Royaume-Uni – L’austérité ça suffit !

Londres_manif_anti_austerite Ils et elles étaient plus de 150 000, dont plusieurs camarades du Front de Gauche de Londres, à défiler hier dans les rues de Londres pour protester contre les plans d’austérité mis en place pour le gouvernement Cameron. Une austérité qui prouve que l’Euro n’est ailleurs qu’une excuse pour organiser le remboursement prioritaire des intérêts des banques et la casse méthodique des services publics.

« L’austérité, ça ne marche pas », voilà ce que disait avec bon sens la banderole de tête de la manifestation, tirant le bilan de deux ans de coupures budgétaires drastiques. Elle s’est déroulée dans une ambiance de gronde contre le gouvernement conservateur, renforcée par les récentes affaires : « Andrew Mitchell », obligé de démissionner la veille pour avoir traité de « prolo » un policier, et l’affaire « George Osborne », surpris en première classe dans un train avec un billet de seconde.

Si les mots d’ordre des manifestants étaient clairs, le discours du travailliste Ed. Milliband l’était beaucoup moins. Celui qu’on présente comme le « leader » de l’opposition au gouvernement n’est clairement pas un opposant à l’austérité. Il s’est d’ailleurs contenter de dire que le gouvernement Cameron faisait « trop d’austérité trop vite ».

Le discours a fort heureusement été hué par un grand nombre de manifestants. C’est sans doute là la grande victoire de cette journée : la mise en évidence de la nécessité d’une véritable alternative à l’austérité et de la conscience que celle-ci ne viendra pas du Parti Travailliste.

Le Parti de Gauche salue la mobilisation du peuple dans les rues de Londres et sa lutte pour obtenir une vraie alternative à l’austérité. Il est grand temps que l’autre gauche se réunisse et se construise au Royaume-Uni.

Gaza – Le Parti de Gauche condamne l’agression de l’« Estelle »

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Dans la matinée du 20 octobre 2012, le gouvernement israélien a mis sa menace à exécution, en faisant arraisonner par sa marine de guerre dans les eaux internationales, la goélette « Estelle » battant pavillon suédois, ayant à son bord une vingtaine de passagers – dont cinq députés européens et 3 israéliens – dont le but était de rejoindre Gaza pour y livrer du matériel notamment scolaire et médical, qui manquent cruellement dans ce territoire soumis à un blocus inhumain et injustifié depuis plusieurs années.

Navire et passagers ont été emmenés par la force en Israël et y sont actuellement emprisonnés selon les informations dont nous disposons.

Cette agression brutale et préméditée, commise, une fois de plus, en violation du droit maritime et international, doit être dénoncée pour ce qu’elle est : un double acte de piraterie, du fait qu’il ait été perpétré dans les eaux internationales, et du fait que la destination du voyage n’était nullement Israël, mais Gaza.

Le Parti de Gauche condamne avec force cette nouvelle agression dont s’est rendu coupable le gouvernement voyou de Nétanyahou. Celui-ci se croit au-dessus des lois. Il s’est fait une spécialité de ce type d’action puisque c’est la troisième fois qu’il brise une tentative pacifique et humanitaire de mettre fin par la voie maritime à un blocus parfaitement illégal.

Le Parti de Gauche appelle solennellement l’Union européenne et ses Etats-membres, dont la France, à condamner le gouvernement israélien, à exiger la libération immédiate du navire et de ses passagers, à sanctionner le gouvernement voyou de Netanyahou et à refuser de renforcer l’accord de libre échange avec Israël.

Le Parti de Gauche rappelle à l’UE et au gouvernement français qu’il y a urgence à mettre un terme aux violations du droit international dont le gouvernement israelien se rend quotidiennement coupable, à exiger la fin du blocus de Gaza et de la colonisation et à faire respecter le droit au retour des réfugiés palestiniens.

Il demande enfin à l’UE et au gouvernement français d’agir afin de faire admettre la Palestine au nombre des Etats reconnus au sein des Nations-Unies.

Source de la photo

Espagne – Un front contre l’austérité

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Espagne: lycéens, étudiants, parents, syndicats de travailleurs, mouvements sociaux, tous montent au front contre l’austérité!

