1er décembre, Marche pour la Révolution fiscale • 100 000 marcheurs pour la révolution fiscale !
Nous étions bien 100 000, ce 1er décembre, à marcher pour une révolution fiscale entre la place d’Italie et Bercy. N’en déplaise à Manuel Valls dont les services affirment n’avoir compté que 7 000 manifestants. Tout le monde a pu constater que la manifestation occupait les six voies de circulation du boulevard de l’Hôpital. La manœuvre du ministère de l’Intérieur est d’autant plus grossière que « dans un premier temps, une source à la préfecture de police avait indiqué à l’AFP qu’elle ne communiquait aucun chiffre, s’agissant d’un rassemblement politique », écrit l’agence de presse dans une dépêche, qui ajoute cette précision : « La tête du défilé était arrivée à Bercy à 15h15 tandis que la queue de la manifestation se trouvait encore gare d’Austerlitz, à près d’un kilomètre de là, ont constaté des journalistes de l’AFP. »
1er décembre, Marche pour la Révolution fiscale • L’appel du Front de Gauche pour la Justice fiscale, lu par Sophie de La Rochefoucauld
A Paris, devant Bercy, le 1er décembre 2013.
1er décembre, Marche pour la Révolution fiscale • Le discours de Jean-Luc Mélenchon lors de la marche pour la justice fiscale
Retrouvez en podcast audio le discours de J.-L. Mélenchon, co-présindet du Parti de Gauche.
A Paris, devant Bercy, le 1er décembre 2013.
1er décembre, Marche pour la Révolution fiscale • Manuel Valls récidive !
Décidément Manuel Valls a de mauvaises manières.
Comme le 5 mai dernier la préfecture de police a annoncé cet après-midi qu’elle ne comptabiliserait pas le nombre de participants à la marche pour la révolution fiscale, celle-ci étant politique.
Et comme le 5 mai dernier, devant son succès, Manuel Valls a décidé de lui dicter des chiffres farfelus, annonçant 7000 manifestants.
Il aurait pu dire 2, avec tout autant de crédibilté !
Quiconque sait qu’une marée humaine envahissant les trottoirs et boulevards de Campo Formio au pont Charles de Gaulle, comme observé à 15h30 et confirmé par les agences de presse, représente au bas mot 100 000 personnes.
Le 5 mai Valls nous avait divisé par 6, cette fois il le fait par 14.
C’est sans doute à la hauteur de la crainte que nous lui inspirons.
Le PG salue les signes positifs du congrès d’EELV
Le Parti de Gauche félicite Emma Cosse pour son élection au poste de Secrétaire nationale d’EELV. Nous tenons à saluer amicalement Pascal Durand pour la qualité des relations politiques et humaines que nous avons entretenues avec lui pendant son mandat.
Nous nous réjouissons du résultat de ce congrès qui a accordé 36% à l’union des trois motions de l’aile gauche et plus de 8 % à Love, la motion d’Eva Joly et de ses amis. Le refus du budget d’austérité et la volonté de travailler avec le Front de Gauche défendus par ces courants sont un signe extrêmement positif pour la construction d’une majorité alternative à laquelle nous aspirons. Combiné au nombre grandissant d’accords au premier tour des municipales entre le FDG et EELV, ce sont des éléments importants pour la suite que le PG tient à saluer.
Pacte d’Avenir Bretagne
Le gouvernement de François Hollande propose un « pacte d’avenir » pour la Bretagne qu’il annonce discuté avec les acteurs économiques, sociaux et politiques. On nous explique que ce pacte serait une réponse à la crise de l’agro-alimentaire qui secoue la Bretagne. Mais ce pacte est jugé insuffisant tant par les syndicats que par les associations de défense de l’environnement.
Pour le Parti de Gauche, non seulement il est insuffisant, mais ce pacte est dangereux. En visant à remettre en cause la réglementation nationale en matière sociale et écologique, ce « pacte » est un cheval de Troie libéral et productiviste. En ne tenant aucun compte des enjeux écologiques, sociaux et économiques, il propose les vieilles recettes qui ont conduit à la crise que la Bretagne connaît actuellement.
Ce pacte ne répond pas aux situations d’urgence des salariés. Il n’assure pas le maintien transitoire de l’activité des entreprises. Il ne permet pas, non plus, une réelle reconversion professionnelle des salariés, la durée d’un an des CSP est tout juste bonne à défaire les collectifs de lutte des travailleurs et mettre leur détresse à distance des médias. Enfin, rien sur les possibilités de reprise des entreprises par les salariés sous forme coopérative ou sur des aides publiques d’Etat via une banque publique à direction des PME et artisans.
