L’impunité de Valls doit cesser !
Le ministre de l’Intérieur doit s’expliquer sur l’usage disproportionné de la force contre la manifestation pour le droit au logement samedi 18 octobre place de la République à Paris. Alors que cette manifestation était légalement déclarée et pacifique, elle a été réprimée de manière incompréhensible. Au point que le porte-parole de l’association Droit au logement, Jean-Baptiste Eyraud, a eu deux côtes cassées et que deux mères de famille se sont retrouvées à l’hôpital.
Je demande l’ouverture immédiate d’une enquête sur les conditions de cette répression et la chaîne de décision qui a conduit à une telle atteinte à la liberté de manifestation.
Pendant combien de temps encore le président de la République et le premier ministre vont-ils laisser le ministre de l’Intérieur piétiner les libertés publiques et les droits fondamentaux en toute impunité ?
La brutalité de Manuel Valls à l’égard des faibles et des pauvres est devenue la marque de sa campagne de promotion personnelle. Au lieu d’essayer de mater son groupe à l’assemblée le premier ministre ferait mieux de dominer son ministre de l’Intérieur.
Violences policières : il est temps de prendre position !
Expulsions, répression policière, deux mères de famille à l’hôpital et deux côtes cassées pour le porte parole de l’association Droit au Logement, ce climat ne peut plus durer.
Alors que de plus en plus de familles n’ont plus de toît, que le chômage et la précarité s’étendent avec les politiques d’austérité, le gouvernement de M. Hollande a-t-il choisi de mettre plus de moyens dans les cars de CRS que dans l’accès au logement pour tous ?
Il est maintenant temps que chacun prenne position.
Soutien au DAL et à Jean-Baptiste Eyraud, ou soutien aux gardes à vue et à Jean-Marc Ayrault… Que choisit la Ministre du Logement Cécile Duflot ?
Les agents du ministère du travail ne veulent pas du Plan Sapin de casse de l’inspection du travail !
Ce mardi 22 octobre 2013 les agents du ministère du travail, inspecteurs du travail, contrôleurs du travail notamment, sont en grève pour dénoncer le vaste plan de restructuration du corps de l’inspection du travail et des services emploi, de la formation professionnelle.
La réponse de Michel Sapin, ministre du « dialogue social » a été d’envoyer les CRS le 8 octobre contre ses propres agents alors que 300 agents se sont rassemblés pour dire non au plan Sapin.
La répression n’arrêtera pas la lutte qui se renforce dans toutes les régions.
Ce pseudo projet de réforme doit permettre à Sapin de diminuer les effectifs de manière importante à tous les niveaux.
Le plan Sapin fait disparaître les sections d’inspection au profit d’unités de contrôle, dans une réorganisation « managériale » destructrice des collectifs de travail.
Ce projet contient les attaques du MEDEF à l’encontre de ce corps d’inspection. Sapin et ses amis du MEDEF ne souhaitent plus d’une inspection indépendante territoriale généraliste et de proximité. La ligne du management avec des directeurs soumis aux injonctions hiérarchiques fortes détournera d’une action de contrôle efficace. La protection des salariés et le service aux usagers sont sérieusement remis en cause.
Le Parti de gauche, qui sera présent demain matin avec la délégation emmenée par Laurence Sauvage, SN en charge des luttes sociales, et Emmanuel Girod, membre du Bureau National, soutien la lutte des agents du ministère du travail. Le Parti de gauche s’oppose à l’opération de destruction à marche forcée du service public de l’inspection du travail chargé de l’application du code du travail. L’inspection est au service des citoyens (es), usagers. L’inspection du travail a besoin d’effectifs et de moyens matériels indispensable à une action efficace.
Ce service public doit être indépendant comme le prévoit la convention 81 de l’OIT que Sapin tente de contourner.
Laurence Sauvage, Sn en charge des luttes sociales
Emmanuel Girod, membre du Bureau National et responsable de la commission travail
VG GOOSSENS • Quand l’encre peut faire couler le sang !
