Appel des élus contre la privatisation des autoroutes
Après la vente à vil prix par l’Etat du réseau autoroutier français, qui a débuté en 2002 et s’est achevée en 2006, après la prorogation d’un an des concessions en 2011 sous un prétexte environnemental, le gouvernement Ayrault entend finaliser son plan de relance autoroutier en prolongeant une nouvelle fois, de trois ans, la durée d’exploitation de nos autoroutes par leurs actuels concessionnaires. Il reporte ainsi à 2033 en moyenne la fin des concessions dont disposent les groupes Vinci, Eiffage et Albertis.
En contrepartie, ceux-là devraient prendre à leur charge une vingtaine de projets d’aménagement de sections autoroutières autour de grandes villes, de liaisons entre des autoroutes existantes, ou encore la mise aux normes de sections existantes. L’ensemble devrait représenter un montant de 3,7 milliards d’euros.
Nous, élus soucieux des deniers publics mais aussi de la préservation du patrimoine national, ne pouvons accepter une nouvelle démission de la puissance publique alors que les groupes concessionnaires n’ont pas respecté leurs obligations. Un rapport, pour l’heure « officieux », commandé à deux hauts fonctionnaires, a alerté les pouvoirs publics sur cette situation ; pourtant, les bases de l’actuelle négociation restent inchangées, ne prenant pas en compte ces manquements des concessionnaires. De son côté, la Cour des comptes a dénoncé à de nombreuses reprises l’incapacité de l’Etat à imposer aux concessionnaires le respect de leurs obligations, constatant notamment des tarifs manipulés et une qualité des chaussées dégradée.
Pourtant, les recettes générées par l’exploitation des concessions autoroutières donnent lieu chaque année à de très substantiels profits : plus de 2 milliards d’euros de bénéfices net pour un chiffre d’affaires de 8 milliards d’euros en 2012.
C’est cet incroyable cadeau que s’apprête à renouveler l’Etat, au profit de ces grands groupes du secteur peu respectueux de leurs engagements. La quasi-totalité de leurs investissements passés sera intégralement remboursée dans les dix prochaines années. A l’horizon 2030, au rythme de l’évolution actuelle des tarifs et de la progression du trafic, chaque année d’exploitation devrait donc leur rapporter 10 milliards d’euros, et presque autant de bénéfices.
Ce sont donc entre 5 et 7 milliards d’euros net d’impôt chaque année pour une période de trois années supplémentaires que l’Etat s’apprête à offrir, soit 18 milliards d’euros d’ici à vingt ans. Soit l’équivalent d’un enrichissement immédiat de 6 à 9 milliards d’euros pour les groupes propriétaires des concessions, et un appauvrissement du même ordre de l’Etat.
Quel est donc cet Etat stratège qui organise son propre dépouillement : faire financer par d’autres 3,5 milliards d’euros d’investissements quand cela lui en coûte entre le double et le triple ? Nous, élus soucieux des deniers publics mais aussi de la préservation de l’indépendance nationale, sommes alarmés par l’ampleur de la dette dont souffre aujourd’hui la nation. Le poids de l’endettement de l’Etat lui interdit désormais d’affecter à l’investissement les économies budgétaires qu’il peut dégager.
Beaucoup de pays dans le monde découvrent aujourd’hui que la privatisation partielle du service public de la route a souvent octroyé des rentes extravagantes aux grands groupes. Au prétexte que l’Etat doit se désendetter, il se prive de recettes précieuses !
La France peut et doit récupérer le contrôle et le bénéfice de ses infrastructures de transport.
Cela sera bénéfique aux finances publiques et au pouvoir d’achat des automobilistes ; la seule conséquence négative se lira dans les résultats boursiers des grands groupes actuels.
Martine Billard et Jean-Luc Mélenchon, co-présidents du Parti de Gauche, on signé cet appel aux côtés d’autres élus.
