APPEL CITOYEN AUX TARN ET GARONNAIS
Réfugiés: le courage et la solidarité
Des milliers de réfugiés se pressent en Europe. Ils fuient la guerre, les persécutions politiques, religieuses ou ethniques. Et les voilà errant dans nos villes, échoués sur un banc, dans un jardin public…
Ce sont des femmes, des hommes, des enfants, parfois même des bébés. Ce sont nos semblables .Ce sont nos frères.
Resterons-nous indifférents ou résignés ?
Accepterons-nous de laisser le champ libre à des idées reçues: » on ne peut accueillir toute la misère du monde » ou « nous ne pouvons ni les loger, ni les intégrer ! « , et alimenter les peurs collectives : »ils vont nous submerger, nous allons y perdre notre culture »?
La situation actuelle est une situation d’urgence humanitaire: les réfugiés ont besoin d’une aide immédiate en hébergement et d’un accompagnement dans leurs démarches administratives.
Cela regarde chacun de nous: citoyen-en-s, élu-e-s, associations. Nous avons un devoir de solidarité qui est inscrit à la fois dans notre constitution et dans notre civilisation.
Nous avons les moyens pour accueillir ensemble ces demandeurs d’asile : l’Etat a pris des engagements, notamment financiers.
Alors, à la peur et à la haine, substituons le courage, l’humanité et la solidarité.
Premiers signataires : Jeannine Meignan, Jean Cousty, Valérie Rabault, Sylvie Pralong, C. Geoffriau, Alain Boyé, Anne-Marie et B. Marrou , Brigitte Gunaud, Lucile Benech, Elisabeth et Youri Bois, Lucien Raoul, Bernard et Danièle Petit, Catherine Laparre, Yvette Frot, Gael Tabarly, Marie-Claude Bouyssi, Rodolphe Portoles, Bernadette Berranem, François et Marie-Catherine Labrunie, André Gréder, Roland Garrigues, Fabrice Pautal, Ghislain Descazeaux, Alain et Anne-marie Aynié, Germinal Le Dantec, Josiane Rosso, Michel Ortalo, Jeannine et Pierre Boyer, Hubert Maindive, Isabelle et Brahim Kassemi, Anne Marco, Marion Rouillard, Pierre Constant, Brigitte Griffault…
LGV Sud Ouest : Le coup de force du gouvernement
Le Gouvernement a annoncé qu’il autoriserait les Lignes à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. C’est un passage en force. Contre l’avis de la commission d’enquête, contre celui de la Cour des Comptes, contre les citoyens mobilisés et pour une petite minorité qui en profitera. C’est aussi une décision à l’opposé des déclarations du Ministre Vidalies il y a quelques mois, devant la représentation nationale.
C’est une décision absurde. Elle va à l’encontre de toute logique écologique. Mais aussi de toute logique sociale. Comme l’a largement démontré la commission d’enquête, les lignes LGV vont assécher les lignes ferroviaires actuelles et les territoires qu’elles desservent au profit de deux métropoles. Exit toute logique de développement local, de préservation des terres agricoles. De plus cette ligne sera financée par un partenariat public privé, dont on sait par les expériences passées qu’ils sont toujours juteux pour les groupes privés qui en bénéficient et couteux pour les contribuables. L’Etat organise consciencieusement la concurrence entre les territoires et met encore une fois son pouvoir au service des puissants.
Cette décision est prise contre l’avis de la commission d’enquête qui, elle, démontrait que les opposants à ces Lignes à Grande Vitesse avaient parfaitement raison. Par les politiques d’austérité, les 10 milliards d’euros pour ces deux lignes n’iront pas à la rénovation des lignes existantes. La SNCF et le gouvernement sacrifient ainsi la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse.
Le Parti de Gauche dénonce ce nouveau passage en force, une pierre de plus dans la déconstruction du discours écologiste du gouvernement à quelques semaines de la COP21. Nous demandons à ce que les fonds soient orientés vers la modernisation des lignes existantes. Le Parti de Gauche et ses candidats aux régionales poursuivrons leur participation à la lutte et leur soutien aux opposants.
En marche pour gagner la région !
Le Parti de Gauche, réuni en coordination régionale le dimanche 20 septembre, a voté à l’unanimité la dynamique du « Projet en Commun ». Ce samedi, EELV a également validé définitivement cette démarche.
C’est un véritable évènement : des listes de large rassemblement citoyen et politique, soutenues par EELV, le Front de Gauche, Nouvelle Gauche Socialiste et Régions et Peuples Solidaires seront présentées début Octobre.
