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Snowden : l’exemplaire refus d’un monde

Snowden

Hollywood raffole de ces histoires dans lesquelles un héros solitaire sauve le monde. Le succès planétaire sera sans doute assuré quand Johnny Depp ou un autre acteur « bankable » endossera le rôle d’Edward Snowden. Mais dans la réalité vraie, le jeune informaticien vit quelque part en Russie où il a trouvé un accueil provisoire, à la merci d’un Poutine qui le sacrifiera s’il y voit l’intérêt national. En France, malgré la protestation du Front de Gauche par la voix de Jean-Luc Mélenchon, personne ne s’est vraiment ému de la situation. Les « experts » médiatiques ont plutôt tenté de déminer la situation en prétextant que « tout le monde faisait pareil ».

Pareil ? La réalité sidérante révélée au début de l’été par Edward Snowden fait pourtant paraître comme aimables les cauchemars du 1984 d’Orwell mais l’occasion est belle de rajouter une couche au fatalisme démobilisateur. Il faut laisser ce jeune Américain rêveur à ses utopies. « Je ne peux pas en mon âme et conscience laisser le gouvernement américain détruire la vie privée, la liberté d’Internet et les libertés essentielles des gens du monde », a dit le naïf, pour justifier son action.

L’espionnage et le profilage des citoyens de la planète, des militants aux industriels, l’interception et le stockage des communications téléphoniques et des mails (97 milliards de données collectées pour le seul mois de mars 2013), y compris ceux des dirigeants d’Etats pourtant alliés semblent compter pour rien. L’administration Obama poursuit la ligne Bush et aurait tort de se gêner. Hollande a fini par la jouer martial : « Nous demandons que cela cesse immédiatement. » Merkel tergiverse avec la proposition de Snowden de témoigner en détail sur la surveillance dont son portable personnel a fait l’objet. Mais tout ceci reste dans la posture et aucun gouvernement européen ne veut se compromettre avec l’homme traqué et l’accueillir. Il y va entre autres des négociations du grand marché transatlantique qui se poursuivent dans le plus grand secret… pour les peuples.

Si le président social-démocrate allemand du parlement de Strasbourg, Martin Schulz, n’a pu que plaider pour une suspension temporaire des négociations à la suite de ces révélations, Hollande en a écarté la menace : « Nous n’en sommes pas là. » Le commissaire européen au commerce, le Belge Karel de Gucht, le Cahuzac européen qui risque par ailleurs d’être suspendu pour fraude fiscale, a résumé la situation: « Il s’agit ici d’intérêts économiques. » On avait compris… Le sort de la démocratie, des libertés fondamentales, celui-là même d’Edward Snowden sont liés au nôtre et restent entre nos mains.

Le problème, c’est le coût du capital !

A écouter l’ensemble des « experts » et des « économistes » qui, de plateaux TV en émissions de radio, d’articles en articles, récitent benoitement l’abécédaire du néolibéralisme, le principal problème aujourd’hui en Europe serait le « coût » du travail. En bref, les salariés coûteraient trop cher, et c’est leur coût qui serait la cause du chômage car il limiterait la volonté d’embaucher des employeurs. Le chômage atteint aujourd’hui un niveau record dans la zone euro, touchant 12,2% de la population active. La solution pour les libéraux au pouvoir dans toute l’Europe est claire : diminuer les dépenses publiques et réduire les salaires au maximum, que ce soit en baissant le salaire versé directement aux salariés (salaire net) ou le salaire socialisé (cotisation sociale).

Cette politique de l’offre qui vise à baisser au maximum le coût des marchandises en s’attaquant aux salaires, à la protection sociale et en accumulant les cadeaux fiscaux au patronat (dont le plus flagrant est sans aucun doute les 20 milliards annuels du CICE), plonge aujourd’hui la France et l’Europe dans le désastre. Elle prouve chaque jour son inefficacité. Si elle est mise en œuvre, ça n’est donc pas pour relancer l’activité ou combattre le chômage. L’austérité est là car elle sert les intérêts de la classe dominante, c’est-à-dire des actionnaires.

C’est le travail qui crée la valeur

Le terme même de « coût du travail » est une aberration. Le travail, par essence, ne peut pas avoir de coût puisque c’est lui qui crée la valeur. C’est l’homme qui, par son travail, donne un sens au monde. Comme l’ont montré Smith et Ricardo, toute production vient directement ou indirectement du travail humain, et c’est la quantité de travail nécessaire à la fabrication d’une marchandise qui détermine sa valeur d’échange. Marx a ensuite précisé que, si les actionnaires peuvent percevoir un profit, c’est en extorquant aux salariés une partie de la valeur ajoutée qu’ils ont créée. Le coût du capital, c’est cette part de la valeur ajoutée qui est ponctionnée par les actionnaires. « Le capital est semblable au vampire : il ne s’anime qu’en suçant le travail vivant et sa vie est d’autant plus allègre qu’il en pompe davantage », résume Karl Marx dans le livre I du Capital.

