Traité austéritaire – Ils expliquent leur Non : Laurence Sauvage

Extrait d’un article sur l’Humanité.fr :

Laurence Sauvage, secrétaire nationale du Parti de Gauche (PG) :  «Le gouvernement doit faire 
place au peuple !»

« Le sens premier de la participation du Parti de Gauche à la manifestation est de continuer à lutter contre ce traité qui va à l’encontre de l’intérêt général. Nous avions raison en 2005 de nous battre contre le traité constitutionnel européen (TCE), d’autant que l’on en paye à présent les conséquences. François Hollande, qui avait pourtant déclaré qu’il le renégocierait, n’en a strictement rien fait. C’est maintenant au peuple de reprendre la parole. Quatre millions de voix se sont portées sur le candidat du Front de Gauche au premier tour de la présidentielle, dont un socle avait voté non au TCE. Avec ces électeurs et d’autres encore, nous entendons continuer le combat. Au-delà, nous appelons au référendum. Ne sommes-nous pas le parti qui redonne la parole au peuple, qui l’incite à occuper les places publiques, comme lors de la campagne électorale ? Nous mettons, au Front de Gauche, l’humain au centre de tout. Cet humain a quand même le droit de donner un avis sur un traité qui remet complètement en cause les institutions ! Le traité va être voté sans aucune explication sur son contenu et ce qu’il induit sur la vie quotidienne des Français. Je suis furieuse que les ministres ne bougent pas pour faire appliquer les lois protégeant les salariés, comme à Sodimedical, alors qu’ils se battent bec et ongles pour faire ratifier un traité européen. Qu’est-ce qu’il en sera à partir du moment où l’Europe décidera à la place des Français ? »

Traité européen – Marc Dolez : « Un dessaisissement de la souveraineté nationale »

Marc Dolez, le député du Nord, cofondateur du Parti de Gauche, estime que le traité met en péril la souveraineté du Parlement.

Qu’est-ce qui motive votre intention de voter contre la ratification du pacte budgétaire européen ?

Marc Dolez. Cela se résume d’un mot : l’austérité. L’austérité généralisée et imposée à tous les pays de l’Union européenne. Un carcan inacceptable qui va enserrer nos différents pays, que ce soit les finances publiques 
de l’État ou les collectivités territoriales du pays.

En tant que parlementaire, 
vous sentez-vous dessaisi d’une part 
de décisions sur les orientations du pays ?

Marc Dolez. C’est un dessaisissement absolument considérable de la souveraineté nationale qui, historiquement, il faut le rappeler, 
s’est construite à partir de la souveraineté budgétaire, c’est-à-dire de la capacité donnée aux représentants du peuple, 
à travers le Parlement, de décider chaque année du budget de la nation. Et c’est cela qui va être définitivement interdit à partir de maintenant. J’ajoute qu’avec les derniers règlements de la Commission européenne, qui s’appliquent immédiatement, ce que l’on appelle le semestre européen, qui consiste à attendre un feu vert de la Commission sur les projets de loi de finances avant de les présenter aux Parlements dans un processus de six mois, verra sa logique désormais étendue sur toute l’année. 
On ne l’a sans doute pas assez expliqué, mais, désormais, le regard de Bruxelles sur le budget des États, c’est avant, pendant et après. Ce qui signifie que le Parlement français n’a plus de souveraineté budgétaire.

L’exigence d’un référendum est-elle un levier efficace pour contester le pacte budgétaire ?

Marc Dolez. Il est clair qu’une question aussi décisive pour l’avenir de 
la République ne peut être tranchée que par le peuple lui-même. Et je n’ai aucun doute sur ce que serait le verdict du peuple s’il votait à l’issue d’un large débat. D’ailleurs, les indications dans 
les sondages de ces dernières quarante-huit heures, qu’il faut bien entendu prendre avec toutes les précautions, résument bien la problématique. Deux tiers de nos concitoyens pensent qu’il n’aurait pas fallu adopter le traité de Maastricht, mais dans le même temps, deux tiers pensent qu’il ne faut pas sortir de la zone euro. Je crois que cela valide l’orientation qui est la nôtre : refuser 
ces orientations d’austérité et réorienter 
la construction européenne.

