Les Etats-Unis d’Amérique espionnent l’Union Européenne

espion.jpgOr…..,

le mandat de négociation de la Commission européenne en vue d’un marché unique avec les Etats-Unis est resté caché pour les citoyens et les parlementaires, au motif du secret des pourparlers.
Je demande l’arrêt immédiat des négociations et la publication du mandat européen.
Je demande que la France accorde l’asile politique à M. Snowden, bienfaiteur de l’Europe qui a permis de démasquer ce complot.

Egypte • Le Parti de Gauche soutient la campagne «Tamarod » pour des élections présidentielles anticipées

Le mouvement «Tamarod » (Rébellion) appelle à une mobilisation massive le 30 Juin, un an après l’élection du Frère musulman Mohamed Morsi à la présidence de l’Egypte, pour réclamer sa démission et des élections présidentielles anticipées. Plus de 15 millions d’Egyptiens auraient déjà signé la pétition demandant cette démission de Morsi.

Atteintes aux libertés individuelles, intégrisme religieux, application des projets néolibéraux du FMI, monopolisation des pouvoirs, incompétence… la liste des griefs contre Morsi est longue. Or, celui-ci n’a pu être élu en 2012 que grâce au soutien conditionnel des révolutionnaires égyptiens, qui avaient appelé à faire barrage au candidat de l’armée et de l’ancien régime, Ahmed Chafiq. Mais sans tenir compte de ce manque de légitimité originelle, les Frères musulmans ont monopolisé le pouvoir et complètement ignoré les revendications du peuple égyptien, notamment celles des jeunes révolutionnaires, des femmes et des travailleurs. Résultat, l’Egypte se retrouve aujourd’hui au bord du chaos.

C’est pourquoi le Parti de Gauche, qui se prononce en France pour l’élection d’une Assemblée nationale constituante, prélude à l’instauration d’une VIème République, soutient la campagne «Tamarod », visant à doter l’Egypte d’un gouvernement et d’une présidence plus légitimes, qui feraient progresser les libertés individuelles, l’égalité entre les citoyen-ne-s, la justice sociale et la démocratie. Il appelle ses militant-e-s à participer au

rassemblement de soutien à la campagne « Tamarod »,

Dimanche 30 Juin de 16 heures à 20 heures,

place Saint Michel à Paris.

Hollande se couche une nouvelle fois devant la Commission Européenne

Hollande_Barroso-2013.jpg Avant le sommet européen de Bruxelles qui s’est tenu jeudi et vendredi, François Hollande avait fait preuve d’une grande autorité : on allait voir ce qu’on allait voir, la Commission Européenne n’allait pas dicter à la France sa réforme des retraites.

Qu’a-t-on vu ? Un nouvelle capitulation après celle sur le TSCG. Ou, soyons juste, cette fois-ci un mot, un seul a été changé pour pour qu’il ne rentre pas totalement bredouille : le report de « l’âge légal » de départ en retraite exigé par la Commission a été remplacé par le report de « l’âge effectif ». Pour le reste, obligation du réexamen des régimes spéciaux et pas de hausse des cotisations patronales, pas le moindre petit changement.

Pendant que la Grande-Bretagne se félicite d’avoir fait céder de nouveau les autres pays de l’Union Européenne sur le maintien de son rabais au budget européen, François Hollande rentre en France une nouvelle fois ridiculisé par ses grandes envolées martiales sans lendemain.

Il ne suffit pas de bomber le torse pour s’opposer aux diktats de l’Europe libérale, il faut être convaincu de ce pour quoi on se bat. Visiblement ce n’était pas le cas de François Hollande.

Gaz de schiste • A traiter les symptômes, on est victime des maux

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Crédit photo photosdegauche.fr (rémy_blang)

Le gouvernement et François Hollande lui-même ont depuis des mois laissé se cristalliser le débat sur les gaz et huiles de schiste autour de la seule question technique de la fracturation hydraulique, abandonnant ainsi l’ambition pourtant nécessaire de réduire nos émissions de gaz à effet de serre et le recours aux énergies carbonées pour engager une véritable transition énergétique et écologique. Le retour de bâton se rapproche désormais dangereusement.

Le rapporteur public du Conseil d’Etat a en effet recommandé récemment le renvoi devant le Conseil constitutionnel d’une question prioritaire de constitutionnalité déposée par une compagnie pétrolière américaine qui souhaitait utiliser la fracturation hydraulique pour exploiter deux de ses permis. Partant de là, la loi du 13 juillet 2011 qui interdit le recours à la fracturation hydraulique est en grand danger.