C’est donc le capital qui a un coût et non pas le travail. Et ce coût ne cesse de s’accroître. Il comprime les salaires, l’investissement, les impôts versés à l’Etat. Les entreprises françaises distribuent aujourd’hui 7 fois plus de dividendes qu’il y a 20 ans. Les actionnaires ponctionnent en dividendes 9% de la valeur ajoutée, ce qui est un record depuis la Seconde Guerre mondiale. Entre 1999 et 2008, les firmes allemandes ont réduit leur taux de versement des dividendes d’environ 10% tandis que les firmes françaises augmentaient ce taux d’environ 50%. Le coût du capital ne cesse de progresser ces dernières années en France et les grandes entreprises sont de plus en plus privilégiées. Elles bénéficient de plus de 30 milliards d’euros par an d’exonérations de cotisations sociales et de 172 milliards de niches fiscales selon la Cour des comptes. Résultat : dans l’industrie manufacturière, qui est la plus soumise à la concurrence internationale, le prix horaire du travail français est inférieur (33,8 euros) au prix allemand (35 euros).

C’est le capital qui détruit l’emploi

Les conséquences sociales de cette ponction grandissante du capital sur la valeur créée par les salariés sont innombrables. Les entreprises investissent de moins en moins, et tout projet qui ne promet pas un retour sur investissement suffisant aux yeux des actionnaires est abandonné. Les plans sociaux non justifiés économiquement se multiplient. Dernier exemple en date : Alcatel-Lucent, qui vient d’annoncer la suppression de 20% de ses effectifs français soit 900 postes en France et 10 000 dans le monde. C’est son cinquième plan social en France depuis 2007. Les salariés payent le prix fort des erreurs des dirigeants qui, obsédés par la création de valeur pour les actionnaires, ont commis d’innombrables bévues stratégiques et technologiques. Autre exemple : la société ODCF-Wayne Dalton, qui fabrique des portes de garages, a été liquidée par l’actionnaire alors que ses ventes étaient en hausse quasi continue et qu’elle est leader sur ses marchés. Il avait auparavant pillé son capital et ruiné l’entreprise en lui imposant des prix de composants exorbitants.

Au-delà des fermetures d’entreprises, dans tout le pays, les salaires sont gelés, la flexibilité s’accroit, tandis que les actionnaires se goinfrent de plus en plus. Le capitalisme est un système organisé autour de l’intérêt de quelques-uns et non autour de l’intérêt général.

Et le capital détruit aussi l’environnement

La course au profit conduit à une logique de court terme très éloignée de la réflexion de long terme qu’exige la nécessaire transition écologique. A toutes les étapes du processus de production, les exigences de rentabilité ont pour conséquences des dommages irréversibles pour l’environnement.

Lors de l’extraction des matières premières d’abord. La recherche effrénée du profit conduit à la prédation et à l’exploitation incontrôlée des ressources naturelles. Cette année, le jour du dépassement (date à laquelle l’humanité a consommé les ressources naturelles que la terre est capable de produire en un an sans compromettre leur renouvellement) a été atteint le 20 août. Trois jours plus tôt que l’année dernière.

Lors de la transformation ensuite. La compression des coûts conduit à des délocalisations qui accroissent la pollution par les transports et incitent au dumping social. Cette volonté de réduire les coûts pousse également les entreprises à négliger les précautions les plus élémentaires en matière de sécurité. On se rappellera à ce propos qu’avant la catastrophe nucléaire de Fukushima son opérateur privé Tepco a dissimulé des dysfonctionnements pour ne pas faire chuter le cours de son action.

Lors de la vente enfin. La nécessité d’écouler toujours plus de produits pour générer plus de profit mène à un consumérisme forcené, à la surproduction de biens périssables et à l’invention perpétuelle de nouveaux besoins.

Cette logique extractiviste, productiviste et consumériste a pour résultat l’épuisement des ressources naturelles, la destruction de la biodiversité, le dérèglement climatique, la pollution de l’air, de l’eau et des sols. Ces dégradations de l’écosystème ne sont pas seulement regrettables, elles menacent la possibilité même d’une vie sur terre. Le système capitaliste n’a pas d’autres finalités que la hausse du coût du capital, au mépris du respect de la vie. Face à cela, nous proposons l’écosocialisme, c’est-à-dire le prolongement de la dimension internationale de la lutte anti-capitaliste dans la revendication universelle d’une planète vivable pour tous les êtres vivants.