Chez VG GOOSSENS, imprimerie d’emballages alimentaires de grandes marques située à Marcq en Baroeul, placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce le 5 septembre dernier, c’est aujourd’hui une guerre des nerfs qui vient de s’engager.
127 salarié-es, mobilisés depuis plus de 2 mois pour faire revenir la direction à la table des négociations, ont décidé de monter de quelques crans – et pas des moindres – la lutte engagée.
Des bonbonnes de gaz ont été installées aux quatre coins de l’usine, 2 d’entre eux ont entamé une grève de la faim depuis 10 jours, les palettes brulent jours et nuits, entraînant une odeur rappelant celle du désespoir.
Mais dans quel monde vivons nous pour laisser mourir une fois encore des salarié-es qui ne se battent que pour exiger leurs droits ? Dans quel monde vivons-nous pour laisser une direction maitresse de sa propre bassesse ? Dans quel monde vivons-nous pour que ces 127 salarié-es puissent être licenciés sans autre forme de discussion et que le groupe belge Van Genechten Packaging, propriétaire du site, n’ait pas l’obligation de financer un PSE ?
Pourtant la revendication des salarié-es est juste et tellement évidente que nous ne comprenons pas que le gouvernement n’ait pas le courage d’intervenir pour ramener VG GOSSENS à la table des négociations. Aujourd’hui comme hier, nous constatons que le gouvernement ne sert à rien. A rien d’autre que de continuer d’ajouter de la misère à la misère. Rien d’autres que d’ânonner de grandes déclarations totalement inutiles sans pour autant bouger le moindre petit doigt pour venir aux en aide aux salariés en détresse.
Chez VG GOOSSENS, les salarié-es exigent depuis le début du conflit que le gouvernement convoque une table ronde, tripartite – état, direction, salarié-es – mais n’ont obtenus que mépris et abandon.
Est-ce qu’avoir un tant soit peu de courage politique face aux grands groupes capitalistes fait si peur aux Ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, ainsi qu’au Ministre du Travail, Michel Sapin ?
Quant nous réclamons la loi contre les licenciements boursiers, pour sécuriser les emplois et permettre aux salarié-es d’obtenir un droit de véto et d’être acteurs de la stratégie économique des entreprises, afin qu’ils ne se retrouvent pas variable d’ajustement au profit des actionnaires de grands groupes dont les bénéfices sont plus que juteux, VG GOOSSENS est la preuve par l’exemple. Il faut aujourd’hui que le gouvernement prenne enfin ses responsabilités et fasse voter cette loi sans délai.
Espionnage des Etats-Unis : où est passé François Hollande ?
Les révélations sur l’espionnage états-unien contre la France et ses citoyens n’en finissent plus.
La NSA a ainsi enregistré 70 millions de données téléphoniques en un seul mois ! L’entreprise Alcatel-Lucent a fait l’objet d’un espionnage tout particulier.
Cet espionnage est une atteinte insupportable à la souveraineté de la République française.
Les faiblesses de François Hollande lors des révélations de Snowden et sa complaisance avec la CIA pour intercepter l’avion d’Evo Morales, incitent les Etats-Unis au mépris pour notre pays.
François Hollande doit sortir de son silence.
C’est lui qui aurait dû convoquer l’ambassadeur des Etats-Unis et non Laurent Fabius.
La France doit exiger l’arrêt immédiat des négociations avec les Etats-Unis en vue de la création d’un grand marché transatlantique jusqu’à la preuve soit apporté que l’espionnage des USA a cessé.
