Procès des Faux Tracts du Front national • Ils apportent leur soutien à Jean-Luc Mélenchon

faux tract fn

Le procès des faux tracts aura lieu jeudi 6 février à Bethune.

Marine Le Pen est citée à comparaître pour manoeuvre frauduleuse.

Déjà plus de 5000 personnes ont apporté leur soutien à Jean-Luc Mélenchon, en signant l’Appel pour des élections honnêtes.

Parmi eux :

Pierre Tartakowsky, Président de la Ligue des Droits de l’Homme, Emmanuelle Cosse, Secrétaire nationale d’EELV, Annick Coupé, porte-parole nationale de l’Union syndicale Solidaires, Eva Joly, Députée européenne, Julien Bayou, porte-parole d’EELV, Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF, Clémentine Autain…

Olivier Besancenot et le NPA ont par ailleurs apporté leur soutien par le biais d’un communiqué :

Communiqué de presse du NPA

Procès de Jean-Luc Mélenchon contre Marine Le Pen

Lors de la campagne électorale législative à Hénin-Beaumont en mai 2012, de faux tracts appelant à voter Jean-Luc Mélenchon ont été distribués par des militants d’extrême droite. Par leur contenu, ces faux tracts cherchaient à le déconsidérer. Marine Le Pen a assumé publiquement la manœuvre à la télévision. Jeudi 6 février aura lieu le procès fait à Mme Le Pen pour l’usage de ces faux tracts. Au travers de ce procès, il s’agit de faire condamner des pratiques frauduleuses pour disqualifier un adversaire politique, manœuvres dont l’extrême droite est coutumière et qui rendent impossible la sincérité des scrutins et conduisent à renforcer le discrédit du politique dont se nourrit l’extrême droite. Contre de telles pratiques, le NPA est solidaire de la démarche engagée par le Parti de gauche. D’autant plus que, dans le contexte actuel, avec la « manif pour tous », le « jour de colère » et la « journée du retrait », le mouvement social doit être uni contre l’extrême droite.

Patronat et Gouvernement main dans la main contre les salariés de Mory Ducros

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Le gouvernement tombe de plus en plus bas dans son soutien aux actionnaires contre les salariés. il n’hésite plus aujourd’hui à jouer de la division de ces derniers de la façon la plus scandaleuse qui soit. La palme de l’indécence revient cette fois à Arnaud Montebourg.
A grands renforts de communication, ce dernier a voulu se faire le sauveteur de l’entreprise Mory Ducros. En réalité le PSE qu’il a voulu imposé de tout le poids de son autorité ministérielle est un marché de dupe. Alors que la mauvaise gestion des dirigeants de cette entreprise de transports est engagée, ce sont les salariés qui paient la note : 2100 emplois préservés contre 3000 licenciés sans compter 2000 en sous-traitance. Il s’agit en réalité d’une véritable liste noire puisqu’on y retrouve quasiment tous les syndiquées. Pire le licenciement de presque tous les conducteurs laissent mal augurer de l’avenir productif de l’entreprise. Enfin, Arnaud Montebourg met en avant l’aumone faite aux licenciés soit 30 % de plus d’indemnités que ceux prévus au départ. Ce qui donne en moyenne une prime de 10 000 euros. Ils sont décidément trop charitables…
Les salariés ont tellement apprécié la performance du superman du redressement improductif qu’ils ont refusé massivement ces propositions.
C’est là que le pire commence. Car cette aumone est doublée du plus vil des chantages : si aucun des deux plus importants syndicats ne signe, l’entreprise sera liquidée lors du passage du dossier devant le tribunal administratif de Pontoise le 4 février.
Pour préparer l’affaire, la direction a déjà suscité une soi-disant colleclif de salariés exigeant de leurs syndicats qu’ils signent l’accord. L’humanité a révélé la manipulation médiatique faite de pression de l’encadrement notamment vis-à-vis du personnel censé sauver son emploi. Mais rien n’y a fait. CGT comme CFDT refusaient le 4 février de signer le PSE.
Les syndiqués de la CGT et CFDT se sont donc retrouvés devant ce tribunal en présence de membres du Parti de Gauche dont Eric Coquerel, Secrétaire national, et Philippe Juraver, membres du BN et des militants du Val D’Oise venus leur apporter notre soutien.
Voilà qu’en plein milieu de séance, le tribunal s’est interrompu pour exiger d’un des deux syndicats présents qu’il signe faute de quoi l’entreprise n’existerait plus ! Refus des deux. Mis sous pression, c’est finalement la branche CFDT Transport qui a signé l’accord après avoir dessaisi le négociateur délégué syndical du groupe transporteur sur place !
Ce mécanisme a été permis par le gouvernement. Le lendemain de son recul devant la droite avec le retrait de la loi famille, quelques semaines après les cadeaux annoncés au MEDEF à travers le pacte de responsabilité, quelques mois après avoir cédé aux « bonnets rouges », ce gouvernement montre une fois de plus qu’il a choisi son camp. Il le fait maintenant de la façon la plus sordide. Sanctionnons-le !