22 novembre 1916

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Jack London est mort le 22 novembre 1916. Lorsqu’on pense à lui, des images du Grand Nord se bousculent, les chiens courageux, les hommes coriaces, une espèce de ruée vers l’or en de multiples épisodes. Sauf que London, c’est tout ça, bien sûr, mais c’est surtout un engagement socialiste pas très à la mode en ce début de 20ème siècle, dans son pays, les USA. Il adhère en 1896 au Socialist Labor Party. Il en sortira en 1916 avec fracas, en désaccord avec son réformisme de bon aloi.

Pendant sa courte vie, il rencontre Debs, soutient la révolution mexicaine, voyage. Il « va voir », parce qu’il veut comprendre, et lutter, avec sa rage intacte, contre toutes les injustices. De Londres, il rapporte un document inclassable à l’époque. Son Peuple de l’abîme préfigure avant l’heure ce que seront le Quai de Wigan et celui d’Ouistreham, bien avant Orwell et Florence Aubenas. Une immersion totale dans les bas-fonds de Londres. Une plongée dans son passé de gosse des docks, de crieur de journaux, de voleur d’huîtres, de trimard, de marin au long cours, de pêcheur de rêves. Pas de doute, London est bien un écrivain politique.

Et puis finit par arriver le chef d’œuvre entre tous, le monumental Talon de fer. S’il n’en faut lire qu’un seul, que ce soit celui-là. London se fait visionnaire, à travers le regard d’une femme. Une fille de bourgeois, qui tombe en amour pour un militant enflammé. Et va le suivre, tout au long d’une histoire sans fin, où la révolution, la liberté et les droits les plus évidents se brisent sur toutes les oligarchies, tous les fascismes. En 1908, Le talon de Fer anticipe la Révolution russe, écrasée par une répression méthodique et fonctionnelle, née de l’alliance contre nature du capitalisme et des chefs syndicalistes, une répression qu’il fait durer 300 ans. Rien à jeter, disions-nous, et rien n’a changé, non plus. Les petits crèvent toujours écrasés par les talons de fer.

Il meurt à 40 ans, admiré de Lénine et de Trotski, ivre de mots, d’écriture, de passion. Il meurt comme meurt son héros, son double, Martin Eden. Il meurt, puisqu’il avait choisi d’être « un météore superbe plutôt qu’une planète endormie ».

1er décembre, Marche pour la Révolution fiscale • La mobilisation s’amplifie !

Les appels de soutien à la marche du 1er décembre se multiplient

Cent personnalités ont signé un texte d’appel à la marche pour la Révolution Fiscale, la taxation du capital et l’annulation de la hausse de la TVA. Ils et elles sont connu(e)s pour leur engagement syndical, altermondialiste, féministe, écologiste, associatif en faveur des migrants, des droits de l’homme des chômeurs et précaires ou du service public. Ils ou elles sont journalistes, universitaires, chercheurs, économistes, magistrats, artistes, sociologues, historiens, philosophes ou dirigeants de SCOP.

affiche1Image4.jpg Parmi cette centaine de noms on retiendra ceux de Paul Ariès, Gérard Aschieri, Bernard Cassen, Jacques Généreux, Didier Porte, Yvan le Bolloch, Ridan, Susan George, David Flacher, Jean-Michel Harribey, Michel Husson, Pierre Khalfa, Frédéric Lebaron, La Parisienne Libérée, Christiane Marty, Xavier Mathieu, Claude et Simone Mazauric, le réalisateur Gilles Perret, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Caroline Mecary, Henri Pena-Ruiz, François Ruffin, Lucien Sève ou encore Evelyne Sire-Marin.

Cet appel s’ajoute à d’autres thématiques comme ceux de la culture, du monde agricole, des écosocialistes, des économistes, des internationaux ou encore des syndicalistes qui a dépassé aujourd’hui les 1000 signataires.

Côté organisations politiques, le NPA, Lutte Ouvrière et le M’Pep appellent désormais à la marche, rejoignant ainsi les organisations du Front de Gauche et Lutte Ouvrière.

Les militants se mobilisent dans toute la France

Une centaine de cars sont mobilisés pour acheminer les militants vers Paris.

Des départs sont notamment prévus de Lille, Grenoble, Strasbourg, Clermont Ferrand, Besançon…

Déroulé de la marche

Le départ de la marche aura lieu à 13h30 Place d’Italie

Le carré de tête se mettra en place sur le Boulevard de l’Hôpital.

La marche se dirigera vers Bercy et rejoindra la place Bernstein, où des prises de paroles auront lieu à partir de 16h (Jean-Luc Mélenchon et des dirigeants du Front de Gauche, du NPA, de Lutte Ouvrière ainsi que des responsables syndicaux.)

Le parcours et le déroulé des prises de paroles seront précisés ultérieurement

Communiqué du Parti de Gauche • Baisse du chômage : la hausse continue !

