Marche pour la révolution fiscale. RDVS Place d’Italie 13h30
Le Parti de Gauche appelle à participer à la Marche pour la révolution fiscale
La justice fiscale pour tous
Quelques heures après que j’ai proposé la manifestation du 1er décembre à Bercy pour la révolution fiscale et contre l’augmentation de la TVA au 1er janvier, les organisateurs de la manifestation de Quimper appellent par la voie de la FDSEA, à une manifestation, la veille, « quelque part en Bretagne » contre l’écotaxe qui toucherait les routiers.
Où est la défense de l’intérêt général ?
A Paris, on marchera contre la fiscalité qui favorise les actionnaires et frappe tous les salariés du pays. On marchera contre l’augmentation de la TVA qui va ponctionner tous les ménages à hauteur de 7 milliards d’euros, plus de 100 euros pour chacun des 65 millions de Français.
Je forme le vœu que les salariés de tout le pays manifestent leur communauté d’intérêt et d’exigence de justice. Ils viendront marcher, à Paris, contre le portique du MEDEF à BERCY qui va ponctionner tous les français.
MUNICIPALES 2014 A MONTAUBAN, C’EST PARTI !
COMMUNIQUE PG 82
Les adhérents de Montauban Citoyenne ont décidé à l’unanimité de présenter une liste aux élections municipales de 2014, pour mettre fin à la politique désastreuse de Brigitte Barèges, la maire très à droite de Montauban, et pour administrer la 2ème ville de Midi-Pyrénées dans le souci de l’intérêt général.
La liste est ouverte à tou-te-s celles et ceux qui refusent les politiques d’austérité et ne s’accommodent pas des renoncements du gouvernement socialiste sur le traité européen, les retraites, l’Accord National interprofessionnel ….Ouverte aussi bien aux militants de partis de gauche ( Front de Gauche mais pas seulement) qu’aux citoyens sans carte mais désireux de s’engager pour transformer vraiment Montauban, la gérer , avec eux , en répondant à leurs véritables besoins. Et ces besoins sont grands aussi bien en terme d’écoles, que de logements, de transports, d’équipements sportifs, sociaux et culturels et d’accès à l’énergie.
Le Parti de Gauche soutient cette liste et y proposera des candidats.
Le programme sera élaboré collectivement, en y associant les habitants dans les quartiers. Le PG y portera ses propositions pour :
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amorcer la transition écologique et énergétique,
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établir une véritable démocratie directe et participative,
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engager la remunicipalisation des biens communs (eau, assainissement, transports, énergie…) et aller vers leur gratuité.
Car la politique municipale devra s’efforcer de compenser le retrait de l’Etat et les budgets d’austérité, alors qu’une crise et une régression sociale sans pareilles frappent nos concitoyens.
La tête de liste sera désignée par l’Assemblée générale de Montauban Citoyenne le14 novembre et la liste construite collectivement, soit 45 hommes et femmes pour représenter la diversité de nos quartiers, des générations et des sensibilités politiques vraiment à gauche.
Alors oui, les municipales de 2014 ça commence aujourd’hui !
Pourquoi pas avec vous ?*
*Contact : D.Petit, Présidente de Montauban Citoyenne : 09 75 21 16 19 ou danielmtbcit@orange.fr
Grèce • ERT: répression austéritaire, le gouvernement grec doit tomber !
Fermeture de la chaîne ERT : non à la répression austéritaire. Le gouvernement grec doit tomber !
En juin 2013, le gouvernement conservateur et socio-libéral grec avait imposé la fermeture de l’ERT, la chaine audiovisuelle de radio et télévision publique. Depuis, quelques dizaines de journalistes soutenus par la population ont occupé les locaux de l’ERT et réussi via internet à émettre leurs propres informations.
Hier, dans la nuit, un vaste dispositif d’intervention de policiers anti-émeutes a entraîné l’évacuation de l’ERT et l’interpellation de plusieurs syndicalistes.
La fin de l’ERT se justifiait selon le gouvernement par la nécessité d’obtempérer aux memoranda de la Troïka. Une fois de plus, austérité se conjugue avec autoritarisme.
