Non à la réforme Peillon
Alcatel : la France martyrisée, Hollande complice
L’annonce du plan d’Alcatel-Lucent porte une nouvelle attaque insupportable contre le potentiel industriel et technique français.
La France est martyrisée. Alcatel-Lucent annonce la suppression de 20% des effectifs français soit 900 licenciements et autant d’emplois externalisés. Et le groupe annonce aussi l’abandon de 40% de ses sites avec la fermeture de deux sites et la cession de trois autres sur les treize sites du groupe en France.
C’est la conséquence du cocktail mortel qui frappe l’industrie depuis des années. Il n’y a plus aucune protection des télécoms. C’est comme ça que Lucent a fait main basse sur Alacatel. A présent Goldman Sachs a placé son homme comme directeur financier d’Alcatel-Lucent. 27 000 brevets de téléphonie sont déposés en dépôt de garantie auprès de la banque-vampire.
Les phrases creuses de François Hollande sur la politique industrielle ne masqueront pas sa responsabilité historique dans ce désastre : avec lui comme avec Sarkozy, la France se vide de son sang industriel. Elle est en train de perdre son savoir faire en communication.
Plus que jamais l’heure est à la résistance : l’emploi et l’intérêt général du pays sont en jeu.
Le PS et la droite adoptent la loi métropole Grand Paris au Sénat…
………….contre le Front de Gauche et EE-LV
Le Parti Socialiste vient de faire adopter au Sénat la loi métropole, dont le point d’orgue est le Grand Paris, grâce à l’appui de la droite. Il vient ainsi, une fois encore, de donner une victoire à Nicolas Sarkozy, père de ce projet. Il s’agit d’une catastrophe sociale, écologique et démocratique. Le Grand Paris est dans la droite ligne de la politique austéritaire du gouvernement.
Mais en votant contre, les groupes Front de gauche et EE-LV viennent de confirmer les possibilités d’une majorité alternative. Avec un peu d’audace et de courage de part et d’autre, elle peut se concrétiser aux municipales par des listes de rassemblement opposées aux politiques d’austérité nationale comme locale.
À l’inverse, ce nouveau vote de droite du PS rendrait encore plus absurdes et incompréhensibles des listes d’union derrière ce parti aux yeux du peuple de gauche et plus généralement de nos concitoyens qui pâtissent de la politique gouvernementale.
Non aux saignées curatives de l’hôpital Fioraso
Il s’agit d’une tribune collective du Parti de Gauche Languedoc-Roussillon portant sur la situation de l’Université Paul-Valéry de Montpelier 3 en particulier, celle de l’enseignement supérieur et de la recherche plus largement.
Les auteurs:
- Francis DASPE, Président de la Commission nationale Education du PG
- Bruno FLACHER, adjoint au maire de Grabels, enseignant de l’Université de Montpellier 3 à la retraite
- Sophie GUGLIELMI, Membre du Conseil National du PG, étudiante à l’Université Montpellier 3
- Charles MENARD, Délégué régional du PG en Languedoc-Roussillon
- Jean-Philippe PROST, Co-secrétaire du comité Montpellier Nord du PG, Maître de conférences à l’Université
- René REVOL, Membre du Bureau national du PG, Ancienne tête de liste de la liste unitaire « A gauche maintenant ! » aux élections régionales de 2010
Le combat de l’Université Paul-Valéry (Montpellier 3), porté par sa présidente Anne Fraïsse et mené courageusement par ses étudiants et personnels, a tout le soutien du Parti de Gauche. Il salue une initiative, espérons-le, salutaire pour l’ensemble du milieu universitaire européen.
Ce combat ne concerne, en effet, pas uniquement Paul-Valéry. Elle ne doit donc pas le mener seule : la file d’attente devant les urgences de l’hôpital Fioraso ne fera que grandir de jour en jour si nous ne faisons rien. Parce que lorsqu’un patient en vient à choisir de se ronger lui-même un membre pour pouvoir survivre, c’est la société toute entière qui doit s’interroger sur sa propre responsabilité. Il est urgent de rechercher les causes profondes d’une telle extrémité.
Les différentes mesures drastiques que l’UM3 est aujourd’hui contrainte d’annoncer contre son gré (fermeture du site de Béziers, fermetures de filières d’enseignement, filtrage des inscriptions par tirage au sort) sont en effet alarmantes. Elles sont malheureusement symptomatiques d’un mal qui dépasse les seules frontières de Paul-Valéry, de Béziers, ou même de la France. Les causes profondes sont à chercher dans une politique européenne dévouée à des intérêts mercantiles et privés à grande échelle. Elle gangrène l’Enseignement Supérieur et la Recherche publics des nations européennes.