Nous dénonçons aussi l’impasse dans laquelle nous mène ce pacte. En choisissant de maintenir le modèle agro-alimentaire intensif, à faible valeur ajoutée, visant la « compétitivité » à tout prix et créant une concurrence insupportable de produits à bas prix pour les paysans du Sud sur leurs propres marchés nationaux, il aggravera encore la dégradation de l’environnement et des conditions de travail. Il promet de nouvelles crises encore plus graves que celle que nous traversons.
En réalité, ce sont les « bonnets rouges » et leurs leaders patronaux et libéraux qui, après avoir imposé leurs mots d’ordre, essayent d’imposer leurs solutions mortifères.
Pour répondre à l’urgence sociale, nous demandons un moratoire sur tous les plans de licenciements avec le maintien transitoire des activités économiques des entreprises en difficulté. Nous proposons un droit de véto aux salariés, la mise sous tutelle et la recapitalisation éventuelle par l’État, la facilitation des reprises par les salariés sous forme coopérative, et un réel plan de reconversion professionnelle pour les salariés.
Pour créer des emplois ici et là-bas, la Bretagne a la possibilité de relocaliser et réorienter son agriculture sur un modèle respectueux des personnes et de leur environnement. Pour cela il est nécessaire de soutenir, structurer et développer :
- les coopératives paysannes, ouvrières et de consommateurs,
- l’agriculture biologique,
- la relocalisation des productions fourragères, et notamment de la production de protéines végétales (en alternative au soja OGM)
- les circuits courts de qualité permettant une juste rémunération du travail paysan et des salariés, notamment par les commandes prioritaires de la restauration collective,
- La production d’énergies à partir de sous-produits ou de déchets, méthane, bois…,
- des mesures d’inversion de la concentration de la production (abaissement du seuil des élevages porcins, superficie maximale d’exploitation, taille maximale des élevages) permettant l’accès aux terres pour les nouveaux agriculteurs,
- les abattoirs locaux et entreprises de transformation secondaire (charcuterie, produits laitiers, boissons…).
Il est également indispensable que le gouvernement et le Ministre de l’agriculture agissent beaucoup plus fortement en faveur de la réorientation des aides de la politique agricole commune (PAC) au niveau européen afin que celles-ci aillent en priorité à ceux qui en ont le plus besoin.
Avec 5% d’agriculteurs et un tiers de salariés de l’industrie travaillant dans l’agro-alimentaire, la seule reconversion écologique de l’agriculture ne sera cependant pas suffisante pour permette le travail pour tous.
La Bretagne doit aussi prendre pleinement conscience de la richesse de son territoire maritime. Encore une fois sur ce point le pacte est insuffisant et incohérent en ne proposant que des mesurettes de circonstance. La France est le deuxième territoire maritime du monde, la Bretagne représente un tiers du littoral français ! De plus la région dispose de hauts niveaux de savoir-faire et connaissances en la matière. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités et défendre l’intérêt général, sans se réfugier derrière le secteur privé ou les partenariats public-privé. Il doit élaborer un plan mettant en dynamique l’ensemble des enjeux de la mer, en coordination et cohérence sur l’ensemble du territoire, DOM TOM inclus. Nous avons la possibilité d’être leader mondial sur les filières maritimes et de défense de l’écosystème marin, et de créer ainsi de nombreux emplois.Pour cela il est nécessaire de :
- développer les formations qualifiantes,
- intensifier la recherche publique,
- valoriser la richesse de l’écosystème notamment par l’exploitation des algues en matière énergétique, alimentaire, pharmaceutique…
- défendre et préserver le littoral, et développer l’écotourisme sur nos côtes,
- développer des bases portuaires de différentes tailles pour permettre notamment le cabotage à la voile,
- développer la multimodalité du transport de marchandises par l’aménagement portuaire,
- établir un plan massif d’investissement en recherche et construction pour les énergies marines renouvelables,
- valoriser la construction / déconstruction et la réparation navale civile,
- réorganiser la filière pêche au profit des petites exploitations respectueuses de l’environnement, dans un milieu protégé par la rotation des zones de pêche.
Enfin il est important de souligner que la filière agricole sera très lourdement affectée par les accords de libre échange, comme celui entre l’Union européenne et le Canada ou le grand marché transatlantique en cours de négociation avec les États-Unis dont nous demandons l’abandon.
