Le Conseil d’État stoppe le projet ERSCIA
Pour la quatrième fois, la justice a donné un coup d’arrêt au projet ERSCIA, projet d’incinérateur et de scierie géante à Sardy-lès-Épiry dans la Nièvre.
Le Parti de Gauche avait apporté so n soutien aux opposants de la ZAD du bois du Tronçay (Morvan) dès mars 2013 en prenant position contre ce projet.
Fruit d’intérêts financiers disproportionnés et grand consommateur de deniers publics, ERSCIA ne tient pas compte de l’équilibre écologique et économique de la région. Il représente un danger pour la biodiversité : alimenté par des ressources éloignées, il mettrait en jeu une noria de camions, incompatible avec le fragile équilibre d’une forêt. Le bois susceptible d’être brûlé dans l’incinérateur ne pourrait être assimilé à de la biomasse, mais serait à 30% constitué de bois de récupération, issus de la démolition donc porteurs aussi de vernis, de colles, voire de solvants.
Le projet ERSCIA n’est pas un projet écologique. Il ne tient compte ni de la biodiversité locale, en incitant à la plantation de résineux au détriment des feuillus traditionnels dans cette région, ni des dégâts humains induits par les fermetures d’entreprises provoquées par cette aberration industrielle, économique et écologique.
Nous saluons la décision du Conseil d’État qui va dans le sens de l’abandon d’un certain nombre de grands projets inutiles imposés, contraires à l’intérêt du plus grand nombre et porteurs de nuisances écologiques avérées.
Nous rappelons notre engagement aux côtés des militants en lutte contre ces grands projets, et notre volonté de porter, au niveau national comme au niveau local, la planification écologique.
Médias • « Le gvt doit-il intervenir dans les plans sociaux ? » : débat avec François Delapierre – Europe Midi
Débat d’Europe 1 midi : « Le gouvernement doit-il intervenir dans les plans sociaux? »
Avec :
– François DELAPIERRE, Secrétaire national du Parti de gauche
– Agnès VERDIER-MOLINIE, Directrice de l’IFRAP (Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques)
Le 15 octobre 2013
Austérité • Etudiants et personnels de l’université de Montpellier entrent en résistance
Ce mardi 15 octobre, l’université de Montpellier plonge définitivement dans l’austérité. Mais elle entre aussi en résistance. Lors de son Assemblée Générale, les étudiants et les personnels sont en effet rentrés en grève pour contester les retombées infernales du programme d’austérité voulu par le parti solférinien. Cela se traduit par l’annonce de fermeture d’une antenne universitaire entière à Bézier – les étudiants et personnels seront priés d’arrêter leurs études ou de faire le trajet jusqu’à Montpellier -, le gels des emplois… Le mouvement prend de l’ampleur. De 400 il y a deux semaines, les étudiants et personnels étaient 800 à la dernière Assemblée Générale.
Face à cela, La ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, manie la langue de bois avec une rare habileté. Elle prétend ainsi que la faillite budgétaire n’est pas due à la politique nationale mais à une mauvaise gestion locale, celle de la présidente de l’université, Anne Fraisse. Mais c’est sans compter le courage de cette dernière qui a révélé publiquement ses appels au secours répétés de l’université de Montpellier et le mutisme de la ministre. Son action permet de lever le voile sur le désastre programmé des universités françaises et l’inertie de la ministre. Non, la faillite des universités n’est pas un enjeu local. Sinon pourquoi partout en France les actes de résistances et les Assemblées Générales se multiplient (Sorbonne, Rennes, Toulouse, Le Mans…) ? Pourquoi 15 universités sont en déficit budgétaire ? Pourquoi plus de la moitié ont un fond de roulement en dessous des 30 jours nécessaires ?
La malhonnêteté du gouvernement solférinien n’a donc aucune limite. Pensait-il vraiment qu’en faisant passer en force la loi Fioraso durant l’été, qui prolonge la loi LRU « plus grande fierté » de Nicolas Sarkozy, il n’y aurait aucune conséquence sur l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) ? Cela ne peut pas être que de l’incompétence. C’est du mensonge. Les universités françaises sont réduites à l’état de marchandise depuis les traités européens de Bologne et de Lisbonne. Or, pour les technocrates vautours de la commission européenne, une marchandise est sacrifiable dès lors qu’il faut absolument réduire les dépenses publiques. Le cocktail vampirisme européen – servilité française risque d’être difficile à avaler pour les étudiants et les personnels universitaires français. A moins qu’il n’explose avant d’être servi.
