Ukraine : halte à l’escalade de la violence, halte à toutes les ingérences ! Il faut une solution politique
Au cours des dernières heures, la violence a franchi un cap critique à Kiev, les morts et les blessés se comptent désormais par dizaines et le pays se trouve au bord de la guerre civile, voire de l’implosion.
Cette situation grave est le résultat de l’ingérence inconsidérée des acteurs internationaux. D’un côté, les Etats-Unis et l’Union européenne se sont comportés comme de véritables apprentis sorciers depuis quelques mois, en hypothéquant l’avenir du peuple ukrainien et de la région, au profit d’intérêts bassement géostratégiques et économiques. La Russie, de l’autre, dont l’économie est fortement imbriquée avec celle de son voisin ukrainien, n’entend pas reculer dans sa zone d’influence traditionnelle, participant ainsi à l’escalade de la violence.
Le jeu trouble du gouvernement corrompu ukrainien dépassé par la situation et la violence incontrôlée de groupes extrémistes néo-nazis qui débordent les manifestants pacifiques, légitimes dans leur dénonciation du gouvernement, constituent un facteur supplémentaire de préoccupation et d’instabilité.
La situation géopolitique complexe de ce pays tampon entre l’Union européenne et la Russie exige une réaction urgente de l’ensemble de la communauté internationale qui ne doit pas passer par des sanctions sélectives (évoquées par les diplomaties française et allemande) jetant de l’huile sur le feu, mais par un appel unanime à l’arrêt des violences et à la négociation d’une sortie de crise politique et pacifique.
Angers : pas d’impunité pour les ultras
Ce mardi, le diocèse d’Angers avait invité Tugdual Derville, porte-parole de la Manif pour Tous et responsable de mouvements anti IVG, à l’université catholique de la ville pour tenir une conférence sur sic « l’écologie humaine ». Un groupe d’étudiants de l’université a souhaité exprimer son ras le bol de l’utilisation de la religion à des fins de radicalisation à droite et à l’extrême-droite
Leur demande de prise de parole a été reçue à coup de poings et d’expulsion violente de la salle sous l’oeil impavide du recteur de l’université. Notre camarade du PG Thomas Zucchelli a dû être emmené à l’hôpital pour des coups violents reçus à la mâchoire notamment ayant entraîné une journée d’ITT. Il a bien évidemment porté plainte.
Le Parti de Gauche dénonce la violence de ces groupes catholiques ultras. Il juge inadmissible le comportement du recteur de l’université qui a par son attitude a cautionné l’utilisation de la violence contre des étudiants pacifiques de sa propre université. Il apporte son soutien à Thomas Zucchelli et à tous ses camarades agressés.
Dépalor : du respect s’il vous plait !
Il y a plus de six mois maintenant, le 23 juillet 2013 dans la nuit, une partie de l’usine Dépalor, située à Phalsbourg et appartenant au groupe SWISS KRONO GROUP, groupe spécialisé dans la commercialisation de produits à base de bois; était ravagée par les flammes.
Depuis, les salariés sont dans l’attente de connaitre leur sort. Il avait déjà fallut déjà six mois à la direction pour décider que le site ne serait pas reconstruit, alors que 60% est encore valorisable. Maintenant, les salariés doivent faire avec les atermoiements d’une direction qui semble fuir le dialogue, alors que le Plan de Sauvegarde de l’Emploi doit être finalisé pour le mois d’avril au plus tard. Alors que les négociations n’en sont qu’à leurs débuts, les dirigeants locaux font tout pour retarder le bon déroulement du PSE, refusant de livrer des documents qui permettraient aux salariés de valoriser leur site et de trouver d’éventuels repreneurs.