Cette politique européenne a été définie de longue date dans des directives comme le Processus de Bologne (1999) ou la Stratégie de Lisbonne (2000). Elle affirme sans rougir que l’avenir de notre société doit passer par une marchandisation du savoir, et donc notamment (et entre autres choses) une remise des clés inconditionnelle de l’enseignement supérieur et de la recherche au secteur privé. En somme, à une gestion commerciale, quantitative, et uniquement motivée par un profit financier immédiat. Les différentes lois et mesures nationales prises au cours des ces 15 dernières années concernant l’ESR (LRU ou loi sur l’autonomie, procédures d’évaluation quantitative à court terme, financement compétitif de la Recherche publique, Loi Fioraso, etc.), dont l’Université Paul-Valéry fait aujourd’hui les frais, ne sont que la mise en application de ces directives. Elles sont, qui plus est, dictées par un pouvoir européen non-élu démocratiquement.
Ne nous y trompons pas : l’étranglement financier auquel doit aujourd’hui faire face Paul-Valéry dans l’urgence concerne en réalité l’ensemble du milieu universitaire européen. Les universités grecques ferment à tour de bras ; les italiennes, pour ne citer qu’elles, suivent en ordre rangé ; les françaises annoncent chacune à leur tour des perspectives de dépôt de bilan à un, deux, voire trois ans pour les plus optimistes.
Ce combat dépasse donc largement la seule sphère universitaire locale de l’Université Montpellier 3. C’est une sirène d’alarme, qui doit nous interpeller sur la question du rôle que nous souhaitons voir jouer au Savoir dans notre société. Devons-nous conserver et défendre un accès pour tous, public et gratuit, au Savoir, et donc à l’Université ? La recherche de nouvelles connaissances est-elle du domaine public, à l’accès et aux bénéfices publics, ou échoit-t-elle uniquement au secteur privé ? Et lorsque le financement est public, doit-on continuer à encourager la privatisation des résultats, qui en retour d’argent public, verrouille l’accès aux nouvelles connaissances acquises, et soumet à transaction financière un savoir parfois aussi fondamental que des séquences génomiques ?
Pour nous projeter dans l’avenir, et chercher à prédire ce que nous sommes en train de préparer, imaginons un instant que les mesures actuelles aient eu cours un ou deux siècles en arrière. Serait-il alors concevable, par exemple, qu’un patient aujourd’hui cardiaque doive payer, en plus des frais d’intervention médicale, des royalties au(x) découvreur(s) du système vasculaire avant de pouvoir être opéré ? Cette question n’est pas qu’une métaphore, c’est ce que nous préparons : « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde » (Stratégie de Lisbonne).
La Stratégie Europe 2020, établie en mars 2010 par la Commission européenne pour succéder à celle de Lisbonne, ne change en rien la direction de fond. Le combat ne fait donc que commencer. L’Université Paul-Valéry-Montpellier 3 n’est « que le patient zéro à la seule échelle nationale ».
En conséquence, le Parti de Gauche réaffirme ici son soutien aux luttes menées à l’Université Paul-Valéry et à ses acteurs. Il entend prendre une part active au combat politique sous-jacent, dont la première étape doit être l’abrogation immédiate des lois Pécresse (LRU) et Fioraso. Nous serons également présents aux côtés des personnels, étudiants, parents et citoyens concernés.
AIR France – KLM : toujours le moins disant social !
En Juin 2012, les salarié-es d’Air France avaient appelé à cesser le travail pour dénoncer les directives européennes qui imposent la libéralisation du ciel européen et met en péril les travailleurs d’Air France (cf ci-dessous le communiqué). Le vendredi 4 octobre 2013, en annonçant un PSE mettant en péril 2800 emploi, la société Air France KLM n’a fait que confirmer l’inquiétude des salarié-es.
En 2013, Alexandre de Juniac, PDG d’AirFrance KLM, continue sa logique libérale, à laquelle il n’a mis aucune limite. Il suffit de se rappeler les plus de 5000 suppressions d’emplois en 2012, Juniac promettant alors que c’était, pour ce « coupeur de têtes », la fin de la restructuration sociale de l’entreprise.
Les vœux de l’Union européenne, destructeurs de la valeur humaine, ignorant totalement le volet « sécurité des usagers », ne tenant aucun compte des conditions de travail et des compétences expérimentés des salarié-es, sont une fois de plus bien exaucés. La concurrence libre et non faussée qui ne tient aucunement compte du volet humain va à nouveau entrainer des milliers de familles dans la précarité, alors que les poches des actionnaires vont continuer à se remplir sans limites.
Comme le dit Medhi Kemou dans son interview de vendredi soir sur BFMStory (cf.ci-dessous), le moins disant social continue à être le leitmotiv d’une Union européenne dont les valeurs ne sont que profits et marchandisation des travailleurs.