Crédit photo photosdegauche.fr (michel_soudais)
Le PG aux côtés de la CGT, Solidaires et FSU, à Carhaix
Ce sont entre 2500 et 3000 personnes qui se sont rassemblées à Carhaix dans le Finistère ce 2 novembre à l’appel de l’intersyndicale CGT – Solidaires – FSU. La satisfaction se lisait sur les visages tant le pari était risqué de mobiliser en quatre jours pendant les congés de la Toussaint dans un contexte où tous les médias régionaux se rangeaient derrière la bannière du patronat finistérien. . Cette manifestation a vu, aussi, la participation militante des partis du Front de gauche (Parti de Gauche représenté par Raquel Garrido, PCF, Fase) ainsi que d’EELV. Le témoignage des salariés des entreprises victimes des plans de licenciement (en particulier ceux de Marine Harvest et de Tilly Sabco) a été un des moments les plus émouvants de cet après- midi.
Face à l’ignoble opération de détournement de la colère sociale par les forces les plus réactionnaires de la droite bretonne, les manifestants de Carhaix ont tenu à exprimer l’urgente nécessité de clarifier les enjeux pour permettre au mouvement syndical de reprendre la main. Moins nombreux qu’ à Quimper, ces manifestants ont sauvé l’honneur du syndicalisme en Bretagne et, surtout, permis d’ouvrir des perspectives de mobilisation unitaire sur des bases syndicales à des années lumières des objectifs ultra-productivistes, antisociaux et anti écologiques de la FDSEA du Finistère à la manœuvre à Quimper. Thierry Gourlay qui s’exprimait au nom de l’intersyndicale a conclu “la CGT, FSU et Solidaires vous appellent à poursuivre l’action. Les organisations syndicales de salariés vont proposer d’autres temps forts de mobilisation dans les semaines à venir, pour les salariés et ceux qui voudront les retrouver”. Est déjà prévue, le 23 novembre à Rennes une mobilisation contre la casse de l’emploi dans l’automobile, l’électronique, et l’agroalimentaire. cette fois, la CFDT et FO participeront, aussi, à cette initiative.
Fessenheim : Stop ou encore ?
Alors que le gouvernement est actuellement en pleine « réflexion » pour engager une prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires du parc français,
Francis Rol-Tanguy, délégué interministériel à la fermeture de la centrale nucléaire et à la reconversion du site de Fessenheim, vient d’être nommé directeur de cabinet du ministre de l’écologie Philippe Martin, laissant à sa place stratégique Michael Ohier qui « assurera l’intérim de la délégation à la fermeture de la centrale nucléaire et à la reconversion du site de Fessenheim » d’après les mots mêmes du communiqué du gouvernement.
Par cette décision le gouvernement montre une fois de plus son désintérêt total pour la question de la politique énergétique française, et son peu d’empressement à fermer la centrale nucléaire de Fessenheim, la plus ancienne centrale du parc nucléaire français. Pour le moment la nomination de Francis Rol-Tanguy était la seule véritable décision du gouvernement dans le sens de la fermeture de la centrale. Inutile de rappeler que ce n’est pas une démarche suffisante pour fermer une centrale nucléaire. Aujourd’hui le gouvernement remplace monsieur Rol-Tanguy par son adjoint dans le but d’assurer son « intérim » ! La question de la fermeture de Fessenheim et du reclassement des salariés de la centrale n’est-elle pas une question suffisamment importante pour que les personnes qui en sont responsables mènent ce travail sur le long terme ? Monsieur Rol-Tanguy est à son poste depuis moins d’un an et aujourd’hui il convient d’assurer son « intérim ». Comme si fermer Fessenheim n’était au final qu’un petit boulot, d’une simplicité évidente.
Cette décision est un très mauvais signe envoyé aux salariés de la centrale qui méritent plus de considération de la part du gouvernement. Ils ne doivent pas être la variable d’ajustement de la fermeture de la plus vieille centrale nucléaire française, mais doivent être pleinement intégrés dans le processus. De plus, le gouvernement doit enfin prendre des mesures suffisantes et convaincantes pour assurer cette fermeture, qui aurait dû intervenir dès le début de cette année !
En réunion publique mardi 22 octobre à Strasbourg, Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de Gauche, a rappelé que Fessenheim doit fermer impérativement et au plus tôt. Il a aussi tenu à rappeler que nous devons sortir du nucléaire et que nous pouvons faire autrement avec la planification écologique. Le Parti de Gauche 67 propose de débattre de ces enjeux lors d’une réunion publique autour de l’Ecosocialisme, qui se tiendra fin novembre à Strasbourg.