Déjà éprouvés par plus de six mois d’attente depuis cette nuit du 23 juillet 2013, le comportement des dirigeants locaux est tout simplement incroyable. Le parti de gauche soutient pleinement les salariés de Dépalor dans leur combat
Réaction au retrait du logo Front de Gauche sur le matériel officiel de la liste Hidalgo
Le conseil national du PG a adopté ce week-end une résolution sur les Européennes très claire. Dans le contexte des divergences apparues sur les municipales avec le PCF dans plusieurs villes, nous avons rappelé notre attachement « au FDG mais débarrassé à l’avenir de toute ambiguïté stratégique sur la question de l’autonomie ». D’où notre décision d’entrer en campagne tout en attendant que le « PCF annonce clairement son « engagement à présenter des « signaux clairs et publics, dont un engagement à présenter des listes autonomes aux élections cantonales et régionales de 2015 » afin de pouvoir poursuivre ensemble le processus.
La décision du PCF Paris de retirer le logo FDG sur le matériel officiel (affiches officielles, profession de foi, bulletins de vote) de la liste conduite par Anne Hidalgo va dans ce sens. C’est pour nous une grande satisfaction. Nous saluons cette décision même si nous continuons à regretter que le PCF Paris ne soient pas avec ses alliés naturels dans cette élection. Cela a pour nous une portée symbolique mais importante : le principal parti de la majorité gouvernementale ne peut mettre notre héritage commun au service de la politique d’austérité du gouvernement.
Cette décision au plan parisien est un pas décisif avant les annonces nationales du PCF qui sont prévues pour la compléter.
Une femme victime de l’austérité à Paris
Samedi, une femme est décédée dans la salle d’attente des urgences de l’hôpital Cochin.
Arrivée à 17h15 pour des douleurs aux jambes, elle est découverte morte sur son fauteuil à 23h00 ! Ce qui signifie que cette patiente est restée des heures sans que personne ne s’occupe de ce qui se passait !
Cette femme est victime de la saturation des urgences parisiennes, et de l’impossibilité des équipes à faire face aux nombres de patients qui affluent chaque jour dans ces services.
La fermeture des urgences de l’Hôtel Dieu a amplifié ce phénomène de saturation.
Le Parti de Gauche dénonce ces politiques d’austérité, responsables de la mise en danger des patients et de conséquences dramatiques comme celle de samedi.
Nous exigeons la réouverture immédiate des urgences de l’Hôtel Dieu pour faire face aux besoins sur Paris ainsi que le déploiement des moyens nécessaires dans les hôpitaux publics afin de permettre un accueil et une prise en charge de qualité auprès des patients.
Marie-Laure Darrigade Bellocq, Secrétaire nationale du Parti de Gauche à l’Enfance, la Santé et la Protection sociale
Délit de blasphème en Alsace c’est la République en danger !
Ce lundi 17 février, un bien curieux procès s’est ouvert devant le tribunal correctionnel de Strasbourg. L’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, qui avait titré en une : « Le Coran, c’est de la merde ; ça n’arrête pas les balles. », est poursuivi en justice pour … « blasphème ».
Ecartons d’emblée un faux débat : la question n’est pas de savoir si la une de Charlie Hebdo était drôle ou de bon goût, chacun est libre d’avoir son avis sur ce point. La question est : peut-on, dans le pays de la loi de 1905 relative à la séparation des Églises et de l’État, être condamné pour « blasphème » ? Non, et la justice française laïque déboute régulièrement les groupes religieux qui, devant les tribunaux, attaquent la liberté d’expression au nom de la défense de leur religion.
Car si les tribunaux français sanctionnent « l’injure, l’attaque personnelle et directe dirigée contre un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse » ou l’incitation à la haine raciale ou religieuse, ce qui justifie, par exemple, que tel prétendu « humoriste » médiatisé puisse faire l’objet de poursuites pour incitation à la haine raciale, en droit français la liberté d’expression ne peut pas être limitée au nom d’une croyance.