Le Parti de Gauche soutien les salarié-es d’AirFrance-KLM et exige du gouvernement, détenteur de 15,9 % des parts de l’entreprise et notamment à son ministre des Transport, Frédéric Cuvellier, de réagir rapidement afin que le plan « Transform 2015 » ainsi que celui de « Ciel Unique +2 » soit abrogé et d’entamer enfin de véritables négociations avec les organisations syndicales. Le service public des transports ne doit pas être à la traine de toutes les décisions prises, que ce soit à AirFrance-KLM ou par l’Union Européenne.
Conflit des salariés de la Direction Générale de l’Aviation Civile le 12 juin : les aiguilleurs du ciel font dérailler l’Europe anti sociale du capital !
A l’appel de l’USAC-CGT, de FO et de l’UNSA, les salariés de l’aviation civile française ont massivement cessé le travail le 12 juin. Le trafic aérien a été en grande partie paralysé. Les salariés ont signifié leur inquiétude quant à leur devenir et leur profond rejet d’une directive de la Commission Européenne.
Le but de cette directive ? Imposer une libéralisation accrue du ciel européen, dans la DROITE ligne des politiques de mise en concurrence des salariés pour le seul profit des dirigeants des grands groupes multinationaux. Ce plan, dont le nom de guerre est « Ciel Unique 2+ », aurait pour conséquences en France un éclatement de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) et une mise en concurrence de ses services, donc des salariés !
Après avoir sévi dans le Transport Aérien avec des directives scandaleuses (notamment le déplafonnement de la limite de vol des pilotes et hôtesses/stewards qui permet aux patrons de compagnies aériennes (souvent des low-cost) de faire voler leur employés jusqu’à 22 heures d’affilée ( ! ), les oligarques s’attaquent au service public français de l’aviation civile.
Ces directives s’imposent aux pays de l’Union Européenne, privant ainsi les Etats de leurs prérogatives dans des domaines stratégiques tels que l’énergie et les transports. Partout où ce système s’est imposé, des problèmes graves de sûreté et de sécurité ont été observés.
Après l’aérien, après le train, c’est le contrôle du trafic aérien national, véritable enjeu stratégique, qui est dans le collimateur des libéraux.
A l’appel de syndicats, les salariés ont compris les enjeux de cette bataille : l’avenir du contrôle aérien et le leur !
La DGAC elle-même a été contrainte de communiquer dans les médias sur un taux de grévistes pour les personnels opérationnels proche de 100% et qualifié cette mobilisation d’ « exceptionnelle ». Elle a dû demander aux compagnies aériennes de passer de 50 % (initialement prévus) à 75 % de suppressions de vols!
5 centres de contrôle régional ont été paralysés, tout comme les aéroports d’Orly, Roissy, Toulouse, Marseille, Beauvais, Clermont Ferrand, Strasbourg, Lyon, Bâle/Mulhouse, Bordeaux, la Rochelle, Nice, Nantes, Dijon, Poitiers, Châteauroux, Deauville, Brest, Ajaccio, Melun, Saint Denis de la Réunion !
Cette directive concerne tous les pays membres de l’UE. Sous l’égide du syndicat européen ETF (European Transport Federation), des mobilisations ont eu lieu dans 11 pays européens, n’en déplaise à une certaine presse toujours aux ordres de ses maîtres qui martelait que cette action était franco-française afin de tenter d’influencer négativement l’opinion publique.
Cette puissante journée de mobilisation ainsi qu’un argumentaire solide démontrant les dangers de cette directive européenne, a contraint le gouvernement à se ranger du côté du bon sens. En Allemagne les syndicats en ont fait de même. Les gouvernements français et allemands viennent de cosigner une lettre qui acte l’opposition de nos deux pays à ce projet.
Il s’agit d’une véritable victoire syndicale qui démontre une fois de plus qu’une mobilisation d’ampleur des salariés peut faire reculer le capital et contraindre le gouvernement à s’opposer à des lois européennes scélérates.
La commission européenne doit entendre le message et retirer son projet sans délai. Le Parti de Gauche, qui a apporté tout son soutien à ce mouvement, félicite chaleureusement les hommes et les femmes qui ont contribué à la réussite de ce mouvement.
Et si on était en train de vivre l’An 01 de la convergence vers une vraie alternative ?
Je prends enfin le temps de me poser pour un rapide retour sur diverses activités écosocialistes de ce week end. En soulignant au passage que même si je n’aborde pas directement l’actualité, de Lampedusa à Brignoles, de Valls aux Unes des medias, on ne parle de rien d’autre ici.