Stop au chantage des compagnies pétrolières dans les outre-mers!

Les événements de 2009 ont montré l’importance du prix du carburant sur le coût de la vie dans les outre-mers. Depuis lors, ce prix est fixé dans les DOM-COM par un arrêté mensuel pris par les préfets. Dans une nouvelle loi, le ministre des Outre mers, M. Lurel, s’attaque enfin à la marge plus qu’abusive des compagnies pétrolières.

Rappelons que celles-ci s’engraissent sans limite sur le dos des habitants. Ainsi, alors qu’une baisse de 7 centimes sur les carburants avait été décrétée pour 3 mois en septembre 2012, le carburant devait retrouver à l’issue de cette période un prix indexé en partie sur le baril de brut. Pourtant, malgré une baisse de 11% de celui-ci dans la même période, le prix du carburant s’est une nouvelle fois envolé !

Face aux déclarations du ministre, les grandes compagnies ont d’abord répliqué par un honteux chantage à l’emploi. Elles menacent ainsi de remplacer les pompistes par des pompes automatiques, en détruisant plus d’un millier d’emplois. Après une rencontre houleuse avec le ministre, elles ont claqué la porte des négociations et propagent à dessein la rumeur d’une grève illimitée pour organiser le blocage des îles.

Le Parti de Gauche dénonce le chantage exercé par les compagnies pétrolières toutes puissantes sur les exploitants et leur situation de monopole à travers le contrôle de l’approvisionnement, du stockage et de la distribution du carburant. Nous défendons depuis toujours l’idée d’un service public de l’énergie afin de mettre en place une maîtrise par l’État et les collectivités territoriales des prix et de la distribution de ces biens indispensables à la vie. La distribution d’essence est un service vital pour les citoyens : il doit rentrer dans le champ du service public et être détaché des conflits d’intérêts privés.

Cette situation démontre une nouvelle fois l’incapacité du gouvernement à obtenir quoi que ce soit des grandes compagnies pétrolières. C’est bien par loi que nous pourrons imposer une baisse du prix du carburant plus que nécessaire au développement de l’emploi et au bien vivre dans nos territoires. Il ne s’agit bien évidemment pas de favoriser la consommation d’énergie mais de donner un peu d’oxygène à des citoyens déjà asphyxiées, alors que l’absence d’une politique cohérente des transports et du développement urbain fait de la voiture un outil indispensable à la vie quotidienne.

Il est enfin urgent d’organiser la transition écologique de nos îles et d’organiser leur autonomie énergétique. Voila un des objectifs de la planification écologique !