Entretien réalisé par Adrien Rouchaleou

L’article sur l’Humanité.fr

220e anniversaire de la République – Nous n’étions pas là pour nous souvenir, mais pour nous inspirer !

La phrase qui sert de titre à ce billet de blog est extraite du discours prononcé ce jour par Jean-Luc Mélenchon et je considère qu’elle résume avec style ce qui va suivre. 

Quelle belle cérémonie ! Quelle réussite ! Ce soir, nous étions donc plusieurs centaines à nous retrouver, malgré la pluie, devant le Panthéon, pour fêter le 220eanniversaire de la République. Nous avons eu raison d’être là et nous n’avons pas perdu notre temps. Il est curieux qu’il faut que ce soit une société savante, fondée en 1907 et reconnue d’utilité publique en 1935, comme la Société d’études robespierristes(SER), qui organise un tel hommage pour que l’on puisse saluer dans la capitale de la France, ce qui constitue, tout de même, l’acte fondateur de la République. Merci à la SER et à ses membres. Dans notre pays pourtant passionné d’histoire, où les anniversaires historiques et les dates s’empilent les unes sur les autres, dans des calendriers improbables, parfois avec désordre et incohérence, il est sidérant de constater qu’aucune cérémonie officielle n’est organisée par saluer cette journée du 21 septembre 1792 où la monarchie a été abolie. Et dire que le sénat et l’Assemblée nationale sont pourtant présidés par des socialistes ! C’est à pleurer. 

Voilà pourquoi, le PG comme Parti politique, avec une grande part de son Secrétariat national (Martine Billard, Danielle Simonnet, Pascale Le Néouanninc, Eric Coquerel..) a profité de cette occasion unique, offerte par la SER, pour inviter ses militants et ses sympathisants à se rassembler en fin d’après-midi. Avec les autres organisations, pour symboliser cet hommage, nous avons déposé trois gerbes de fleurs (une pour le PG, pour nos élus parisiens et une dernière pour nos élus régionaux) dans la grande nef du bâtiment de Soufflot, aux pieds d’un énorme groupe sculpté de Germain Sicardreprésentant la Convention nationale. Cet ensemble de statues, surplombées par une extraordinaire Marianne en arme, est d’ailleurs exceptionnel ! Qui le sait ? Qui a pris le temps de l’observer attentivement ? Bien peu de gens sans doute, et je ne les blâme pas. Jusqu’à aujourd’hui, j’étais moi même ignorant de son existence. Pourtant, Maximilien Robespierre, et derrière lui Jean-Paul Marat, figure au premier plan de cet ensemble de personnages de pierre. C’est un beau clin d’oeil de l’histoire. Lors de leurs morts, il y a deux siècles, pour des raisons politiques, des coquins leur ont interdit le Panthéon, et ont même balancé leurs cadavres, pour l’un aux égouts et pour l’autre dans une fosse commune, et aucune ne dispose d’une scépulture. Mais, pourtant d’une certaine manière ils sont là grace au sculpteur Sicard, non loin de Jean Jaurès et d’autres grandes figures républicaines ! C’est là un beau témoignage de l’époque du centenaire de la République en 1889, date où cette statue fut commandée. En 1989, une telle chose fut impossible. François Furet avait sévi, avec l’aide active de journaux comme le Nouvel Observateur, et Robespierre et Marat étaient devenus aux yeux de beaucoup de nos concitoyens des contre-exemples, des brutes épaisses, qu’il fallait effacer de nos mémoires. Aucun pouvoir politique n’aurait eu le courage de commander une telle statue. Il y eu même à l’époque un premier ministre socialiste, M. Michel Rocard, pour déclarer le 11 janvier 1988 que l’intérêt de 1789 était « d’avoir convaincu beaucoup de gens que la Révolution, c’est dangereux et que, si on peut en faire l’économie, ce n’est pas plus mal. »