La France est suffisamment riche pour sortir de cette impasse. C’est une question de juste répartition des richesses. Le parti de Gauche soutient les luttes menées à Montpellier et dans toutes les universités françaises. Il mènera le combat politique autour du retrait des lois LRU et Fioraso et sera aux côtés des étudiants et des personnels qui résistent à l’austérité déclinée aux universités.
La mobilisation à Montpellier en direct sur la page Facebook : L’université Montpellier III passe à l’austérité, mobilisons-nous !
Médias • Jean-Luc Mélenchon invité de J-J.Bourdin, sur RMC/BFMTV (15oct.)
Sur RMC et BFMTV, le 15 octobre 2013
De SWISPPORT Cargo Roissy à PSA Poissy
De Roissy à Poissy, la même détermination résistante, la même dignité.
Alors que devant la porte de PSA POISSY, ce sont 7 syndicalistes qui sont en grève de la faim depuis 28 jours pour voir reconnaitre leur droit à l’égalité au sein de PSA, à ROISSY, ce sont les salariés de SWISSPORT Cargo qui depuis plus de 15 jours sont en grève reconductible et revendiquent une autre répartition des richesses créées dans leur entreprise de transport aérien.
Dans les deux cas, les directions n’ouvrent aucune négociation, ne veulent engager aucun dialogue, provoquant et méprisant les salarié-e-s qui résistent. Chez SWISSPORT Cargo, la direction va jusqu’à payer des vigiles pour surveiller les grévistes, embaucher des intérimaires pour faire le travail à leur place, et laisse pourrir la situation.
Swissport Cargo appartient à un fond d’investissement français PAI Partners (Paribas Affaires Industrielles) qui gère un capital global de plus de 11 milliards d’euros. Swissport Cargo, c’est pour eux une manne de 1,9 milliards de francs suisses !
Aux valeurs de gauche pour lesquelles il a été élu, ce gouvernement préfère le silence des agneaux et la gesticulation médiatique, laissant le monde du travail qui l’à élu dans la souffrance et la déception. Alors que dans ces deux conflits, il peut agir utilement sur les vrais patrons de ces entreprises, pour que s’ouvrent enfin de vraies discussions.
Ce ne sont pas les larmes de crocodiles de quelques Solfériniens qui, dimanche soir, jouaient le malaise vagal, qui nous rassurent. Car dès le lendemain, ce sont les mêmes qui continuent de faire allégeance à cette politique de capitulation sans condition, à ce monde de la finance que le candidat Hollande dénonçait durant sa campagne en 2012.
Les 7 syndicalistes de PSA en grève de la faim depuis 28 jours ont raison de demander aujourd’hui des comptes à celles et ceux qu’ils ont fait élire et de revendiquer l’égalité des droits dans l’entreprise. Parce que la citoyenneté ne s’arrête pas à la porte de celle-ci .
Les 60 % des salariés de SWISSPORT Cargo en grève depuis plus de 15 jour ont raison de vouloir une autre répartition des richesses et de revendiquer le bien être social au sein du site de Roissy. C’est aussi ce que le Front de Gauche a porté durant la campagne de 2012 et qu’il portera dans toutes les échéances électorales à venir.
Au Parti de Gauche, nous serons au coté des salariés de SWISSPORT Cargo lors de leur rassemblement mercredi16 à Roissy, à l’occasion de l’inauguration d’« Aéroville », centre commercial flamboyant de l’aéroport de Roissy, et continuons quotidiennement à soutenir les 7 grévistes de PSA Poissy qui en sont aujourd’hui à leur 28ème jour de grève de la faim.
Comme eux, on ne lâche rien ! Comme eux, nous continuerons à réclamer à ce gouvernement une juste répartition des richesses, l’application du code du travail dans les entreprises et le droit à tout salarié de pouvoir exercer son mandat syndical en toute liberté.