L’homme du désordre
Il aurait suffi que Manuel Valls dise qu’interpeler une collégienne en pleine sortie scolaire était une faute. Il aurait suffi qu’il admette que c’est un trouble à l’ordre républicain que de demander à un enseignant de se transformer en auxiliaire d’une expulsion pour faire quitter le territoire national à un enfant qu’il est chargé d’éduquer. Mais Valls a fait un autre choix. Reprenant une technique qu’il réitère chaque semaine, il s’est livré à une énième provocation dans l’attente de nouvelles retombées sondagières. Cette fois ci ce fut déclarer qu’interpeller une collégienne devant sa classe était agir avec humanité. Rarement le pouvoir aura à ce point dénaturé le sens des mots, un procédé qui conduit à empêcher toute discussion démocratique. Ce que Valls n’avait pas prévu, c’est que l’indignation ferait descendre des lycéens dans la rue. Un voyant rouge s’est immédiatement allumé à l’Elysée. La mobilisation lycéenne est la hantise de Hollande comme de nombreux gouvernants. Dans les palais ministériels circule ce dicton : les lycéens, c’est comme du dentifrice, c’est facile de les faire sortir mais beaucoup plus difficile de les faire rentrer.
Hollande a donc dû intervenir. Ou plus exactement faire du bruit avec sa bouche. Dans un raccourci saisissant de la crise de la Cinquième République, nous vîmes le spectacle surréaliste d’un monarque républicain accordant à titre personnel le droit de séjour à une jeune fille, au mépris de toute loi, et d’un chef impuissant refusant de désavouer son ministre de l’intérieur en acceptant le retour de la famille. Petit grain de poussière dans la machine à broyer, Leonarda se vit sommée de choisir entre sa famille et son avenir. Une cruauté que de plusieurs conventions internationales ont pour mission d’interdire. Mais Hollande n’agissait pas en chef de l’Etat français, comptable de ses engagements internationaux et soucieux de l’image du pays dans le monde. Il est resté le Hollande des synthèses piégées, ruses à trois balles et autres coups tordus. Sauf qu’il ne s’agit pas d’un Congrès du PS. Il s’agit d’êtres humains et de la France, et loin de contenter tout le monde ces méthodes écœurantes mettent chacun en rage.
Faisons donc le bilan. Une jeune fille brisée, sommée de réagir en direct à l’intervention télévisée d’un chef d’Etat : rappelons qu’elle n’a que quinze ans. Une campagne aux relents xénophobes qui après avoir expliqué que les Roms refusent de s’intégrer présente ceux qui vont à l’école comme des usurpateurs et des menteurs. Un président de la République obligé de se mêler d’une intervention de police dans un bus scolaire. Une nouvelle crise politique dans la majorité au pouvoir. Est-ce cela l’ordre ? Non bien sûr, ce que nous avons vu la semaine dernière, c’est un complet désordre. C’est le désordre du libre-échange qui pousse à l’exil et détruit les vies. C’est le désordre de l’austérité qui empêche un traitement humain des étrangers et un examen rapide des demandes d’asile. C’est le désordre sécuritaire qui se nourrit de chacun de ses échecs. Cette semaine, le désordre avait un nom, Manuel Valls. Ce dernier est pourtant le ministre en charge du maintien de l’ordre. Nous sommes vraiment dans un moment où les mots ne veulent plus rien dire.
Médias • J-L. Mélenchon sur Fr.Inter : « La confusion est à son comble à la tête de l’Etat »
Jean-Luc Mélenchon était hier l’invité de France Inter (Tous politiques)
Au menu : la situation social, les expulsions et la faible réaction de F.Hollande, et le Front de Gauche à Paris et ailleurs.
Crédit photo photosdegauche.fr (rémy_blang)
Médias • François Delapierre sur Europe 1 : « Manuel Valls est un danger public »
« Le rôle de Manuel Valls, c’est le maintien de l’ordre, pas de le perturber chaque semaine » : François Delapierre sur Europe 1 le 20 octobre 2013.