Le Parti de Gauche réclame la mise en liberté des journalistes arrêtés. Il condamne fermement cette atteinte à la liberté syndicale et d’expression. Il s’associe aux critiques de Syriza contre un gouvernement qui s’est à nouveau discrédité et demande que l’on redonne la parole au peuple grec, par des élections anticipées.
François Ralle Andreoli, commission Europe
Grèce Chalchidique • Journée mondiale contre les mines d’or
TOUS À LA JOURNEE MONDIALE D’ACTION CONTRE LES MINES D’OR EN GRECE – CHALCHIDIQUE
Au terme de manipulations financières douteuses orchestrées par les précédents gouvernements du PASOK et de Nouvelle Démocratie, la multinationale canadienne Eldorado Gold est devenue propriétaire des mines d’or de la région de Skouries. Ce groupe a débuté des activités minières extrêmement polluantes dans un site naturel pourtant unique.
Les conséquences de cette exploitation aurifaire sont désastreuses non seulement pour la population mais aussi pour l’écosystème. Il y a un grand danger de contamination des sols et des eaux par des métaux lourds, sans compter l’ampleur de la déforestation, et l’assèchement prévisible d’une partie des sols qui fragilisera la forêt et l’exposera aux incendies. En août, une étude officielle a confirmé que l’eau du village de Neohori était devenue impropre à la consommation à cause d’une importante concentration d’arsenic. L’impasse que constitue l’extractivisme apparaît également dans la destruction probable de milliers d’emplois dans le tourisme et l’agriculture dans cette région.
Dès lors, les habitants des villages riverains manifestent régulièrement leur colère contre cette intrusion et forment une chaîne de résistance impressionnante face à laquelle le gouvernement n’a pas trouvé mieux que d’envoyer les troupes anti-émeutes.
L’or ne se mange pas, n’éduque pas, ne soigne pas ! Plutôt que de fermer les yeux sur les agissements des multinationales, ce qu’un gouvernement grec digne de ce nom devrait faire c’est au contraire se réveiller, ouvrir les yeux sur la situation et se soucier de son peuple, car ce dont le peuple grec a besoin ce n’est pas d’or et de pollutions, mais de services publics et de mettre à bas la Troika. Ni austérité ni extractivisme, solidarité !
Le Parti de Gauche soutient l’action des habitants de Chalchidique, des riverains et appelle à participer le 9 novembre prochain à la journée mondiale contre les mines d’or en Grèce. A Paris un rassemblement aura lieu samedi 9 novembre, place du Trocadéro, à 13 h, aux côtés de nos camarades grecs de Syriza et avec la participation de notre candidate, Danielle Simonnet.
Eleni Ferlet, François Ralle Andreoli, commission Europe, Corinne Morel-Darleux, secrétaire national
Sous-traitants victimes du nucléaire : Sans statut pas de justice ?
Le 7 novembre la Cour d’appel de Montpellier a infirmé le jugement du Tribunal de Grande Instance de Narbonne qui rendait responsable la filiale d’Areva, Comurhex, de la leucémie développée par Michel Leclerc suite à 4 années passées comme sous-traitant mécanicien sur un site de transformation d’uranium.
Pour le Parti de Gauche, ce jugement de la Cour d’appel est un retour en arrière inacceptable par rapport à la condamnation de EDF le 27 Aout dernier pour « faute inacceptable » dans la mort de Jean-Francois Cloix en 2009 pour des raisons similaires (cancer du poumon développé suite à l’ exposition de ce travailleur à de faibles doses de rayonnements ionisants).
Dans le cas de Michel Leclerc, la responsabilité de Comurhex avait pourtant déjà été reconnue par deux fois : en 1999 par le tribunal de la sécurité sociale et en 2012 par le TGI de Narbonne. Le motif invoqué par la Cour d’appel de Montpellier pour dégager Comurhex de toute responsabilité est le fait que l’entreprise n’était pas l’employeur de Michel Leclerc.
Une nouvelle fois la question de la sous-traitance se pose. Les grandes entreprises du secteur du nucléaire se dégagent de leurs responsabilités en matière de radioprotection et de suivi des salariés. Michel Leclerc travaillait bien sous les ordres de Comurhex, qui était le donneur d’ordre et devait effectuer le suivi médical. En 1983 des analyses d’urine révélant un taux d’uranium dix fois supérieur à la norme avaient été cachées à Michel Leclerc, qui a découvert sa maladie en 1991.
