Le 3ème Mémorandum a donc été adopté par le Parlement hellénique par 153 voix sur les 299 députés présents. Les nombreuses manifestations dont la dernière a rassemblée hier soir plus de 100 000 personnes sur la place Syntagma avant le vote n’y auront rien fait. Pas plus que les deux jours de grève générale très suivis par la population grecque l’avant-veille et la veille du vote de ce nouveau plan d’austérité.
Sans surprise, les partis membres de la coalition gouvernementale qui a négocier ce nouveau Mémorandum avec la Troïka a appelé à soutenir les nouvelles mesures d’austérité. Nia Dimokratia (équivalent de l’UMP) et Pasok (équivalent du PS) avaient appelé à voter pour. Ils ont d’ailleurs exclus les 6 députés n’ayant pas respecté la consigne de vote (2 députés du Pasok ont voté contre, 2 députés Pasok et 1 ND se sont abstenus). Dimar (scission social-démocrate de Synaspismos, le principal parti de Syriza) avait quant à lui appelé à s’abstenir. Les trois membres de DIMAR ayant voté contre le Mémorandum n’ont pour leur part pas été exclus.
A gauche, nos camarades de Syriza ont unanimement voté contre ainsi que l’ensemble des députés du KKE. Avant le vote, les députés de Syriza sont sortis saluer les manifestants réunis devant le Parlement (http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=CPp9Ze4cFqI). La police a évacué brutalement la place avant le vote à grands coups de canons à eau et de gaz lacrymogènes. On dénombre une dizaine de blessés et une centaine d’arrestations.
Il faut rappeler que les 300 pages de l’unique article à voter en séance plénière contenaient un nombre incalculable de mesures de casse sociale : nouvelle baisse générale des pensions de retraites de plus de 1000 euros, éliminations de toute possibilité de primes pour les fonctionnaires, baisse de 30% des rémunérations des médecins et des juges (dans un pays où les juges ne siègent plus), passage à 67 ans (65 actuellement) de l’âge légal de départ à la retraite, coupes drastiques dans les dépenses de santé (dans un pays où les hôpitaux ne peuvent plus assurer les soins faute de moyens et ne dispose plus que d’une infirmière pour 40 personnes en moyenne), élimination complète des conventions collectives, privatisation de tous les ports du pays, des entreprises de l’énergie et de raffinement pétrolier, privatisation de l’eau dans l’ensemble du pays… Voici quelques-unes des mesures inclues dans ce nouveau Mémorandum.
Ajoutez à cela que l’article a été transmis aux députés de la commission économique l’avant-veille, qu’il a été voté la veille dans cette commission et ensuite voté en plénière hier selon une procédure d’urgence tout à fait inédite pour des mesures d’une telle ampleur. De plus des mesures non validées en commission parlementaires ont été insérées dans le texte au dernier moment en parfaite violation des règles constitutionnelles du pays. La demande d’annulation du vote en plénière (au Parlement hellénique on ne peut faire ni amendements ni vote séparé en plénière) déposée par nos camarades de Syriza a été mise à mal de façon absolument inacceptable par la présidence du Parlement (tenue par ND). En effet, voyant qu’il y avait un vrai risque que le vote soit refusé au vu du nombre de députés anti Mémorandum présents, la présidence a fait suspendre la séance jusqu’à avoir un nombre suffisants de députés pro Mémorandum présents dans la salle !
Le Parti de Gauche condamne fermement les violations de la démocratie à l’œuvre en Grèce et le vote de cette nouvelle saignée d’un peuple grec qui n’en peut plus. Il dénonce les députés qui ont voté pour le Mémorandum et ceux qui se sont abstenus au mépris des millions de grévistes et des centaines de milliers de manifestants dans le pays.
Le Parti de Gauche félicite Syriza et son leader Alexis Tsipras pour le combat exemplaire mené contre l’austérité et pour la démocratie en Grèce. Ce combat n’est pas seulement nécessaire pour la Grèce. Il l’est pour tous les peuples européens soumis invariablement aux recettes de casse des services publics et d’austérité au service des marchés financiers par la Troïka.