Faux-tracts: justice pour Mélenchon

L’Histoire nous fait parfois des clins d’œil amusants. Le hasard est curieux et provoque les choses, comme dit la chanson. A moins que la Présidente du Tribunal qui fixa cette date fut une femme facétieuse, mais connaissant ses classiques. C’est donc le 6 février, date ô combien importante dans l’Histoire de la longue lutte entre l’extrême droite et la République, au tribunal de Béthune, qu’aura lieu le procès entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen à propos du faux-tracts que cette dernière avait fait diffuser durant la campagne législative de juin 2012. Durant ce procès, Jean-Luc Mélenchon une nouvelle fois sera défendu par Me Raquel Garrido, qui est aussi secrétaire nationale du Parti de Gauche, avec son confrère Me Erwan Lorvellec. Me Garrido, pour avoir défendu son client et usé de toutes les palettes du métier d’avocat, s’est vu poursuivre par la présidente du FN, ce qui est inédit. Vous pouvez toujours signer la pétition pour le retrait de la plainte contre celle qui est désormais mise en examen et citée devant le tribunal correctionnel où elle sera défendue par Me Galina Elbaz.

De l’autre côté, Marine Le Pen sera classiquement défendue par Me Wallerand de Saint-Just, actuel candidat FN à la Mairie de Paris et trésorier national du FN. Il aura utilisé toutes les ficelles pour faire perdre du temps à la justice, allant jusqu’à demander que le Tribunal de Béthune soit dessaisi de ce dossier, car considéré (pour des raisons assez floues) comme favorable à son adversaire. Mais, assez logiquement, aujourd’hui, la « requête en suspicion légitime » (c’est ainsi que l’on nomme ce type de demande), qu’il avait déposée au nom de sa cliente Marine Le Pen a été rejetée par la Cour de Cassation. Le procès de la présidente du FN aura donc bienlieu jeudi 6 février. Il faudra s’attendre à des étincelles durant l’audience, à laquelle sera présent Jean-Luc Mélenchon (il y a fort à parier de Mme Le Pen elle se défile) et durant les plaidoiries des deux avocats.

De quoi s’agit-il ? Je vous invite d’abord à regarder cette vidéo où Jean-Luc Mélenchon décrit l’essentiel des mauvaises manières dont il a été la victime.


Faux tracts : Le Pen contre la démocratie ! par lepartidegauche

Lire la suite sur le blog d’Alexis Corbière

Il n’y a pas qu’un modèle familial !

Le Parti de Gauche adresse sa profonde sympathie et son soutien à toutes celles et à tous ceux qui ont pu se sentir blessé-e-s ou exclu-e-s à l’occasion des manifestations réactionnaires du dimanche 2 février et trahi-e-s par l’abandon de la « loi famille » par le gouvernement et le parti solférinien. Trahison déjà effective au vue des déclarations dès dimanche soir, qui confirmaient une loi à minima excluant une des promesses de campagne du président Hollande à savoir la PMA.

Nous réaffirmons avec force qu’il n’y a pas qu’un seul modèle familial, que toutes les familles, quelle que soit leur composition, le nombre de parents, l’orientation sexuelle et l’identité de genre de leurs membres, sont dignes de respect et doivent être égales en droit.

Nous regrettons que la loi sur le mariage du 17 mai 2013 n’ait pas été l’occasion d’affirmer, non pas seulement la diversité des couples, mais aussi celles des familles et qu’il soit obligatoire pour les parents LGBT de se marier et d’adopter leurs propres enfants pour être reconnus comme une famille.

Nous dénonçons le fait que les familles homoparentales aient été utilisées comme bouc émissaire là où la loi aurait pu permettre de débattre de l’égalité des droits sociaux et fiscaux de tous les couples, qu’ils soient mariés ou non, hétérosexuels ou non et tout particulièrement de l’accès au droit à la pension de réversion pour des couples passés.

Nous n’acceptons pas de voir remis aux calendes grecques un texte qui devait mettre à la disposition des familles recomposées de nouveaux « outils juridiques » pour reconnaître le rôle joué par des tiers dans l’éducation des enfants.

Nous accusons ce gouvernement de céder une fois de trop aux nostalgiques d’un familialisme traditionnel qui s’attaque en fait à l’égalité des sexe et rêve de voir rétablir un modèle familial ayant pour base la subordination sociale des femmes dans le couple.