Depuis la Révolution française -par les articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789- il n’y a pas d’hérétique en République ! Et si le délit de blasphème fut réinstauré sous la Restauration il fut définitivement supprimé par la loi du 29 juillet 1881 relative à la liberté de la presse. Par conséquent, nul ne peut – ou plus exactement ne devrait pouvoir – être condamné en France pour blasphème. Fin du débat ? Pas exactement…
Pas exactement, parce qu’il existe sur le territoire de la République des endroits dont l’Alsace-Moselle, où le principe de laïcité est allègrement piétiné.… D’après l’article 166 de ce code pénal local, hérité de la législation allemande : « Celui qui aura causé un scandale en blasphémant publiquement contre Dieu par des propos outrageants, ou aura publiquement outragé un des cultes chrétiens (…) sera puni d’un emprisonnement de trois ans au plus. »
Aujourd’hui l’exception juridique d’Alsace-Moselle permet à ceux qui ont entamé cette procédure de tenter de faire condamner Charlie Hebdo. Mais, avec cette procédure déposée à Strasbourg, ils cherchent de fait à créer une jurisprudence pouvant déboucher sur une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) visant à mettre l’Etat dans l’obligation de réformer la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat. C’est tout l’enjeu de ce procès. IL ne vise pas simplement Charlie Hebdo, il vise la République laïque !
Les initiateurs de cette plainte croient pouvoir remporter une victoire pour leur religion mais si le journal satirique était condamné, c’est l’intégrisme catholique aujourd’hui à l’offensive sur de très nombreux terrains contre la République (contre la loi ouvrant le mariage civil aux couples de mêmes sexes, contre l’école publique et son programme en faveur de l’égalité entre les femmes et les homme) qui se servirait de ce jugement pour attaquer et faire que leur liberté religieuse et pas celle des autres prime sur les droits des citoyens.
Face à la montée des revendications intégristes et communautaristes, il est urgent de mettre fin au Concordat et du droit au blasphème. Parce que tous les intégrismes et conservateurs se servent aujourd’hui de cette faille laissée grande ouverte pour attaquer la République laïque, il y a urgence à mettre fin à cette intolérable exception au droit commun que constitue le système des privilèges au profit de certains cultes en Alsace-Moselle.
C’était d’ailleurs l’une des dispositions qui figuraient dans la proposition de loi–cadre sur la laïcité que le Parti de gauche avait déposée au Sénat en 2011. Il était prévu de supprimer le régime des cultes et le délit de blasphème en Alsace-Moselle. Ces propositions sont plus que jamais d’actualité.
Tiens, et si le président de la République et son Gouvernement les reprenaient ? Voilà qui serait plus utile que d’aller faire des génuflexions au Vatican ou d’aller proférer des blagues vaseuses auprès d’instances communautaristes… Mais les solfériniens ont choisi leur camp : celui du clientélisme religieux communautariste.
Le nôtre, celui de la gauche républicaine et laïque, c’est celui de l’égalité de tous les citoyens devant la loi, celui de la lutte contre l’obscurantisme et les fanatismes, celui de la Raison et des Lumières au service du Bien commun !
L’Humanité • Intermittents: et si on supprimait le Medef
21.000 signatures. C’est ce qu’a récolté en cinq jours une pétition « humoristique » lancée par un intermittent pour dénoncer la proposition faite par le patronat de supprimer le régime spécial d’indemnisation chômage des intermittents du spectacle.
C’est une pétition coup de sang. Un coup de colère ressenti par un chef monteur lui-même intermittent après la proposition lancée par le Medef de supprimer purement et simplement le régime d’assurance chômage des professionnels du spectacle afin de résoudre les problèmes de financements du régime général de l’Assurance chômage. L’oukaze patronal a provoqué la mobilisation du monde de la culture, qui a poussé la mnistre de la Culture Aurélie Filippetti à tancer l’organisation patronale.