La multiplication des contrats aidés permet au gouvernement de faire baisser le nombre de chômeurs de catégorie A. C’est l’arbre qui cache la forêt.

En fait, ce sont 40 000 personnes qui se sont inscrites à Pôle emploi en octobre. Le gouvernement veut faire croire que la baisse est entamée, il n’en est rien ! Il ne peut en être autrement vu les politiques d’austérité menées et les plans sociaux qui se multiplient.

La hausse généralisée de la TVA au 1er janvier aggravera encore la situation en frappant la consommation populaire. Il est temps d’aller marcher le 1er décembre pour une révolution fiscale, seule à même de relancer l’activité et de créer des emplois.

L’exclusion des familles roms: le gouvernement persiste

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Le 27 novembre au matin, la police a évacué le bidonville de Saint-Ouen dans lequel plus de 800 personnes étaient installées. Aucun diagnostic social sérieux n’a été réalisé avant l’intervention policière. Aucune proposition d’hébergement adaptée n’a été proposée aux familles qui se retrouvent, de fait, à la rue avec leurs enfants.

Malgré les très nombreuses interpellations associatives, syndicales et politiques, le gouvernement persiste. Nous pourrions évoquer également l’évacuation, hier encore, d’un camp de Rroms à Nice. Un COMBLE ! Quand le soir même, les Solfériniens organisent un meeting intitulé « Défendre la République contre les extrémismes et le racisme » avec entre autre guest star le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, celui là même qui tint des propos racistes à l’encontre des Rroms et qui perpétue les politiques de Sarkozy.

Le Parti de Gauche affirme de nouveau son soutien aux victimes de cette abominable stratégie ainsi qu’aux associations et organisations syndicales mobilisées à leurs côtés.

L’Etat n’a pas vocation à mener une politique discriminatoire à l’encontre des Rroms. Aussi, nous exigeons que le gouvernement cesse de s’opposer à la bonne intégration sociale des ressortissants européens de la communauté rom.

Défendre la République contre les extrémismes et le racisme impose une tout autre politique, et notamment la levée des restrictions d’accès à l’emploi concernant les ressortissants bulgares et roumains et l’application stricte du droit à l’habitat, à l’accès aux soins et à la scolarisation des enfants.

Appel de 100 personnalités à la marche du 1er décembre, Contre l’injustice fiscale et sociale, pour une révolution fiscale, la taxation du capital et l’annulation de la hausse de la TVA

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L’injustice fiscale et sociale qui frappe notre pays est insupportable. Cette politique continue à entraîner le pays dans la stagnation économique, elle amène toujours plus de chômage et de licenciements. Après Sarkozy, elle aggrave l’injustice fiscale en augmentant les impôts pour la grande majorité de la population tout en multipliant les cadeaux au patronat et en continuant la destruction des services publics et de la protection sociale. C’est inacceptable et cela bafoue le principe républicain d’un impôt juste. La hausse de la TVA prévue le 1er janvier en est l’exemple le plus scandaleux puisque prévue pour pallier une partie des 20 MDS d’Euros accordés au patronat sans aucune conditionnalité. La colère populaire contre les conséquences de l’austérité est juste et légitime. La droite, le Medef, l’extrême droite essaient aujourd’hui de la dévoyer. Leurs objectifs n’ont rien à voir avec les intérêts du peuple : il ne faut pas les laisser faire.

Il est temps de réagir. C’est pourquoi nous nous joignons à l’appel à la grande marche du dimanche 1er décembre à Paris pour une révolution fiscale, la taxation du capital et l’annulation de la hausse de la TVA . Cette marche, qui partira de Place d’Italie, se dirigera vers le « portique » de Bercy, symbole de la politique du gouvernement Ayrault, plus favorable au Medef et à la finance qu’aux salariés et à la grande masse de la population.

Cette manifestation aura lieu également au moment du vote du budget d’austérité auquel nous nous opposons et sur lequel nous appelons tous les parlementaires élus en juin 2012 pour faire une autre politique à voter non.

Il est temps pour ceux qui ont voulu la défaite de Nicolas Sarkozy, et enragent de voir sa politique continuer à être appliquée, de se mobiliser le plus largement possible dans l’unité la plus large afin d’imposer d’autres choix.

Les 100 premiers signataires :

Paul Aries, rédacteur en chef du mensuel les Z’indigné(e)s.

Gerard Aschieri, syndicaliste

Marc ASTASIE, Secrétaire Général CGT Pénitentiaire

Pierre Aucouturier Professeur des Universités – Praticien Hospitalier Université Pierre et Marie Curie

Ana Azaria, Présidente de Femmes Egalité

Richard Benarous, Directeur scientifique Biotechnologie

Nicolas Bénies, économiste

Alain Bihr, sociologue

Dr Hervé BOKOBZA, Psychiatre

Françoise Bonthoux, Professeur Emérite des Universités

Lionel Burriello, secrétaire général de la CGT Arcelor-Mittal

Bernard Cassen, Secrétaire général de Mémoire des luttes.

