Le Pen et Péninque, l’autre nom de l’oligarchie

« Jérôme Cahuzac n’est qu’un autre nom de l’oligarchie. » En meeting contre l’austérité et contre l’accord national interprofessionnel, mercredi 3 avril à Malakoff, François Delapierre a rappelé une évidence. Par la nature même de ses fonctions, ce 18e « salopard » s’est révélé comme serviteur de l’oligarchie. Par la nature de ses délits révélés par Médiapart, il s’est montré comme membre de l’oligarchie. Une oligarchie à laquelle, les révélations continuant, appartient aussi Marine Le Pen.

 Les Pen dans leur chateau MontretoutPour nous autres, engagés dans le combat contre l’extrême-droite depuis des années, pas de découverte. L’héritière du manoir de Montretout est une millionnaire soucieuse de ses intérêts de classe. Son ami, le député d’extrême-droite Jacques Bompard a annoncé le 27 mars avoir déposé une proposition de loi visant à instaurer « un droit à l’emploi »de 20 heures par semaine pour tous les chômeurs, auprès des collectivités ou du privé, en échange de leur indemnisation. C’est-à-dire que, pour bénéficier d’une indemnisation, les chercheurs d’emploi devraientobligatoirement et gratuitement travailler 20 heures chaque semaine. Bompard explique doctement : « Les titulaires d’un minimum social aient une activité d’intérêt général, afin d’inciter chacun à prendre un emploi, plutôt qu’à vivre de l’assistanat ». Le « virage social » du FN a du plomb dans l’aile.
Mais l’affaire Cahuzac-Le Pen révèle combien l’héritière, ses amis et son parti sont partie intégrante de l’oligarchie. Au-delà de la longue liste des condamnations que collectionnent les membres les plus en vue du F-Haine. C’est en effet un ami très proche de la Le Pen qui a ouvert le compte en Suisse de Jérôme Cahuzac. L’homme a un nom, un visage et une adresse, comme tous les avocats d’affaire, comme tous les membres de la classe des exploiteurs. A l’époque, il était spécialisé dans les montages fiscaux, ces opérations qui ont permis de sortir 600 milliards d’euros du pays.

Péninque - (Photo Michel Soudais)(Photo : Michel Soudais)

Comme le relève le quotidien Le Monde, Philippe Péninque, 60 ans, n’est pas un inconnu pour ceux qui suivent les affaires de l’extrême-droite. Ce type est un ex-membre du GUD, un syndicat étudiant d’extrême droite radicale qui a notamment initié les violences ayant émaillé la dernière manif de la honte. Péninque est aussi ancien membre fondateur d’Egalité et réconciliation, le groupuscule d’Alain Soral dont Dieudonné est proche. Péninque fait aujourd’hui partie des conseillers officieux de Marine Le Pen, on les voit même ensemble arpenter les marchés en pleine campagne électorale.
Mais les relations entre l’extrême-droite et Cahuzac ne se limitent pas à cette simple ouverture de compte, que Péninque revendique totalement en répondant volontiers aux demandes d’interview sur les chaines d’infotainment ce 4 avril au matin. Au début des années 90, Jérôme Cahuzac fraye en plein « Gud business », explique encore Le Monde :
« Une bande virile, un univers clos, où on ne fait des affaires que dans l’entre-soi. Eymié et Peninque jouent les « rabatteurs ». Le premier adresse des clients au spécialiste des implants capillaires. Le second, grand manitou des activités du clan, s’occupe, lui, de l’argent et des affaires. »

Marine Le Pen au Bal de VienneLa Le Pen pourra venir jouer les innocentes, crier que les révélations du Monde constituent « une attaque contre elle », la réalité est là, cruelle. Elle fait bien partie de la caste des exploiteurs, des fraudeurs, des tricheurs.
Elle le reconnaît à demi-mots, d’ailleurs, pour qui sait lire. Mon ami pour de vrai, Syd, a mis en exergue hier une nouvelle fort révélatrice de cet état d’esprit. C’est lui qui a rappelé que l’héritière millionnaire « préfère une république immorale ». Ce propos, prononcé lors d’une conférence de presse, avait vocation à justifier sa rencontre fort courtoise avec Gaston Flosse, l’élu le plus condamné et corrompu de France. Ah qu’elle est belle cette oligarchie, qui ne vit que dans l’entre soi, toujours prompte à voler au secours d’un de ses membres.