Romain Cazeaux, lui, a réagi à cette affaire à sa façon, en lançant une pétition en ligne vendredi dernier, avec pour mot d’ordre: « Intermittents du spectacle et sympathisants, nous demandons la suppression du MEDEF, qui lui aussi coûte trop cher ». La pétition prend le parti de retourner les arguments du Medef. « Que représente un déficit de 320 millions d’euros assurant la survie de plus de 100.000 intermittents du spectacle, face aux 20 milliards de crédit d’impôt aux entreprises sans effet sur la politique de l’emploi », peut-on lire en sous-titre du texte soumis à signature.
Lundi dernier, devant le soudain engouement populaire pour son intiative, l’auteur du texte a précisé ses intentions, histoire de répondre aux sceptiques. « Je voudrais signifier à tous ceux là, puisque ce n’était sans doute pas assez clair jusqu’à présent, que l’objet de cette pétition est avant tout humoristique. C’est une blague. Une manière personnelle, pour moi qui suis un intermittent du spectacle parmi tant d’autres, dé réagir au caractère risible de la proposition-provocation du MEDEF qui, la semaine dernière, voulait supprimer le régime spécial d’indemnisation chômage des intermittents du spectacle. L’idée est de mettre en exergue le ridicule de cette proposition, en proposant à mon tour une mesure tout aussi ridicule. »
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Trop, c’est trop
Tous ceux qui n’appartiennent pas au monde des grands patrons, chômeurs, salariés, petits patrons, commerçants, artisans regardent avec stupeur mais aussi avec rage ce spectacle du président de la République dorlotant jour après jour les patrons de la finance et des grands entreprises. Un jour c’est aux Etats-Unis, allant jusqu’aux embrassades en public d’un exilé fiscal ex-pigeon, quelques jours plus tard ce sont des cajoleries à l’Elysée. Stop ! La France , les entreprises, ce ne sont pas ces parasites qui ne pensent qu’à s’enrichir personnellement et se moquent bien de l’avenir de notre pays et du bien être des citoyens. Mais aux génuflexions devant le patronat, s’est ajouté le recul devant la réaction qui après avoir obtenu le retrait de la loi famille, essaie d’obtenir maintenant d’autres victoires. C’est ainsi que l’ultra-droite, rejointe par F. Copé qui a basculé dans le ridicule, est à l’offensive contre le contenu des livres pour enfants présents dans les bibliothèques municipales et l’enseignement à l’école primaire, les deux accusés de pervertir les enfants. On se croirait revenu à l’époque où les curés accusaient l’école laïque d’être l’école du diable.
La politique d’austérité, le chômage, le pacte de compétitivité, l’affaiblissement de la présence de l’état dans les territoires que ce soit au niveau des institutions ou au niveau des services publics, et les reculades du gouvernement sontaujourd’hui le terreau de la désespérance qui peut se traduire dans l’abstention ou dans le vote FN. Il est temps de réagir et de montrer que l’alternative à la politique du gouvernement n’est ni la droite ni l’extrême-droite. L’alternative est à gauche, dans une opposition de gauche au gouvernement qui s’assume et qui réunisse sans sectarisme, bien au-delà des forces du Front de Gauche, toutes celles et tous ceux, forces politiques, syndicalistes, secteur associatif, citoyens, qui ne supportent plus. C’est le sens de la proposition qui est faite d’une marche nationale à Paris, dont la date pourrait être le 12 avril. Le succès d’une telle initiative dépendra de l’appel qui sera fait et qui devra regrouper le plus largement possible. Le Parti de Gauche s’engage donc pour la réussite d’un tel appel.