Alain CHABERT Psychiatre hospitalier, syndicaliste

Jean Chey: paysan syndicaliste, secrétaire national du MODEF

Xavier Compain , syndicaliste paysan,ancien président national du modef .

Jacques Cossart, Économiste

Pierre COURS-SALIES, Professeur émérite en sociologie

Claude Debons, syndicaliste

Del Volgo Gérard, compositeur.

Angélique Debruyne, syndicaliste sodimedical

Bernard Defaix, Convergence nationales des collectifs de défense et de développement des Services Publics

Sophie de Larochefoucauld, comédienne

Louis Dilasser ex secrétaire général du SYAC CGT Syndicat National du Ministère de l’Agriculture de l’Agroalimentaire et de la forêt et des établissement publics.

Cédric Durand universitaire

Txetx Etcheverry, Militant altermondialiste, Bayonne

Nathalie Ethuin, Maitre de conférences science politique

Guillaume Etiévant, économiste

Michèle Fernandez Musicienne

Pascale Feutrier, écrivain

David Flacher, économiste atteré membre d’Utopia

Jean-Pierre Fourré, ancien vice président de l’Assemblée nationale, député

honoraire et gérant des Editions de Matignon.

Hélène Franco magistrate syndicaliste

Bernard Friot, économiste

Claudine Galea, écrivain

William Gasparini, professeur université Strasbourg, sociologie du sport

Elisabeth Gauthier, Transform

Bertrand Geay, professeur de science politique à l’Université de Picardie

Susan George, écrivain

Jacques Généreux, économiste

Karl Ghazi, responsable syndical commerce

Jeannette Habel, politologue, universitaire

Jean-Marie Harribey, économiste

Michel Husson, Economiste

Marianne Journiac, syndicaliste CGT APHP

Patrick kamenka journaliste syndicaliste snj cgt.

Medhi Kemoune syndicaliste Air France

Razmig Keucheyan, maître de conférences en sociologie, Paris-Sorbonne (Paris IV).

Pierre Khalfa, fondation Copernic

Stathis Kouvélakis, universitaire, King’s College Londres.

Frédéric Lebaron, sociologue

François Lanthéaume universitaire

La Parisienne Libérée, chanteuse

Anne Leclerc, éducatrice syndicaliste

Patrick Le Hyaric directeur de L Humanite

Matthieu Le Quang, Politologue.

Laurent Lévy, essayiste’

François Longérinas, journaliste, dirigeant de SCOP

Henri Maler, retraité de l’Education Nationale

Marc Mangenot, économiste Fondation Copernic

Roger Martelli, Directeur de la rédaction de Regards

Jean-Pierre Martin, psychiatre

Christiane Marty, féministe, membre du Conseil scientifique d’ATTAC

Xavier Mathieu, CGT ex Conti

Gérard Mauger, Sociologue, Directeur de recherches émérite CNRS.

Claude et Simone MAZAURIC, Professeurs émérites des universités

Caroline MECARY, avocate, Fondation Copernic

Claude Michel syndicaliste culture

Didier Minot, militant associatif, fondateur du Réseau des écoles de citoyens (RéCit)

Corinne Morel Darleux, membre de la Fondation Copernic

François Morin, économiste

Josiane Nervi Maitre de conférences en mathématiques Université de Starsbourg.

Jean ORTIZ, Universitaire

Henri Péna-Ruiz, philosophe et écrivain

Jean-René PENDARIES, sociologue

Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, sociologues

Louis Pinto, sociologue, Directeur de recherches CNRS

Gilles Raveaud, économiste (Alternatives économiques)

David Ricatte syndicaliste Air France

Rosemay Rousseau, Syndicaliste USAP CGT

François Ruffin, journaliste

Luc Schaffauser, syndicaliste, responsable national

Philippe SCHEPENS, professeur à l’université de Franche-Comté

Jean-Paul Scot, historien

Lucien Sève, philosophe.

Evelyne Sire-Marin, magistrate, syndicaliste

Pierre Somme syndicaliste Conti

Mylène Stambouli, avocate, militante des Droits de l’Homme

Philippe Sultan, haut fonctionnaire

Jean-François Téaldi, journaliste, syndicaliste audiovisuel public »

Jean-Pierre Terrail, sociologue

Bernard Teper Journal Respublicae

Christian Topalov Directeur de recherche EHESS

Catherine Tricot, architecte

Boris VALENTIN, Professeur en archéologie.

