France – Algérie – Longuet (UMP) et Collard (FN), un même bras de la Honte

Un bras d’honneur en réaction à une dépêche AFP, qui relatait les propos du ministre algérien des Moudjahidines (anciens combattants) demandant à la France une reconnaissance sur les crimes coloniaux. C’est la réponse scandaleuse de Gérard Longuet, ancien ministre de la Défense de Sarkozy, qui n’en est plus à une horreur près filmée lors de l’émission  Preuve par 3 sur la chaine « Public Sénat » ce mercredi.

Interrogé peu de temps après sur BFM TV, il n’a pas regretté son geste, déplorant au mieux d’avoir été filmé par les caméras.

Et rebelote, le lendemain sur LCI, c’est le député du rassemblement Bleu Marine, Gilbert Collard qui a refait le même geste en déclarant à propos du désormais sénateur UMP Gérard Longuet : « il a bien fait, il a enfin un peu d’honneur au bout du bras ». Ces actes immondes prouvent une nouvelle fois que le FN et l’UMP partagent les mêmes idées nauséabondes qui déshonorent la France.

Le Parti de Gauche condamne ces comportements indignes. Ils déshonorent notre patrie républicaine et le rôle qu’elle est censée jouer pour les droits de l’Homme. Oui, la France a commis des crimes en Algérie pendant la période coloniale. Oui le devoir de la France en tant que patrie des Droits de l’Homme est de reconnaître ces crimes.

Laurent Wauquiez, Père la Morale anti zombies

Laurent Wauquiez a interdit une marche des zombies au Puy-en-Velay, ville dont il est le maire, sous prétexte que  la Toussaint est « un moment consacré aux familles et à leurs défunts ». 

Grand pourfendeur de la droite complexée, il montre que sa conception de la liberté d’expression s’arrête où commencent ses propres croyances. 
Laurent Wauquiez réintroduit ainsi  la censure au nom des traditions. 

La République ne reconnaît aucun culte. Chacun est donc libre de célébrer ses morts comme il l’entend. Et les explications alambiquées données depuis par le maire du Puy-en-Velay ne font que rajouter dans le pitoyable et le ridicule de sa décision.

Martine Billard, Coprésidente du Parti de Gauche

Collaborations avec le PPLD – Communiqué commun du Parti Pour La Décroissance (PPLD) et du Parti de Gauche (PG)

Dans une logique de convergence, le Parti Pour La Décroissance (PPLD) et le Parti de Gauche (PG) se sont rencontrés le dimanche 28 octobre 2012.

Le PPLD participe à la création d’un mouvement politique autour des idées de la Décroissance. Il travaille le projet de Décroissance à travers la publication de textes, communiqués, de livres mais aussi à travers la participation à des évènements. En particulier, il souhaite proposer des pistes programmatiques et stratégiques afin d’initier une transition nous permettant de sortir de l’impasse dans laquelle nous amène ce que PPLD appelle la société de croissance. Afin d’initier des débats et discussions constructives sur la Décroissance, le PPLD travaille à rendre visible la Décroissance en s’appuyant sur un site Internet riche et des outils de communication. Enfin, toujours dans cette logique de visibilité, le PPLD participe à des élections mais aussi à des campagnes et des luttes collectives.

Le PG porte une ambition gouvernementale pour relancer l’activité par la planification écologique et la transition énergétique. Il s’est construit depuis 4 ans sous la forme d’un parti creuset, accueillant des militants et groupes venant d’horizons divers de la gauche et de l’écologie politique autour de trois piliers : socialisme, écologie et république sociale. Dans le cadre de son projet écosocialiste, le PG a intégré plusieurs des propositions antiproductivistes portées également par les mouvements de l’objection de croissance de gauche : la nécessaire prise en compte de la finitude des ressources naturelles, la critique du consumérisme et de la publicité, le revenu maximum autorisé, la gratuité notamment en matière d’eau et d’énergie… Le PG s’investit par ailleurs dans les luttes sociales et environnemntales et les alternatives concrètes, notamment par le biais de son réseau d’élus « La gauche par l’exemple ».