Nous ne laisserons pas le FMI, la Commission européenne, la BCE et les gouvernements sociaux-libéraux et néo-libéraux continuer de faire de la Grèce le laboratoire d’un massacre social sans borne au service des marchés. Nous soutenons les manifestations annoncées dans les jours à venir en Grèce avant le vote du budget 2013 dimanche prochain. Il précède une série de vote des budgets imposés par la Troïka selon la logique du Semestre européen. Une raison de plus de lutter et soutenir les luttes mises en œuvres pour l’empêcher de passer.
9 novembre 2012 | Classé Dans
National
POUR LA PREMIÈRE FOIS EN TARN ET GARONNE UN TCHÉTCHÈNE EST RENVOYÉ EN RUSSIE
Ce mercredi 7 novembre 2012, Le Préfet du Tarn et Garonne SUDRY a expulsé en Russie, Monsieur Aslan DANGAYEV originaire de Tchétchénie.
Le comité de soutien et le Réseau d’Education Sans Frontières 82 sont extrêmement choqués et indignés par cette scandaleuse décision.
Aslan DANGAYEV est toujours dans une procédure d’un 2ème recours de demande d’asile.
Hébergé en France depuis 4 ans dans sa famille, Aslan avait fui la Tchétchénie pour échapper aux représailles pour son engagement dans une organisation non gouvernementale en faveur de la défense des droits de l’homme « le comité pour les droits de l’homme ».
Militer en faveur des Droits de l’Homme est un choix généreux et très courageux dans un pays comme la Fédération de Russie.
Son expulsion est un acte contraire aux engagements pris par François HOLLANDE pendant sa campagne électorale et à la ratification par l’Etat Français de la Convention européenne des Droits de l’Homme et de la Convention de l’ONU contre la Torture.
Comment a-t-on pu impunément renvoyer Aslan vers la Russie quand on sait que le sort réservé aux demandeurs d’asile tchétchènes peut entrainer emprisonnement et tortures.
Le ministre VALLS a pourtant indiqué, en juin 2012, qu’il ne reconduirait pas la politique des quotas pour les expulsions.
Loin de démontrer une quelconque efficacité, les objectifs imposés aux préfectures ne servent donc qu’à illustrer un discours répressif.
Cette politique absurde a un coût humain, social et économique considérable.
Criminalisés et traqués, des hommes, des femmes, des enfants sont condamnés à des vies précaires et cachées.
Aslan est l’une de ces victimes.
La décision prise par le Préfet du Tarn et Garonne est en opposition avec son rôle de garant du fonctionnement des institutions républicaines basées sur la déclaration universelle des droits de l’homme.
Le Préfet portera la responsabilité des conséquences d’une telle décision.
Le comité de soutien avec RESF 82 mettront tout en œuvre pour dénoncer de telles politiques et continueront à lutter contre ces expulsions indignes au pays des droits de l’homme.
RESF82 appelle l’ensemble des citoyens à le rejoindre pour s’opposer à toute forme d’expulsions.
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RESF 82
Réseau Education Sans Frontières 82
5 rue Anatole France – 82 000 Montauban
8 novembre 2012 | Classé Dans
Communiqués,
PG82
Malgré les vacances scolaires, la mobilisation en faveur de PSA Aulnay ne faiblit pas. Demain, jeudi 8 novembre, se tiendra une nouvelle séance de négociation tripartite, c’est à dire entre les organisations syndicales, la direction du groupe PSA et l’Etat. A cette occasion, j’irai manifester à 10 heures à Bobigny, de la Bourse du Travail à la Préfecture avec les camarades de PSA, évidemment, mais aussi ceux des autres entreprises en lutte en Seine-Saint-Denis.
Pierre Laporte, président du groupe Front de Gauche au conseil général de Seine-Saint-Denis, et Philippe Julien, secrétaire de la CGT PSA Aulnay
Lundi dernier, le 5 novembre, avec un de nos conseillers régionaux et par ailleurs délégué national du Parti de Gauche, François Delapierre, mes camarades du Front des Luttes Île-de-France ont organisé un petit happening.Philippe Varin, polytechnicien et patron du groupe PSA, devait intervenir devant les élèves de l’Ecole Polytechnique, dont il parraine une promotion. Fort bien, on reste entre soi, n’est-ce pas. Mais mes amis ont saisi l’occasion pour aller interpeller les élèves et les agents de l’Ecole « qui forme l’élite de la Nation » avec un petit tract sobrement intitulé « Les licenciements à PSA, un modèle pour Polytechnique ? »
Télécharger le tract unitaire du Front des luttes et NPA.