Municipales • Marinaleda ou la révolution citoyenne
Le village de Marinaleda se trouve à 100 km de Séville, dans une région pauvre où les structures agraires du latifundio sont aux mains de grands d’Espagne, comme le Duque del Infantado ou la Duquesa de Alba pour lesquels travaillent encore des milliers d’ouvriers agricoles. Par ici, on a longtemps vécu sous le joug d’un caciquisme brutal et on a connu la faim, quand on était journalier agricole de père en fils, bonne ou plus souvent sans emploi, de mère en fille. C’est pourtant dans ce petit bourg de 2600 habitants que se met en place depuis 1979 un laboratoire inédit de radicalités concrètes.
Cette révolution citoyenne andalouse remonte ainsi aux premières élections municipales après la Transition démocratique, avec la victoire de Juan Manuel Sanchez Gordillo, formé à l’école du syndicalisme agricole radical du SOC (Syndicat des ouvriers agricoles). Le charisme de celui qui a été sans cesse réélu depuis et son sens de la pédagogie politique jouent un rôle important. Mais c’est bien un bouleversement par la base qui se met en place, avec la prise de décision confiée à des assemblées populaires municipales, impliquant dans l’action concrète ceux qui jusque là n’avaient pas voix au chapitre dans l’Espagne du sabre et du goupillon.
La métamorphose de cette petite bourgade rurale s’est faite selon des objectifs méthodiques et précis, conjuguant exemplarité des élus municipaux d’Izquierda Unida, consultation permanentes citoyens et pratique systématique du rapport de force : occupation d’un barrage, puis de 1200 hectares de terres non cultivées à el Humoso, mise en place d’une production maraichère irriguée qui donne du travail à 400 personnes, partage horizontal du travail ainsi créé et diversification des revenus, avec la mise en place de la coopérative agro-alimentaire Humar, pression constante sur la Junta socialiste d’Andalousie pour obtenir de meilleurs équipements publics grâce à d’incessantes manifestations et occupations.
La bifurcation est aussi culturelle. Une contre Semaine sainte, « fête pour la paix », se tient tous les ans à Pâques, sans oublier que dans les assemblées municipales, on débat autant de la nécessité d’un canal d’évacuation que de la guerre de Syrie ou de la dette des pays du Sud. Les femmes sont la priorité de cette politique d’intégration par le travail et la mobilisation collective. Elles sont désormais présentes dans l’ensemble des postes de décision et de responsabilité de la municipalité et des coopératives.
Le bouleversement des conditions de vie est évident. Là où le taux de chômage dépassait les 30%, les sans emplois sont devenus une exception. Dans les coopératives, quelle que soit sa fonction, on touche 47 euros par jour, bien plus que le salaire d’un journalier agricole moyen. Là où l’on s’entassait dans de petites maisons vétustes, on peut désormais accéder à un logement de 90 m2 pour 15 euros par mois, grâce au programme d’autoconstruction. Le matériel est subventionné par la région, l’architecte est un fonctionnaire municipal et les constructeurs sont les futurs propriétaires eux-mêmes. La crèche, les activités sportives ou culturelles sont 4 à 10 fois moins chères que dans les communes voisines.
Quand on a le courage de bifurquer et de résister collectivement, on est évidemment soumis à un rude traitement par les médias et les autorités locales qui cherchent à dénigrer et affaiblir ces partageux des temps modernes. Les temps sont durs depuis quelques années. Avec la crise, il n’y a plus de travail dans le bâtiment sur la côte. Mais c’est surtout la répression policière qui est très forte. Les amendes pour avoir participé à des manifestations ou des opérations du syndicat SOC-SAT sont disproportionnées, de 6 à 10 000 euros par personne pour l’occupation du terrain militaire abandonné de las Turquillas. Peu importe, « quand on pense à ce que nos parents ont fait pour se sortir de la misère, on se dit que nous aussi on sera à la hauteur » affirme avec enthousiasme Sergio Gomez, le conseiller municipal à la jeunesse.