Mais, ce sinistre projet révisionniste de notre histoire nationale, car cela en fut un délibéré et concerté, pour effacer la réelle signification de la Révolution française a échoué. C’est pourquoi nous la fêtons encore et que nous étions là aujourd’hui avec dignité et enthousiasme. Comme disait Victor Hugo, à la fin de sa vie (il mourra le 22 mai 1885) quelques années avant 1889, en préparation des cérémonies du premier centenaire de la Révolution :« Ayons une si fière façon de nous en souvenir qu’il en sorte la liberté du monde. Célébrer les grands anniversaires c’est préparer les grands événements. » 

 

Pour comprendre un premier aspect de la portée historique de ce que fut ce 21 septembre 1792, je laisse la parole à mon ami Michel Biard, le Président de la SER qui fut hier le premier orateur :  
« la Convention nationale, cette troisième Assemblée législative de la Révolution, s’est réunie pour la première fois le 20 et qu’elle a décrété l’abolition de la monarchie le 21, à l’initiative de deux de ses membres, Collot d’Herbois, homme de théâtre ayant dès 1789 mis sa plume au service de la Révolution, et Grégoire, évêque constitutionnel du Loir-et-Cher. Le texte alors voté à l’unanimité par acclamations était rédigé de façon on ne peut plus laconique : « La Convention nationale décrète que la royauté est abolie en France ». Le lendemain, à l’ouverture de la séance, un autre représentant du peuple, Billaud-Varenne, proposait de « […] dater les actes [… de] l’an premier de la République française » et ce à compter de la veille. La Convention accepta sa proposition, mais le texte finalement voté ce jour là remplaça la date du 21 par l’adverbe « dorénavant ». La République est donc née de fait le 21, de droit le 22, mais, en tout état de cause, elle n’a pas alors fait l’objet d’une proclamation formelle. Quoi qu’il en soit, comme chacun le sait, elle ne figure ni le 21 ni le 22 septembre dans le calendrier actuel de nos fêtes laïques, paradoxe étonnant pour une République encore si largement fondée sur les acquis de la Révolution, tant dans ses structures territoriales et administratives que pour ses usages politiques et nombre d’autres héritages, notamment culturels. N’en déplaise à ceux qui persistent avec obstination à nier ou à rejeter ces héritages, notre République répond toujours de ce qui fut hier encore désigné sous le nom de Grande Révolution. »

Après lui, la députée socialiste Catherine Lemortona dit quelques mots, prétendument au nom du président socialiste de l’Assemblée nationale, qui sans doute se moquait totalement de cet hommage, avec des mots qui ont fait sourire l’assistance. Elle a affirmé, non sans panache, qu’elle était« robespierriste ». Pourquoi pas ? Tant mieux. Elle était sincère. Elle fut réellement très active pour aider l’Etat a racheter les manuscrits de Robespierre, l’an passé. Mais, sait-elle que c’est dans son propre parti, parmi les élus socialistes de Paris, que l’on rencontre la plus vive opposition pour rendre hommage à Robespierre ? Qu’importe. Après elle, nous avons déposé nos gerbes de fleurs puis de retour à la tribune, c’est d’abord Pierre Laurent qui repris la parole avec chaleur, mais hélas sous une pluie battante, au nom du PCF.

Enfin, après Pierre, ce fut le tour de Jean-Luc Mélenchon , pour un discours d’une force politique et historique hors du commun. Je sais l’importance et la méticulosité qu’il a accordé à la préparation de ce moment auquel, très modestement, Laurent Maffeis et moi, avons participé. Lors des deux après-midi que nous avons partagé pour échanger quelques idées, et trouver quelques citations riches de sens, ou un plan dynamique j’ai mesuré la profonde connaissance de la Révolution française chez Jean-Luc. Blanqui, Louis Blanc, Jaurès, Michelet, Mathiez… il a pratiquement tout les auteurs républicains majeurs sur le sujet et est capable, de mémoire, de relire ou reconstituer des passages entiers. C’est dire combien, pour Jean-Luc Mélenchon, parler de la Grande Révolution, devant le Panthéon, n’est pas chose qu’il a pris à la légère. On ne peut totalement comprendre la matière qui fait cet homme en ignorant cette dimension. Je vous laisse profiter de ce discours, en remerciant, la télé de gauche qui a fabriqué ce petit montage.