La lutte contre les politiques d’austérité s’est encore amplifiée en Espagne ces derniers jours avec les manifestations du #GlobalNoiseDay convoqué le 13 Octobre par le mouvement « des indignés » et l’entrée en grève toute cette semaine des étudiants.
Après trois années d’application des politiques d’austérité de l’UE et sa conséquence directe, deux années de récession économique, le gouvernement Rajoy continue à imposer plus de rigueur. 
Sourd aux manifestations toujours réussies que le peuple organise sans relâche partout dans le pays, le gouvernement a préparé le budget le plus austère jamais vu depuis la dictature pour l’année 2013.

LE 13 OCTOBRE 37 VILLES D’ESPAGNE RESONNAIENT AU SON DES CACEROLADAS
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Ce sont au total 37 villes espagnoles qui ont participé à la journée « Global Noise » qui se déroulait le 13 octobre dans un nombre important de villes dans 33 pays européens et du monde.
L’objectif de cette journée était d’exprimer un ras le bol général du peuple face aux politiques mises en œuvre par les élites politiques et financières dans le monde. 
A Madrid, des milliers de personnes criant « No debemos, no pagamos » (« On ne doit rien on ne paie rien! ») munis de casseroles et de poêles ont manifesté de la place Emilio Castelar à la Puerta del Sol en passant devant le siège madrilène de l’Union Européenne (en levant les mains en l’air et en criant « Les mains en l’air, ceci est un hold up ») et devant le Ministère de l’Economie et des finances (pointé du doigt aux cris de « Vous ne nous représentez pas »). 
Dans tout le pays et en dépit de la répétition de ce type d’événements (des manifestations ont lieu tous les weekends), ce sont encore des milliers et des milliers d’espagnol-e-s qui sont descendus dans les rues et sur les places afin de faire entendre leur voix contre le paiement « d’une dette illégitime et odieuse ».

SEMAINE DE LUTTES ETUDIANTES ET LYCEENNES CONTRE LA CONTRE REFORME DE L’EDUCATION

Depuis le lundi 15 octobre, les étudiant-e-s sont entrés en grève. Une grève de 72H contre les coupes du ministre Wert à l’appel du syndicat étudiants et des divers collectifs étudiants et de jeunesse et de parents d’élèves. Le mouvement est soutenu par les principaux syndicats de travailleurs: CCOO et UGT. Toute la semaine aura été placée sur le signe de la lutte et le 17 Octobre, pas moins de 100 manifestations rassemblant plus de 250 000 étudiants ont déferlé dans les rues.
En cause: la contre réforme du Minsitre JI Wert qui prévoit des coupes budgétaires drastiques dans l’enseignement public en utilisant notamment:
-la hausse de 66 % des frais d’inscription universitaires 
-le licenciement de plus de 50000 professeurs des centres d’étude et universités de tout le pays
-l’imposition de trois examens supplémentaires pour pouvoir obtenir le Bachillerato et donc entrer à l’Université (un retour en fait à une mesure du franquisme pour limiter le nombre d’étudiants)
-l’imposition de frais d’inscription de centaines d’euros pour la Formation Professionnelle 

Une plateforme revendicative a donc été approuvée lundi passé. Elle se prononce:

-Pour l’accès a l’université du fils d’ouvrier. Contre l’imposition de barrières économiques et académiques pour empêcher notre accès a l’éducation supérieure. Tous les étudiants qui ont réussi leur 1ère et 2 ème année de bachillerato doivent avoir accès a l’université.
-Pour la suppression de l’augmentation des frais d’inscription a l’université publiques 
-Pour le retrait des nouveaux obstacles a l’accès des fils de travailleurs aux bourses d’études.
-Contre l’imposition de frais pour la Formation Professionnelle et Pour une Formation Professionnelle gratuite, démocratique et de qualité dans tout le pays. 
-Contre tout licenciement de professeurs dans l’éducation publique. 
-Pour la réadmission immédiate des plus de 49 000 enseignants qu’a licencie le PP au début de l’année scolaire dans tout le pays. 
-Contre les coupes budgétaires dans l’éducation publique
-Pour l’application des coupes budgétaire aux banquiers. 
-Pour la réinsertion des 4000 millions d’euros que le PP a retire au budget de l’école publique depuis son arrivée au pouvoir et pour l’augmentation drastique du budget de l’éducation publique pour garantir une éducation publique gratuite et de qualité.
-Pour une allocation chômage de durée indéfinie jusqu’à ce que tous les chômeurs trouvent un travail.