A Marinaleda, la seule réponse à la crise et à l’austérité, c’est l’action et la planification de nouveaux projets. Dans une Espagne à la dérive où quasiment 6 jeunes sur 10 n’ont pas d’emplois, le syndicat et les habitants du village ont lancé de nouvelles opérations. On réquisitionne symboliquement dans des hypermarchés de la région des biens de première nécessité ou du matériel scolaire sur lequel la TVA est passée de 4 à 21 %, depuis que le Parti Populaire est au pouvoir. De nouvelles municipalités se tournent ver ce modèle comme La Pedrera à quelques kilomètres. De nouvelles terres sont occupées et mise en valeur selon des modèles écologiques.
Ce ferment de révolution citoyenne en Andalousie se nourrit de nouveaux projets, de soutiens internationaux et appelle à ce que ces initiatives concrètes s’étendent en Europe et dans le monde.
Le dimanche : ni caisse ni caddie
A peine une poignée de salariés épaulés sont-ils descendus dans la rue avec des tee-shirts « Yes week-end », le gouvernement nommait l’ex-PDG de La Poste pour présidait une mission… visant à généraliser le travail du dimanche. Il faut dire qu’à défaut d’être représentés par leurs syndicats, ces quelques salariés et leurs pseudo-collectifs étaient organisés par des militants de droite patentés ou conseillés par des agences payées par leurs employeurs… Lesquels se sont même offert le luxe, sachant bien que le gouvernement se coucherait devant eux, de braver l’interdiction qui leur était faite d’ouvrir un dimanche de plus !
Côté médias, les arguments des « grandes enseignes » sont passés en boucle. Ainsi, le dimanche représenterait 20% de leur chiffre d’affaire. Fermer le dimanche, ce serait donc tuer de l’activité et des emplois. Mais si le bricoleur a vraiment besoin d’un clou, il s’organisera pour l’acheter le samedi ou le lundi. A condition que les « grandes enseignes » embauchent plus de caissières ces jours-là, plutôt que d’organiser la pénurie ou de multiplier les caisses « libre-service », où le consommateur est « libre » de faire le travail… sans rétribution. Voilà qui créerait des emplois. A l’inverse, une étude du ministère du travail de 2006 montre que la généralisation du travail du dimanche, qui concerne déjà plus de 6 millions de français, détruirait 200 000 emplois dans les petits commerces. Raison pour laquelle la CGPME y est opposée.
On entend aussi que travailler le dimanche mettrait du beurre dans les épinards des seuls volontaires. S’il est vrai que la loi garantit une majoration salariale et un repos compensateur pour les cinq dimanches autorisés par arrêté municipal, les conditions des autres dimanches travaillés sont renvoyées au rapport de force qui s’exprime dans les conventions collectives. Pire : pour les magasins d’ameublement, la loi Debré de 2008 ne prévoit aucune majoration! Quant au volontariat, les témoignages entendus sur quelques radios confirment que l’acceptation du travail du dimanche conditionne bien souvent la signature du contrat d’embauche. Si les employeurs ont les moyens de payer beaucoup plus le dimanche, c’est qu’ils peuvent augmenter les salaires en semaine. On peut et il faut augmenter le SMIC à 1700 € brut. Voilà qui relancera l’activité. Quant aux étudiants qu’on priverait ainsi des moyens de poursuivre leurs études, rappelons que les solutions de progrès sont ailleurs : gratuité des études, construction de logements universitaires, allocation pour tous les jeunes en formation. Voilà qui les fera réussir !
L’offensive actuelle vise en fait la dérégulation totale des horaires. On sait pourtant par exemple que le travail de nuit réduit significativement l’espérance de vie en bonne santé. Le repos dominical est un acquis social datant de 1906. Quelle que soit la raison pour laquelle ce jour a été choisi, il reste aujourd’hui celui au cours duquel toute la société peut se retrouver. Entre amis, en famille, pour passer du temps ensemble et prendre soin les uns des autres, dans les associations, pour profiter de la vie. Sans acheter. Et sans perdre sa vie à la gagner.