220ème anniversaire de la république par lepartidegauche

 

Voir l’article sur le blog d’Alexis Corbière

Fête de l’Huma 2012 – Jacques Généreux : Non à l’Europe austéritaire

Discours de Jacques Généreux, secrétaire national du Parti de Gauche à l’économie, lors de la Fête de l’Humanité, le vendredi 14 septembre 2012, pour présenter la crise en Europe et comment dire non à l’Europe austéritaire.

Conférence sur le revenu d’existence

Titre: Conférence sur le revenu d’existence
Lieu: Montauban
Description: Mesure révolutionnaire, le revenu d’existence serait attribué du premier cri au dernier souffle.
Date: 2012-09-21

TSCG – Pourquoi refuser le nouveau pacte budgétaire européen

Des militant-e-s expliquent pourquoi ils refusent ce nouveau traité.

220 ans de la République – Discours de J.L. Mélenchon au Panthéon le 21 septembre 2012

L’agit’prop et l’éduc pop au rendez-vous ! – Pour réussir la manifestation du 30 septembre contre le traité

Dans le cadre de la mobilisation pour la manifestation unitaire du 30 septembre contre le traité austéritaire, le Parti de Gauche contribue à la mobilisation en mettant ses outils d’agit prop’ et d’éducation populaire au service de toutes et tous !  http://www.placeaupeuple2012.fr/mobilisons-nous-contre-le-traite-austeritaire/

–        Atelier de lecture sur le TSCG : lisez, vous vous mobiliserez !

Créés pendant la campagne pour le NON au TCE en 2005, les ateliers de lecture sont des réunions publiques animées dans des cafés ou des réunions d’appartement. Pas d’experts pour démonter le texte des experts. Les citoyens eux-mêmes se prennent en main. Des extraits du texte du traité sont lus et décryptés par les participants.

–        « Criées contre le traité » dans le métro, les TER, Tramways et place des marchés

Initiés dès la campagne des européennes de 2009, les « criées » du Front de Gauche permettent, à l’intérieur des rames d’un métro ou d’un TER ou sur une place de marché, d’interpeller avec humour décalé les citoyen-ne-s le temps d’une ou de station… 2 minutes pour convaincre ou au moins susciter l’envie d’aller plus loin !

–        La scénette de rue contre le traité des commandos culturels

S’inspirant directement de la culture du théâtre populaire de rue, des militant-e-s jouent une scénette d’un quart d’heure sur une place de marché ou à la sortie d’une gare pour éveiller les consciences, toujours avec humour !

–        « Les mélanchanteurs »

Lancées pendant l’élection présidentielle, les joyeuses troupes de musicien-ne-s et chanteur-euse-s amateurs détournent des petits airs populaires et vocalisent des tracts en chansons lors de ballades militantes sur le thème du traité et de l’exigence d’un référendum.

–        Les « topo-citoyens » contre le traité austéritaire

Un paperboard, une dizaine de feuille avec des petits dessins, pour une explication en pleine rue du contenu du traité et de ses effets. L’austérité à vie, la précarité généralisée, la récession programmée et la souveraineté populaire bafouée, vous en voulez vraiment ?

–        L’atelier affiches, banderoles pancarte en plein air

Contestons le traité en couleur, en dessin, en slogan, affichons la contestation à l’Europe austéritaire ! Ces rendez-vous permettent aux artistes plasticiens amateurs ou professionnels de libérer leurs talents créatifs en plein air pour préparer en visuels la manifestation du 30 septembre.

Pour découvrir ces actions militantes, n’hésitez pas à contacter :

–        Danielle Simonnet, Conseillère de Paris, Secrétaire nationale du PG à l’Agit’prop’ danielle.simonnet@lepartidegauche.fr

–        Manuel Bompard, Secrétaire national du PG à l’Ile-de-France – manuel.bompard@lepartidegauche.fr

Le rendement pour les uns ou la santé pour tous ?