Ces deux démarches peuvent être complémentaires. C’est pourquoi nous souhaitons nous engager à collaborer ensemble, en particulier :

Le 1er décembre prochain, se tiendront à Paris, les assises de l’éco-socialisme organisées par le PG. Afin de commencer nos collaborations, le PPLD accepte l’invitation à ces assises et s’engage à proposer un texte sur éco-socialisme et décroissance et la tenue d’un stand.

Nous faisons face à une convergence de crises sans précédent qui plus que jamais nous oblige à repenser, expérimenter et vivre de nouvelles manières de faire de la politique. Dans une logique de complémentarité, en prenant en compte le fait que nous devons construire une transition partant de la situation actuelle, qu’elle soit psychologique, culturelle, sociale, économique et institutionnelle, il nous semble important de construire des liens, des discussions et des débats riches entre les approches de révolution citoyenne du PG et celle du PPLD davantage centrée sur les moyens de changer la société sans prendre le pouvoir.

Parti de Gauche (PG) et Parti Pour La Décroissance (PPLD)

Loi Brottes – Oui à la tarification sociale et progressive, mais pas au détriment des usagers !

La-tarification-progressive-de-lnergie-rejete-au-snat-bigLe Sénat a voté hier majoritairement une motion d’irrecevabilité de la loi instaurant un bonus-malus sur le tarif de l’énergie. Cette motion avait été déposée par les sénateurs communistes.

Le Parti de Gauche rappelle qu’il est favorable à une tarification sociale et progressive de l’énergie qui assure l’accès à l’énergie de toutes et de tous, ainsi qu’à la gratuité des premières tranches d’électricité. Néanmoins, ce débat ne peut en aucun cas être l’occasion de renforcer la privatisation du marché de l’énergie ni d’instaurer une différence de traitement des usagers et un risque de discrimination a l’égard des ménages les plus pauvres.

Pour nous c’est la maîtrise publique, sociale et démocratique du secteur de l’énergie qui doit permettre la mise en place d’une tarification sociale et progressive assurant l’accès à l’énergie indispensable au bien-vivre, quel que soit le lieu de résidence et le revenu.

À ce jour, nous estimons que la proposition de loi comprenait des avancées très favorables mais aussi des reculs inacceptables. Pour que la loi réponde à l’égalité républicaine de traitement entre les usagers, il faudrait qu’elle prenne en compte la consommation énergétique des logements. Or établir les diagnostics de performance énergétique coûterait des sommes incompatibles avec la politique d’austérité du gouvernement PS-EELV, raison pour laquelle ce critère a été exclu du calcul du bonus-malus sur les tarifs de l’énergie. Pourtant c’est une étape indispensable à la mise en œuvre d’un plan national de mise aux normes énergétiques des logements qui doit être mené parallèlement à toute réforme de la tarification.

En effet, à usage équivalent, les logements les moins bien isolés, souvent ceux des ménages les plus pauvres, se verraient appliquer un malus supérieur. De la même façon, la responsabilité des propriétaires n’est pas engagée pour améliorer l’isolation des logements, laissant ainsi les locataires démunis face à leur facture énergétique. Le texte était enfin l’occasion pour le gouvernement PS-EELV de faire passer des mesures de libéralisation du marché de l’énergie alors qu’ils avaient combattus la loi « NOME » de Nouvelle Organisation du Marché de l’Energie.

L’écologie ne peut être le faux nez de la libéralisation des marchés et du démantèlement de l’égalité républicaine. Pour toutes ces raisons, le Parti de Gauche demande à ce qu’un débat réel puisse avoir lieu sur l’instauration d’une véritable tarification à l’usage, écologique et sociale, et que les moyens financiers d’une vraie transition énergétique soient d’urgence débloqués par le gouvernement.

Ce vote, enfin, a aussi une portée pédagogique. Il montre qu’en cas de vote tranché, la voix du groupe FDG se fait plus forte pour expliquer les choix divergents avec ceux de la majorité gouvernementale. Il est facile d’imaginer le retentissement et la clarification politique à gauche dès lors que les groupes ne voteront pas le budget d’austérité.