MANIFESTATIONS TOUTE LA SEMAINE CONTRE LE BUDGET GENERAL D’AUSTERITE 2013 

Depuis le vendredi 19 Octobre et jusqu’au samedi 27 octobre, de nouvelles manifestations auront lieu autour du Congrès des députés. Affiche_manif_espagneCette manifestation coïncide avec le début du débat sur le nouveau budget d’austérité du gouvernement Rajoy.
Les plans d’austérité à répétition de Rajoy depuis son arrivée au pouvoir le 11 Décembre dernier n’ont pourtant eu aucune incidence positive sur la dette: celle-ci augmente de 68,5% du PIB en 2011 70,2% du PIB pour 2012!
La recette de l’austérité n’en est pas moins appliquée drastiquement au projet de budget 2013, un budget si dur que même à droite des voix s’élèvent contre et que le commissaire à l’Euro, Olli Rehn, l’a salué « car il va plus loin que ce que nous recommandions »…

Il prévoit notamment:

-la baisse de 14,5% du budget de du Ministère de l’éducation
-l’élimination des fonds pour la récupération de la mémoire historique du pays (qui intervient après la supression en Mars dernier de l’office) 
-la baisse de 14% du budget alloué aux services sociaux (concernés: service d’aide à l’autonomie des personnes agées et handicapées, services d’aide aux immigrés, réfugiés et demandeurs d’asile, services de la petite enfance)
-la baisse de 7% des fonds pour la lutte contre les violences faites aux femmes
-la baisse de 6,3% des prestations chômage
-la baisse de 31% des fonds alloués à la garanties du paiement d’indemnisations des anciens employés d’entreprises déclarées insolvables
-la baisse de 0,4% de la formation professionnelle
Le résultat prévu: une hausse de la dette de 70,2% du PIB pour 2012 à 90,5% du PIB pour 2013. L’explication selon le gouvernement: la « nécessaire » recapitalisation des banques via un prêt européen et l’apport de 3,8 millions d’euros au Mécanisme européen de stabilité…

ACCORD ENTRE LES SYNDICATS POUR LA TENUE D’UNE GREVE GENERALE LE 14 NOVEMBRE 

L’ UGT et la CCOO ont décidé de convoquer une grève générale le 14 novembre en même temps que celles célébrée le même jour au Portugal. 
Une journée d’action et solidarité européenne composée de grèves et manifestations sera aussi organisée prochainement. L’idée de l’organisation d’une grande grève générale provient du Comité Exécutif de la Confédération Européenne des Syndicats afin de répondre de manière unitaire, en proposant des solutions, aux différents gouvernements européens qui appliquent des politiques d’austérité. 
Cette grève générale sera la deuxième contre le Gouvernement Rajoy en moins d’un an et la septième depuis le retour à la démocratie.
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Nos camarades d’Izquierda Unida participeront à la manifestation, « marchant toujours aux côtés des syndicats ».

 

Grèce – Virer la Troïka maintenant !

Les mobilisations ne faiblissent pas en Grèce. Jeudi, premier jour du Sommet européen, les des syndicats du public et du privé avait décidé de marquer le coup en convoquant une grève générale de 24h. Pour la seconde fois en moins de quinze jours, le pays a donc vécu au ralenti.

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Sourds aux protestations des plus de 50 000 qui ont personnes ont défilé dans les rues d’Athènes et plus de 20 000 à Thessalonique, le Sommet européen a néanmoins confirmé sans vergogne l’ultimatum lancé au Parlement grec. Les chefs d’Etats et de gouvernement ont en effet clairement indiqué qu’aucune décision n’était prise à ce stade concernant le versement du prochain prêt UE-FMI à la Grèce et que la Grèce devrait  « poursuive les réformes en matière budgétaire et structurelle » et « assurer la mise en œuvre rapide » du programme d’austérité (le Memorandum 2) que le Parlement devra finir d’avaliser dans les jours à venir. 