Alors même que le projet de loi sur la transition énergétique est attendu pour l’automne, l’ambiguïté du gouvernement concernant les hydrocarbures de schiste et la course à la compétitivité érigée en sport national ont donc permis aux lobbies pétroliers de reprendre pied sur ces questions.

Heureusement il existe d’autres bonnes nouvelles. Le Parti de Gauche se félicite notamment que la mission d’information et d’évaluation mise en place au Conseil général du Val de Marne à l’initiative du Front de Gauche, ait préconisé dans son rapport du 24 juin « la sortie des énergies carbonées » qui « doit dès à présent être engagée et nécessite une réorientation des investissements de recherche, techniques et financiers ». Pour le rapport, « en regard des impacts liés à l’eau, au paysage, à la transition énergétique, aux questions sanitaires, mais aussi au bien-vivre des populations, l’exploitation de ces hydrocarbures n’apparaît ni souhaitable, ni envisageable. »

C’est aussi la position retenue par le Conseil d’Etat à Genève qui vient quant à lui de décider d’interdire l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste, interdiction qui devrait être inscrite dans le projet de révision de la loi sur les mines, actuellement à l’étude dans le cadre du projet suisse Géothermie 2020.

Le gouvernement ferait mieux de s’inspirer de ce genre de positions ! A moins que son ambiguïté ne soit en réalité duplicité ?…

Le Parti de Gauche reste vigilant et continuera de s’opposer à cette exploitation nuisible, à laquelle il existe des alternatives en matière d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables.

PAC 2014 • Encore une ritournelle libérale pour l’agriculture européenne

agriculture

La Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil des ministres de l’agriculture des 27 ont abouti le 26 juin 2013 à un compromis concernant la PAC qui doit être appliquée dans l’UE à partir du 1er janvier 2014.
Cette réforme de la PAC a hélas une nouvelle fois pour but d’insérer durablement l’agriculture européenne dans des échanges internationaux complètement libéralisés. Toute idée d’organisation et de régulation des marchés agricoles est définitivement abandonnée et les négociations ont porté uniquement sur les modalités de distribution et de répartition des aides directes aux agriculteurs européens. De plus, le second pilier de la PAC, qui permet de financer des actions environnementales et le développement économique des territoires ruraux, continuera à ne représenter qu’1/9ème de l’enveloppe totale reçue par la France.
Nous restons donc dans un système de rente et de prime à l’agrandissement aux plus gros agriculteurs pour les 7 prochaines années.
Il est temps d’abandonner la ritournelle libérale qui pose en principe la recherche d’une plus grande « compétitivité » de l’agriculture.
Le Front de Gauche lutte pour le maintien du budget de la PAC, mais avec une répartition des aides qui doit être complètement repensée pour viser une plus grande justice, assurer la souveraineté alimentaire et servir l’objectif de transition écologique de l’agriculture.

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Quatre ans après le coup d’État contre Manuel Zelaya, non à la répression et à l’impunité au Honduras

libre honduras

Le Parti de Gauche exprime son indignation suite à l’assassinat au Honduras, mercredi 26 juin, de Sylvia Aguiriano et de la femme de Ulises Sarmiento, tous deux dirigeants de « Libre » dans le département de Juticalpa, Olancho. « Libre » est la coalition de partis progressistes, créée en 2011 par le Front national de résistance populaire (FNRP), opposée au coup d’État. Son but est également d’appeler une Assemblée constituante populaire.

Ces assassinats, à la veille du 4e anniversaire du coup d’État qui a renversé Manuel Zelaya, président élu, s’inscrivent dans une très longue liste de meurtres politiques. Pour la seule journée du 26 juin, une dizaine de personnes ont été assassinées ! Et depuis juin 2009, des centaines de membres et sympathisants d’organisations syndicales, de mouvements paysans, d’opposants politiques, de militants associatifs, de journalistes, ont été exécutés du fait de leur engagement en faveur des droits humains, dans l’impunité la plus totale.

Le Parti de Gauche tient a rappeler que nombre de ces meurtres sont imputables à des groupes armés qui s’apparentent aux tristement célèbres « escadrons de la mort ». Comme le confirme l’ONG Rights Action, nombre de ces exécutions ont commencé suite au déploiement de l’unité des forces spéciales de l’armée hondurienne, entraînée par le Commandement des opérations spéciales du « Commandement Sud » de l’armée des Etats-Unis (SOCSOUTH) !

Ainsi, comme le Chili de Pinochet, le Honduras d’après 2009 est devenu un laboratoire politique, social et économique de l’impérialisme des Etats-Unis : coup d’État pour éliminer les forces qui s’opposent au pillage des ressources; mansuétude vis-à-vis des cartels de la drogue qui contrôlent des pans entiers du territoire national ; justice malmenée, en guise de « happy end », abandon de la terre et du sous-sol du pays aux intérêts nord-américains !