Les Moulins Maurels doivent vivre à Marseille !
A la Valentine, le fleuron de l’agroalimentaire marseillais est menacé de fermeture par le groupe VIVESCIA NUTRIXO, l’un des fleurons européen de la meunerie, qui a réalisé un chiffre d’affaire de
1,279 milliard d’euros au 30 juin 2012. Pourtant,la encore, l’Etat est l’un des actionnaires de l’entreprise…
Comme à PSA, Florange ou ailleurs, l’Etat démissionne ! Quelle politique de l’emploi est-ce si on accepte que les entreprises qui font des bénéfices, délocalisent là où l’emploi est moins cher ?… Où est donc le pompier Montebourg qui préconisait le Made in France ?
Les Fralibs, Nestlé, Moulins Maurels, l’industrie dans les Bouches-du-Rhône est sinistrée dans l’indifférence générale ! Et pourtant, avec son port international, Marseille devrait être le point d’appui d’une politique de relocalisation d’une industrie propre.
Bien loin de s’attaquer à la finance, Hollande la laisse gouverner nos vies ! Le Parti de gauche soutien les salarié-es des Moulins Maurel et sera aux côtés des travailleurs samedi 19 octobre à 11h au Rond-point de la Montre, à La Valentine (Marseille) pour la défense de nos emplois !
Gouvernement PS : obséquieux avec les riches, brutal avec les pauvres
Ce gouvernement n’a plus que la répression comme réponse sociale. Manuel Valls est fier d’expulser autant de sans-papiers que Nicolas Sarkozy et de faire mieux en terme de démantèlement de camps de roms. Le ministre de l’Intérieur va même jusqu’à faire arrêter des enfants pendant des activités scolaires pour les faire expulser…
Incapable d’avoir une politique du logement pour répondre aux besoins des mal-logés, sa seule réponse au non respect de la loi DALO et du droit au logement qu’elle contient est maintenant de faire intervenir la police avec brutalité contre le campement du DAL, place de la République à Paris. Pendant ce temps la ministre du logement, Cécile Duflot, est aux abonnés absents.
Quand des patrons protestent, ils sont reçus dans les ministères. Quand le peuple résiste, il est reçu à coup de matraques.
Militants socialistes qui appartenez à RESF, aux diverses associations et collectifs qui luttent pour le droit au logement, quelle est la différence avec la politique contre laquelle nous luttions tous ensemble pendant les 10 ans de gouvernement de droite ? Rappelez-vous les parrainages en mairie en présence d’élus et y compris de maires du PS. Rappelez-vous le soutien aux mal-logés. Ce gouvernement n’a rien à voir avec vos combats humanistes.
Le Parti de Gauche apporte son entière solidarité aux familles du DAL évacuées violemment à Paris. Il dénonce la répression qui augmente de jour en jour contre toutes celles et ceux qui refusent les politiques anti-sociales de ce gouvernement comme ils refusaient précédemment les mêmes politiques venant de la droite.
L’ignoble Valls
Crédit photo photosdegauche.fr (michel_soudais)
Mercredi 9 octobre, dans le Doubs, une élève de 15 ans a été interpellée dans le cadre d’une sortie scolaire organisée au sein de l’Ecole de la République avant d’être expulsée du territoire. Elle était Rom.
Manuel Valls a beau jeu de décréter que les roms ne veulent pas s’intégrer alors-même qu’il les pourchasse jusque dans les écoles.
La politique inhumaine conduite par Manuel Valls est une honte pour la France. En renvoyant à des pratiques qui rappellent les heures les plus tragiques de notre histoire, Manuel Valls salit la République.
La lepénisation des esprits a décidément pris ses quartiers place Beauvau.
Je suis prêt à retirer « salopard »
Hier soir, les médecins qui suivent les sept grévistes de la faim de PSA Poissy ont annoncé qu’ils commençaient à perdre du sang. Les fonctions vitales sont atteintes. Ils risquent désormais des séquelles définitives. Ou pire encore.