Prévue de longue date, cette rencontre s’inscrira manifestement dans une actualité brûlante et inquiétante pour tous ceux qui sont sensibles aux questions écologiques.
Moulins Maurel • Les salarié-es ont toujours du grain à moudre
Le site industriel « La Grande Minoterie de la Méditerranée» installé à Marseille depuis 1860 sous le nom « Grands Moulins Maurel », est condamné à fermer si le gouvernement ne prend pas ses responsabilités.
Ce site acheté par le groupe NUTRIXO fin 2008, a été revendu en totalité au Groupe VIVESCIA en 2012, via sa filiale agro-industrielle SICLAE…
Les 60 salariés, abandonnés par le gouvernement depuis l’annonce de la fermeture luttent quotidiennement pour sauver leurs emplois, et se sont mis, seuls, à la recherche d’un repreneur, n’attendant pas la décision du tribunal de Marseille sur le Plan de Sauvegarde de l’Emploi le 21 novembre prochain.
Arnaud Montebourg, Ministre du « redressement productif » s’est une fois de plus désengagé du dossier des Moulins Maurels. Alors qu’un cabinet d’audit aurait trouvé un ou plusieurs repreneur, que les salarié-es réfléchissent à une reprise sous forme de SCOP, le ministre devrait provoquer une rencontre avec les salarié-es et de la direction du groupe VIVESCIA, et de sa filiale SICLAE, afin d’étudier sérieusement les offres de reprises de la meulerie. Encore faut-il avoir la volonté politique de trouver une issue positive à ce conflit.
Le Parti de Gauche exige d’Arnaud Montebourg, ministre du « renoncement productif », qu’il interpelle VIVESCIA afin que le slogan du groupe « des hommes au service du goût » ne se transforme pas en “des hommes et un gouvernement au service des coûts ».
Moulins Maurel : les salarié-es ont toujours du grain à moudre
Le site industriel « La Grande Minoterie de la Méditerranée» installé à Marseille depuis 1860 sous le nom « Grands Moulins Maurel », est condamné à fermer si le gouvernement ne prend pas ses responsabilités.
Ce site acheté par le groupe NUTRIXO fin 2008, a été revendu en totalité au Groupe VIVESCIA en 2012, via sa filiale agro-industrielle SICLAE…
Les 60 salariés, abandonnés par le gouvernement depuis l’annonce de la fermeture luttent quotidiennement pour sauver leurs emplois, et se sont mis, seuls, à la recherche d’un repreneur, n’attendant pas la décision du tribunal de Marseille sur le Plan de Sauvegarde de l’Emploi le 21 novembre prochain.
Arnaud Montebourg, Ministre du « redressement productif » s’est une fois de plus désengagé du dossier des Moulins Maurels. Alors qu’un cabinet d’audit aurait trouvé un ou plusieurs repreneur, que les salarié-es réfléchissent à une reprise sous forme de SCOP, le ministre devrait provoquer une rencontre avec les salarié-es et de la direction du groupe VIVESCIA, et de sa filiale SICLAE, afin d’étudier sérieusement les offres de reprises de la meulerie. Encore faut-il avoir la volonté politique de trouver une issue positive à ce conflit.
Le Parti de Gauche exige d’Arnaud Montebourg, ministre du « renoncement productif », qu’il interpelle VIVESCIA afin que le slogan du groupe « des hommes au service du goût » ne se transforme pas en “des hommes et un gouvernement au service des coûts ».
SWISSPORT Cargo : au 34ème jour de grève, la résistance ne faiblit pas !
Depuis le 27 septembre 2013, 60% des salariés de Swissport Cargo sont en grève. Leurs revendications sont pourtant simples : l’application et le respect du code du travail, et le respect de la convention collective du personnel au sol des entreprises de travail et de transport aérien, protectrice des salariés comme de la sécurité des usagers. Aujourd’hui, ce sont des intérimaires qui effectuent le travail des salariés grévistes. La question de leur formation sur la sécurité au sein de l’aéroport de Roissy peut donc se poser.