Céline Verzelletti, responsable syndicale

Stephane Veyer, dirigeant de SCOP

Louis Weber Coordinateur de la rédaction de la revue Savoir/Agir

Serge Wolikow, historien, professeur émérite des Universités,

Malika Zediri militante association chômeurs et précaire

Voir les autres appels
dont

L’appel de Pierre Laurent

Gauche Anticapitaliste

Le Front de Gauche appelle à une marche le 1er décembre

Appel des syndicalistes à la marche du 1er décembre

Appel des Français de l’étranger pour la Marche du Ier décembre et la révolution fiscale

Appel d’écosocialistes à une révolution fiscale

Lutte ouvrière appelle à manifester avec le front de gauche dimanche

Unions départementales des Hauts-de-Seine, Val-de-Marne et Essonne, les branches Finances, FILPAC…

Appels de syndicalistes. Près de 700 signataires ont déjà signé en 6 jours. Ils sont issus de la totalité des organisations syndicales et de nombreuses entreprises et secteurs en lutte comme Air France, PSA, Sodimedical, Fralib, les Conti, l’enseignement, la santé etc…

Appel de Syriza Paris : en France ou en Grèce, même combat!

NPA : toutes et tous ensemble le 1er décembre !

AGAUREPS-Prométhée.

Front de Gauche 94 marche pour la taxation du capital et l’annulation de la hausse de la TVA

Avec Yvan le Bolloch, Ridan et Didier Porte, marchons le 1er décembre !

Appel du monde de l’agriculture à la marche du 1er décembre pour une révolution fiscale

Appel du monde de la culture pour le 1er décembre

Militants politiques, syndicalistes, associatifs, travailleurs et usagers des transports, nous militons activement pour une Révolution fiscale

…………….

François Hollande va recevoir le fossoyeur du Tchad

Francçois Hollande recevra début décembre Idriss Deby le fossoyeur du Tchad, dont les méfaits sont en train de conduire le pays à un délitement de l’Etat au profit de son clan et de l’islamisme. Idriss Deby profite du soutien de François Hollande pour détruire toute opposition politique en emprisonnant et en menaçant sans aucune justification, pour museler la presse, allant même jusqu’à détruire les installations des journaux, en poursuivant et en achetant des syndicalistes et des défenseurs des droits humains.

Tel est l’homme que soutient François Hollande, otage qu’il est de la défense des intérêts de l’impérialisme français en Afrique qui l’entrainent dans un nouveau cycle d’interventions. Car l’armée clanique des Bideyat se comporte en armée mercenaire au service des dictateurs en intervenant, depuis qu’elle est au pouvoir, dans plusieurs pays de la sous-région avec la caution plus ou moins officielle de Paris. Une armée violente, détruisant les hommes, laissant des veuves sans ressources et abandonnant les blessés sans soins, cassant le matériel au bout de six mois par négligence et absence de maintenance, au grand profit des pourvoyeurs français en particulier. Un clan et une armée qui consomment l’essentiel des ressources du pétrole : dix ans d’exploitation, dix ans de détournements, le fonds de réserve pour les générations futures capturé un an après sa création.

Les engagements militaires du Tchad ne profitent qu’à Deby et le gouvernement français coopère avec un homme pas un Etat. Un homme qui ruine les finances publiques, avantage les entreprises de sa famille, de son grand frère en particulier, et leur donne des monopoles économiques sur l’essentiel des besoins de base avec pour conséquence le coût de la vie le plus élevé d’Afrique après celui de l’Angola. Un homme qui construit certes quelques beaux carrefours à N’Djamena, tant vantés par ses thuriféraires, mais qui détruit les services de santé et d’éducation du peuple, un homme qui détruit l’espérance.

Un homme qui laisse le lac Tchad s’assécher et qui bloque tous les projets pour empêcher cette catastrophe écologique.

Un homme qui facilite l’implantation de l’islamisme le plus rétrograde chez les fidèles musulmans au point d’organiser il y a environ un an le premier congrès salafiste sur le sol africain ; un homme qui facilite l’islamisation des populations chrétiennes du sud tchadien moyennant la construction d’une profusion de mosquées et la distribution généreuse de subsides.

Tel est l’homme que vous allez recevoir Monsieur le Président François Hollande pour notre grande honte, tel est l’homme dont vous ne contredirez pas les desseins de vassalisation de la Centrafrique, car ce n’est évidemment pas en frappant fort et en partant vite que l’armée française contribuera à rendre sa dignité au peuple centrafricain face au grand manipulateur de la Seleka.

Le Parti de gauche appelle l’opposition tchadienne à taire ses dissensions et à se constituer en un front uni de résistance contre le fossoyeur de son pays.

Le Parti de gauche appelle François Hollande à se ressaisir en cessant de soutenir Idriss Deby et en facilitant une évolution rapide et sous contrôle international de la situation dans ce pays au peuple courageux et martyr.