Depuis 28 jours, la direction de PSA refuse de négocier. Y pouvons-nous quelque chose ? Pierre Moscovici y peut quelque chose. L’Etat a apporté une garantie bancaire de 7 milliards d’euros au groupe. Il envisage une injection de capital de plus d’un milliard. Selon Moscovici, l’Etat «suit PSA avec attention». Il doit donc suivre avec attention les salariés qui risquent aujourd’hui leur vie.
De plus, Pierre Moscovici, ancien député de la circonscription de Sochaux, connaît bien le patron de PSA. Philippe Varin est le président du Cercle de l’Industrie dont Moscovici était vice-président jusqu’à sa nomination au gouvernement. Il lui suffit donc de signer une lettre lui demandant de régler ce problème. Des vies humaines sont en jeu. S’il fait ce geste d’humanité, je constaterai que ce n’est pas un salopard.
Budget 2014 : toujours plus d’austérité
A partir du 15 octobre, l’Assemblée nationale examinera le projet de budget de l’Etat pour 2014. A cette occasion, le gouvernement Ayrault persévère dans l’austérité. Et confirme que l’austérité n’est jamais de gauche.
Hollande aggrave les méfaits de Sarkozy
Le gouvernement se vante d’un « effort sans précédent », avec une baisse « historique » des dépenses publiques. Il prévoit ainsi des coupes budgétaires de 9 milliards d’euros. Dans une logique de baisse globale des dépenses, l’amélioration des moyens d’une poignée de missions prioritaires se paye d’un laminage dans tous les autres ministères. Le nombre global de fonctionnaires va reculer : Hollande poursuit la saignée entamée par Sarkozy ! Le gouvernement Ayrault met en avant la création de 11 000 postes, dans l’Education, la police et la Justice. Mais il passe sous silence la suppression de plus de 13 000 postes dans tous les autres ministères. Les administrations aux services des populations et de la lutte contre la fraude, comme le fisc ou les douanes continuent par exemple d’être saignées à blanc.
L’austérité n’est jamais de gauche
Presque tous les marqueurs d’une politique de gauche sont frappés. Le droit au logement est mis à mal. Les aides au logement (APL) sont gelées à leur niveau de 2013 pour les 6 millions de locataires qui en bénéficient. Elles n’augmenteront pas alors que les loyers, eux, continuent de flamber ! L’ambition d’émancipation est sacrifiée avec par exemple le recul du budget de la Culture (-2%). Cette loi de finances 2014 est aussi marquée par l’archaïsme productiviste avec la baisse des budgets de l’Ecologie et de l’Agriculture d’environ 7%. La baisse des dépenses publiques et la hausse des impôts sur le peuple vont encore asphyxier la consommation populaire et déprimer l’investissement. Comme en 2013, il y a fort à parier que le gouvernement devra revoir à la baisse ses prévisions de croissance en cours d’année. Et aucun organisme officiel (INSEE, Commission européenne, FMI) ne prévoit de baisse du chômage.
L’indépendance et le rayonnement national menacés
L’austérité n’est pas seulement antiéconomique, antisociale et antiécologique. Elle est aussi synonyme d’abaissement de la République française dans le monde. La Défense doit ainsi assumer à elle seule près de 60% des suppressions d’emplois publics. Et la loi de programmation militaire qui sera discutée cet automne prévoit cinq années d’austérité. Déjà, certaines unités manquent de casques pour les soldats. Mais le gouvernement continuera de dépenser environ 500 millions d’euros pour participer à l’OTAN.
L’activité diplomatique du pays est aussi attaquée. La mission « action extérieure de l’Etat » aura vu ses effectifs baisser de 2% en deux ans. Et le gouvernement Ayrault réduit de 2% également les crédits destinés à promouvoir l’usage du français dans le monde (moins 11 millions d’euros en 2014).