Le Parti de Gauche, co-initiateur de cette démarche, s’engage dans la campagne avec ses porte-paroles Muriel Ressiguier et Guilhem Serieys, aux côtés de Gérard Onesta dans le cadre d’un porte-parolat collectif. Nos candidats approuvent le projet et signent la charte éthique et démocratique issus du « Projet en Commun ».
Ce large rassemblement permettra de gagner la région pour répondre aux urgences sociales, d’organiser la transition écologique, de lutter contre les grands projets inutiles et imposés et de répondre à la crise démocratique. Nous appelons les citoyens à reprendre leurs affaires en main en s’emparant de la campagne.
Une alternative en marche en Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées !
Comuniqué de presse du Parti de Gauche de Midi-Pyrénées
La soirée de restitution du travail sur la plate-forme du « Projet en Commun » a réuni plus de 500 personnes entre Toulouse et Montpellier ce lundi 7 septembre. Une dynamique citoyenne est donc en marche dans notre région. Elle est aujourd’hui soutenue par l’ensemble des forces politiques qui veulent, en toute indépendance du gouvernement, ouvrir un horizon d’espoir (Front de Gauche, Europe Écologie – Les Verts, Nouvelle Gauche Socialiste, Régions et Peuples Solidaires, ).
Notre « projet en commun » propose un chemin de bon sens pour répondre aux urgences sociales, relancer l’activité économique, mettre en œuvre la transition écologique et assurer l’égalité entre les territoires. Avec une charte éthique et démocratique limitant le cumul des mandats, permettant les référendums citoyens et assumant la révocabilité des élu-e-s, le mouvement s’engage sur un outil concret pour rétablir la souveraineté populaire et permettre un renouveau démocratique.
Notre démarche doit maintenant s’amplifier pour balayer la résignation et renverser la table, en permettant à toutes celles et ceux qui le souhaitent d’en être partie prenante. Une équipe représentative régionale, composée de représentants des mouvements citoyens et de membres des organisations politiques, va donc se mettre en place dans les prochains jours pour travailler à la mise en œuvre de la campagne, à la poursuite de l’élaboration du programme, à la construction de listes de candidats et au choix d’une tête de liste et d’un collectif pluraliste de porte-paroles.
Engagé depuis 6 mois autour de cet objectif, à travers le soutien à l’appel pour un rassemblement citoyen et politique, puis dans le lancement de la plate-forme programmatique pour un projet commun, le Parti de Gauche se félicite des avancées de ce rassemblement. Il est temps que les démarches similaires engagées dans l’ensemble du pays convergent pour permettre leur lisibilité à travers un label commun et une représentation équilibrée des citoyens et des organisations politiques qui s’y retrouvent.
Mouvement pour un rassemblement citoyen – 3ème assemblée
Dans le cadre des assemblées citoyennes qui se sont constituées dans toute la France, et qui rassemblent les citoyens qui se reconnaissent dans le texte d’appel lancé début Mai, le Parti de gauche du 82 a participé à la réunion dont vous trouverez le compte rendu :
Mouvement pour un rassemblement Citoyen
3ème assemblée: Mardi 30 Juin, Maison du Peuple, Montauban
Synthèse des débats
20 participants, dont c’était pour la moitié, la première participation. Il a donc été difficile d’inscrire le contenu de la rencontre dans une continuité par rapport aux 2 réunions précédentes, les nouveaux venus souhaitant expliciter leur ressenti, et leurs attentes, par rapport au mouvement.
Le déroulement a mis en évidence des aller et retours entre interrogations et ébauches de réponses et de propositions.
1- débat concernant la définition du mouvement et son origine:
a) Une structuration du mouvement, telle qu’elle est en train de se profiler est elle nécessaire? Souhaitable? Incontournable? Compatible avec la vocation citoyenne affichée? Néfaste?
b) Quel sens met on derrière«échange citoyen», et derrière les termes: citoyen, politique, républicain? En exerçant notre rôle de citoyen n’est on, pas, de fait, en train de faire de la politique ? Peut on refuser le rôle des partis dans ce mouvement et y discuter leur place?
Le mouvement n’en est qu’à son début. Son fonctionnement n’est pas figé. Il est dangereux d’être anti partis. Les militants sont d’abord des citoyens avec des convictions, comme tout un chacun.
On ne peut bâtir un rassemblement sur l’exclusion; il nous faut au contraire mettre en commun les valeurs que nous défendons, et qui nous fédèrent. Maintenant c’est à nous, les citoyens de nous saisir des manettes, de nous emparer du mouvement, et de dire ce que nous voulons en faire. Il paraît impossible de ne pas structurer, sauf à créer un brouhaha stérile.