Malgré la désertion du gouvernement, il est plus que jamais nécessaire d’entamer une réforme des règles de la filiation débarrassées de toute référence patriarcale sous couvert de « biologique ».

Le spectacle lamentable d’un gouvernement paniqué et d’un parti aux abois, fuyant devant des manipulateurs rétrogrades et réactionnaires, ce n’est pas ça la gauche. La caporalisation de l’Assemblée Nationale par un Exécutif qui annonce d’avance qu’il refusera tout amendement en faveur de la PMA est inacceptable et indigne d’une démocratie adulte. Il est grand temps que les député-e-s s’émancipent, qu’ils et elles s’affirment, même face à l’avis contraire du Gouvernement qui doit trouver face à lui l’opposition de gauche dont le peuple a tant besoin.

«Mobilisons-nous pour des élections honnêtes»

Le 6 février prochain, jour pour jour 80 ans après la tentative de coups d’État des ligues d’extrême-droite, le tribunal de Béthune aura à juger les graves atteintes à la déontologie démocratique et au code électoral du Front National.En diffusant de faux tracts contre Jean-Luc Mélenchon et en l’assumant publiquement, Marine Le Pen s’assoit sur les règles de base de nos élections.

Depuis de longs mois, les ligues factieuses reprennent la rue avec plus ou moins de succès ; la mouvance de la droite la plus radicale s’organise et la bataille culturelle bat son plein (anti-IVG, racisme, xénophobie, homophobie, antisémitisme, antifiscalité, régionalisme, eugénisme, etc.). Bref, l’Histoire s’accélère. Et ce dans un contexte toujours plus violent après l’assassinat de Clément Méric et des actes de violence politique en augmentation.

Nous savons tous que la façade institutionnelle de cette droite extrême est le FN. Et il ne faut pas laisser laisser le combat en dehors de nos institutions. Alors, mobilisons-nous ! Diffusez massivement les liens suivants dans vos réseaux amicaux, professionnels ou familial, c’est la démocratie qui est en jeu :

– L’appel pour des élections honnêtes : http://www.jean-luc-melenchon.fr/arguments/faux-tracts-de-marine-le-pen-appel-pour-des-elections-honnetes/

– La vidéo d’explication des enjeux politiques et judiciaires : http://www.dailymotion.com/video/x1aotkg_faux-tracts-le-pen-contre-la-democratie_news#from=embediframe

– La page Facebook « pour des élections honnêtes » : https://www.facebook.com/pages/Pour-des-élections-honnêtes/742892002395545?fref=ts

– La vidéo où Le Pen avoue : http://www.dailymotion.com/video/x187ce9_faux-tracts-a-henin-beaumont-les-aveux-de-marine-le-pen-france-3_news

Ancrer Strasbourg résolument à gauche

tram.jpg Crédit photo photosdegauche.fr (rémy_blang)

Jean-Claude Val (Parti de Gauche) conduit la liste A Strasbourg, l’Humain d’abord présentée par un Front de Gauche rassemblé dans la diversité de ses composantes locales.

La septième ville de France au regard de sa population (260 000 habitants), siège des institutions européennes, de tradition centriste et sociale-chrétienne dans l’esprit « rhénan », est actuellement dirigée par le PS et EELV. En panne d’inspiration, le Sénateur-Maire Roland Ries et son équipe pourraient bien pâtir du rejet que suscite, en Alsace aussi, la politique libérale menée par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

Loin des clichés d’une « capitale européenne prospère », Strasbourg devenue ville tertiaire (80% des emplois locaux), s’est profondément désindustrialisée (14% des emplois seulement, contre 25% il y a une vingtaine d’années environ). Ses quartiers périphériques en proie au chômage sont laissés à l’abandon.