Nuit du Fouquet’sVous me direz, pour revenir à l’affaire Cahuzac-Le Pen, que l’héritière ne pouvait pas savoir que l’ami de ses amis avait un compte en Suisse. Philippe Péninque l’a d’ailleurs affirmé ce matin encore : « Marine Le Pen n’a appris l’existence de ce compte qu’au travers des aveux de Jérôme Cahuzac ». Vous me permettrez de me porter en faux. Pour avoir côtoyer, en la combattant jusqu’à Vitrolles, l’extrême-droite, je connais les pratiques de cette famille politique. Ces organisations-là sont de type barbouzardes. Elles accumulent des dossiers, lesquels deviennent autant d’instruments de pression ou d’intimidation. Certes, à l’époque, l’héritière n’avait que 22 ans mais son père, lui, était bien en activité.
Assurément, ils savaient et ont choisi de ne rien dire. Dans l’entre-soi de l’oligarchie, on n’abat pas ses cartes pas plus qu’on ne tire sur un ami. Comme l’écrit Arthur Fontel, « dans cette affaire, l’extrême droite française montre son vrai visage. Ses membres s’accommodent très bien su système capitaliste dont ils sont les bénéficiaires patentés. »

Lire aussi:
http://iberenexil.org/?p=1295
http://rocknrouge.wordpress.com/2013/04/04/larbre-qui-cachait-une-foret-brune/

Grèce • Signons la pétition contre les violences et les tortures policières

Fascisme_grece Aujourd’hui en Grèce, les violences sociales des politiques capitalistes de la Troïka (FMI, BCE, UE) et les violations des processus parlementaires par le gouvernement en place vont de pair avec les violences policières. La torture est la seule réponse faite aux citoyens qui élèvent la voix est la réponse contre le sort que leur inflige un pouvoir qui ne veut rien lâcher. Les exactions policières de plus en plus courantes sont l’expression d’une oligarchie prête à utiliser la violence sans limite pour maintenir ses avantages au détriment d’un peuple spolié.

Les violences d’Etat légitiment les nombreux actes barbares perpétrés par Aube dorée notamment vis-à-vis des immigrés, violences dont la police est souvent complice. A l’heure où le peuple lutte quotidiennement pour sa survie et pour que subsiste l’intérêt général, ce climat rappelle les heures les plus sombres de l’Histoire grecque

Grece_torture_police Un rapport d’Amnesty International concernant la violence arbitraire des forces de l’ordre grecque a même été publié qui dénonce ces violences récurrentes. Mais le gouvernement de coalition en place ose dire qu’il n’en aurait pas eu connaissance.

A l’initiative des étudiants et travailleurs grecs de Paris, une pétition du Comité grec contre la torture qui dénonce cette situation circule désormais sur les réseaux web français.

Le Parti de Gauche soutient cette initiative et encourage tou-te-s les militant-e-s et tous les citoyen-ne-s à faire connaître et signer cette pétition le plus largement possible.

Signez la pétition sur : http://initiativegrecqueaparis.wordpress.com/2013/03/29/petition-contre-la-torture-et-larbitraire-de-la-police-grecque/

Le trésorier de campagne de François Hollande a investi aux Caïmans

Jean-Jacques Augier dans son appartement parisien , le 29 janver 2013. | Stephane Lavoue / PascoEn plein scandale Cahuzac, la révélation tombe au plus mal. Jean-Jacques Augier, 59 ans, homme d’affaires et figure discrète du monde de l’édition, qui fut le trésorier de François Hollande pendant la campagne présidentielle de 2012, voit son nom apparaître dans les documents auxquels Le Monde a eu accès. Ceux-ci montrent qu’il est actionnaire de deux sociétés offshore dans les îles Caïmans, par le biais de son holding financier Eurane.

L’enquête conduite par Le Monde, sur la base des fichiers du consortium d’investigation américain ICIJ, a permis d’établir qu’une société dénommée International Bookstores Limited a été constituée en 2005 par plusieurs actionnaires, dont M. Augier, dans ce paradis fiscal des Caraïbes sous souveraineté britannique.

Non sans un certain embarras, M. Augier confirme les faits, mais affirme n’avoir « ni compte bancaire personnel ouvert aux Caïmans ni investissement personnel direct dans ce territoire ». « J’ai investi dans cette société par l’intermédiaire de la filiale d’Eurane en Chine, Capital Concorde Limited, un holding qui gère toutes mes affaires chinoises, précise ce proche du chef de l’Etat. L’investissement dans International Bookstores apparaît au bilan de cette filiale. Rien n’est illégal. »

CAP SUR LA CHINE

Polytechnicien, énarque de l’emblématique promotion Voltaire et ancien (et brillant) inspecteur des finances, M. Augier doit l’origine de sa fortune à son mentor dans le monde des affaires, André Rousselet, l’ami intime de François Mitterrand, qui le recrute en 1987 pour diriger la compagnie de taxis G7, alors mal en point. Il en repart treize ans plus tard, la société redressée et fortune faite, avec un parachute doré de 11 millions d’euros.

En 2004, poussé par l’appel du large, M. Augier met le cap sur la Chine où il a l’ambition d’implanter un nouveau modèle de librairies à l’occidentale. Il y investit une partie de sa fortune. C’est dans ce cadre qu’il crée, en 2005, International Bookstores avec deux associés, un Français installé en Chine comme lui, Jacques Rougeaux, un ingénieur centralien, et un homme d’affaires chinois.