Ce revirement est intolérable, et la condamnation de EDF en aout dernier doit faire jurisprudence pour tous les salariés exposés. Les salariés et sous-traitants du nucléaire, menacés par un danger invisible et des entreprises sans scrupules, doivent être protégés par la loi, et il n’est pas acceptable
que les grands donneurs d’ordres s’exonèrent de leurs responsabilités. Il n’est pas non plus acceptable que les salariés victimes de maladies du travail aient à lutter ainsi avec la justice et que les jugements ne soient rendus que 20 ans après la découverte des faits.
Le Parti de Gauche demande que le gouvernement impose à EDF, AREVA et au CEA, l’État étant actionnaire majoritaire, de reconnaître et d’assumer les maladies radio-induites par la soumission aux doses qu’ils imposent aux travailleurs du nucléaire et en particulier aux sous-traitants.
Il demande aussi qu’une enquête parlementaire fasse la lumière sur l’utilisation en cascade de la sous-traitance comme moyen de diluer les responsabilités des donneurs d’ordre. Philippe Martin, Ministre de l’Ecologie reconnaissant lui-même « qu’il y a parfois jusqu’à neuf niveaux de sous traitance. »
C’est huit de trop. Sous-traitants, salariés : solidarité !
Standards and Poors : Les crocodiles ne lachent rien ! Nous non plus !
En dégradant une nouvelle fois la note de la France, l’agence de notation nord-américaine démontre que tous les « sacrifices », « efforts » et autres spoliations sociales imposées par Nicolas Sarkozy puis François Hollande n’auront servi à rien.
Aucun des sacrifices infligés au peuple n’attendrira jamais les financiers.
Alors à quoi bon payer encore un tribut ? Pourquoi offrir 20 milliards de crédit d’impôt aux actionnaires, sans contrôle fiscal, si c’est pour que les gardes chiourmes des agences de notation en réclament encore davantage ?
Jean-Marc Ayrault doit cesser de cajoler les puissants. Il doit renoncer à prendre 7 milliards d’euros supplémentaires avec sa hausse de la TVA qui finance une partie de ce cadeau insupportable.
Bercy doit cesser d’être le portique du MEDEF !
On va le lui dire le 1er décembre prochain en marchant pour la Révolution fiscale !
Abaissement du taux directeur à 0.25% : l’orthodoxie monétaire des androïdes de la BCE ne suffira pas !
La décision prise aujourd’hui par le comité directeur de la BCE d’abaisser son principal taux directeur de 0.5% à 0.25% traduit à nouveau l’incapacité désolante des autorités européennes s’agissant de la sortie de crise.
La doxa monétaire pousse les androïdes de la BCE à abaisser leur taux à des niveaux rarement égalés dans l’espoir de limiter les conséquences économiques désastreuses d’une crise déflationniste. C’est un moindre mal, mais cela ne suffira pas.
La déflation est le résultat de la politique d’austérité généralisée, contre-productive et criminelle mise en place depuis 2010 sur l’ensemble du continent européen et soutenue par ces mêmes autorités monétaires illégitimes et schizophréniques. Il devient urgent de mettre en place les politiques économiques défendues par le Parti de Gauche et le Front de Gauche depuis le début de la crise : rachat massif de dette publique par la BCE, plafonnement des taux d’intérêt, création d’un pôle public bancaire, relance de l’activité et reprise en main par les parlements nationaux sur les budgets nationaux aujourd’hui confisqués par la Commission européenne.
Matraques et prison,
De la Méditerranée jusqu’à Mourmansk, l’Europe résonne des coups de matraques de ceux qui veulent étouffer la colère des peuples contre les politiques d’austérité et l’aveuglement productiviste.