Ce énième plan d’austérité  prévoit rien de moins qu’une coupe budgétaire supplémentaire de 13,5 milliards d’euro sur 2013-2014 dont 9,5 milliards d’euros dès la première année. Traduction : des réductions encore plus massives des salaires (le salaire minimum est passé de 776 euros en 2010 à 586 euros de nos jours et le salaire moyen a baissé de plus de 20%),  la suppression du salaire minimal déjà largement mis à mal par les contrat précaires et les contrats jeune, la flexibilisation complète du marché du travail via suppression complète des conventions collectives et la mise en place de la semaine de 6 jours ! Les pensions de retraites pourraient elles aussi être baissées.

Peu importe aux gouvernants européens qui depuis Bruxelles ont emboîté le pas à la Chancelière Merkel en maintenant l’ultimatum et en agitant l’épouvantail fictif d’une expulsion de la Grèce de la zone euro qu’aucun traité ne permet. Pire ils ont osé dire au peuple qui voit et vit au quotidien l’ampleur de la catastrophe à laquelle mènent les recettes de la Troïka que celles-ci sont  « nécessaire pour accroître la compétitivité du secteur privé, favoriser l’investissement privé et améliorer l’efficacité du secteur public ».

Qu’ils aillent le dire aux familles qui perdent leurs proches fautes de soins dans les hôpitaux, aux enfants et aux étudiants à qui on n’offre même plus les conditions minimales d’un semblant d’éducation (livres, matériels de classe), à toutes celles et ceux qui perdent leur emploi parce que les investisseurs fuient le pays !

Présent dans la manifestation de jeudi à Athènes, le Parti de Gauche reste résolument solidaire de la lutte du peuple grec contre le pillage organisé de son économie et la casse méthodiques de ses services publics. Il approuve l’appel du peuple à virer la troïka du pays et dénonce l’attitude irresponsable et cynique des gouvernants de droite et sociaux-libéraux qui continuent d’appeler « efforts » le dépeçage d’un peuple et d’un Etat au bénéfice des marchés.

Le Parti de Gauche  répond positivement à l’appel des mouvements sociaux espagnols et portugais et à celui de la Confédération Européenne de Syndicats, en participant, à l’instar de nos camarades grecs de Syriza, à la mobilisation contre l’austérité le 14 novembre prochain.

La violence de l’extrême droite vient de franchir un seuil incompatible avec la République

La violence de l’extrême droite vient de franchir un seuil incompatible avec la République. Les groupes coupables doivent être dissous !

L’indigne occupation du chantier d’une mosquée et les incitations à la haine religieuse qui l’ont accompagnée marquent un franchissement de seuil dans la violence politique de l’extrême droite en France. Dorénavant, en plus de l’antisémitisme rampant ou ouvert qui l’a toujours infectée, elle milite ouvertement pour la haine des musulmans. Adepte du « choc des civilisations » elle voudrait diviser les Français selon leurs religions. Madame Le Pen qui voulait interdire les kippas et les foulards dans la rue a été entendue. Dans la même veine ses émules sont passés aux actes contre des bâtiments. Comment de telles organisations peuvent-elles être autorisées après une telle action ? Le ministre de l’intérieur devra appliquer une ferme répression. Les groupes impliqués doivent être dissous. Une enquête doit être menée sur les éventuelles complicités qui ont rendu possible cette occupation organisée de longue main. Il devra méditer sur l’erreur qu’est la surévaluation de sa part du fait religieux, encore exprimée à l’occasion de son apologie du Concordat, contribution directe à cette vision obsessionnelle des groupes d’extrême droite !

L’austérité à l’hôpital tue !

Au fur et à mesure des fermetures de services hospitaliers décidées par l’ARS en Midi-Pyrénées, des communes se retrouvent à plus d’une heure d’une maternité. Ce matin, ce qui devait arriver arriva. Une femme et son compagnon ont assisté impuissants à la mort de leur bébé alors qu’ils tentaient de rejoindre en voiture une maternité. Nous leur présentons nos sincères condoléances.

En Midi-Pyrénées, malgré l’arrivée de la gauche au pouvoir, le projet régional de santé de l’ARS prévoit toujours la fermeture de cinq blocs opératoires et de six maternités.