Pour autant, la direction se refuse toujours à ouvrir des négociations dignes de ce nom et continue chaque jour à fait preuve de mépris. En refusant toute discussion, en faisant appel aux forces de l’ordre, et en assignant en justice les salariés pour entraves à la libre circulation et la liberté de travail, elle a prouvé que le dialogue social était inexistant et laisse « pourrir » la situation, pensant que les salariés vont abandonner la lutte.
Le tribunal de Bobigny a pourtant donné raison aux salariés le 29 octobre en déboutant la direction de SWISSPORT Cargo de toutes ses accusations (cf.délibéré) :
« les revendications étaient (…) connues de l’employeur avant l’arrêt de travail » « la société SWISSPORT invoque une entrave à la liberté du travail (…) encore faut-il que la preuve de tels agissements soit rapportée (…) » « le piquet de grève (…) est licite » « force est de constater que les camions ont pu (…) procéder au déchargement de leur cargaison » « la seule occupation du parking et la présence d’une tente ne suffisent pas à eux-seuls à caractériser un trouble manifestement illicite » « il n’y a donc pas lieu à référé sur ses demandes ».
Contrairement à ce qu’espère la direction de SWISSPORT Cargo, chaque jour qui passe ne fait que renforcer la détermination des grévistes, aujourd’hui soutenus par d’autres entreprises du site de Roissy et celui des militants politiques du Parti de Gauche et du PCF.
Le Parti de Gauche, qui continue à appeler au soutien financier (cf.RIB) pour les salarié-es et à répondre présent jusqu’à l’aboutissement du conflit, appelle l’Etat à prendre ses responsabilités et à obtenir l’ouverture rapide de véritables négociations. Plutôt que « d’envoyer la troupe », le Préfet de Roissy devrait plus que jamais prendre ses responsabilités et engager une médiation entre l’état (actionnaire à 16,9% d’Air France), la direction et les salariés pour trouver une issue à ce conflit.
SWISSPORT Cargo : au 34ème jour de grève, la résistance ne faiblit pas !
Depuis le 27 septembre 2013, 60% des salariés de Swissport Cargo sont en grève. Leurs revendications sont pourtant simples : l’application et le respect du code du travail, et le respect de la convention collective du personnel au sol des entreprises de travail et de transport aérien, protectrice des salariés comme de la sécurité des usagers. Aujourd’hui, ce sont des intérimaires qui effectuent le travail des salariés grévistes. La question de leur formation sur la sécurité au sein de l’aéroport de Roissy peut donc se poser.
Pour autant, la direction se refuse toujours à ouvrir des négociations dignes de ce nom et continue chaque jour à fait preuve de mépris. En refusant toute discussion, en faisant appel aux forces de l’ordre, et en assignant en justice les salariés pour entraves à la libre circulation et la liberté de travail, elle a prouvé que le dialogue social était inexistant et laisse « pourrir » la situation, pensant que les salariés vont abandonner la lutte.
Le tribunal de Bobigny a pourtant donné raison aux salariés le 29 octobre en déboutant la direction de SWISSPORT Cargo de toutes ses accusations (cf.délibéré) :
« les revendications étaient (…) connues de l’employeur avant l’arrêt de travail » « la société SWISSPORT invoque une entrave à la liberté du travail (…) encore faut-il que la preuve de tels agissements soit rapportée (…) » « le piquet de grève (…) est licite » « force est de constater que les camions ont pu (…) procéder au déchargement de leur cargaison » « la seule occupation du parking et la présence d’une tente ne suffisent pas à eux-seuls à caractériser un trouble manifestement illicite » « il n’y a donc pas lieu à référé sur ses demandes ».
Contrairement à ce qu’espère la direction de SWISSPORT Cargo, chaque jour qui passe ne fait que renforcer la détermination des grévistes, aujourd’hui soutenus par d’autres entreprises du site de Roissy et celui des militants politiques du Parti de Gauche et du PCF.
Le Parti de Gauche, qui continue à appeler au soutien financier (cf.
RIB) pour les salarié-es et à répondre présent jusqu’à l’aboutissement du conflit, appelle l’Etat à prendre ses responsabilités et à obtenir l’ouverture rapide de véritables négociations. Plutôt que « d’envoyer la troupe », le Préfet de Roissy devrait plus que jamais prendre ses responsabilités et engager une médiation entre l’état (actionnaire à 16,9% d’Air France), la direction et les salariés pour trouver une issue à ce conflit.