Rien de hors sol, bien au contraire. Car d’une : tous ces sujets sont largement débattus dans nos Assises pour l’écosocialisme, où il est beaucoup question évidemment de climat et de planification écologique, mais aussi d’urgence sociale, de chômage, de fiscalité et de luttes. Et de deux… Vu la période et l’actualité politique, il y a des faits, réels et concrets, qui ne devraient pas être sous-estimés. En termes d’alliances et d’alternatives, quel autre projet politique aujourd’hui, opposé au capitalisme, pour rassembler comme nous le faisons dans ces assises qui se tiennent quasi chaque semaine depuis des mois, en France et à l’international ? Pas contre un fait divers ou une enième réforme du gouvernement, mais sur un projet politique en positif comme l’écosocialisme ? Pour fédérer au-delà même des rangs du Front de Gauche, réunir autour d’une même table comme à Bruxelles ou à Vaulx en Velin des gens qui ne se parlaient pas ou plus, des milieux de défense de l’environnement aux syndicats et salariés en lutte, des jeunes et moins jeunes militants de 15 à 85 ans, des orgas politiques aux réseaux altermondialistes… Vers un vrai front du peuple ! Avoir un projet qui rassemble sur des bases à la fois sociales et écolos, ça peut aider pour la suite aussi. A méditer.
Et si le changement se jouait ailleurs, en coulisses ?… Ainsi vendredi j’étais à la réunion du groupe « environnement » du Parti de la Gauche Européenne (PGE) où l’écosocialisme gagne du terrain et s’aiguise avec nos camarades du Bloco portugais, d’Izquierda Unida en Espagne ou encore de Syriza en Grèce, de Finlande et du Danemark (qui souhaite que je vienne présenter le Manifeste pour l’écosocialisme à Copenhague Des amendements au texte programmatique vont être faites par notre groupe de travail en vue du congrès du PGE qui aura lieu en décembre à Madrid, ainsi que des contributions spécifiques.
Le lendemain, j’étais aux Assises pour l’écosocialisme à Vaulx en Velin avec Haris Konstantatos de Syriza et Eva Garcia d’Izquierda Unida, Paul Ariès, Matthieu le Quang d’Equateur, des syndicats (CGT, Conf Paysanne), des orgas (NPA, EELV), les Fralib en force, des personnalités et luttes locales (OL Land, LGV Lyon Turin…) : pas loin de 300 personnes sur la journée, une superbe équipe de jeunes camarades motivés. Un grand bravo au PG du Rhône et merci aux camarades venus des Savoie, de la Drome, Isère, Vaucluse etc – voir ici les vidéos de cet événement sur la Télé de gauche.
Enfin dimanche, le grand forum des alternatives Alternatiba à Bayonne a rassemblé 10.000 personnes autour des radicalités concrètes et du climat. Tout le gratin des réseaux écolos et alternatifs, avec la présence d’Eva Joly, de Geneviève Azam, d’Hervé Kempf ou encore La parisienne libérée… J’y ai assuré le débat animé par Jade Lindgaard de Mediapart avec Pierre Larrouturou du Collectif Roosevelt et Jean Marie Harribey des Economistes Atterrés, en dénonçant le suicide civilisationnel que représente la double politique de l’offre et de l’austérité menée par le gouvernement, devant 500 personnes et avec une retransmission sur Liberation.fr .
J’ai ensuite filé à l’atelier sur le projet de traité entre les États Unis et l’Union européenne, le GMT (grand marché transtlantique) que je co-animais avec Maxime Combes d’Attac. Ce projet de traité a au moins un avantage, c’est qu’il unit déjà à la fois organisations environnementales, syndicats et partis politiques. Merci Ayrault, merci Barroso… L’info est désormais passée, la campagne a démarré, la lutte est lancée.
De Bruxelles à Vaulx en Velin, en passant par Bayonne, les luttes sociales et environnementales se fondent en un seul et même combat anticapitaliste, contre les libéraux de tout poil, qu’ils se qualifient de droite ou de gauche. Pour un autre modèle de société fait de bien vivre et de jours heureux.
Il y a quelques temps je parlais de ce week end comme pouvant marquer l’An 01 de la convergence vers une vraie alternative… Je n’avais peut être pas tort. Sans vouloir crier victoire ni paraitre exagérément optimiste, ce que je ne suis pas forcément d’ailleurs… Mais quand même, à force de parcourir le pays en tout sens, et de rencontrer nos amis un peu partout en Europe, je me dis qu’on tient peut être le bon bout. Peut-être. Tenons bon, soyons forts.
L’Etat doit refuser la vente d’Euriware, filiale d’Areva !
Crédit photo photosdegauche.fr (octave_honorin)
Dans cette filiale d’Areva, c’est aujourd’hui plus de 2650 salariés qui sont
concernés par ce plan de restructuration. Euriware fabrique et exploite les
programmes informatiques de la gestion du transport nucléaire, les déplacements
de matières sensibles telles qu’uranium, plutonium, ainsi que la sécurité
nationale nucléaire.
Euriware invente et exploite aussi des systèmes informatiques complexes pour
notre industrie. Ses principaux clients sont Airbus, le CEA, La Poste, Total,
EDF, GDF SUEZ et cerise sur le gâteau, le Ministère de la Défense.