François Delapierre sur LCP

François Delapierre, secrétaire national du Parti de Gauche, était invité sur le plateau d’Arnaud Ardoin, sur LCP, le 29 octobre 2012, pour débattre de la question de la compétitivité des entreprises face à Henri Weber (PS), Jean-baptiste de Foucauld (Pacte civique) et Pierre Gattaz (GFI).


François Delapierre invité de « Ça vous regarde »… par lepartidegauche

Dans la Pointe – La défense de la ligne SNCF est sur les rails

Article paru dans l’UNION, L’ardennais

La pétition relayée par le Front de gauche va continuer à circuler dans les semaines qui viennent. Comme ici, dimanche soir, devant le cinéma Le Manège.

La pétition relayée par le Front de gauche va continuer à circuler dans les semaines qui viennent. Comme ici, dimanche soir, devant le cinéma Le Manège.

GIVET (Ardennes). Le Front de gauche a décidé de se mobiliser pour exiger la remise en état du tronçon Givet-Charleville. En l’espace d’une semaine, plus de 250 soutiens ont déjà été collectés.

LE symbole en a fait sourire plus d’un, dimanche soir. Sur le parvis du cinéma, c’est en effet à la sortie d’Astérix et Obélix que « d’irréductibles Gaulois » sont entrés en scène. Leur mission ? Réussir à rassembler un maximum de signatures, afin de donner du poids à leur pétition.
« Nous aussi, comme Astérix, on se bat pour défendre notre territoire, résume Alain Lambert (Parti de gauche), particulièrement amusé par la comparaison avec les héros de Goscinny. En tout cas, ce qui est certain, c’est que si on ne se mobilise pas, rien ne bougera… »
Cible de leur courroux ? La ligne ferroviaire Givet-Charleville, par Toutatis ! « Son état est lamentable, rappelle André Majewski (Parti communiste). A tel point qu’aujourd’hui, on met plus de temps pour aller à Charleville par le train que dans les années 1970… »

Lisez la suite de cet article sur le site de  l’UNION, L’ardennais

Précarité des employés du nettoyage : ça suffit !

   Tfn

Les salariés de la société TFN, société de nettoyage, employés sur le site du centre des Finances Publiques du 8ème arrondissement situé au 5, rue de Londres sont en grève depuis le lundi 22 octobre pour exiger des conditions de travail et des rémunérations décentes. Le Parti de Gauche Paris soutient ces salariés en grève et était présent à leurs côtés lors du rassemblement ce mardi 30 octobre à 16h, avec la présence notamment de Danielle Simonnet, Conseillère de Paris et secrétaire nationale du PG.
Externalisation, appel d’offre, pression sur les salaires, temps partiel imposé : cette lutte des invisibles illustre pleinement la cascade de la précarité qu’impose notre fonctionnement économique. Cette précarité est organisée et relayée par les donneurs d’ordre des administrations publiques qui ferment les yeux sur les conditions dans lesquelles travaillent les agents qui nettoient leurs bureaux.
Le Parti de Gauche a mis la question de la lutte contre le précariat au cœur de son programme économique. Au moment où le gouvernement parle de compétitivité du coût du travail avec les représentants du patronat, il ferait mieux de s’interroger sur les conditions de vie auxquels de tels employeurs contraignent les salariés. 10 ans d’ancienneté et un salaire de 9,41€ de l’heure soit 1 centime de plus que le SMIC horaire, des temps partiels ultra réduits, pas de prime… Le Parti de Gauche réaffirme l’urgence de titulariser tous les précaires de la Fonction publique et de cesser d’avoir recours à l’externalisation. La lutte des salariés de TFN est exemplaire !
Source: PG 75

Sortie du livre "Marx quand même" d’Henri Pena-Ruiz

Philosophe, historien, sociologue, économiste, et militant d’un monde délivré de la tyrannie de l’argent comme de celle de l’exploitation, Karl Marx est un penseur plus pertinent que jamais pour notre époque. Ce livre entend présenter une synthèse aussi méthodique que possible de sa pensée. Une pensée dont il souligne la saisissante actualité au regard des développements les plus récents.

karl marx quand même

Le titre « Marx quand même » récuse les amalgames qui ont trop longtemps fait obstacle à sa compréhension, voire à sa simple lecture. Il indique sans détour la nécessité de redécouvrir la dimension visionnaire de son oeuvre, affranchie désormais de sa caricature stalinienne.