Le 2 novembre, en Bretagne chacun sa classe !
Encouragé par la timidité et la pleutrerie du gouvernement qui leur cède tout, le patronat et les cléricaux des départements bretons vont faire manifester les nigauds pour défendre leur droit de transporter à bas coût des cochons d’un bout à l’autre de l’Europe dans des conditions honteuses. A Quimper manifestent ceux qui veulent que continuent la souillure de notre belle Bretagne par les nitrates de l’agriculture productiviste. A Quimper manifestent ceux qui veulent les salaires de misère pour les agriculteurs et le règne de la grande distribution. A Quimper les esclaves manifesteront pour les droits de leurs maitres. Les salariés des départements bretons ne doivent pas se tromper de colère ! Ils ne doivent pas aller baiser la main qui les frappe. Ils doivent manifester à Carhaix avec leurs syndicats de salariés et leur classe, leur camp, leur famille. S’ils aiment les symboles historiques, les bretons qui réfléchissent préfèreront se souvenir de leurs ancêtres qui déclenchèrent la grande révolution de 1789 contre les privilèges des riches et créèrent le club des jacobins plutôt que de marcher derrière les saigneurs de leur époque !
Nous n’irons pas manifester avec le goupillon, le patronat, la droite et l’extrême-droite
La Bretagne vit à son tour une multiplication de fermeture d’entreprises ou d’établissements avec licenciements à la clé. Le modèle agro-alimentaire qui y est archi dominant est à bout de souffle. Les premières victimes en sont les agriculteurs et les salariés de l’agroalimentaire.
Mais le patronat essaie de détourner à son profit le mécontentement réel de la majorité de la population contre la situation économique et sociale actuelle. La manipulation est énorme lorsque les « saigneurs » de toujours récupèrent des symboles de luttes historiques comme les bonnets rouges. Non les patrons, l’UMP et le FN ne défendent pas les intérêts des travailleurs. Ce sont les mêmes qui régulièrement appellent à casser les syndicats, à détruire les protections sociales, à aggraver les conditions de travail et à diminuer les salaires qui sont pour la manifestation de demain à Quimper. Ce sont les mêmes qui régulièrement accusent les travailleurs de violence qui ont soutenu la casse contre l’écotaxe.
Parce qu’il est hors de question de se fourvoyer dans une manifestation avec le FN, la droite et le Medef, le Parti de Gauche n’ira pas à Quimper. Il soutient la manifestation appelée par la CGT, la FSU et Solidaires à Carhaix pour la défense de l’emploi, contre les licenciements, pour la défense des services publics. Ses militants y seront présents avec le Front de Gauche et Raquel Garrido, secrétaire nationale du Parti de Gauche.
Nous n’irons pas manifester avec le goupillon, le patronat, la droite et l’extrême-droite
La Bretagne vit à son tour une multiplication de fermeture d’entreprises ou d’établissements avec licenciements à la clé. Le modèle agro-alimentaire qui y est archi dominant est à bout de souffle. Les premières victimes en sont les agriculteurs et les salariés de l’agroalimentaire.
Mais le patronat essaie de détourner à son profit le mécontentement réel de la majorité de la population contre la situation économique et sociale actuelle. La manipulation est énorme lorsque les « saigneurs » de toujours récupèrent des symboles de luttes historiques comme les bonnets rouges. Non les patrons, l’UMP et le FN ne défendent pas les intérêts des travailleurs. Ce sont les mêmes qui régulièrement appellent à casser les syndicats, à détruire les protections sociales, à aggraver les conditions de travail et à diminuer les salaires qui sont pour la manifestation de demain à Quimper. Ce sont les mêmes qui régulièrement accusent les travailleurs de violence qui ont soutenu la casse contre l’écotaxe.
Parce qu’il est hors de question de se fourvoyer dans une manifestation avec le FN, la droite et le Medef, le Parti de Gauche n’ira pas à Quimper. Il soutient la manifestation appelée par la CGT, la FSU et Solidaires à Carhaix pour la défense de l’emploi, contre les licenciements, pour la défense des services publics. Ses militants y seront présents avec le Front de Gauche et Raquel Garrido, secrétaire nationale du Parti de Gauche.