Une procédure austéritaire
La remise en cause de la souveraineté populaire dans l’Europe austéritaire continue. Le budget 2014 s’inscrit dans ce cadre autant sur le fond (l’austérité) que dans la procédure. Il a été soumis au Haut Conseil des finances publiques avant d’être discuté au Parlement. Cette instance, créée en 2012 en application du Traité budgétaire (TSCG), n’est composée d’aucun élu et est présidée par Didier Migaud, également président de la Cour des Comptes. Les prévisions de déficit ne correspondant plus aux engagements précédents du gouvernement, Didier Migaud a menacé : « cela rendra vraisemblablement nécessaire le déclenchement du mécanisme de correction au mois de mai 2014 ». Ce mécanisme peut-être déclenché par le Haut Conseil pour exiger plus d’austérité dès que l’objectif de l’équilibre budgétaire s’éloigne. Avant même que le Parlement ne discute du projet de budget, Migaud a déjà décidé qu’il faudrait le modifier dans six mois ! Ainsi sombre la démocratie depuis le TSCG.
Ce n’est pas tout. Ce budget 2014 est aussi le premier depuis l’adoption du « Two-Pack ». Ce paquet de deux règlements européens prévoit un contrôle renforcé de la Commission européenne sur les budgets nationaux. Ainsi, le gouvernement a dû envoyer son projet de budget à la Commission avant le début de l’examen à l’Assemblée. Et la Commission présentera le 15 novembre son avis sur les budgets de tous les pays de la zone euro. Elle a même désormais le droit de proposer des modifications, un privilège jusqu’ici réservé aux parlementaires !
Austérité ou démocratie ?
L’austérité et la démocratie sont incompatibles. C’est ce que montre aussi l’article 61 du projet de loi de finances. Il prévoit la suppression de l’envoi des professions de foi des candidats aux élections européennes à tous les électeurs par voie postale. L’objectif est d’économiser 27 petits millions d’euros. Manuel Valls, auteur de cette idée stupide, n’a pas précisé comment il comptait récupérer les adresses électroniques des 44 millions d’électeurs, ni comment les personnes non ou mal connectées à internet aurait accès à des documents aussi fondamentaux. Devant le tollé provoqué par cette décision, le ministre délégué aux Affaires européennes a annoncé le maintien de l’envoi postal. Mais le Conseil des Ministres a quand même validé le projet de budget avec l’article initial proposé par Valls et Moscovici. Il devra donc être supprimé au cours du débat parlementaire. La vigilance sera donc nécessaire. Car si la démocratie a un coût, on sait le gouvernement Ayrault jamais avare d’un mauvais coup. Quoi qu’il en soit sur ce point, ce budget est tellement inacceptable, qu’un vote contre s’impose pour qui veut rester fidèles aux valeurs de gauche et aux intérêts du peuple.
Des impôts de plus en plus injustes L’an dernier, François Hollande n’a pas rétabli la totalité du barème de l’impôt sur la fortune que Sarkozy avait massivement allégé. Il a aussi offert sans aucune contrepartie, et « sans contrôle fiscal » dixit Moscovici, 20 milliards d’euros par an aux actionnaires au nom de la « compétitivité ». Il s’est contenté d’une mini-réformette fiscale qui maintient un barème de l’impôt sur le revenu moins progressif que sous Jacques Chirac. Pour 2014, il n’y aucune réforme de l’impôt sur le revenu. Pourtant, alors que nous fêterons le centenaire de cet impôt, une vraie révolution fiscale aurait été nécessaire pour le rendre plus juste, plus progressif et plus efficace. Hollande préfère faire payer le peuple. Le 1er janvier prochain, la TVA va augmenter fortement pour ponctionner plus de 6 milliards d’euros. Et le PS s’apprête même à revenir sur la micro-baisse du taux réduit de TVA qu’il avait concédée pour habiller son cadeau aux actionnaires, le maintenant à 5,5% et non 5% pour les produits alimentaires notamment. |
Elections municipales : et maintenant l’austérité locale Le budget 2014 prévoit que l’Etat versera 1,5 milliard d’euros de moins aux collectivités locales. Et une baisse du même montant est déjà prévue pour 2015. Si cela se confirme, les élus locaux seront contraints d’augmenter les impôts pour garder les services publics locaux ou de réduire les services rendus à la population. Le budget 2014 de l’Etat fixe donc aussi celui des candidats PS aux prochaines municipales : l’austérité jusque dans le moindre village ! |