La vente de celle-ci n’est que l’aboutissement d’un processus de pillage des
liquidités de cette entreprise fille. En effet, ce sont plus de 29 millions de
cash-flow que la maison maire AREVA a fait remonter dans ses caisses l’an
dernier, laissant sa filiale a sec pour l’exercice à venir , annulant même
toute possibilité en terme d’investissement futur d’EURIWARE puisqu’en
refusant de payer une créance de 54 millions d’euros, AREVA mets sciemment sa
filiale dans le rouge.
Les salarié-es, alertés par l’intersyndicale CGT-CFDT-FO, refusent depuis le
mois d’avril d’être sacrifié-es sur l’autel des dividendes et résistent partout
ou ils ont la possibilité d’être entendus : alerte des élus des dangers d’une
telle vente pour l’indépendance et l’autonomie de nos systèmes informatiques
sensibles, sacrifice des bassins d’emplois, fin des garanties des clauses de
confidentialité des systèmes sensibles, etc… Au vu de la sensibilité des
systèmes en question, l’annulation de la vente d’Euriware est vitale pour notre
pays.
Le parti de Gauche à rencontré une délégation de salariés d’EURIWARE, ce lundi.
Ceux-ci ont pu porter auprès de Laurence Sauvage, SN en charge des luttes
sociales, et d’une délégation du Parti de Gauche, l’ensemble du dossier et de ses
conséquences lourdes pour la sécurité nationale et la sécurité nucléaire et
notre outil industriel.
Le parti de Gauche interpelle le Gouvernement, et surtout Philippe Martin,
Ministre de l’Ecologie, pour que ceux-ci prennent leur responsabilité en ordonnant
à Areva de stopper la vente d’Euriware, exige que l’ensemble des activités
d’EURIWARE réintègrent la maison mère, et protège les salariés et chercheurs,
ce qui est essentiel à la réalisation, l’exploitation et à la conduite de
système sensibles.
Roms : derrière les expulsions, la chasse aux pauvres et la contamination brune
Jusqu’où iront les dérapages encourageant le racisme anti Roms ? Anne Hidalgo elle aussi s’y adonne en déclarant que « Paris ne doit pas devenir un campement géant de Roms », comme réponse à NKM qui déclarait que « les Roms harcèlent les parisiens ». À droite comme au PS, cette escalade de petites phrases installe progressivement l’idée qu’il y a un problème Roms en France.
Changeons le terme « Roms », par celui de « juifs » ou d’ »arabes » et chaque personne attachée à l’universalité des droits devrait prendre conscience de la gravité de la vague brune et de son irresponsabilité à s’y baigner.
Non au travail le dimanche ! Oui à la hausse des salaires !
Face à l’offensive patronale et médiatique contre le travail du dimanche et pour déréguler les horaires, menons nous aussi l’offensive idéologique ! Oui la question des horaires est bien un choix de société et nous affirmons que le bonheur n’est pas dans le caddie et refusons de voir le droit du travail sacrifié sur l’autel de la surconsommation.
Il est mensonger de dire que la France interdit le travail le dimanche comme le prétendent certains. Le travail le dimanche est déjà trop développé : en 2010, selon l’INSEE 6,4 millions de personnes travaillent le dimanche au moins occasionnellement, soit plus du quart de la population active. Le vrai enjeu est donc de limiter les exceptions à la règle du repos dominical !
1) Le travail du dimanche est un outil de casse du droit du travail et de précarisation des salariés
Le travail du dimanche est une véritable attaque contre les droits des salarié-e-s. La règle du repos hebdomadaire dominical date d’une loi de 1906 et a été instaurée dans un souci de protection de la santé et de la sécurité au travail, notamment suite aux revendications et aux grèves des mineurs. Il est fondamentalement une brèche dans le droit du travail pour imposer une dérégulation des horaires et s’accompagne de l’extension des horaires en journée, notamment les horaires de nuit. A qui profite-t-il ? Aux grandes enseignes qui imposent aux salariés des emplois aux horaires morcelés, avec une amplitude horaire maximum et des revenus minimum. Le travail du dimanche est un outil de la précarisation des salariés !
Comme le travail de nuit, le travail du dimanche pose aux salariés des problèmes de vie quotidienne insolubles. Le travail de nuit a un impact sur la santé qui se traduit par des maladies graves et la diminution de l’espérance de vie en bonne santé.
2) Le travail du dimanche ne crée pas d’emploi ni ne relance l’activité
L’ouverture des commerces le dimanche n’a pas d’effet bénéfique sur l’emploi ou l’activité.
Elle ne change rien à la consommation : ce n’est pas parce qu’un magasin est ouvert un autre jour que les achats vont augmenter. C’est un simple transfert dans le temps. Ils restent toujours bornés par les bas salaires et le pouvoir d’achat.