Le Parti de Gauche s’associe au rassemblement vendredi 28 juin, à 18 heures place Saint-Michel à Paris, en soutien au peuple Hondurien dans son combat pour l’indépendance, la souveraineté et la liberté. Il y sera représenté par Christophe Ventura, membre du Bureau national

Call-Expert « Nous avons une seule préoccupation, bien servir nos clients »… Et vos 105 employé-e-s alors ?

À nouveau la ritournelle bien connue qui reprend : des salarié-e-s en lutte accusé-e-s de dégradation, de saper l’entreprise, de séquestrer leur patron, de refuser d’entendre raison, des patrons acculés par une baisse du chiffre d’affaire, des « charges » trop lourdes et des pouvoirs publics impuissants…

Qu’en est-il vraiment ? 105 Salarié-e-s se retrouvent sur le carreau, sans emploi, sans un sous, avec le peu d’arme que leur offre la loi pour se défendre. Bertrand Delamarre (PDG de Call-Expert) a bénéficié de fonds publics considérables (130 000 € de FIBA, 500 000 € pour les contrats pro, effacement de 500 000 € de dette Urssaf), il est en cessation de paiement depuis septembre 2012 et a contracté 2 800 000 € de dettes composées notamment de cotisations Pôle Emploi, Urssaf, impôts, loyers… Il continue cependant à faire prospérer son groupe et compte délocaliser l’activité. On peut à ce titre citer son propre communiqué :

« Call Expert constitué de trois établissements, Abbeville, Paris et Roubaix, n’est pas concerné ni impacté par la regrettable dégradation de la situation que la filiale Alésienne connaît. Le groupe continue sa croissance, malgré un environnement concurrentiel très vif qui contraint nos prix de vente et donc nos marges. Nous avons une seule préoccupation, bien servir nos clients »

Monsieur Delamarre, au prix de vos employé-e-s ? Au prix de l’argent public ?

Le 25 juin, en CE extraordinaire, Bertrand Delamarre absent du site depuis le 4 juin, daigne enfin se présenter face à ses responsabilités, les salarié-e-s apprennent alors la liquidation de leur entreprise et aussitôt le patron file. Les salarié-e-s retiennent la camionnette entourée d’une barrière de sécurité pour que la discussion reprenne. C’est alors que la brigade anti criminelle et les CRS interviennent, dégageant la route au PDG usant de la force physique. Elles étaient 8 à tenir tête à 20 agents des forces de l’ordre.


Call Expert suite par PG-Gard

Ce 27 juin, Stéphanie Mallia, Déléguée Syndicale à l’ULCGT d’Alès, était assignée en référé au tribunal d’Alès pour dégradation et blocage du site d’Alès. La convocation au tribunal initialement prévue pour le 4 juillet a été avancée d’une semaine et annoncée par courrier il y a seulement deux jours. L’avocate de Stéphanie a demandé un report d’audience, n’ayant pas reçu le dossier de la partie adverse.

Nouvelle accélération du côté de la liquidation de l’entreprise également. Alors que les salarié-e-s souhaitaient une liquidation de l’entreprise au 24 juillet comme l’avait proposé M. Delamarre, ce qui leur permettrait de prospecter pour un éventuel repreneur, mettre en place un plan de sauvegarde de l’emploi ou monter un dossier de création d’une SCOP, la date de l’audience est avancée au 2 juillet.

Les pouvoirs publics brillent par leur absence, le Sous-Préfet d’Alès Christophe Marx, le député PS William Dumas, Max Roustan maire UMP d’Alès et président de l’Agglomération (propriétaire des locaux), personne n’a de temps à consacrer à ces 105 employé-e-s. Personne ne juge bon d’interpeler Bertrand Delamarre sur ses devoirs de citoyen et de chef d’entreprise.

Des convocations au tribunal pour les syndicalistes, des liquidations expédiées par les pouvoir public, des autoroutes ouvertes par les forces de l’ordre pour le patron. Où est la justice dans tout ça ?

Xavier Aliot

Pour soutenir leur lutte, vous pouvez adresser vos dons à l’ULCGT d’Alès.

Vers la reconnaissance de la liberté de l’identité de genre ?

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Le Parti de Gauche se félicite que dans son avis sur l’identité de genre et sur le changement de la mention de sexe à l’état civil, rendu le jeudi 27 juin, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) préconise l’introduction dans la législation française de la notion d’identité de genre, définie comme « l’expérience intime et personnelle de son genre profondément vécue par chacun, qu’elle corresponde ou non au sexe assigné à la naissance ».

Le Parti de Gauche approuve aussi sans réserve la demande de suppression des conditions médicales de la procédure de changement de sexe à l’état civil.