Marx a su prévoir la mondialisation capitaliste et la froide mercantilisation de toutes choses qui en résulte. Il a montré les limites d’un libéralisme qui ne se soucie pas de donner chair et vie aux conquêtes du droit, et n’exalte le contrat que pour mieux enfermer les exploités dans la contrainte du rapport de force local. Il a livré une analyse approfondie des apparences que prend l’exploitation de l’homme par l’homme, ainsi qu’un décryptage des illusions de la vie économique.
Il a élucidé les mystères du fétichisme de l’argent et les mirages de la circulation monétaire, réfutant par avance la nouvelle religion du marché. Les vertiges de la spéculation financière confirment aujourd’hui son explication des crises  économiques.

Marx quand même 4

Marx a souligné avec force de quelle façon l’exploitation des travailleurs s’assortit d’un véritable pillage de la nature, réduite à un réservoir de ressources puisées sans mesure ni précaution. Profit oblige…. Il a montré ce qui advient quand le social -ou tout simplement l’humain- n’est plus qu’un résidu facultatif de l’économique : sous prétexte d’efficacité économique le système capitaliste relègue la question sociale au rang d’un problème inessentiel, abandonné aux hasards de l’aumône. Il externalise les coûts sociaux, écologiques, culturels, d’une quête maladive de profits calculés en dividendes d’actions lancées de le tourbillon de la spéculation financière. Marx a identifié ainsi de façon prémonitoire le couplage actuel entre l’ultralibéralisme et la religion conçue comme supplément d’âme caritatif. Le retour des fanatismes religieux peut trouver ici une de ses explications.

Penseur de l’émancipation universelle, Marx a montré le chemin d’une société réconciliée avec elle-même. Son action en faveur d’une internationale des travailleurs prend un nouveau sens à l’âge de la mondialisation capitaliste. Bref, sa pensée livre les clés de notre monde étrange et paradoxal, où de nouvelles figures de la misère coexistent avec l’opulence extrême. Elle esquisse un horizon possible d’accomplissement de toute l’humanité, enfin délivrée de la lutte des classes.

Tels sont les points majeurs que le livre « Marx quand même » expose avec le souci de mettre à la portée de tous la pertinence d’une oeuvre trop souvent déformée jusqu’à la caricature.

Parti de Gauche 75

L’humanité.fr, le 31 octobre 2012 – Pourquoi la loi Brottes sur les tarifs de l’énergie a-t-elle été rejetée?

Au Sénat, la proposition de loi Brottes, qui vise à établir un système de bonus-malus sur l’énergie, a été rejetée, du fait d’une motion d’irrecevabilité déposée par une sénatrice communiste. 

Logo l’humanité.frLa proposition de loi du député François Brottes (PS) sur la tarification progressive de l’énergie devait être examinée hier par les sénateurs. Le texte « visant à préparer la transition vers un système énergique sobre » prévoit l’extension des tarifs sociaux à tous les bénéficiaires de minima sociaux et la mise en place d’un tarif progressif. C’est ce dernier point qui pourrait être la cause de son rejet.

Le principe de cette progressivité serait fondé sur un système de bonus-malus. En se basant sur trois critères, taille du foyer, zone climatique et type de chauffage (électrique ou non), une « consommation cible » serait fixée, au-delà de laquelle le prix du kilowattheure serait augmenté. Une « usine à gaz » pour la droite. Pour les sénateurs communistes, le problème est d’une autre nature : si l’objectif de la proposition de loi est partagé, le groupe CRC s’oppose à la mise en place de malus. « Tel qu’il est proposé, il va surtout s’adresser à des personnes parmi les plus fragiles. Donc, il ne correspond pas à l’objectif porté par la proposition », expliquait récemment la sénatrice communiste de l’Allier Mireille Schurch, qui a présenté en commission une motion d’irrecevabilité adoptée par 20 voix(communistes, centristes et UMP) contre 19. Dans la foulée de ce vote, le rapporteur de la proposition de loi au Sénat, Roland Courteau (PS), démissionnait de cette fonction. La sénatrice, elle, redéposait un texte reprenant uniquement les dispositions visant à élargir la trêve hivernale et les tarifs sociaux.