Constater le besoin de l’impôt pour y consentir

  Contre un régime fiscal qui « ne cesse de creuser les inégalités au lieu d’opérer un juste partage des richesses », et contre « la désagrégation du consentement à l’impôt », Raquel Garrido et Clément Sénéchal (Parti de gauche) défendent la marche organisée par le Front de gauche le 1er décembre, « une méthode permettant de sortir par le haut de cette période de tension, et de retrouver l’impulsion positive de la Révolution Française ».

Le projet de loi de finances 2014 a été adoptée la semaine dernière à l’Assemblée. Il prévoit des coupes d’environ 15 milliards d’euros dans le budget de l’État, dont 10 milliards pour les services publics. Il arrive à un moment où le consentement à l’impôt se délite à grande vitesse. Jusqu’à présent, face à la caricature et l’opportunisme des partisans du zéro impôt, le principe de légitimité de l’impôt tenait bon. Cependant, le gouvernement a petit à petit creusé la tombe de cette légitimité fiscale et enclenché un processus de véritable désagrégation du consentement à l’impôt. Déjà, avec la capitulation face aux « pigeons » à propos de la taxe sur les plus-values de cession, la détermination impots_fiscalite.jpgde l’impôt est spectaculairement devenu le domaine réservé d’intérêts catégoriels organisés, capables de financer à grands coups de com’ leur dérobade aux velléités du pouvoir en place, censé exprimer la volonté générale. Le trouble s’est accentué lorsque le ministre du budget, Jérôme Cahuzac, prétendait le 7 janvier 2013 que la grande réforme fiscale de gauche « était faite », alors qu’il n’en était rien encore et qu’il n’en serait donc jamais rien. Lorsque l’on a apprit que celui-là même dissimulait ses avoirs à l’étranger quand il demandait, en toute « rigueur », au contribuable français de consentir à « plus d’efforts », on était au bord de la rupture. Puis, un vaste crédit d’impôt de 20 milliards d’euros a été indistinctement accordé aux entreprises du pays – McDonald’s compris – sans contrepartie sociale ou écologique d’aucune sorte, simplement pour appâter les grands actionnaires et complaire aux agences de notations inventées pour imposer leur discipline. Même dans la « majorité présidentielle », des voix s’élevaient pour questionner la destination des fonds.

Payer la dette ? Faire des cadeaux au CAC 40 ? Est-il vraiment nécessaire de prélever l’impôt pour des telles mesures ? Cette question, qui est rarement posée avec précision tant le financement de l’Etat social est une évidence qui pré-légitime globalement les contributions fiscales de chacun, est désormais au centre d’un grand débat national. Après des années de non-débat (l’Assemblée nationale a elle-même des pouvoirs extrêmement limités en la matière), les Français semblent se souvenir de leur histoire longue. Déjà, en 1789, l’article 14 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen proclamait que « les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée ».

Ainsi, le libre consentement à l’impôt est précédé, nécessairement, du constat de sa nécessité.

On peut dire que l’impôt comporte en fait trois dimensions essentielles. La première, une dimension éthique, de l’ordre de la morale personnelle : il requiert un geste de partage absolu du citoyen. La seconde, une dimension sociale : progressif et redistributif, il finance un certain nombre de filets sociaux afin d’empêcher l’exclusion définitive des membres fragilisés de la société, quelles que soient les difficultés qui les frappent, signalant par là notre irréductible interdépendance commune. En redistribuant la plus-value créée par les salariés et captée par les propriétaires (du capital et des outils de production), il assure par ailleurs une circulation des richesses collectives dont le marché seul serait incapable et répare les inégalités qui nous divisent ; il est ainsi le prisme où s’ajuste la lutte des classes. La troisième enfin, une dimension politique : l’impôt fournit une assise matérielle à l’ensemble des lois qui s’appliquent sans distinction à l’ensemble de la communauté légale, empêchant le texte démocratique de sombrer totalement dans les mirages de la pétition de principe. Par les institutions politiques et les fonctions régaliennes qu’il finance, il donne vie à la souveraineté populaire, lui arroge le pouvoir de modeler concrètement la texture du monde dans lequel vivent ses dépositaires. L’impôt, chiffre de la loi et force du droit.

C’est dire à quel point l’impôt constitue le nerf de la République. C’est dire aussi combien le non consentement à l’impôt contient la menace d’une crise de régime, incertaine lacune de l’Histoire d’où le pire comme le meilleur peuvent surgir. La proposition de Marche pour la Révolution fiscale, le 1er décembre, est une méthode permettant de sortir par le haut de cette période de tension, et de retrouver l’impulsion positive de la Révolution Française. C’est l’occasion pour chacun de participer au constat des nécessités, pour exercer pleinement son pouvoir citoyen. Car quel est le constat actuel ?