C’est peu courant que la gauche aille s’adresser aux élèves et agents de cette grande école. Il y avait possibilité de confrontation, le polytechnicien n’étant pas renommé pour son attachement aux valeurs de Jaurès encore moins de Marx. Au final, les choses se sont plutôt bien passées. Et quelques préjugés sont tombés puisque mon ami Philippe Juraver, animateur du Front des luttes en Île-de-France, a reçu un courriel de la part d’un élève de l’Ecole polytechnique. Lequel a souhaité que sa prose soit par nous autres utilisée. La voici donc in extenso.
Lire la suite sur le blog Le Cri du Peuple
8 novembre 2012 | Classé Dans
National
L’économie sociale et solidaire organise pendant le mois de novembre une série d’événements sur fond de changement politique. Jean-Louis Cabrespines, président du conseil national des chambres régionales de ce secteur*, en précise les enjeux.

Cette année le mois de l’économie sociale et solidaire est organisé dans un contexte de changement de politique pour ce secteur (voir encadré). Le gouvernement se donne-t-il les moyens de ses ambitions ?
Jean-Louis Cabrespines : Oui, cela a changé et l’on s’en rend compte au quotidien. Nous étions très demandeur d’avoir un secrétariat d’Etat ou un ministère qui puisse concerner les acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) dans la mesure où le poids économique des entreprises de ce secteur est relativement important. Nous avons désormais un ministre délégué à l’ESS, rattaché au ministère de l’Economie, ce qui était aussi une demande de notre part. Dans le passé, l’ESS était généralement rattachée au ministère des Affaires sociales, à la délégation générale à la cohésion sociale, c’est-à-dire plutôt orienté vers l’aide et la lutte contre les exclusions, qui sont des activités essentielles, mais pas les seules. De plus, par rapport au précédent gouvernement, il y a une volonté plus affirmée d’un projet de loi cadre sur l’ESS qui couvre plus de champs et permette de répondre à un certain nombre des difficultés rencontrées dans la prise en compte des politiques publiques.
Qu’est-ce que l’économie sociale et solidaire ?
Le secteur de l’économie sociale et solidaire fonctionne selon un ensemble de valeurs qui devraient être au cœur du débat politique sur la résolution de la crise économique. Les organisateurs du Mois de l’économie sociale et solidaire indiquent que les dirigeants sont élus et que leurs instances de décision sont collectives selon le principe : « Une personne, une voix ». La gestion est autonome, la personne et l’objet social priment sur le capital et la recherche du profit. Cela se traduit par la fourniture de services innovants et équitables, relevant ou non du secteur marchand. Les bénéfices sont prioritairement destinés au développement de l’activité, car il n’y a pas d’actionnaire à rémunérer. Ces valeurs sont communes au quatre grandes familles de l’économie sociale et solidaire : associations, coopératives, mutuelles, fondations.
Consulter aussi le site duMouvement pour l’économie solidaire.
Est-il nécessaire de redéfinir le périmètre de l’économie sociale et solidaire ?
C’est une question importante. Jusqu’à présent, l’ESS était définie par les statuts des entreprises. Mais, depuis quelques années, au plan européen, il y a une approche anglo-saxonne, que l’on nomme le social business. D’autre part, certaines entreprises qui se réclament de l’ESS n’en ont pas les statuts, en particulier dans l’insertion par l’activité économique. Il faut donc redéfinir ce périmètre, mais avec prudence. Il ne faut pas que sa redéfinition permette de faire dusocial washing, du green washing ou du social business, mais bien que l’on conserve les principes et les valeurs de l’économie sociale et solidaire, notamment la gouvernance démocratique et la non lucrativité, qui en font sa force.