Après l’indéniable succès local à l’élection présidentielle (11, 7% pour Jean-Luc Mélenchon), après les législatives (7,04% sur la circonscription de Strasbourg-Centre pour J. Nervi-Gasparini – PG – et 4,2% pour A. Splet – PCF – dans la circonscription de Strasbourg-Sud), et le rejet du projet de Collectivité Unique d’Alsace par référendum local en avril 2013 (auquel le Front de Gauche des deux départements a largement contribué), la voie est désormais ouverte pour des listes Front de Gauche à Strasbourg et dans ses grandes communes satellites. Notamment dans la 3ème ville du département, Schiltigheim, autrefois fortement ouvrière. Ces listes, autonomes et conquérantes, présentent un programme radicalement de gauche (transports publics gratuits, mise en place de procédures de réquisition des logements vacants, ambitieux programme de construction de logements réellement « sociaux », etc.) et tourné vers l’écosocialisme dans une région très sensible aux questions écologiques (développement des circuits courts, soutien d’une agriculture vivrière locale de qualité et accessible à tous, contrôle strict du trafic routier international extrêmement polluant pour la ville). Tout cela sans oublier le danger permanent que représente pour toute la population rhénane la proximité de la centrale nucléaire vétuste de Fessenheim.

Les élections municipales, suivies des européennes, devront confirmer l’enracinement du Front de Gauche à Strasbourg et dans les communes limitrophes. Voilà notre ambition.

La mer, avenir de l’humanité

20110723_mer_vague.jpgCrédit photo photosdegauche.fr (michel_soudais)

Grâce à ses Outremers, la France est le seul pays au monde à être présent sur cinq continents et dans tous les océans du globe. Notre pays dispose du 2ème domaine maritime mondial, avec 11 millions de kilomètres carrés, et le 1er domaine maritime au monde pour sa biodiversité. Cette présence donne à la République française une responsabilité particulière dans la découverte des océans, la protection de l’écosystème marin et le bon usage des ressources de la mer. La Terre, planète bleue, est la seule du système solaire à être habitable, justement en raison de la présence massive de l’eau à sa surface. Ce sont les 70% de sa superficie qui sont recouverts d’eau qui permettent la vie humaine.

L’humanité devrait donc faire de la mer un des enjeux scientifiques majeurs. Elle est pourtant l’objet de recherches largement insuffisantes. Inconnue, la mer l’est encore très largement, alors même qu’elle fut le lieu des plus grandes découvertes et aventures humaines. Ouvrir la mer à l’humanité ne veut pas dire la conquérir. Il ne s’agit pas d’aller au fond de la mer, de planter un drapeau et de dire « Nous avons gagné la course à l’abîme ». Il s’agit d’apprendre, de connaître pour mieux préserver et utiliser les ressources marines, pour le bien vivre humain. Des décisions concrètes sont nécessaires : augmenter les moyens publics alloués à la recherche, construire la première station permanente d’observation sous-marine ou encore renforcer la place des questions marines et maritimes dans les programmes scolaires.

Alors même qu’elle n’a pas révélé l’ensemble de ses secrets, la mer subit déjà de plein fouet le dérèglement climatique provoqué par l’activité humaine : réchauffement entraînant la fonte des glaciers, acidification réduisant la biodiversité, hausse généralisée de son niveau…

La mer est la victime du productivisme et du capitalisme : urbanisation sans contrôle des littoraux, pollutions, pêche intensive, course à l’extraction des minerais, pétrole et gaz off-shore etc. L’écosystème marin est saccagé par les capitalistes à la recherche de nouvelles sources de profits.

Aucune mesure n’est prise pour répondre à l’enjeu que représente une pollution qui prend des formes parfois dramatiques, comme lors des marées noires. Pire ! Alors que les forages offshore ont démontré leur dangerosité lors de la catastrophe du Golfe du Mexique, le gouvernement Ayrault, dès sa prise de fonction, a confirmé l’autorisation faite à Total de poursuivre des forage au large de la Guyane. Au prix du limogeage d’une ministre de l’environnement. Avant d’en sacrifier une seconde sur l’autel des gaz de schiste.