Si le Conseil régional a émis un avis défavorable sur ce projet, les élus PS et EELV ont refusé le vœu du groupe Front de Gauche demandant un moratoire suspensif des décisions de l’ARS.

Le drame de ce jour rappelle que la logique austéritaire est incompatible avec une politique de santé publique égalitaire et humaine. Nous demandons au gouvernement d’écouter le Front de gauche et d’abroger la loi Bachelot et la Tarification à l’Activité votées sous la droite qui détruisent l’hôpital public en particulier dans la ruralité.

En matière de santé, faisons le choix de l’Humain d’abord et non le choix  des logiques comptables. Nous demandons au gouvernement de revenir sur son choix d’adopter le Traité budgétaire européen et à revoir son projet de budget 2013 qui interdisent au pays de mobiliser les moyens financiers suffisants pour rebâtir un modèle républicain de santé. 

Guilhem Serieys et Nicoles Frechou, Conseillers régionaux du Parti de Gauche – Midi-Pyrénées

 

Dépassements d’honoraires : bientôt des cartes vitales gold pour pouvoir se soigner ?

Alors qu’une dernière réunion de négociation sur les dépassements d’honoraires est prévue ce lundi 22 octobre, le Parti de Gauche invite les citoyens à participer à une grande distribution de « Cartes Vitales Gold », qui risquent de bientôt remplacer la traditionnelle Carte Vitale si rien n’est fait pour limiter les difficultés d’accès aux soins.

Un français sur 5 déclare renoncer à des soins plus souvent que par le passé, sans parler de tous ceux qui sont forcés de les limiter. Alors que 45% des spécialistes pratiquent des dépassements d’honoraires, combien de français sont obligés de réduire leur budget d’alimentation ou de restreindre leurs dépenses quotidiennes pour pouvoir consulter un ophtalmo ou soigner une carie ?

La majorité de la population vit dans un territoire où l’accès aux spécialistes est difficile et plus du quart des Français souffrent d’un accès insuffisant aux médecins généralistes selon l’UFC-Que Choisir.
Dans cette situation d’urgence sociale et sanitaire, le Parti de Gauche dénonce le simulacre d’encadrement en cours. Il demande à la CNAM de ne pas céder, lors de l’ultime réunion de négociation de lundi, aux diktats que veut imposer le secteur ultralibéral de la médecine.

La suppression des dépassements d’honoraires est urgente. Elle doit s’accompagner d’autres modes de rémunération comme le forfait pour améliorer la rémunération des médecins tout en garantissant l’accès la santé pour tous. 
Nous sommes tous les usagers des médecins généralistes, des gynécologues, des ophtalmos, des chirurgiens dentistes, des psychiatres… Retrouvons-nous lundi à 8h30 devant le siège de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie pour une distribution visuelle et symbolique de « Cartes vitales gold », pour empêcher que la santé ne devienne un luxe.

L’accès aux soins est un droit, pas un luxe !

 

RDV lundi 22 octobre, à 8h30, devant l’entrée de la CNAM, 
50 avenue du Professeur André Lemierre, 75020 Paris, métro Porte de Montreuil

 

Le Parti de Gauche s’oppose au budget austéritaire PS-EELV

Abandon de la taxation des plus-values de cessions d’entreprises, abandon de la taxation des oeuvres d’art et plus globalement de la taxation des revenus du capital au même niveau que ceux du travail… De renoncements en renoncements, le gouvernement s’éloigne un peu plus chaque jour des attentes de ceux qui l’ont porté au pouvoir,  pour répondre un peu plus chaque jour à celles du capital sous toutes ses formes. Chaque renoncement est un nouvel encouragement à la droite, aux grandes entreprises, au Medef,  pour augmenter leurs exigences vers toujours plus d’austérité.  
  
Acceptant la soumission à la troïka européenne et le contrôle a priori lors d’une réunion budgétaire avec la Commission européenne lundi dernier que les députés du Front de Gauche ont à juste titre boycotté, et anticipant la ratification du traité européen, le gouvernement PS-EELV s’est voulu le meilleur élève de la course à l’austérité.
Chaque jour sur ce chemin accentue la récession alors qu’en même temps le gouvernement recule toujours plus devant les exigences scandaleuses et de plus en plus bruyantes des catégories les plus favorisées.