Le terme de citoyen est trop vague. Appartenir à la cité n’implique pas nécessairement d’en être acteur et de veiller à la préservation des valeurs de la république. Mais celui qui le fait, fait de la politique. Il faut revenir à l’origine du sens du mot politique, largement dévoyé par des pratiques douteuses et un fonctionnement perverti.
2- L’ objectif du mouvement:
a) Ce mouvement veut il se contenter d’élaborer un programme politique pour les Régionales ou a-t-il une vision à plus long terme en créant une dynamique vers l’écriture d’un projet de société?
b) En travaillant à un programme pour les Régionales ne cautionne-t-on pas la survivance d’un système qui nous a conduit à la catastrophe? Est–il raisonnable d’imaginer être en capacité d’apporter de la citoyenneté dans le fonctionnement de cette méga région qui va encore plus éloigner le citoyen du politique?
Les régionales sont une étape vers la constituante . «C’est en avançant qu’on fait le chemin».
Le travail sur le programme n’est pas contradictoire avec l’élaboration d’un projet de société, à plus long terme. C’est même indissociable.
Ce qui peut se passer, c’est l’accélération des événements. Nous sommes dans une période charnière, où le futur imaginé doit cohabiter avec l’ancien cadre. Nous ne pouvons balayer d’un revers de main les élections régionales, et nous contenter d’un droit d’inventaire. Il est important de dire ce que nous voulons faire de notre territoire. Nous avons besoin d’avoir le pouvoir pour être en capacité de nous attaquer à la question de l’inégalité sociale et territoriale, de l’amélioration du sort des individus, du soutien aux associations et aux collectivités, et pour remettre la dignité humaine et le bien commun au centre de la politique régionale.
3- Démocratie citoyenne et rôle de l’élu:
Comment remettre de la parole citoyenne dans l’institution? Quelle place proposons nous pour la société civile au sein du Conseil régional?
Sommes–nous d’accord pour une rupture totale avec les principes actuels de gouvernance ou est ce que nous considérons que la souveraineté des élus est inaliénable?
Quelles mesures peut on proposer pour contrôler l’action de l’élu et établir une souveraineté citoyenne?
Il s’agit de redonner à la société civile droit de regard et droit de parole.
Cela passe par le contrôle de l’action de l’élu et la participation citoyenne dans les débats.
Nous proposons:
- La constitution d’un Conseil Citoyen, siégeant aux côtés des élus, chargé de mission de contrôle, et associé aux réflexions et aux prises de décisions. Ce Conseil Citoyen serait composé de membres, dont le mode de désignation et le nombre reste à définir.
- Les candidats aux Régionales s’engagent à:
Porter au cours de leur mandat le projet pour lequel ils ont été élu.
Convoquer des réunions de travail avec le Conseil Citoyen avant toute prise de décisions sur les grands projets et sur les votes budgétaires.
A rendre compte de leur action, plusieurs fois au cours de l’année (1 fois n’est pas jugée suffisante).
A quitter leur poste en cours de mandat si leur action est jugée en inadéquation avec leurs engagements( Révocation de l’élu).
4- Politique de santé Publique:
Il avait été demandé à la réunion précédente d’aborder ce thème, sujet très sensible dans notre département. Le fonctionnement actuel des comités de surveillance fait l’objet de très vives critiques. Il faudrait travailler à leur redonner un cadre qui leur permette de ne plus être de simples chambre d’enregistrement, mais qui les dote d’un vrai pouvoir critique et décisionnel.
Quelques rappels d’infos:
- Tout un chacun peut déposer sa propre contribution sur le site «le projet en commun»
- La tenue d’une assemblée régionale est en projet pour le 11 ou 12 Juillet. Un co-voiturage sera organisé dans notre département. Merci aux intéressés de se faire connaître; un message précisant la date et le lieu vous sera adressé sous peu.
- Une prochaine rencontre départementale est d’ores et déjà prévue à Moissac pour la première semaine de Septembre. Vous serez tenus informés.
Compte rendu rédigé par Catherine Laparre
pour le Mouvement pour un rassemblement Citoyen 82
INITIATIVES LOCALES
LGV Bordeaux-Toulouse : les arguments du Parti de Gauche retenus !
La commission d’enquête publique relative au projet de Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax vient d’émettre un avis défavorable. Les motifs retenus par la commission contre la déclaration d’utilité publique de ce projet sont exactement les mêmes que ceux portés par les citoyens mobilisés contre ce grand projet inutile et défendus dans les contributions déposées par le Parti de Gauche et EELV dans le cadre de l’enquête publique. Plutôt que la LGV à 10 milliards d’euros pour quelques-uns, nous y affirmions le choix du train pour tous.