Le Parti de gauche Tarn-et-Garonne souhaitait réagir suite à la manifestation de jeunes agriculteurs, le 13 septembre 2012 devant la préfecture du département, contre le programme d’actions de la lutte contre les nitrates et la réglementation des Cultures intermédiaires pièges à nitrate (Cipan).

Pourtant les études scientifiques prouvant le lien étroit entre l’usage d’intrants chimiques et les pathologies graves se multiplient ; le 7 mai est d’ailleurs paru un décret gouvernemental reconnaissant la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie et l’usage des pesticides. La réglementation Cipan vise à protéger la santé des agriculteurs et aussi de la population. Une autre partie du monde agricole est bien consciente de la nécessaire préservation de notre écosystème et pratique une agriculture vivrière, paysanne et biologique.

En totale impunité, une fois encore, le syndicat agricole majoritaire et les Jeunes agriculteurs (JA) peuvent déverser des détritus devant la préfecture du Tarn-et-Garonne au nom d’un obscurantisme dangereux. Dans le même temps, des syndicalistes ouvriers ou militants écologistes sont eux sanctionnés par la justice. Cherchez l’erreur.

Le PG82 demande au Préfet de faire preuve de fermeté. Après l’autorisation préfectorale, concédé cet été aux agriculteurs productivistes, de l’épandage aérien, plus aucune dérogation ne doit être accordée. Il en va de la santé de tous et donc de l’intérêt général.

Le Parti de gauche estime qu’il est temps de mener une agriculture saine, respectueuse de l’environnement et des écosystèmes. C’est le devoir des autorités de l’état d’appliquer les réglementations en vigueur et de mettre en pratique la reconversion vers une société écologique.

L’Humanité – Le service informatique de la SNCF délocalisé en Europe de l’Est

C’est le cercle vicieux de la rentabilité à tout prix. La SNCF a d’abord externalisé son service informatique, sous-traité à IBM, qui aujourd’hui délocalise. 500 emplois sont menacés d’ici 2013. 

Sncf-info

Le groupe américain IBM, qui vient de remporter le contrat de surveillance du fonctionnement des logiciels de la SNCF, a entrepris de délocaliser vers l’Europe de l’Est cette activité jusqu’ici réalisée en France, selon une information du quotidien Le Parisien.

Une tâche déjà sous-traitée, jusqu’à présent à la société française de services informatiques Steria, dont les salariés étaient détachés dans les locaux de la SNCF et travaillaient aux côtés des cheminots informaticiens. IBM proposait moins cher, et délocalise les emplois. Le pilotage de l’informatique du service des ressources humaines sera pour sa part transféré à une filiale espagnole du groupe français Sopra.

« La SNCF passe un contrat avec IBM pour délocaliser »

« 260 emplois de sous-traitants vont être supprimés et 45 postes de cheminots non remplacés. D’ici à 2013, ce sont 500 emplois en tout qui vont disparaître », déplore Hervé Giudici, secrétaire général de l’Union fédérale des cadres et agents de maîtrise de la CGT Cheminots, cité dans le journal de jeudi. Dans un communiqué, la SNCF indique que, outre 90 emplois au Maroc dans l’informatique du fret, « l’équivalent de 150 emplois sont localisés dans l’Union européenne (dont un tiers depuis plusieurs années). Pour ces emplois, SNCF a engagé des discussions avec ses fournisseurs, dans le cadre de sa gestion contractuelle, sur les conditions de leur localisation ».

« De manière assumée et délibérée, la SNCF passe un contrat avec IBM pour délocaliser », dénonce Sébastien Gillet, représentant Sud. « Faire piloter des installations qui se trouvent physiquement en France par des Polonais et des Tchèques, avec tous les problèmes de communication que cela induit, est une aberration », selon lui.

L’Unsa, qui milite pour « une SNCF intégrée », dénonce « ce dumping social » et la filialisation des services. « Plus on filialise, moins on a la main sur les choses », déplore Roger Dillenseger, secrétaire général adjoint de l’Unsa cheminots.

Lire le texte sur l’Humanité

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