En conséquence, nous demandons la mise en place immédiate de réelles mesures d’urgence sociale et à refuser de signer ce « pacte ». Le report de celui-ci doit permettre au gouvernement Ayrault de prendre ses responsabilités et de mettre autour de la table les syndicats, les associations de défense de l’environnement, les représentants du monde rural et paysan, la chambre régionale de l’économie sociale et solidaire, les représentants de la ruralité et les acteurs économiques et politiques pour construire un véritable pacte écosocialiste pour la Bretagne.
Si il ne sait pas le faire, nous on peut !
Mathieu Agostini, Julien Delbende, Laurent Levard, Corinne Morel Darleux
Pacte d’Avenir Bretagne
Mathieu Agostini, Julien Delbende, Laurent Levard, Corinne Morel Darleux
Le gouvernement de François Hollande propose un « pacte d’avenir » pour la Bretagne qu’il annonce discuté avec les acteurs économiques, sociaux et politiques. On nous explique que ce pacte serait une réponse à la crise de l’agro-alimentaire qui secoue la Bretagne. Mais ce pacte est jugé insuffisant tant par les syndicats que par les associations de défense de l’environnement.
Pour le Parti de Gauche, non seulement il est insuffisant, mais ce pacte est dangereux. En visant à remettre en cause la réglementation nationale en matière sociale et écologique, ce « pacte » est un cheval de Troie libéral et productiviste. En ne tenant aucun compte des enjeux écologiques, sociaux et économiques, il propose les vieilles recettes qui ont conduit à la crise que la Bretagne connaît actuellement.
Ce pacte ne répond pas aux situations d’urgence des salariés. Il n’assure pas le maintien transitoire de l’activité des entreprises. Il ne permet pas, non plus, une réelle reconversion professionnelle des salariés, la durée d’un an des CSP est tout juste bonne à défaire les collectifs de lutte des travailleurs et mettre leur détresse à distance des médias. Enfin, rien sur les possibilités de reprise des entreprises par les salariés sous forme coopérative ou sur des aides publiques d’Etat via une banque publique à direction des PME et artisans.
Nous dénonçons aussi l’impasse dans laquelle nous mène ce pacte. En choisissant de maintenir le modèle agro-alimentaire intensif, à faible valeur ajoutée, visant la « compétitivité » à tout prix et créant une concurrence insupportable de produits à bas prix pour les paysans du Sud sur leurs propres marchés nationaux, il aggravera encore la dégradation de l’environnement et des conditions de travail. Il promet de nouvelles crises encore plus graves que celle que nous traversons.
En réalité, ce sont les « bonnets rouges » et leurs leaders patronaux et libéraux qui, après avoir imposé leurs mots d’ordre, essayent d’imposer leurs solutions mortifères.
Pour répondre à l’urgence sociale, nous demandons un moratoire sur tous les plans de licenciements avec le maintien transitoire des activités économiques des entreprises en difficulté. Nous proposons un droit de véto aux salariés, la mise sous tutelle et la recapitalisation éventuelle par l’État, la facilitation des reprises par les salariés sous forme coopérative, et un réel plan de reconversion professionnelle pour les salariés.
Pour créer des emplois ici et là-bas, la Bretagne a la possibilité de relocaliser et réorienter son agriculture sur un modèle respectueux des personnes et de leur environnement. Pour cela il est nécessaire de soutenir, structurer et développer :
- les coopératives paysannes, ouvrières et de consommateurs,
- l’agriculture biologique,
- la relocalisation des productions fourragères, et notamment de la production de protéines végétales (en alternative au soja OGM)
- les circuits courts de qualité permettant une juste rémunération du travail paysan et des salariés, notamment par les commandes prioritaires de la restauration collective,
- La production d’énergies à partir de sous-produits ou de déchets, méthane, bois…,
- des mesures d’inversion de la concentration de la production (abaissement du seuil des élevages porcins, superficie maximale d’exploitation, taille maximale des élevages) permettant l’accès aux terres pour les nouveaux agriculteurs,
- les abattoirs locaux et entreprises de transformation secondaire (charcuterie, produits laitiers, boissons…).
Il est également indispensable que le gouvernement et le Ministre de l’agriculture agissent beaucoup plus fortement en faveur de la réorientation des aides de la politique agricole commune (PAC) au niveau européen afin que celles-ci aillent en priorité à ceux qui en ont le plus besoin.