Trois ans plus tard, en 2008-2009, M. Augier, toujours installé en Chine, où il conduit ses affaires, participe à la création d’une deuxième entité offshore, également localisée aux Caïmans, cette fois avec plusieurs actionnaires internationaux, des tour-opérateurs parmi lesquels des Européens.

Sur ces deux opérations, M. Augier accepte de s’expliquer. Selon l’éditeur français (propriétaire du magazine Books et, depuis janvier 2013, de Têtu, le premier magazine de la communauté homosexuelle), International Bookstores a été créé aux Caïmans à la demande d’un de ses partenaires chinois de l’époque, un certain Xi Shu, très en vue dans le pays, propriétaire d’un réseau de librairies.

Lire : Xi Shu, l’énigmatique partenaire chinois de Jean-Jacques Augier

POUSSÉ PAR UN PARTENAIRE ASIATIQUE

Intéressé par l’expérience européenne de M. Augier, Xi Shu souhaitait s’associer à lui, en lui cédant une partie du capital de ses librairies. Mais à la condition sine qua non de créer une structure de portage des actifs aux Caïmans, un montage alors très à la mode auprès des entrepreneurs chinois.

S’agissait-il, pour ce haut dignitaire chinois, de ne pas payer d’impôt sur sa plus-value de cession ? Toujours est-il que l’homme d’affaires français accepte et acquiert, avec M. Rougeaux, environ 30 % du capital d’International Bookstores, dont il prend la direction. L’ingénieur français s’occupe de monter la structure. Et puis très vite, dès 2006, survient le clash avec Xi Shu. M. Augier estime avoir été trompé. Les librairies, dit-il s’être rendu compte, sont endettées. Il démissionnera sans pouvoir revendre ses parts. M. Augier affirme aujourd’hui ne pas savoir ce que fait la société.

Quant à la deuxième entité offshore, constituée en 2008-2009 avec des voyagistes de plusieurs pays, et qui porterait un investissement que M. Augier se refuse à dévoiler, l’éditeur affirme une fois encore qu’elle a été créée à la demande de ses partenaires en affaires, aux Caïmans. Elle aurait été depuis rapatriée à Hongkong.

UN « CARACTÈRE AVENTURIER »

« Vous me trouvez léger ?, répond-il au Monde, qui l’interroge sur le calendrier de ce second montage, en pleine crise financière mondiale, au moment de la déclaration de guerre des pays du G20 contre les paradis fiscaux. C’est à mettre sur mon caractère aventurier. Peut-être ai-je manqué de prudence. » Peut-être, en effet. Car deux questions se posent à la suite des investissements offshore de l’éditeur français. La première concerne bien sûr la légalité de ces opérations et le fait de savoir si M. Augier – un Français ayant des activités internationales, et ayant créé pour les abriter une société, Eurane, dont le patrimoine est effectivement distinct de son patrimoine personnel – s’est mis en infraction vis-à-vis de la loi française.

La loi est claire : selon l’article 209-B du code général des impôts, si une société française détient une entité juridique dans un pays doté d’un régime fiscal privilégié, directement ou par une filiale, et que cette entité n’a pas d’activité économique réelle mais porte des actifs dits « passifs » (des dividendes, des prêts, etc.), alors elle est imposable en France. Et ce, au prorata de son investissement offshore. M. Augier ne semble pas se placer dans ce cas de figure. Il affirme d’ailleurs que ses opérations sont légales et déclarées.

Mais comment le vérifier s’agissant d’entités qui ne publient pas leurs comptes ? De plus, M. Augier ne s’est-il pas mis en risque dans une société dont il ne peut se retirer ? La seconde question est évidemment d’ordre éthique. Même si ces opérations sont légales, fallait-il qu’un inspecteur des finances, membre de l’un des grands corps de l’Etat, et porteur des valeurs de la République, participe à de tels montages, cautionnant ainsi l’opacité financière des territoires offshore ? Sous couvert d’anonymat, un haut fonctionnaire livre cet élément de réflexion : « Nous vivons dans un monde où le contrôle des changes a été supprimé, mais où les pays ne sont pas à égalité de droits en terme de fiscalité. Il y a un maquis de règles, et la vie des affaires autorise beaucoup de choses. Beaucoup de gens confondent la loi et la morale. L’impôt, c’est une affaire de loi. Si on veut traiter le sujet de l’opacité financière, on est dans tout autre chose. Une autre dimension où chacun est juge. »

Lire aussi le portrait : Jean-Jacques Augier, un ami de trente ans du président de la République

Affaire Cahuzac et gouvernement à la dérive

L’affaire Cahuzac démontre, s’il en était encore besoin, à quel point le mélange entre la finance, la politique et les médias atteint un niveau plus que néfaste pour la démocratie. Lorsqu’on regarde le parcours de Jérôme Cahuzac, peut-on encore se déclarer surpris ? Adhérent au PS en 1977, à une époque où celui-ci se réclamait encore de la lutte de classes, cela ne l’empêche pas de privilégier la recherche du fric à toute autre chose en passant de chirurgien au service de tous à spécialiste des implants capillaires, spécialité bien plus rentable. Le mélange des genres s’installe avec le passage en cabinet ministériel de Claude Evin, ministre de la santé, pour ensuite créer une société de conseil utilisant les relations précédemment tissées avec les laboratoires pharmaceutiques.