Lire la suite sur Politis
8 novembre 2012 | Classé Dans
National
L’offensive organisée par le patronat, avec le manifeste des « pigeons » qui sont plutôt des vautours, puis l’appel des 98 grands patrons défendant leurs hauts revenus, puis le rapport Gallois reprenant les propositions du Medef, a atteint son but. François Hollande vient de décider 20 milliards de cadeaux supplémentaires aux entreprises, payés par le recul de la dépense publique pourtant au bénéfice de tous, et par plus de TVA sur les ménages. Il a ainsi choisi les profits pour quelques uns contre l’intérêt général. « Ce monde de la finance jamais élu et qui gouverne » que dénonçait le candidat Hollande a eu raison du président Hollande. Et ces cadeaux se font sans aucune contrepartie si ce n’est des appels au civisme patronal. Ce serait risible si cela ne donnait envie d’hurler ! Finalement le changement n’aura duré que le temps d’un collectif budgétaire de juillet qui se sera contenté d’effacer les abus les plus criants des cadeaux aux plus riches. Mais sans attendre Noël, ces cadeaux reprennent de plus belle à l’automne. La droite, bien relayée par les médias, hurle que les entreprises et les possédants vont être matraqués fiscalement. Elle ne cherche qu’à cacher la réalité : le capital sera toujours moins taxé que le travail, contrairement aux promesses de campagne électorale ; les dividendes poursuivront leur croissance au détriment des investissements et des salaires, et les travailleurs continueront à être licenciés pour que les profits des actionnaires augmentent. Le Front de Gauche ne peut cautionner une telle politique qui n’introduit aucune rupture économique, sociale ou écologique avec les politiques précédentes. Il se doit d’être clair et cohérent. Dans ces conditions de politiques d’austérité et de soumission au modèle prôné par le patronat européen, un vote contre le budget est d’autant plus nécessaire.
Le PG sera dans la rue aux côtés des syndicats le 14 novembre dans le cadre de la journée européenne contre l’austérité et présentera ses propositions alternatives avec un projet de contre-budget lors d’une conférence de presse (mardi à 10h30), 7 meetings dans toute la France le 14 novembre au soir avec des orateurs nationaux et un meeting à Paris (gymnase Japy) le 16 novembre avec Pascale Le Neouannic et Jean-Luc Mélenchon.
Notre-Dame-des-Landes
Jean-Marc Ayrault, passé de la mairie de Nantes à Matignon, s’obstine à vouloir construire son aéroport inutile. Contre la mobilisation citoyenne, il choisi l’escalade et n’hésite pas à utiliser massivement les forces de l’ordre au profit des intérêts privés du groupe Vinci. En période de restriction budgétaire, il préfère gaspiller plus d’un demi-milliard d’euros dont la moitié à la charge des finances publiques pour ce projet anti-écologique plutôt que d’utiliser ces fonds pour d’autres projets d’infrastructures respectueuses de l’environnement : amélioration du réseau ferré et des voies fluviales par exemple.
C’est pourquoi le PG appelle à participer massivement à la manifestation du samedi 17 novembre à Nantes et à rejoindre les comités locaux contre ce projet d’aéroport.
Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche
8 novembre 2012 | Classé Dans
National
Jean-Luc Mélenchon était l’invité de TV5 Monde le mardi 6 novembre 2012, occasion de revenir sur la hausse de la TVA et les mesures d’austérité.
8 novembre 2012 | Classé Dans
National
A l’occasion du débat autour du « rapport Gallois », Laurent Maffeïs, du secteur « Etudes et Arguments » du Parti de Gauche, décortique en quoi la question de la compétitivité telle qu’elle nous est présentée par la droite, le patronat et même par le Parti socialiste, est inefficace économiquement et disqualifiée écologiquement. Les problèmes de compétitivité des entreprises et de déséquilibre de la balance commerciale sont pourtant à nouveau placés en ce moment au centre de l’actualité. Ceci est en réalité une stratégie pour s’attaquer à nouveau aux salaires, aux 35h et aux acquis sociaux en général, tout en n’apportant aucune solution aux problèmes de la désindustrialisation, de l’augmentation des importations et du coût du capital.
Voir le dossier
8 novembre 2012 | Classé Dans
National
8 novembre 2012 | Classé Dans
National
Le décret mettant en application la loi approuvée le 31 octobre par les députés a été publié le lendemain dans le bulletin officiel.
Cette loi votée par le Congrès, après plusieurs semaines de débats au Sénat et à la chambre des députés, est une extension des droits des citoyen-ne-s. Elle donne désormais le droit de vote aux jeunes dès 16 ans. Ainsi, ce sont un million cinq cents mille nouveaux électeurs qui pourront voter aux législatives, l’année prochaine. Désormais les listes électorales compteront 4,8 %, d’électeurs en plus soit plus de 30 millions de citoyens, sur une populations de 40 millions. En Argentine le vote est obligatoire pour tous, mais les jeunes de 16/17 ans ne seront pas sanctionnés s’ils s’abstiennent de voter, comme c’est le cas actuellement pour personnes âgées de plus de 70 ans.