Aujourd’hui, les commissaires enquêteurs concluent à propos du projet que :
– « Le développement économique se concentrera autour des gares des deux métropoles et drainera l’emploi au détriment du développement local. La ligne nouvelle Bordeaux-Toulouse va assécher partiellement la ligne POLT. La baisse de fréquentation et le déficit d’exploitation qui s’ensuivra aura des conséquences sur la desserte des villes moyennes proches et sur les économies locales. »
– « L’augmentation du prix du billet pour financer la vitesse est certaine. En fonction de son niveau, cette augmentation aura des conséquences directes sur la fréquentation, rendant encore plus incertaine la rentabilité socio-économique »
– « Le gain de temps sur la liaison à grande vitesse Bordeaux-Toulouse n’intéresse qu’une population qui privilégie la vitesse plutôt que le prix du billet. »
– « les impacts environnementaux sont insuffisamment pris en compte »…
Après l’avis de la commission d’enquête, le gouvernement et les partisans entêtés de ce projet de nouvelle LGV doivent enfin prononcer l’abandon du projet et prendre en compte les solutions alternatives que nous proposons comme la modernisation de la ligne POLT et la rénovation de la ligne existante Bordeaux-Toulouse.
Parti de Gauche – Midi Pyrénées
Lien vers le rapport de la commission d’enquête
Cantons de Beaumont, Castelsarrasin, Saint Nicolas, Lafrançaise et Valence d’agen
Les candidates et candidats d’Europe Ecologie et du Parti de Gauche remercient les électrices et les électeurs qui leur ont apporté leur suffrage et les félicitent pour leur prise de conscience face aux enjeux à venir.
Les candidates et candidats d’Europe Ecologie et du Parti du Gauche considèrent qu’ils ne sont pas propriétaires des voix mais à titre personnel, s’opposeront au Front National. Ils appellent en priorité tous les abstentionnistes du premier tour à se mobiliser dans ce sens.
Christian Delzers, Annie Bonnefond
COMMUNIQUE DU COLLECTTF 82 DU FRONT DE GAUCHE
Le 1er tour des élections départementales traduit un désaveu franc et massif de la politique mise en oeuvre par François Hollande et le gouvernement Valls et met en évidence l’abstention et une forte poussée de la droite et surtout du FN.
Les résultats en progression recueillis par les candidats du Front de Gauche présents dans 13 cantons sur 15 en Tarn-et-Garonne constituent une assise solide pour défendre le monde du travail et toutes celles et tous ceux qui souffrent de la politique d’austérité. lls sont un point d’appui utile pour aller plus loin encore dans le rassemblement de toutes celles et tous ceux qui veulent construire une alternative à gauche, sociale et écologique, qui tourne le dos à l’austérité, qui veulent résister au rouleau compresseur du libéralisme.
Nous sommes conscients qu’il n’y a rien à attendre de la droite qui est notre adversaire et dont l’objectif est de poursuivre et d’amplifier la politique d’austérité menée actuellement.
Par conséquent, c’est avec la plus grande fermeté que nous appelons à barrer la route au FN et à la droite dans tous les cantons.
Une autre politique de gauche est possible. C’est au rassemblement pour la construire que le Front de Gauche veut contribuer.
Montauban, lundi 23 mars 2015
Nous sommes tous Charlie
Les organisations progressistes, syndicales et associatives de Tarn-et-Garonne s’unissent et se joignent au mouvement citoyen et républicain pour exprimer leur émotion et leur indignation après l’attentat terroriste perpétré contre le journal Charlie Hebdo et face à tous les actes de violences et d’intolérance.
La Démocratie, la République, la Paix, la Laïcité, les Libertés de pensée et d’expression sont des valeurs communes que nous sommes décidés à défendre face à tous les totalitarismes, aux discours haineux et aux tentatives de division et de stigmatisation.
Dans cet esprit et dans l’unité, nous appelons les citoyennes et les citoyens à se joindre au rassemblement le
Samedi 10 janvier
à partir de 11 heures
place des Fontaines
à Montauban
Ce rassemblement se poursuivra par une marche républicaine.
Parmi les premiers signataires : CGT, FO, FSU, Solidaires, Collectif 82 Front de Gauche, Ensemble, PCF, PG, Montauban Citoyenne, PS, PRG, EELV, Bastir, JC, NPA…