Avec 5% d’agriculteurs et un tiers de salariés de l’industrie travaillant dans l’agro-alimentaire, la seule reconversion écologique de l’agriculture ne sera cependant pas suffisante pour permette le travail pour tous.
La Bretagne doit aussi prendre pleinement conscience de la richesse de son territoire maritime. Encore une fois sur ce point le pacte est insuffisant et incohérent en ne proposant que des mesurettes de circonstance. La France est le deuxième territoire maritime du monde, la Bretagne représente un tiers du littoral français ! De plus la région dispose de hauts niveaux de savoir-faire et connaissances en la matière. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités et défendre l’intérêt général, sans se réfugier derrière le secteur privé ou les partenariats public-privé. Il doit élaborer un plan mettant en dynamique l’ensemble des enjeux de la mer, en coordination et cohérence sur l’ensemble du territoire, DOM TOM inclus. Nous avons la possibilité d’être leader mondial sur les filières maritimes et de défense de l’écosystème marin, et de créer ainsi de nombreux emplois.Pour cela il est nécessaire de :
- développer les formations qualifiantes,
- intensifier la recherche publique,
- valoriser la richesse de l’écosystème notamment par l’exploitation des algues en matière énergétique, alimentaire, pharmaceutique…
- défendre et préserver le littoral, et développer l’écotourisme sur nos côtes,
- développer des bases portuaires de différentes tailles pour permettre notamment le cabotage à la voile,
- développer la multimodalité du transport de marchandises par l’aménagement portuaire,
- établir un plan massif d’investissement en recherche et construction pour les énergies marines renouvelables,
- valoriser la construction / déconstruction et la réparation navale civile,
- réorganiser la filière pêche au profit des petites exploitations respectueuses de l’environnement, dans un milieu protégé par la rotation des zones de pêche.
Enfin il est important de souligner que la filière agricole sera très lourdement affectée par les accords de libre échange, comme celui entre l’Union européenne et le Canada ou le grand marché transatlantique en cours de négociation avec les États-Unis dont nous demandons l’abandon.
En conséquence, nous demandons la mise en place immédiate de réelles mesures d’urgence sociale et à refuser de signer ce « pacte ». Le report de celui-ci doit permettre au gouvernement Ayrault de prendre ses responsabilités et de mettre autour de la table les syndicats, les associations de défense de l’environnement, les représentants du monde rural et paysan, la chambre régionale de l’économie sociale et solidaire, les représentants de la ruralité et les acteurs économiques et politiques pour construire un véritable pacte écosocialiste pour la Bretagne.
Si il ne sait pas le faire, nous on peut !
Contre le VIH/sida et l’austérité, pour le droit à la santé !
Le Parti de Gauche participe comme chaque année à la Marche organisée à Paris dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le sida.
Sous le gouvernement Ayrault, l’austérité continue de prévaloir en matière de politique de santé, après 10 années de dégradation du système de santé sous l’UMP. Si le Gouvernement est revenu sur certaines mesures honteuses instaurées par la droite (comme le timbre de l’AME), il continue de privilégier une vision comptable au détriment des enjeux de santé publique. Il poursuit le démantèlement du droit au séjour pour les étrangers malades. Depuis mai 2012, le ministère de l’Intérieur expulse à tour de bras des étrangers atteints du VIH/sida ou d’une hépatite, tout comme sous la présidence Sarkozy ! Dans le même temps, l’aide publique au développement consacrée à la lutte contre le sida a diminué. Cette baisse est artificiellement compensée par l’allocation d’une part de la taxe sur les transactions financières – dont le montant ne sera pas à la hauteur des besoins.
Cette politique d’austérité cumule ses effets désastreux avec l’attentisme sur des conditions essentielles d’une lutte efficace contre le VIH/sida. Salles de consommation à moindre risque, réduction des risques en prison, prévention de l’homophobie et de la transphobie, accès à la santé des LGBT… : le gouvernement doit s’engager pour l’accès de toutes et tous à une santé de qualité !
Contre le VIH/sida, le Parti de Gauche revendique :
-La mise en œuvre pleine et entière du plan national de lutte contre le VIH/sida et les infections sexuellement transmissibles
-L’abrogation de la loi Bachelot et de la tarification à l’activité afin de sauver l’hôpital public et lutter contre les fermetures des centres hospitaliers
-Le remboursement à 100% des dépenses de santé de la Sécurité sociale et l’abrogation de toutes les entraves à l’accès aux soins (ticket « modérateur », franchises médicales, forfait hospitalier, délai de carences, dépassements d’honoraires…)
-La création d’un pôle public du médicament, pour se libérer de l’emprise des laboratoires pharmaceutiques privés
Le Parti de Gauche sera représenté à la Marche parisienne de la lutte conte le sida, ce samedi 30 novembre (départ 18h00, Place de la République) par ses secrétaires nationaux Pascale Le Neouannic, Jean-Charles Lallemand et par Danielle Simonnet, tête de liste du Front de Gauche pour les municipales à Paris de 2014.