Cela démontre une première chose : il faut en finir avec ses allers et retours entre cabinet ministériel et grands groupes privés. Le plus surprenant dans cette histoire est qu’il ait pu être choisi ensuite comme ministre du budget. Chargé de la lutte contre la fraude fiscale, il n’a pas hésité à mentir avec aplomb, convaincu d’être au dessus des lois. Comme tant d’autres avant lui, à droite bien-sûr (rappelons-nous la mise en examen d’Eric Woerth, ministre du budget de Sarkozy, l’affaire Takieddine et, plus loin, les affaires des HLM de Paris, les marchés truqués d’Ile-de-France…) Mais la gauche est aussi contaminée : DSK aurait pu être président de la République sans l’affaire du Sofitel de New York…
Non, Cahuzac n’est pas un cas individuel, c’est tout un système qui se sert les coudes le plus longtemps possible et qui ne rejette un des siens que lorsqu’il n’est plus possible de faire autrement. Le point commun : le sentiment d’impunité de l’oligarchie. Or quelles sont les réponses du gouvernement : rien sur le renforcement de la législation et des moyens pour lutter contre la fraude fiscale, des réformettes de la constitution à la marge (le non cumul des mandats pas avant 2017 et la proportionnelle, une fois de plus disparue) et la proposition de François Hollande d’interdire de mandat électif une personne condamnée pour fraude fiscale alors que la peine d’inéligibilité existe déjà est très rarement et très légèrement appliquée.
Oui, il y a quelque chose de pourri lorsque la recherche du pouvoir et de la richesse passe avant les valeurs de gauche, lorsque le PS ne s’inquiète plus de l’éthique individuelle des aspirants aux postes gouvernementaux.
D’un côté donc cette affaire, de l’autre des « couacs » à répétition avec l’absurde taxe à 75 % que le gouvernement est bien en peine de concrétiser car mal conçue dès le début, ou avec l’acte 3 de la décentralisation reporté et éclaté tellement il pose problème. Ce gouvernement n’a plus de cap. Ou plutôt, la soumission à la finance comme seul horizon montre de plus en plus ses limites, comme cela a été le cas avant en Grèce, en Espagne et au Portugal. Il est donc plus que temps de faire du ménage et de changer de République.Oui, la 6ème République est plus urgente que jamais.

Martine Billard,
co-présidente du Parti de Gauche

Filoche • La sucette à l’ANI

Dans une spectaculaire intervention sur LCI rediffusée et réseautée de toutes parts, Gérard filoche a fait pleurer la France entière en montrant la traîtrise de Cahuzac face à la misère du peuple. Pour ça, il a sacrifié le temps d’antenne qu’on lui avait accordé pour parler de la transcription dans la loi de l’accord inique Medef-Ayrault appelé aussi A.N.I (Accord National Interprofessionnel) et qui va anéantir le droit du travail protégeant les travailleurs.

Le choix est fait !

Il n’est pas question de nier l’important travail qu’a fait Gérard Filoche pour dénoncer cet accord monstrueux qu’un gouvernement de droite n’a jamais osé proposer. Mais décider de sacrifier un temps de revendication contre un temps de spectacle enlève les quelques doutes que nous pouvions avoir sur le rôle de l’ancien inspecteur du travail à Solférino.

Cette pantomime n’est pas innocente. En procédant ainsi, en dénonçant le traître du parti, il lave de tous soupçons le Parti Socialiste et le réhabilite comme « un parti sain » et « le premier parti de gauche ». Il exonère alors le système institué depuis des années à Solférino et qui a produit Cahuzac, DSK et en définitive, le social libéralisme et l’avènement du capitalisme qui se moque bien et du peuple, et de la justice sociale, et du droit du travail, et du droit des femmes !

S’indigner du mensonge, demander pardon, crier à la pitié, jouer la piéta, cela ressemble fort à une leçon de catéchèse. La République n’est pas une église et la flagellation n’a jamais prouvé l’existence de Dieu ni celle du socialisme de Hollande et de Ayrault…

Bravo camarade Filoche ! Tu as réussi à embobiner tout le monde avec ton spectacle qui a supplanté tes revendications ! La piste aux étoiles médiatiques t’a grisé. Tu as dit haut et fort aux travailleurs qui était le salaud, il a bien un nom, tu le donnes, c’est Cahuzac ! Mais attention ! Un seul ! En ne désignant que celui qui se nomme lui-même comme salaud, tu ne prends pas grand risque de voir le parti que tu cautionnes avec une grande fierté « depuis plus de 20 ans » se remettre en cause et se remettre La Cause en ligne de mire.