L’implication massive des jeunes à la vie politique, depuis plusieurs années, rendait nécessaire cette modification de la loi électorale, qui met ainsi plus en adéquation les institutions démocratiques argentines avec la vie politique réelle du pays. Des nos jours les jeunes ont une participation très active dans la vie politique, économique et sociale du pays. Les tenir en dehors de l’acte électoral, non seulement était injuste mais en plus freinait la maturation citoyenne d’une large couche de la société, qui se sentait discriminée, comme ce fut le cas pour les femmes qui n’ont acquis le droit de vote qu’en 1945.
Cette loi n’est que la continuité des lois dites d’extension des droit civils et citoyens, promues par l’actuel gouvernement de Cristina Fernandez de Kirchner. On retrouve dans ces lois celle du mariage égalitaire, qui permet aux couples homosexuels de se marier et d’avoir les mêmes droit que les couples hétérosexuelles, ou la loi d’identité qui a permis aux transsexuel-le-s de vivre sous l’identité de leur choix en toute légalité et avec le document d’identité correspondant.
La loi a été approuvée, sans amendement, par les sénateurs le 17 octobre par 54 voix pour et 3 contre. Le 31 octobre les députés l’ont approuvée par 131 voix pour et 2 contre, après le départ de l’hémicycle de presque tous les députés de l’opposition, prenant excuse du discours du député Andrés Larroque qui a répondu avec virulence aux propos parfois orduriers de certains députés de l’opposition, comme par exemple la députée Carrio qui a déclaré en plein hémicycle, en parlant des jeunes, que “c’est avec de la drogue qu’ils seront payés pour voter en faveur du gouvernement”.
Le Parti de Gauche se félicite de cette loi votée par les parlementaires argentins qui renforce clairement leur démocratie et leur République.
8 novembre 2012 | Classé Dans
National

Pour le droit aux alternatives et à l’habitat choisi, pour le droit à la différence et à l’autodétermination, pour les droits humains et de la famille.
Appel à soutien massif, mobilisation et manifestation
face à la politique d’exclusion menée à Bussiere-Boffy
Après 5 longues années de résistance à la politique d’exclusion menée par la municipalité de Bussière-Boffy en Haute-Vienne (87), les familles des trois yourtes, pourtant régularisées le 5 mai 2009 par les services de l’Etat, sont convoquées le 13 novembre 2012 à 8 h 30, au Tribunal correctionnel de Limoges, pour habitat illégal.
Elles risquent l’expulsion de leurs lieux de vie, où leurs enfants ont grandi, pour usage du sol en infraction avec le code de l’urbanisme.
Après la manifestation le samedi 3 novembre 2012 à Limoges suivie de la projection du film de Suzanne Chupin, « Les yourtes de la discorde », Les 6 adultes et 5 enfants, habitants des yourtes et le comité de soutien des yourtes de Bussiere-Boffy sollicitent toute votre attention et votre soutien, en vous demandant de participer aux 3 actions suivantes :
– Envoi de deux lettres de soutien (à télécharger ci-après)
L’une adressée à Monsieur le Président de la République (en franchise postale) et le double au comité de soutien pour comptabiliser les envois.
Envoyer la lettre type au Président de la République :
Monsieur François Hollande, Président de la République
Palais de l’Élysée, 55, rue du Faubourg Saint-Honoré – 75008 – Paris
Envoyer copie à Comité de soutien des habitants des yourtes de Bussière-Boffy chez M. Ciarra, Le Grand Pic – 87330 – Bussière-Boffy
(ou bien un mail à yourtesbussiere@yahoo.fr disant que vous avez écrit au Président, avec votre nom et adresse).
– Signer une pétition en ligne: Signez la pétition
– Rassemblement devant le Tribunal pendant l’audience, le 13 novembre à 8 h 30 (TGI de Limoges, 17 place d’Aine).
Contact : yourtesbussiere@yahoo.fr
7 novembre 2012 | Classé Dans
National
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