Contre le VIH/sida et l’austérité, pour le droit à la santé !
Le Parti de Gauche participe comme chaque année à la Marche organisée à Paris dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le sida.
Sous le gouvernement Ayrault, l’austérité continue de prévaloir en matière de politique de santé, après 10 années de dégradation du système de santé sous l’UMP. Si le Gouvernement est revenu sur certaines mesures honteuses instaurées par la droite (comme le timbre de l’AME), il continue de privilégier une vision comptable au détriment des enjeux de santé publique. Il poursuit le démantèlement du droit au séjour pour les étrangers malades. Depuis mai 2012, le ministère de l’Intérieur expulse à tour de bras des étrangers atteints du VIH/sida ou d’une hépatite, tout comme sous la présidence Sarkozy ! Dans le même temps, l’aide publique au développement consacrée à la lutte contre le sida a diminué. Cette baisse est artificiellement compensée par l’allocation d’une part de la taxe sur les transactions financières – dont le montant ne sera pas à la hauteur des besoins.
Cette politique d’austérité cumule ses effets désastreux avec l’attentisme sur des conditions essentielles d’une lutte efficace contre le VIH/sida. Salles de consommation à moindre risque, réduction des risques en prison, prévention de l’homophobie et de la transphobie, accès à la santé des LGBT… : le gouvernement doit s’engager pour l’accès de toutes et tous à une santé de qualité !
Contre le VIH/sida, le Parti de Gauche revendique :
-La mise en œuvre pleine et entière du plan national de lutte contre le VIH/sida et les infections sexuellement transmissibles
-L’abrogation de la loi Bachelot et de la tarification à l’activité afin de sauver l’hôpital public et lutter contre les fermetures des centres hospitaliers
-Le remboursement à 100% des dépenses de santé de la Sécurité sociale et l’abrogation de toutes les entraves à l’accès aux soins (ticket « modérateur », franchises médicales, forfait hospitalier, délai de carences, dépassements d’honoraires…)
-La création d’un pôle public du médicament, pour se libérer de l’emprise des laboratoires pharmaceutiques privés
Le Parti de Gauche sera représenté à la Marche parisienne de la lutte conte le sida, ce samedi 30 novembre (départ 18h00, Place de la République) par ses secrétaires nationaux Pascale Le Neouannic, Jean-Charles Lallemand et par Danielle Simonnet, tête de liste du Front de Gauche pour les municipales à Paris de 2014.
Appel à la manif anti-raciste du 30 novembre
Trente ans après la Marche pour l’Egalité et contre le Racisme et alors qu’une manifestation unitaire à laquelle se joindra le Parti de Gauche, est prévue depuis de longue date le 7 décembre, les déclarations racistes portées par des médias comme Minute ou par des élus et mouvements de droite ou d’extrême-droite se multiplient dans notre pays.
Un appel à une autre manifestation a été lancé pour ce samedi 30 novembre.
Nous regrettons les risques d’éparpillement. Nous n’ignorons pas non plus que le PS tente d’instrumentaliser cette cause alors même que politique sociale du gouvernement fragilise et désoriente le pays et que la stratégie du bouc-émissaire de Manuel Valls légitime le discours nauséabond du FN.
Mais face au déferlement raciste, nous manifesterons le 30 septembre à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales contre le « racisme, sous quelques formes qu’il s’exprime »,
Nous y dirons notre refus de la politique de discrimination et de stigmatisation des immigrés et des populations étrangères que pratique le gouvernement.
Nous y dirons notre solidarité avec toutes les victimes du Racisme dont Mme Taubira est la plus symbolique.
Nous y dirons notre volonté de combattre les propos et les actes xénophobes du FN et de tous ceux sur lesquels le parti des Le Pen déteint.
Mais nous rappellerons également que la seule manière de combattre le poison raciste sur le long terme est d’en finir avec les politiques d’inégalité et d’austérité.
C’est pourquoi tous les anti-racistes conséquents qui manifesteront samedi auront coeur à se retrouver le lendemain à la marche du 1er décembre pour la révolution fiscale.