Elle n’a pas plus d’effet sur l’emploi : le magasin Virgin des Champs-Élysées avait généralisé le travail du dimanche… et est passé de 407 emplois à 237 entre 1991 et 2005, avant de fermer ! Pire le travail dominical risque même de détruire l’emploi dans le petit commerce. Une étude commandée par Renaud Dutreil, ministre du commerce en 2006 concluait ainsi à la perte de 200 000 emplois dans les commerces de proximité en cas de généralisation de l’ouverture des magasins le dimanche ! Une des raisons pour laquelle même la CGPME est contre l’extension du travail du dimanche…
Cette fois, les libéraux ne nous demandent pas de prendre exemple sur l’Allemagne, et pour cause : la Bavière est la zone la plus prospère d’Europe et affiche un très faible taux de chômage. Pourtant les horaires des commerces y sont les plus contraints en Europe !
3) Le travail du dimanche est majoritairement subi et mal indemnisé
Vous entendre toujours citer l’exception « il y a des salariés qui choisissent », « moi je préfère travailler le dimanche ! ». Mais globalement ces horaires dérégulés les salariés les subissent comme un chantage à la survie pour conserver leur emploi ou augmenter leur salaire. Parce que ce travail du dimanche touche généralement des employés précarisés, souvent faiblement diplômés, en temps partiel imposé. La grande distribution par exemple se distingue par un salaire moyen parmi les plus faibles (environ 1 300 euros par mois) et par le recours intensif et imposé au temps partiel (60 % de salariés à temps partiel)
Contrairement aux idées reçues, la loi ne garantit pas le droit à majoration salariale et un repos compensateur en cas de travail le dimanche. Cette garantie légale n’existe que pour les 5 dimanches autorisés par arrêté municipal (double salaire et 1 jour de repos). Tous les autres cas dépendent de l’existence ou pas d’accords conventionnels. Par exemple dans l’ameublement, qui peut ouvrir tous les dimanches depuis l’amendement Debré (dit « Confokéa » en 2008), la convention collective ne prévoit pas d’indemnisation, les salariés concernés y travaillent donc le dimanche pour un salaire normal ! À terme, si la logique actuelle se poursuit, les majorations restantes risquent même de disparaître comme ça a été le cas aux Etats-Unis ou dans les zones touristiques en France.
4) Parlons plutôt salaires et partage des richesses : c’est bien d’un choix de société qu’il s’agit !
Au fond ce débat sur le travail du dimanche n’est jamais qu’une offensive de plus du patronat et de la droite pour combattre nos acquis ! Si de grandes enseignes préfèrent payer des amendes plutôt que de respecter la législation, c’est qu’elles s’enrichissent ! Ces grandes enseignes auraient largement les moyens d’augmenter les salaires plutôt que de forcer les salariés à travailler le dimanche. Leroy Merlin appartient par exemple à la famille Mulliez qui est aussi à la tête du groupe Auchan, de Décathlon, et de la 3e fortune de France avec 19 milliards d’euros !
Une réelle relance de l’activité se base sur l’augmentation de tous les salaires : Pour que les salariés ne soient plus obligés de travailler la nuit ou le dimanche pour survivre, il faut augmenter les salaires !? Le SMIC à 1700 brut par mois, c’est possible !
Le repos dominical est en outre un pilier de notre organisation sociale : c’est d’un choix de société dont il s’agit ! Bien vivre, c’est avoir le temps d’être en famille ou entre amis, d’avoir du temps de loisir autre que celui d’être obligé de faire ses courses le dimanche. Notre logique, c‘est l’humain d’abord, pas la course effrénée à la consommation !
Non au travail le dimanche ! Oui à la hausse des salaires !
Plus rien n’arrête les patrons ! Certains grands groupes refusent maintenant de se conformer aux lois sur le travail de nuit et le dimanche. Après avoir cassé le droit du travail avec l’ANI, le gouvernement s’oriente vers un nouvel assouplissement du droit au repos dominical avec la mission donnée à Jean-Paul Bailly. Mais revenir sur ce droit fondamental du travail ne créera pas d’emplois : cela risque même d’en détruire dans le petit commerce comme aux Etats-Unis ou d’augmenter les prix comme en Italie. Quant au supposé volontariat, c’est une hausse des salaires qui est demandée au prix d’une casse des acquis sociaux ! C’est d’ailleurs, la même logique pour le travail de nuit.
Bricolage : arrêtez de nous prendre pour des pigeons !
La polémique sur le travail du dimanche a repris récemment à partir de l’exemple des grandes surfaces de bricolages.
- Leroy Merlin et Castorama ouvrent illégalement leurs magasins. => Manuel Valls est un faux dûr. Il laisse les patrons enfreindre la loi en toute impunité !