Le peuple n’a pas besoin de pardon, il n’a pas besoin de sucette à l’ANI pour lui adoucir la gorge. Il a besoin de revendications pas de spectacle. Où étaient les tiennes hier Gérard ? Derrière ton masque de carnaval ? Te voilà déguiser en éléphant ! Tu as gagné tes galons dans la troupe des trompeurs.

Si tu as été sincère, c’est que ton masque a glissé et qu’il t’empêche de voir en face. Si tu as servi, saches que des lâches aux salauds il n’y a qu’un masque et le tien risque de tomber.

Allez je vais faire ici ce que tu n’as pas fait là-bas : Voilà le beau travail de Gérard Filoche sur l’ANI :

http://www.filoche.net/2013/02/16/ani-enumeration-des-54-reculs-quil-contient-dans-ses-27-articles/

Schröder • Quand l’idole du PS défend Merkel

Schroder_merkel Il est l’idole de la social-démocratie française : François Hollande avait loué son bilan à la tête de l’Allemagne, le 5 décembre 2011, au congrès du parti social-démocrate allemand, en clamant haut et fort «vous avez fait des réformes importantes ici en Allemagne. En France, elles ont trop tardé ». Le 27 septembre dernier, Jean-Marc Ayrault déclarait même sur France 2 : « Schröder a eu besoin de deux mandats pour faire ses réformes, nous le ferons dès maintenant ! ».

Mais il est aussi l’idole de la droite française: Nicolas Sarkozy déclarait ouvertement quand il était président s’inspirer de lui en matière de réforme, ou plutôt de liquidation méthodique, de la Sécurité Sociale et des protections collectives sur le marché du travail… et il le lui a bien rendu, en saluant ses réformes « dans la bonne direction, mais peut-être insuffisantes » !
Lui ? C’est Gerhard Schröder.
Sa dernière lubie, dans un entretien au Spiegel le 31 mars: Prendre la défense d’Angela Merkel sur sa gestion de la crise européenne !

Il y déclare sans sourciller : « Merkel ne refuse pas le leadership, mais l’exerce de manière retenue, je trouve cela bien » Et la brutalité et du cynisme vis-à-vis des Etats du Sud de l’Europe ? Et la réduction de Chypre et des autres parlements souverains à l’état de chambres d’enregistrement des diktats libéraux ? Pas un mot.
Il y explique doctement que « l’Allemagne est appelée à jouer un rôle de meneur au sein de l’Union européenne, du fait de sa force économique et de son importance politique ».
Oublie-t-il le rôle crucial de l’Allemagne dans la crise des dettes souveraines ? La politique de l’Agenda 2010 qui a baissé les salaires réels allemands par rapport aux « concurrents » européens, ce qui a entraîné des pressions néfastes sur leur croissance et, par ce biais, sur leurs finances publiques ? Oublie-t-il qu’en même temps l’Allemagne leur interdisait d’exporter en retour, puisque sa demande globale stagnait?

Il y raconte même qu’il « en a fait l’apprentissage pendant [son] mandat, l’Allemagne qui dirige l’Europe, c’est comme des porcs épics qui s’embrassent, ça ne peut se faire qu’avec beaucoup de précautions ». Fait-il ici allusion au doigté de Merkel, à sa subtilité lorsqu’elle accuse de fainéantise les Grecs (qui travaillent bien plus que les Allemands) ? Ou à son gouvernement qui attaque les pays du « Club Med » ? Qui qualifie les habitants du Sud de l’Europe de fraudeurs pathologiques ? Multiplie les menaces d’exclusion de la zone euro ou de mise sous tutelle des budgets nationaux ?
Modèle politique historique de la social-démocratie, désormais modèle politique des conservateurs, et maintenant défenseur d’Angela Merkel : Gerhard Schröder n’en finit plus de tromper son monde. Son ralliement à l’impérialisme merkelien requiert une condamnation de la part de sociaux-démocrates qui se sont, d’ores et déjà, trop compromis avec son bilan désastreux. Loin d’être une source d’inspiration, Schröder est un problème pour la gauche. A-t-il oublié chez Gazprom que son parti social-démocrate présente un candidat contre Angela Merkel ?
La trajectoire idéologique de Gerhard Schröder est à l’image de celle de ses laudateurs. Tous font du Merkel. Tous défendent les positions de celle-ci partout en Europe. En la défendant en personne, Gerhard Schröder est soit un précurseur de ses pairs, soit un homme qui assume enfin sa ligne politique néolibérale et austéritaire. En tout état de cause, il contribue à brouiller le champ politique. Nous espérons que les militantes et militants de gauche ne se laisseront pas abuser par lui, qui montre la voie désolante d’une gauche percluse de reniements, dont l’unique projet de société consiste à se rallier à la vaste union sacrée de l’austéritarisme européen.