Loin d’être le bien public qu’elle devrait être, la mer est devenue un nouveau terrain de jeu pour les capitalistes et les intérêts privés. Et dans ce domaine aussi, l’austérité budgétaire réduit les investissements publics aux profits des intérêts particuliers des financeurs privés : privatisation du port du Pirée en Grèce, baisse du budget mer en France…

Le Parti de Gauche propose au peuple français et aux peuples européens un projet écosocialiste pour la mer. Notre écosocialisme n’est pas qu’une vague ambition. Il est un projet concret, appuyé sur la planification écologique. Il a pour objectif la préservation de l’écosystème humain, la relance de l’activité humaine et la création de millions d’emplois socialement et écologiquement utiles. Attardons nous sur deux secteurs clefs parmi d’autres : les transports et les énergies marines renouvelables.

Il faut en finir avec le libre-échange absolu. Cette idéologie conduit à des aberrations sociales et écologiques avec comme finalité unique l’enrichissement de l’oligarchie financière. La mise en place d’un protectionnisme solidaire permettra de relocaliser les industries et donc de limiter les transports de marchandises sur la planète. Nous pourrons ainsi transporter moins, mais des échanges continueront d’avoir lieu et nous devons donc également transporter mieux. Il convient de garantir des normes sociales et écologiques élevées dans le secteur du transport maritime. Nous pourrons ainsi interdire les pavillons de complaisance dans les eaux territoriales françaises, favoriser l’intermodalité avec le fret ferroviaire, mais aussi développer l’usage des navires propulsés au gaz naturel liquéfié.

Le développement des ports est également un levier que la puissance publique peut utiliser pour atteindre ces objectifs. Les ports français voient leur importance diminuer par rapport aux grands ports européens. Entre un tiers et la moitié des conteneurs à destination de la France transitent par un port étranger. Ce recul a donc d’importantes conséquences écologiques, les marchandises étant transportées jusqu’à nos frontières par la route. Les ports doivent redevenir des instruments publics d’un aménagement du territoire concerté et équilibré.

De même, le développement des énergies renouvelables est indispensable pour organiser la nécessaire transition énergétique. La mer recèle un énorme potentiel dans ce secteur. Les éoliennes offshores qui permettent de s’affranchir des freins habituels liés aux nuisances sonores, visuelles et de voisinage produisent 4 gigawatts dans le monde, soit l’équivalent de quatre réacteurs nucléaires. Mais les énergies renouvelables marines ne se limitent pas aux éoliennes. Elles sont multiples : hydroliennes, la France dispose de la deuxième ressource européenne ; énergie marémotrice, développée en France dans le cadre de la planification étatique ; énergie houlomotrice (énergie mécanique), c’est-à-dire l’énergie des vagues ; énergie thermique qui exploite la différence de température entre les eaux de surface et les eaux profondes ; et bien sûr, les algocarburants, issus des micro-algues marines.

Les énergies marines seront décisives pour tenir l’objectif de 23 % d’énergie renouvelables en 2020. Mais, elles ne sont pas sans conséquence sur l’environnement et leur déploiement doit être raisonné. Leur développement a un impact sur le trafic maritime et les zones de pêche et la question du raccordement au réseau terrestre est trop souvent négligée.

Ces exemples illustrent les potentiels que recèlent les espaces maritimes. Pour garantir leur bon usage, dans ce domaine, comme dans les autres, notre méthode est la révolution citoyenne. Pour réussir ce formidable défi, nous aurons besoin de tous les travailleurs et amoureux de la mer, des ouvriers, des techniciens, des ingénieurs, des chercheurs, des organisations écologistes, syndicales…

En avant ! Cap au large !

4 février 1536

Le 4 février 1536, François 1er signe le traité des Capitulations avec le sultan Soliman le Magnifique. Le royaume de France fait face à la dynastie des Habsbourg. Celle-ci atteint son apogée avec Charles Quint qui hérite de sa mère des Espagne et de leurs dépendances en Italie (Naples, Sicile, Sardaigne) et aux Amériques. Il convoite le duché de Bourgogne ancienne possession de son arrière-grand-père Charles le Téméraire. La France étant encerclée, le très chrétien François Ier se tourne vers Soliman le Magnifique, sultan de l’empire Ottoman. Son objectif est de trouver un allié dans son combat contre les velléités de domination de la Maison de Habsbourg. Et tandis qu’il entre en guerre contre l’empereur Charles Quint pour la possession de la Savoie et de Turin, la flotte ottomane dirigée par Barberousse s’attaque aux possessions des Habsbourg en Méditerranée.