- Ces grandes enseignes auraient largement les moyens d’augmenter les salaires plutôt que de forcer les salariés à travailler le dimanche. Leroy Merlin apprtient par exemple à la famille Mulliez qui est aussi à la tête du groupe Auchan, de Décathlon, et de la 3e fortune de France avec 19 milliards d’euros !
- Castorama s’est illustré en 2010 dans l’action anti-syndicale. La direction du groupe a réalisé un diaporama à destination de ses cadres pour « marginaliser les organisations syndicales » les syndicalistes, « inciter à l’abstention » dans les élections professionnelles, « identifier une liste alliée » pour obtenir des élus à la botte du patronat.
- Ces enseignes manipulent tout le monde. Les directions financent directement les affiches et actions du collectif des « bricoleurs du dimanche » qui se présente comme un rassemblement spontané de salariés désireux de travailler le dimanche !
Le repos dominical : un droit fondamental du travail et un choix de société
La règle du repos hebdomadaire dominical date d’une loi de 1906, dans la suite de la séparation de l’Église et de l’État en 1902, qui l’a instaurée dans un souci de protection de la santé et de la sécurité au travail. Cette avancée sociale majeure faisait directement suite à la grève des mineurs du Nord et à la catastrophe minière de Courrières où un millier de mineurs sont morts. C’est donc une loi fondamentale de la République laïque française. D’après le code du travail (L. 3132-1 et L 3132-3) :
- « Il est interdit de faire travailler un même salarié plus de six jours par semaine. »
- « Le repos hebdomadaire doit être donné le dimanche. »
Le repos dominical est en outre un pilier dans la vie française. C’est d’un choix de société dont il s’agit ! Bien vivre, c’est avoir le temps d’être en famille ou entre amis, d’avoir du temps de loisir autres que celui d’être obligé de faire ses courses le dimanche. Notre logique, c‘est l’humain d’abord, pas la course effrénée à la consommation ! Mais c’est aussi une question d’organisation de notre société, par exemple en garantissant l’application des gardes partagés dans les familles recomposées ou en favorisant la réussite des étudiants qui doivent travailler pour payer leurs études. Pour eux, le dimanche est un temps de révision garanti. Les cours et les examens ayant lieu en semaine, les employeurs pourraient alors facilement leur demander de travailler tous les dimanches, funeste perspective !
Les syndicats sont contre l’extension de l’ouverture le dimanche et tous réclament une limitation des dérogations actuelles. Du côté des patrons, l’UPA et la CGPME sont également favorables au maintien du repos dominical et opposés à l’extension du travail dominical et redoutent : « la destruction d’emplois pérennes ; le développement de situations précaires et de fortes inégalités salariales ; une obligation pour le commerce indépendant d’augmenter ses prix le rendant ainsi moins compétitifs. »
Un impact négatif sur l’économie et l’écologie !
L’ouverture le dimanche n’aura pas d’effet bénéfique sur l’emploi ou l’activité !
- Cela ne change rien à la consommation : Ce n’est pas parce qu’un magasin est ouvert un autre jour que les achats vont augmenter. C’est un simple transfert dans le temps. Ils restent toujours bornés par les bas salaires et le pouvoir d’achat.
- Une réelle relance de l’activité se base sur l’augmentation de tous les salaires : Pour que les salariés ne soient plus obligés de travailler la nuit ou le dimanche pour survivre, il faut augmenter les salaires !?Le SMIC à 1700 brut par mois, c’est possible ! Ainsi Leroy Merlin appartient à la famille Mulliez (Auchan, Décathlon… et une fortune de 19 milliards d’euros !). Au lieu de faire travailler ses salariés le dimanche, elle ferait mieux d’augmenter les salaires !
- Cela n’aura aucun effet sur l’emploi : Par exemple, le magasin Virgin des Champs-Élysées, qui est passé de 407 emplois à 237 entre 1991 et 2005, alors qu’il a généralisé le travail le dimanche, d’ailleurs illégalement au départ. Selon Philippe Askenazy, économiste chercheur au CNRS, « comme la clientèle s’étale sur davantage de jours, les magasins prévoient moins de personnel en semaine pour en ajouter le dimanche. (…). Aux Etats-Unis par exemple, les horaires élargis ont permis d’augmenter l’emploi de 1%, mais ont parallèlement contribué à la destruction d’emplois dans les petits commerces. Autre exemple parlant: la Bavière est la zone la plus prospère d’Europe et affiche un très faible taux de chômage. Pourtant les horaires des commerces sont les plus contraints en Europe. ».
- Et risque même d’en détruire dans le petit commerce : La Cour de Cassation considère ainsi aujourd’hui que « la violation de la règle du repos dominical constitue un trouble manifestement illicite » car elle « rompt l’égalité au préjudice des commerçants qui, exerçant la même activité, respectent la règle légale ». Une étude commandée par Renaud Dutreil, ministre du commerce en 2006 concluait ainsi à la perte de 200 000 emplois dans les commerces de proximité en cas de généralisation de l’ouverture des magasins le dimanche !