MEETING ANTI AUSTERITE 13 AVRIL A MONTAUBAN

le Front de Gauche organise un MEETING ANTI AUSTERITE 

le SAMEDI 13 AVRIL à 17h à la maison du peuple de MONTAUBAN.

13_04_2013

Plus d’info sur le tract : Tract MEETING 13 Avril 2013

Oui Cahuzac était protégé

cahuzac

François Hollande a fait ce qu’il a pu pour colmater la brèche. C’est-à-dire pour réduire l’affaire Cahuzac à la faillite morale d’un homme isolé. Le maître mot de cette stratégie coupe-feu relayée par la plupart des médiacrates : Cahuzac a agi seul, il n’a bénéficié d’aucune protection. Cette thèse officielle est fausse. Oui, Cahuzac a été protégé. Il n’aurait pas été ministre et ne le serait pas resté si longtemps sans de solides protecteurs. Je le dis tranquillement. Et je dis qui ils sont.

Cahuzac a d’abord été protégé par un puissant esprit de caste. Nul ne l’a exprimé aussi clairement que Pierre Moscovici. « Qu’il soit de droite ou de gauche, un ministre n’est jamais un salopard ». Voilà ce que déclarait Moscovici, devant les lecteurs du Parisien la semaine dernière, en réponse à mon intervention au Congrès du Parti de Gauche qui le mettait en cause dans les termes que vous savez. Il considère donc l’acte de nomination d’un ministre comme un certificat de moralité aussi inattaquable qu’une indulgence délivrée par le pape. Bien sûr c’est une idée tout à fait irréaliste. Il suffit de les écouter maintenant. Ils disent qu’ils ne pouvaient pas savoir car l’on ne peut rien contre le mensonge d’un homme. Alors pourquoi Moscovici était-il aussi péremptoire. Qu’est-ce qui lui permettait de jurer de la moralité de tout ministre, inclus les ministres de droite des gouvernements passés, si rien ne lui permettait d’en être sûr ? Voilà ce qu’est l’esprit de caste : la protection mutuelle que s’accordent un petit groupe de personnes qui se jurent mutuellement confiance et fidélité. C’est un ciment très efficace face à l’extérieur. Moscovici n’avait pas davantage le droit de douter de la moralité de Cahuzac qu’un cardinal de mettre en cause l’infaillibilité papale. C’eut été se dénoncer soi-même. Doit-on ensuite s’étonner alors de son attitude pendant l’affaire Cahuzac ? Qu’il n’ait jamais cherché autre chose qu’à le blanchir pour rétablir la foi indispensable en la sainteté ministérielle ? Pour que le pouvoir de la caste reste inattaqué, Cahuzac ne pouvait être un salopard. Il ne pouvait donc avoir déposé sa candidature à la présidence de la commission des finances de l’Assemblée, accepté une nomination comme ministre du budget chargé prioritairement de la lutte contre la fraude fiscale, défendu ardemment des coupes dans les budgets publics, tout en cherchant lui-même à échapper au fisc. Et pourtant il l’était.

Cahuzac a été protégé par l’insupportable sentiment d’impunité qui habite les responsables politiques de cette Cinquième République pourrissante. Là encore Moscovici l’a dit sans s’en rendre compte sans doute devant les lecteurs du Parisien. Si j’échoue, je serai battu aux prochaines élections. Mais d’ici là pas de comptes à rendre. En mentant devant l’Assemblée nationale, Cahuzac n’a fait qu’étendre aux ministres l’irresponsabilité que la Cinquième République reconnaît au président de la République, figure monarchique sur laquelle se règlent tous les comportements et toutes les institutions.

Cahuzac a été protégé par la fascination qu’exerce sur les libéraux de toutes obédiences le mélange des genres public-privé. Nul ne pouvait ignorer qu’il était un conseiller ministériel passé sans transition du ministère de la Santé à de lucratives activités de conseil aux laboratoires pharmaceutiques et de patron d’une clinique capillaire. Non seulement cela ne l’a pas empêché d’être nommé ministre du budget. Mais cela lui a même donné du poids dans le dispositif social-libéral où la proximité avec les milieux d’affaires est considérée comme un atout. De la même manière, ni Ayrault ni Hollande n’ignoraient quand ils ont nommé Moscovici que ce dernier était vice-président du Cercle de l’Industrie, un organisme fondé par les grandes entreprises du CAC 40 et qui est présidé par Varin le PDG de PSA, choisi par une famille Peugeot elle aussi spécialiste de « l’optimisation fiscale ». De même que Sarkozy, lui-même ancien maire de Neuilly et ministre des Finances, avait choisi pour Bercy Woerth, le trésorier de l’UMP chargé des relations avec les grandes fortunes, et Lagarde, avocate d’affaires.