Cette alliance, inédite à l’époque entre un roi chrétien et un sultan musulman permet aux deux puissances de combattre efficacement la flotte espagnole en Méditerranée. Elle cause cependant un certain émoi dans le monde chrétien qui la qualifie d’« alliance impie », ou d’« union sacrilège de la fleur de lys et du croissant ». Cette alliance stratégique est alors l’une des plus importantes de la France, et dure plus de deux siècles et demi dans l’intérêt objectif des deux parties.

Le traité institue également des privilèges commerciaux en Turquie : les navires battant pavillon français obtiennent la liberté de commercer dans les ports de l’empire turc, ce qui va assurer la prospérité de Marseille. Il confie aussi au roi de France la protection des Lieux Saints et des chrétiens de l’empire.

Ce traité, destiné à prendre de revers l’empereur Charles Quint, atteste surtout que l’intérêt national l’emporte désormais sur la solidarité des chrétiens face aux menaces ottomanes. L’empire turc est un État comme un autre, avec lequel on s’allie, on fait la guerre et on commerce en fonction des intérêts de chacun. La culture ou la religion ne l’emportent plus sur l’intérêt national. A l’heure du choc des civilisations, il convient de le rappeler.

« FAIRE FRONT A GAUCHE »

A CASTELSARRASIN ET A MOISSAC

Listes de gauche, écologistes et citoyennes pour donner la parole au peuple

Des femmes et des hommes habitant Castelsarrasin et Moissac, soucieux de dépasser les querelles de clocher stériles entre les deux maires actuels, ont décidé de présenter

deux listes aux élections municipales de mars 2014 avec pour « têtes de liste » :

A Moissac, Véronique MALANGE, infirmière à l’hôpital intercommunal

A Castelsarrasin, Christian DELZERS, professeur retraité du lycée professionnel

Ces listes sont ouvertes à celles et ceux qui ne s’accommodent pas des répercussions locales de la politique libérale du gouvernement actuel soumis à la finance internationale.

Elles s’adressent aux citoyens, aux militants et sympathisants des partis de gauche désireux de s’engager pour gérer leur ville avec ses habitants, en faisant des besoins fondamentaux leur priorité : éducation, logement, accès aux soins, transports collectifs….

Nos premiers objectifs

*Donner la parole à la population sur les projets d’investissement des deux communes.

*Relancer une véritable action intercommunale entre les deux villes et les communes environnantes afin de réaliser de grands projets économiques, culturels et sportifs au bénéfice des populations des deux nouveaux cantons de Castelsarrasin et Moissac, en les rendant attractifs pour des entreprises créatrices d’emplois nouveaux et durables.

*Favoriser les économies d’énergie et développer les énergies renouvelables.

*Engager la gestion en régie municipale ou intercommunale des biens communs indispensables : eau, assainissement, transports collectifs, restauration collective, énergie, et aller progressivement vers des formes de gratuité (ça existe déjà ailleurs).

*Défendre la modernisation de la ligne ferroviaire Bordeaux-Toulouse actuelle, qui permet un usage quotidien du train, et s’opposer au projet de Ligne à Grande Vitesse, gourmande de centaines d’hectares de terre agricole et gouffre financier inutile. 5 milliards d’euros économisés pour faire autre chose.

Demain, gérer une municipalité à gauche et écologiste, dans un contexte politique d’austérité, imposera des choix courageux de résistance.

Les deux listes vous invitent à venir prendre l’apéritif
et discuter avec les candidates et candidats

vendredi 31 janvier 2014 à partir de 18h30

au restaurant « LE FELIX » entre Castelsarrasin et Moissac

restauration possible sur place (20 €) en réservant au 06 16 73 39 46

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