Car ce principe de pénalité tarifaire remet en cause l’unicité du tarif sur l’ensemble du territoire et risque de pénaliser les ménages les plus modestes, aux logements moins bien isolés faute de moyens pour réaliser les travaux nécessaires. Dans le même sens, l’UFC-Que choisir s’inquiétait pour le cas des locataires qui ne peuvent réaliser ces travaux dans les logements qu’ils occupent.

Soumise au vote des sénateurs en séance hier soir, la motion d’irrecevabilité devait être adoptée. Le gouvernement pourrait alors demander à une commission mixte paritaire, composée de députés et de sénateurs, de retravailler ce texte. Mais, en dernier ressort, la décision reviendra à l’Assemblée nationale, qui avait adopté le texte dans des conditions houleuses le 4 octobre.

déjà mal voté à l’Assemblée À l’Assemblée nationale, 
la proposition de loi Brottes avait déjà connu des accrocs. Ayant annoncé leurs intentions de s’opposer, pour des raisons différentes, les groupes GDR (Front de gauche), UMP 
et UDI avaient quitté l’Hémicycle au moment 
du vote, afin de protester contre les nombreux cavaliers législatifs (articles ajoutés 
à un texte sans rapport avec 
le sujet initial) qui visaient 
à accorder aux industriels 
de l’éolien un assouplissement des réglementations.

Lire aussi :

La loi Brottes sur l’énergie retoquée au Sénat, la FNME-CGT s’en félicite 
Le « bonus-malus » sur l’énergie irrecevable pour les sénateurs 
Énergie : l’égalité tarifaire des usagers menacée

Adrien Rouchaleou

Nous condamnons la venue de Benyamin Netanyahou à l’Elysée !

Netanyahu_hollande Cette semaine le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou est l’invité du Président François Hollande. Sa visite intervient quelques jours après le rehaussement des relations entre l’Union Européenne et Israël, voté par le Parlement européen à travers le protocole ACAA relatif à l’évaluation de la conformité et l’acceptation des produits industriels UE-Israël. Loin d’être un simple accord technique, c’est un acte politique fort du Parlement, qui encourage ainsi le gouvernement israélien à maintenir sa politique brutale d’occupation et de colonisation en Cisjordanie, d’étouffement de la bande de Gaza, et de violation constante des droits de l’homme, rendant l’ensemble des Palestiniens victimes d’un véritable régime d’apartheid.

 
François Hollande envoie un signe très négatif pour la lutte légitime du peuple palestinien pour la création d’un Etat et le respect de ses droits fondamentaux en recevant officiellement le Premier ministre israélien alors que cet Etat est en situation permanente de violation du droit international. De plus, M. Netanyahou a annoncé l’alliance de son parti le Likoud avec l’extrême-droite israélienne aux prochaines élections législatives et va se rendre sur les lieux des assassinats perpétrés par Mohamed Merah, profitant de ce drame qui a touché la France, à des fins politiciennes.
 
Le Parti de Gauche condamne fortement cet acte politique, et constate que la politique de l’actuelle Présidence française est dans la continuité de la précédente. Un réel changement, exprimant une politique internationaliste de gauche, eût été de condamner les agissements du gouvernement israélien envers le peuple palestinien et d’engager la France de manière forte dans le soutien pour la reconnaissance d’un Etat palestinien à l’ONU, dans ses frontières de 1967, en restant ferme sur le droit au retour des réfugiés et sur toutes les conditions de la viabilité de cet Etat, notamment concernant les ressources en eau. En parallèle, il est primordial de faire pression sur l’Etat d’Israël en menant une campagne de sanctions économiques internationales, jusqu’à ce que le gouvernement respecte le droit international et mette fin au régime ségrégationniste qui règne dans les territoires contrôlés et occupés.
 
Le Parti de Gauche appelle à protester contre la venue de Benyamin Netanyahou, dans le cadre d’un rassemblement unitaire qui se tiendra le mercredi 31 octobre à 18 heures 30 place de l’opéra à Paris.

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