Cahuzac a été protégé par la propension réflexe du système médiatique à couvrir les puissants. A l’heure de sa chute, beaucoup célèbrent le rôle qu’a joué la presse dans l’éclatement de la vérité. Mais les journalistes qui ont fait leur travail étaient bien seuls. Ce n’est pas un hasard si c’est Mediapart, journal en ligne qui occupe une position singulière dans le paysage journalistique français, qui a mené seul cette investigation. Les médiacrates à la Apathie se sont surtout occupé de lui donner des leçons de déontologie, alors qu’ils n’ont pas été choqués quand le Journal du Dimanche a conclu que Cahuzac était blanchi sur la base de rumeurs entendues « dans l’entourage » de Pierre Moscovici, sur le fondement d’une lettre des autorités suisses qu’ils n’avaient même pas vue.

Cahuzac a été protégé par la mansuétude dont jouit la fraude fiscale chez les plus riches. Comme je l’écrivais dès décembre dernier , son aplomb s’explique aussi par le fait que cette pratique est considérée comme parfaitement normale et légitime dans les groupes sociaux où Cahuzac aime s’immerger. Dans certains milieux, celui qui ne fraude pas le transport collectif est un bouffon. Avenue de Breteuil, c’est celui qui paie ses impôts qui joue ce rôle.

Cahuzac a été protégé par la consternante naïveté de François Hollande. Le président de la République prétendait faire la guerre à la finance avec son pistolet à bouchon. Il aurait pu commencer par la faire dans son gouvernement. Quand on veut juguler la fraude fiscale on se dote d’un ministre dont on est absolument certain qu’il saura le faire. A l’évidence Cahuzac n’offrait pas ces garanties. La seule qu’il présentait était son social-libéralisme d’airain, son absence de tout scrupule à réduire les dépenses publiques et c’est cela qui en fit le héros du gouvernement nommé par Hollande.

Cahuzac a été protégé par une agence de communication, l’ex Euro RSCG, qui organisa sa défense privée. C’est la même qui s’était chargée de celle de Dominique Strauss-Kahn. La capacité inentamée de ces organismes à influencer des journalistes et des hommes politiques ne cesse de surprendre.

Cahuzac a été protégé par le goût du mensonge que les sociaux-libéraux ont appris chez les « spin doctors » de Tony Blair. Moscovici en est là encore un parfait exemple. Mis en cause pour sa position sur le plan chypriote, il a prétendu ne jamais avoir voulu la taxation de tous les dépôts bancaires. Il a pourtant défendu publiquement le contraire jusqu’au jour où cette position devint aussi intenable que celle de Cahuzac confondu par les perquisitions réalisées chez UBS à Genève qui l’obligèrent à passer aux aveux. Ce n’est pas un populisse-qui-fait-le-jeu-du-FN qui le dit mais un camarade de son propre parti, peu suspect d’amitié à l’égard du Parti de Gauche qu’il ne cesse de couvrir d’opprobre ( lire ici).

Cahuzac a été protégé par tous ceux qui savaient et n’ont rien dit. Parmi eux, on retrouve une certaine… Marine Le Pen, chien de garde du système (voir cet article).

Voilà tous les protecteurs que nous devons mettre dehors. Du balai, l’oligarchie. Du balai, la Cinquième République. Du balai la caste corrompue qui pleure avec Cahuzac la maladresse coupable du meilleur des siens.

Politis blog • Le nouvel homme de l’affaire Cahuzac

Selon Le Monde, le compte suisse de Jérôme Cahuzac a été ouvert par Philippe Péninque, un proche de la présidente du Front national, Marine Le Pen, qui cultive la discrétion.Voici donc l’homme qui, selon Le Monde, a ouvert, en 1992, à la banque UBS un compte dont l’ayant droit économique était Jérôme Cahuzac.

Philippe Péninque, photographié ici lors du défilé du Front national, le 1er mai 2011, à Paris, est un ancien membre du GUD. groupe étudiant d’extrême droite réputé pour sa violence. Ancien membre fondateur d’Egalité et réconciliation, il fait partie des conseillers officieux de Marine Le Pen. Au congrès du FN à Tours, en janvier 2011, il avait été décoré de la « Flamme de bronze » par Jean-Marie Le Pen, une distinction frontiste qui récompense les militants méritants.

