histoire politique et son contexte social. Toujours sympatisante des partis de gauche radicale, je n’ai pourtant jamais voulu adhérer par peur de perdre ma liberté d’expression et de pensée. Mais, aussi paradoxal que cela puisse paraître, c’est « l’exil » qui m’a fait changer d’avis. Vivre au quotidien la citoyenneté bafouée, les injustices sociales que le peuple brésilien subit et prendre conscience du travail colossal qu’il reste encore à faire pour y remédier m’a convaincu de l’importance d’adhérer aux valeurs politiques françaises, pour renforcer la lutte. Pouvoir cultiver une idéologie commune, des valeurs et pouvoir aussi échanger et se questionner réciproquement, comme le PG fait me semble vital pour qui, comme moi, cherche modestement à faire changer les choses.

Florence Poznanski, 27 ans, étudiante/chercheuse en science politique, spécialisée sur les questions de démocratie participative. Vit à Belo Horizonte (au Brésil) depuis 1an et demi.

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