En France, le 19 octobre, des violences policières contre une manifestation pacifique et autorisée pour le droit au logement, place de la République, ont fait 10 blessés dont le porte-parole du DAL, Jean-Baptiste Eyrault. En Grèce, le 24, des descentes de police ont eu lieu dans les Dispensaires Sociaux Solidaires autogérés et les antennes de Médecins du Monde, dans l’intention de jeter le soupçon sur ces initiatives bénévoles qui tentent de compenser les effets des coupes sombres et l’exclusion inhumaine des non assurés du système de santé. En Pologne, on assiste à une importante mobilisation des forces progressistes dénonçant l’acharnement judiciaire contre Piotr Ikonowicz, figure centrale de la gauche et fondateur de la Chancellerie de la Justice Sociale, association qui s’oppose aux milliers d’expulsions de locataires « na bruk », sur le bitume. À nouveau interpellé et incarcéré la semaine dernière sur la base du seul témoignage du propriétaire et pour avoir empêché, il y a 14 ans, l’expulsion d’un couple de personnes âgées, il vient de commencer une grève de la faim. En Espagne, ce sont 52 militants du Syndicat Andalou des Travailleurs qui seront jugés les 11 et 12 novembre prochains, pour avoir occupé des terres semi-abandonnées par l’armée, en signe de protestation contre la crise qui touche les ouvriers agricoles sans terre. Ils encourent de très lourdes amendes et des peines de prison, en particulier Diego Cañamero, porte-parole du SAT, et Juan Manuel Sánchez Gordillo, maire de Marinaleda.
On pourchasse ceux qui remettent en cause le rouleau compresseur austéritaire européen, tout autant que les militants qui refusent l’aberration des politiques productivistes et polluantes, comme les 30 de Greenpeace accusés de piraterie puis de hooliganisme en Russie. Sur le front de ces luttes environnementales, les habitants de la Chalcidique en Grèce se battent contre l’installation de mines d’or qui menacent le site de Skouriès et subissent les charges de la police anti-émeutes, comme s’ils étaient de dangereux terroristes. On craint que de nouvelles violences policières se reproduisent lors de la grande journée de mobilisation du 9 novembre prochain sur ce même site (dont une réplique aura lieu au Trocadéro à laquelle participeront le Parti de Gauche et sa candidate à Paris, Danielle Simonnet). En Grande-Bretagne, Caroline Lucas, élue écologiste au Parlement, a elle aussi été arrêtée cet été pour avoir participé à un sitting non violent devant le site d’une exploitation gazière par fracturation hydraulique.
Il y a bien là l’intention de criminaliser dans tout le continent ceux qui ne suivent pas la route tracée par la Troïka et la finance, la volonté de faire peur et de terroriser ceux qui placent au cœur de leurs mobilisations l’humain d’abord et la règle verte, face à l’absurde règle d’or de la BCE et aux appétits des transnationales.
Cette stratégie de criminalisation des mouvements sociaux tente souvent, selon un processus bien connu en France, y compris sous le crayon d’un caricaturiste du journal Le Monde, de mettre sur le même plan l’extrême droite et l’autre gauche, dans une offensive qui vise à semer le doute. C’est le cas de la théorie des « deux extrêmes » qu’essaie d’instiller dans la population, à travers les médias dominants, la coalition menée par la Nouvelle Démocratie d’Antonis Samaras en Grèce, en mettant sur le même plan la barbarie fasciste et la résistance politique et sociale de nos camarades de Syriza. Dans cette guerre de communication au service des dominants, les médias espagnols proches du gouvernement reprennent systématiquement l’expression vague de « groupes anti-système » pour disqualifier les mouvements sociaux et syndicaux et pratiquent systématiquement les montages télé alternés entre plans de manifestants et poubelles brûlées. Quand le contrôle des médias échappe au pouvoir en place, comme dans le cas de la télévision publique grecque ERT, occupée depuis le mois de juin par ses propres employés, licenciés en masse, la réponse est tout aussi brutale. L’image terrible du déploiement de policiers anti-émeutes, arrêtant une poignée de journalistes en lutte pour le maintien d’un certain modèle d’information, s’inscrit dans cette stratégie d’accompagnement autoritaire des mesures d’austérité dont sont victimes les peuples européens.
Le Parti de Gauche condamne sans réserve ces dérives autoritaires des gouvernements conservateurs européens et de leurs alliés socio-libéraux. Il dénonce ce recours croissant à la répression policière et judiciaire pour faire taire les revendications légitimes des peuples européens.