C’est d’un budget de lutte pour davantage de justice fiscale et sociale, pour plus d’égalité des droits,  pour la relance de l’emploi et pour la transition écologique dont le pays a besoin, pas d’un budget de récession et de poursuite des injustices.

Le Parti de Gauche s’oppose donc à ce budget austéritaire PS-EELV. Il note avec satisfaction que les députés du Front de Gauche ont d’ores et déjà décidé de ne pas le voter

PG 76 – Nous attendons qu’ils règlent le problème

Contrairement à ce qu’on aurait pu imaginer, l’assemblée générale des salariés de petroplus ce midi devant les portes de l’usine, n’a pas été morose ni fataliste.

D’abord, les salariés de la raffinerie, après “le coup derrière la tête reçu mardi au Tribunal de commerce” passent leurs jours et leurs nuits à chercher un repreneur et ont obtenu un rendez-vous à l’Elysée demain vendredi, pour préparer une rencontre avec François Hollande. 
Ensuite, tous les syndicats et partis de Gauche étaient là ce midi, avec une délégation du PG d’une bonne dizaine de militants, ainsi que les élus locaux du PS (très tristes) et du Front de Gauche (très offensifs). 
Ci-joint, une photo d’Yvon Scornet, porte parole de l’Intersyndicale Petroplus en train de dire : “En janvier 2012, les élus PS nous ont dit, critiquant Sarkosy, “si on était au pouvoir, le problème serait réglé”. Aujourd’hui, ils sont au pouvoir. Nous attendons qu’ils règlent le problème”.

 

Source: PG 76

Le Veto ou les chaînes de l’esclavage

Angela Merkel annonçait le 18 octobre devant le Bundestag vouloir confier à la commission européenne un droit de veto sur les budgets et les déficits des Etats de la zone euro. Autrement dit transférer la souveraineté du peuple vers la technostructure au service de l’oligarchie. L’arbitraire du veto contre le Souverain est souvent un signal…

Monsieur veto

Le 11 septembre 1789, l’Assemblée constituante votait le droit de veto au roi Louis XVI. C’est le 

début de deux ans et demi d’assauts de la part de la contre-révolution pour faire bifurquer le cours de l’Histoire qu’était en train d’écrire le peuple. Sous couvert de monarchie constitutionnelle, les despotes d’hier, bousculés par le peuple tout l’été, entendaient rester les maîtres de demain. Ce jour-là se formalisait dans l’hémicycle autour de la question de la nature du souverain, une gauche et une droite qui porteraient désormais des intérêts incompatibles, celui du peuple tout entier pour l’une, la défense de la rente et des privilèges pour l’autre.

Le 18 octobre 2012, Angela Merkel se précipitait au Bundestag, avant même le sommet européen qui se tenait l’après-midi à Bruxelles, pour y réaffirmer sa volonté de confier à la Commission européenne un droit de veto sur les budgets et les déficits des Etats de la zone euro. Sous couvert de rigueur budgétaire et bien que bousculée par le surgissement à travers l’Europe de l’insurrection populaire, l’oligarchie entendait conforter ses avantages par le règne de la dictature des marchés. Ce jour-là, se formalisait dans toute l’Europe la séparation entre d’un côté ceux qui résisteraient au joug de l’austérité, et de l’autre ceux qui capituleraient devant les intérêts de la finance. Une séparation entre ceux qui défendraient d’un côté les intérêts du peuple tout entier, et ceux qui de l’autre défendraient la rente et les privilèges.

Une fois encore, la rupture avec l’ordre existant apparaît aux yeux du grand nombre chaque jour un peu plus comme une nécessité. Cette rupture radicale est de fait un processus révolutionnaire, qui rencontre inévitablement des résistances de la part de ceux qui veulent maintenir les privilèges de la classe dominante, et des acceptations qui valent capitulations de la part de ceux qui n’ont pas entendu Saint-Just nous rappeler que « Ceux qui font des révolutions à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau ».

Mais il est des soubresauts qui sont un signal. Quand l’ancien régime, sûr encore d’une force pourtant déjà évanouie, cherche à restaurer d’autorité son emprise sur le peuple, il perd toute légitimité. Le signal a été donné.

Source

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