- Cela revient à aider les grands groupes au détriment des commerces de proximité : Selon Philippe Askenazy, « une plus grande amplitude horaire génère des frais fixes supplémentaires (électricité, nettoyage) pour les entreprises du commerce. Elles ne gagnent donc pas plus en ouvrant davantage, mais prennent un avantage sur leurs concurrents. Les principaux perdants du système sont les petits magasins indépendants qui restent fermés ce jour-là. » Et cela peut même être « à double tranchant, car l’ouverture des magasins 7 jours sur 7 en Italie, a par exemple favorisé l’augmentation des prix. Pour compenser la hausse des frais fixes engendrés par les horaires élargis, les entreprises ont augmenté leurs prix. »
- Même des patrons sont contre ! En janvier 2012, la CGPME (syndicats de patrons de PME) s’opposait à l’extension du travail du dimanche : « Il est même craindre que l’ouverture dominicale produise, à terme, l’effet inverse pour le commerce indépendant : la destruction d’emplois pérennes ; le développement de situations précaires et de fortes inégalités salariales ; une obligation pour le commerce indépendant d’augmenter ses prix le rendant ainsi moins compétitifs. »
- Cela risque d’impliquer une augmentation des déplacements motorisés et donc de l’émission des gaz à effets de serre. En raison de la fermeture des commerces de proximité mais aussi en multipliant les déplacements. Alors qu’il est nécessaire de relocaliser les activités humaines, c’est une fuite en avant du modèle consumériste.
Des dérogations innombrables permettent des ouvertures le dimanche
La loi prévoit déjà de très nombreuses exceptions au repos dominical que ce soit dans des activités hors commerce (travaux urgents d’entretien ou de réparation, gardiennage, nettoyage et maintenance de locaux industriels, activités saisonnières ou industrielles spécifiques, etc.) ou pour les commerces (hôtels-cafés-restaurants, journaux, aéroports, ameublement mais aussi loisirs sportif, récréatif ou culturel sur autorisation préfectorale dans les zones touristiques et tous les commerces de détail sur autorisation municipale 5 dimanches par an). En outre, tous les commerces de détail sont autorisés à donner le repos dominical à partir de 12h le dimanche, ce qui les autorise déjà à ouvrir le dimanche matin.
Les possibilités de travail et d’ouverture le dimanche sont donc déjà très développées et l’enjeu est de les limiter comme le demandent les syndicats et l’exige le bon sens économique plutôt que de les développer.
Le travail le dimanche s’accompagne de conditions de travail plus difficiles
Il est mensonger de dire que la France interdit le travail le dimanche comme le prétendent certains. Le travail le dimanche est déjà trop développé et a suivi une hausse régulière depuis les années 90: en 2010, selon l’INSEE 6,4 millions de personnes travaillent le dimanche, soit plus du quart de la population active. 3,4 millions habituellement et 4 millions occasionnellement.
Selon l’INSEE, travailler le dimanche va presque toujours de pair avec le travail du samedi, et souvent avec des horaires variables et une plus grande amplitude de la journée de travail. Dans le commerce de détail ou l’artisanat commercial, travailler le samedi est la règle et travailler le dimanche est récurrent : 93% des personnes ayant un emploi dans les métiers du commerce travaillent le samedi ou le dimanche, habituellement ou occasionnellement.
Un travail dominical mal indemnisé et mal compensé
Contrairement aux idées reçues, la loi ne garantit pas le droit à majoration salariale et un repos compensateur en cas de travail le dimanche.
Une garantie légale n’existe que pour les 5 dimanches autorisés par arrêté municipal (double salaire et 1 jour de repos). Tous les autres cas dépendent de l’existence ou pas d’accords conventionnels. Par exemple dans l’ameublement, qui peut ouvrir tous les dimanches depuis l’amendement Debré (dit « Confokéa » en 2008), la convention collective ne prévoit pas non d’indemnisation pour ces dimanches « habituels », les salariés concernés y travaillent donc comme un jour normal !
Les grands groupes communiquent volontiers sur le gain de pouvoir d’achat que peut représenter le travail le dimanche pour les salariés. Mais cette propagande cache en fait la très grande faiblesse des salaires, ce qui transforme le travail le dimanche en chantage à la survie pour beaucoup de salariés. La grande distribution par exemple se distingue par un salaire moyen parmi les plus faibles (environ 1 300 euros par mois) et par le recours intensif et imposé au temps partiel (60 % de salariés à temps partiel). Dans ces conditions, le travail le dimanche devient vite une obligation pour vivre … À terme, si la logique actuelle se poursuit, les majorations risquent même de disparaître comme ça a été le cas aux Etats-Unis ou dans les zones touristiques en France.