Toutefois, nous déplorons que la Commission n’ait pas voulu inscrire au nombre des droits humains le droit à la reconnaissance de son identité de genre et préconise de ce fait un parcours, certes simplifié, mais toujours judiciarisé de changement d’état civil. Cette procédure dans laquelle est évoqué un possible « manque de discernement du requérant » (réintroduisant le risque de psychiatrisation) n’est pas à la hauteur des enjeux.

La Commission a jugé également que la mention du sexe devait rester constitutive de l’état des personnes. Dans ce cas, un minimum aurait été de recommander l’adoption d’une loi offrant les mêmes droits et protections que la loi argentine du 23 mai 2012 qui dispose dans son article 1 : « Toute personne a le droit :

* À la reconnaissance de son identité de genre

* Au libre développement de sa personne conformément à son identité de genre

* À être traitée en accord avec son identité de genre, et en particulier, à être identifiée de cette manière sur ses papiers d’identité en respect de son ou de ses prénoms, photo et sexe qui y sont portés. »

Le Parti de Gauche travaillera à transcrire dans la loi ces droits universels qui sont non seulement les revendications des personnes transgenres elles-mêmes mais également des libertés données à toute personne de s’émanciper du patriarcat.

Transport : les incertitudes du rapport Duron

La commission Mobilités 21, chargée de classer les infrastructures de transport inscrites dans le Schéma National des Infrastructures de Transport (SNIT) a rendu son rapport aujourd’hui au ministre des transports.

Il apparaît que l’option privilégiée est celle de l’amélioration des dessertes existantes, et que le tout LGV, dogme de l’ancien gouvernement n’est plus d’actualité aujourd’hui. C’est une bonne chose, et le Parti de Gauche se réjouit de l’abandon par la commission d’un certain nombre d’infrastructures qui s’apparentent à des GPII (Grands Projets Inutiles et Imposés), tel le projet de liaison Lyon-Turin, qui n’était pas dans le périmètre de l’étude mais dont la commission note le coût exorbitant.

Cependant de nombreuses incertitudes demeurent encore.

Les critères de choix sont-ils seulement financiers ?

C’est d’une véritable planification écologique des modes de transport favorisant le report modal de la route sur le rail que nous avons besoin. Il faut donc considérer l’opportunité de chaque infrastructure de transport en fonction de son utilité sociale et écologique plutôt qu’en fonction du simple coût.

Si l’accent est mis sur l’amélioration de l’existant, il faut également que cette proposition ne soit pas qu’un vœu pieux et ouvre à des investissements conséquents dans la modernisation des lignes et du matériel roulant. Une telle planification suppose des moyens financiers sur lesquels le rapport laisse des zones d’ombre inquiétantes puisque le recours au partenariat avec le privé n’est pas écarté. Les dogmes libéraux du retour à l’équilibre des finances publiques ne doivent pas être la seule raison des choix d’aménagement du territoire.

Le Parti de Gauche exige des engagements concrets de l’État en matière de rénovation des lignes, l’abandon du projet de LGV Lyon-Turin ainsi qu’un réexamen des projets de LGV existants qui doivent être réétudiés de façon indépendante et contradictoire.

La Cour des Comptes, meilleur porte-parole des politiques européennes d’austérité ?

Cour des comptes
Crédit photo M0tty – Wikimedia Commons

La Cour des Comptes fait dans la récidive. Elle trouve que la réduction des dépenses de l’ Etat et des collectivités locales ne va pas assez vite. Et comme le malade bouge encore, elle propose de lui asséner un coup fatal : 13 milliards de réduction en 2014 puis 15 en 2015 !

Dans son rapport, on retrouve tous les poncifs libéraux actuels : baisse des salaires, baisse des prestations sociales – hors minimas sociaux, cela doit être ce qui différencie une politique PS d’une politique UMP – baisse des pensions de retraite.

Mais elle sait aussi innover dans un sens qui plaira au Medef : l’augmentation du temps de travail proposée pour toute la fonction publique et territoriale.

Entre le président de la République qui passe son temps avec les patrons et la Cour des Comptes qui se range aussi sous la bannière des exigences patronales, le Medef peut être content : le changement de gouvernement ne le fait pas trop souffrir.

Avant le début du débat budgétaire annuel et la réforme des retraites, la grosse Bertha du « on ne peut pas faire autrement » a repris du service. Gageons que les 99% qui ne vivent pas de leur rente n’auront pas
l’intention de se laisser tondre sans rien dire. Les mobilisations de l’automne pour défendre les retraites sauront rappeler à François Hollande qu’il n’a pas été élu pour faire pire que Sarkozy.

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