D’abord, nous ne sommes plus égaux devant le paiement de l’impôt. Les classes dominantes ne cessent d’y échapper depuis des décennies. D’un côté ceux qui, conseillés par tout un bataillon de professions spécialisées dans le contournement de l’esprit des lois (avocats fiscalistes, conseillers financiers, etc.), pratiquent l’évasion fiscale à tous crins : de 60 à 80 milliards par an sont ainsi dissimulés chaque année à la République dans les paradis fiscaux. De l’autre, ceux qui pratiquent directement la négociation fiscale avec les services de l’État : « Toutes les fortunes de France négocient leurs impôts, vous le savez parfaitement » annonçait très sérieusement l’ancien conseiller spécial de l’Élysée, Henri Guaino, le 3 janvier 2013, à la télévision.

Ensuite, la destination de nos impôts pose problème : la majeure partie ne sert en effet plus à alimenter de grands investissements ou améliorer la qualité de services publics, mais à rétribuer une dette publique due pour une large part au sauvetage des banques privées « too big to fail » en 2008, qui s’étaient rendues coupable de spéculer avec l’argent de tous pour enrichir quelques-uns. Or ni le système bancaire ni la structure des marchés financiers n’ont été réellement réformés, et nous continuons à payer des impôts qui couvrent en réalité les risques inconsidérés pris par la classe professionnelle des cupides. Par ailleurs, cette dette que nous remboursons avec nos impôts se trouve évidemment assortie d’intérêts ; qui donc en sont les créanciers ? Pour la majorité, ces mêmes grandes banques, grands assureurs, fonds de pension et fonds souverains, d’un mot : l’oligarchie internationale. La dette française est ainsi détenue à plus de 65% par des non-résidents, c’est-à-dire par des marchés financiers bien plus exposés aux aléas conjoncturels de la spéculation qu’ils ne le sont aux lois d’une volonté générale déterminée. En fait, nos impôts alimentent un vaste business financier au lieu d’assurer le fonctionnement de la République.

Il faut aussi se demander si l’impôt est encore librement consenti lorsque c’est une instance non élue, la Commission européenne, qui fixe les grands arbitrages budgétaires du pays. En vertu du TSCG que François Hollande s’était promis de renégocier, notre destin fiscal nous échappe aujourd’hui largement. Les États doivent par exemple communiquer leur budget le 15 octobre, la Commission doit rendre son avis avant la fin novembre et peut en demander la révision; sorte de droit de véto budgétaire, en somme. Bien qu’elle ait obtenue une réforme des retraites dont le candidat Hollande n’avait pourtant jamais fait mention durant sa campagne, la Commission ne s’est en l’occurrence pas privée de chaudes remontrances cette année. La règle d’or impose par ailleurs que le budget soit toujours en équilibre alors qu’un budget en déséquilibre est aujourd’hui nécessaire pour relancer l’activité économique par la transition écologique des modes de production. Peu à peu dépourvu de ses prérogatives budgétaires, l’État ressemble de fait moins à une République qu’à un protectorat soumis à un pouvoir autoritaire.

Deux gouttes d’eau, enfin. D’abord, l’écotaxe, qui en plus d’être injuste, absurde et inefficace, a été ficelée de telle manière que pour la première fois depuis la Révolution ce soit une société privée (Ecomouv’) qui soit chargée de percevoir l’impôt – prélevant au passage une obole de 20 % (!) : retour des fermiers généraux, ni plus ni moins. Ensuite, la hausse de la TVA (de 7 à 10 % pour le taux intermédiaire, et de 19,6 à 20 % pour le taux normal, ce qui correspond à environ 6 milliards d’euros prélevés sur la demande) apparaît comme parfaitement cynique dans un contexte de récession économique : impôt non progressif, elle frappe plus lourdement les foyers modestes (8% du revenu des 10% des ménages les plus pauvres) que les riches (à peine 3% des 10% des ménages les plus aisés), grevant ainsi les dépenses courantes, détériorant un peu plus le cours de la vie quotidienne. François Hollande et le PS eux-mêmes n’étaient-ils d’ailleurs pas vent debout contre cette mesure votée par l’UMP, allant même jusqu’à la supprimer dès juillet 2012 ?

Par bien des aspects, notre système fiscal contredit donc l’article 14 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Plus que jamais favorable à la rente du capital accumulé, le régime fiscal ne cesse de creuser les inégalités au lieu d’opérer un juste partage des richesses. Depuis la crise des subprimes, une ponction systématique est organisée entre les mains du peuple au profit des banques et de la finance.

La seule limite à cette redistribution à l’envers, c’est …….lire la suite sur le blog de Médiapart (gratuit)

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