Au moment de l’ouverture du compte suisse de Jérôme Cahuzac, M. Péninque était avocat spécialisé dans les montages fiscaux. Contacté par Le Monde, il a affirmé : « Ce qui est illégal c’est de ne pas déclarer un compte, pas d’aider à l’ouvrir. Jérôme Cahuzac avait besoin d’un compte, je l’ai aidé à l’ouvrir. »

Toujours selon Le Monde, M. Péninque prétend avoir informé Marine Le Pen : « Je lui ai dit que j’étais ami avec Cahuzac et peut-être que dans le cadre de mon activité professionnelle, j’avais ouvert ce compte. »

La présidente du FN, qui prétend être intraitable avec la corruption, a décidément de curieuses fréquentations. Elle a rencontré récemment, lors d’un voyage en Polynésie, Gaston Flosse, l’élu mégalo le plus condamné de France. Interrogé sur cette rencontre, le 27 mars, Marine Le Pen avait déclaré : « Je préfère une République immorale que pas de République du tout. »

Marine et le F Haine ont un faible pour la République IMMORALE et l’ouverture de compte pour #Cahuzac!

On s’en doutait, mais voilà que le F Haine et son héritière Marine sortent du bois. Tata Marine donc, mais aussi la nièce Marion, courent les plateaux télé, crient à l’indignation, appellent à la dissolution de l’assemblée nationale. La raison? Cahuzac a franchi la limite de la moralité. Ainsi, le F Haine essaye de rafler la mise en bluffant, comme le joueur de poker prêt à mentir pour cacher sa donne, pour dissimuler ce qu’il a au fond de sa tête. Rafraîchissons donc la mémoire de Marine sur sa réelle conception de la morale en politique.

L’homme politique le plus condamné de France est un certain Gaston Flosse. Il commet ses forfaits en Polynésie française. La liste de ses condamnations est si grande que nous renonçons, A gauche pour de vrai! à en écrire la liste. Toute la panoplie y figurerait:

ce qui lui vaudra 5 années de prisons fermes par ci, ou 4 autres assorties d’un sursis par là.

A l’heure du choix, Marine Le Pen privilégie la République Immorale. Car lors des dernières élections territoriales, elle a rencontré Gaston Flosse sur les terres de celui qu’on appelle “le vieux lion” ou encore “l’insubmersible”. Interrogée sur cette rencontre de soutien au vieux sénateur, proche d’un certain Jacques Chirac, elle a tombé le masque et a déclaré sans ambages:

“je préfère une République immorale” à “pas de République du tout”!

Elle entendait ainsi faire obstacle à la candidature d’Oscar Témaru, favorable à l’indépendance de la Polynésie. Il faut dire que le F Haine n’avait pas la possibilité de présenter un candidat puisque son chef de file “naturelle” sur place était frappé d’une mesure d’inéligibilité. En réalité, entre le F Haine de Marine et l’immoralité en politique, c’est une longue histoire. Le 5 juin 2012, Médiapart, encore lui, a eu la bonne idée d’établir la liste des condamnations dont le F Haine ou ses membres ont fait l’objet. Une liste si longue que l’ascenseur de notre écran d’ordinateur en a attrapé une crampe monumentale. Alors échauffez-vous avant de cliquer ici.

Mais les arrangements du Front National avec la morale en politique ne s’arrêtent pas en si mauvais chemin. La nouvelle tombe à peine et elle est énorme. Mais elle vient du très sérieux et respectable journal le Monde. Un certain Philippe Péninque, proche, très proche de Marine, l’héritière du trône F Haine, a ouvert, en personne, le compte frauduleux de Monsieur Cahuzac. Il avoue entretenir une relation amicale avec Cahuzac le médecin, il avoue ouvrir les comptes secrets en Suisse de Cahuzac le fraudeur.

Qu’on ne s’y trompe surtout pas, l’oligarchie et ses oligarques font le jeu du F Haine. Ce n’est pas le Front de Gauche qui fait monter l’extrême droite. Ce n’est pas Mélenchon qui est l’alter égo de Marine Le Pen. En réalité, lorsqu’on examine ce que propose l’extrême droite à l’assemblée, on découvre des positions et des propositions de loi dans la droite ligne de la pensée libérale si chère aux oligarques. Ainsi, un certain Bompard propose de créer une main d’œuvre “gratuite” que l’on mettrait à la disposition du secteur privé. Cette main d’œuvre gratuite, c’est, dans la tête de Bompard, le chômeur. Croyez nous ou pas, Sarkozy disait exactement la même chose lors de sa campagne de 2007. Ainsi était-il pour que:

“ les titulaires d’un minimum social aient une activité d’intérêt général, afin d’inciter chacun à prendre un emploi, plutôt qu’à vivre de l’assistanat”.

Si vous souhaitez le changement pour de vrai vous ne le trouverez ni du côté des oligarques, ni du côté du F Haine qui finit toujours par se ranger du côté de l’oligarchie, même lorsqu’elle est bardée de condamnations, qui finit toujours par proposer des réformes économiques et sociales dans la droite ligne de la pensée oligarchique libérale. Si vous souhaitez maintenant un changement à gauche, pour une VI République écosocialiste et exemplaire, vous n’avez aucun autre choix que le Front de Gauche.

Sydne93

« RetourSuivant »