Martine Billard,
co-présidente du Parti de Gauche
Contre les discriminations syndicales, pour la réintégration de Marc Boucoiran à la SNI
Contre l’avis de l’inspection du travail mais avec l’autorisation de Xavier Bertrand. Marc Boucoiran, militant et délégué syndical FSU, a été licencié en 2012 de la Société Nationale Immobilière (SNI) dont il était salarié depuis vingt ans. La procédure de licenciement était à l’initiative de son patron de l’époque André Yché. Cette décision fut prise à la suite d’un mouvement social à Adoma, filiale de la SNI, plan auquel Marc, en tant que responable syndical, s’était fermement opposé. Un rapport de la Cour des comptes, repris par les médias, dévoile jour après jour la volonté d’André Yché, de privatiser la SNI, lui qui dans un rapport remis à Nicolas Sarkozy préconisait déjà de vendre 10% du logement social. Il est d’ailleurs surprenant qu’avec de tels antécédents, Andé Yché soit toujours à la tête de la SNI, considéré comme le bras armé de l’Etat dans la politique du logement social. Jean- Pierre Jouyet, directeur général de la Caisse des Dépôts (CDC) s’était engagé à obtenir la réintégration de Marc Boucoiran. Il n’en est rien aujourd’hui.
Le directeur de la CDC doit tenir ses engagements ! Le gouvernement doit intervenir en ce sens
C’est pourquoi le Parti de Gauche appelle à signer la pétition pour la réintégration de Marc Boucoiran à la SNI.
Pour signer la pétition:
REPRESSION CONTRE UN DELEGUE SYNDICAL A LA SNI – EXIGEONS LA REINTEGRATION DE MARC BOUCOIRAN
Un lobby américain détruit l’emploi en Meuse
Le Groupe Huntsman corporation a décidé de restructurer son activité de production de tensioactif en Europe. Sa première victime : l’usine de Han-sur-Meuse. Quatre-vingt salariés sont ainsi menacés par des suppressions de poste, dans une région déjà dévastée par la crise. Le groupe a pourtant un chiffre d’affaire faramineux, plus de 11 milliard d’euros chaque année. Le site de Han-sur-Meuse est tout à fait rentable puisqu’il dégage chaque année près de un million d’euros de résultat net.
La logique prédatrice des financiers à la tête de l’entreprise précipite toute une vallée dans l’incertitude et la précarité. Ces patrons voyous n’ont même pas pris en compte les revendications des syndicats touchant notamment aux conditions de reclassement des salariés. Cette façon d’agir est une constante de l’entreprise qui a fait de la sorte lors de sa précédente restructuration, dans ses usines Suisses du Valais, en février 2013.
Ces patrons qui ont si peu de scrupules ont un visage et une adresse. Ils sont mêmes bien connus des cercles de pouvoir européen et français. La société est aux mains de la famille Huntsman. Jon Huntsman Jr, ancien candidat à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle américaine de 2012, membre du conseil d’administration de Huntsman Corporation est également président de l’Atlantic Council, un lobby américain, interlocuteur privilégié de la commission. Ce mardi 18 février 2014, Jon Huntsman Jr a reçu dans les locaux du Council, à Washington, Karel de Gucht, commissaire Européen au commerce, en charge des négociations, TTIP/TAFTA, sur le grand marché transatlantique.
Le Parti de Gauche dénonce ces licenciements qui obéissent à la seule logique de la rentabilité financière. Cet événement rend manifeste la collusion qui existe en Europe entre les entreprises multinationales et les instances européennes. Voilà l’Europe que nous propose la commission, celle qui permet à un groupe de licencier sans autre raison que l’appétit de l’argent. Ce sont les lobbys comme l’Atlantic Council qui dictent aujourd’hui leur loi en Europe, qui tiennent la plume des traités de libre-échange, qui cassent notre état social et prônent partout la dérégulation.
Des mesures d’urgence s’imposent : il faut rapidement mettre en place une vraie loi d’interdiction des licenciements boursiers. Il faut mettre fin aux négociations sur le grand marché transatlantique. L’union européenne, par la voix de son parlement doit reprendre la main pour se prémunir contre l’influence des lobbys prédateurs qui ont pour seul objectif le profit. Pour ce faire, elle doit interdire les activités de lobbying des multinationales ou de groupes financiers.